49 research outputs found

    Role of iron on Legionella pneumophila and on its persistence in complex biofilms

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    L. pneumophila est une bactĂ©rie ubiquitaire des environnements aquatiques, responsable de la lĂ©gionellose. Elle est principalement retrouvĂ©e au sein de protozoaires, mais aussi dans les biofilms. Il est admit que le fer est l'un des Ă©lĂ©ments indispensable Ă  la croissance de ce pathogĂšne. En 2008, une Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au sein de notre Ă©quipe montrant une modulation de l'expression des gĂšnes entre L. pneumophila Ă  l'Ă©tat planctonique, et Ă  l'Ă©tat de biofilm. Dans cette mĂȘme Ă©tude, l'ajout de forte concentration en fer (1,25 g/l), dans le milieu de culture des biofilms, a rĂ©vĂ©lĂ© une inhibition de leur dĂ©veloppement. Le fer prĂ©sente donc un rĂŽle dans l'Ă©tablissement de biofilms mono espĂšces de L. pneumophila. Nous avons dĂ©veloppĂ© un modĂšle de biofilms naturels, formĂ©s Ă  partir d'eau de riviĂšre, afin de tester l'Ă©tablissement de L. pneumophila, dans des conditions oĂč l'eau de riviĂšre est supplĂ©mentĂ©e en fer ou au contraire appauvrit, par l'ajout de chĂ©lateurs, le deferoxamine mesylate (DFX) ou le dipyridyl (DIP). Les ajouts de fer et de DFX n'ont eu aucun impact sur l'Ă©tablissement de L. pneumophila contrairement au DIP, qui a induit une augmentation de l'implantation de ces bactĂ©ries.Par ailleurs, nous avons effectuĂ© une analyse transcriptomique sur L. pneumophila cultivĂ©es en milieu liquide supplĂ©mentĂ© en DFX. L'ajout du chĂ©lateur a entrainĂ© une induction de l'expression de 113 gĂšnes et la rĂ©pression de 246 gĂšnes. Parmi les gĂšnes induits, certains sont dĂ©jĂ  connus comme Ă©tant impliquĂ©s dans le mĂ©tabolisme du fer ou contrĂŽlĂ©s par le fer. Parmi eux, un gĂšne a Ă©tĂ© surexprimĂ©, il n'a jamais Ă©tĂ© associĂ© au fer et sa fonction est encore inconnue Ă  ce jour. Il s'agit du gĂšne lpp2867. Des investigations ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es afin de caractĂ©riser et de comprendre le rĂŽle de la protĂ©ine pour laquelle il code. Elle est notamment impliquĂ©e dans l'infection des amibes et des macrophages. Son rĂŽle dans le transport du fer ferreux a Ă©galement Ă©tĂ© mis en avant. Cette protĂ©ine a Ă©tĂ© nommĂ©e IroT pour « iron transporter ».L. pneumophila is a ubiquitous bacterium found in aquatic environments, and responsible for legionellosis. It is mainly found into both protozoa and biofilms. Iron is a key nutrient for an optimal growth of this pathogen. In 2008, a transcriptomic analysis was carried out within our team, revealing a differential expression of genes involved in iron metabolism between sessile and planktonic bacteria. Also, this study showed that, for high iron concentrations (1.25 g/l), biofilm formation by L. pneumophila was inhibited. It suggested that iron is important for biofilm formation by L. pneumophila. To extend these observations in more natural conditions, a model of biofilm formation, using natural river water, was developed. Water was spiked with L. pneumophila and supplemented with iron or iron chelator, deferoxamine mesylate (DFX) or dipyridyl (DIP). Addition of iron and DFX did not have any effect on L. pneumophila establishment unlike the DIP which induced an increase of L. pneumophila concentration into the biofilms.Otherwise, we performed transcriptomic analysis on L. pneumophila grown in liquid medium supplemented with DFX. The addition of this chelator led to the induction of 113 genes and 246 genes were repressed significantly. Among the induced genes, some are involved in iron metabolism or controlled by iron. There was an induced gene, lpp2867, never associated with iron metabolism and whose function was still unknown. Investigations were realized to characterize and understand the role of the protein encoded by this gene. It is involved in L. pneumophila virulence and in ferrous iron assimilation. This new protein was named IroT for iron transporter

    Spatial analysis and controlling factors of landslides in East Icelandic fjords

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    International audienceThe fjords of eastern Iceland display many landslide landforms. These phenomena, visible by remote observation of satellite images and Digital Elevation Models (DEM), were inventoried then measured and analysed. A total of 290 landslides were recorded in a spreadsheet database and in a Geographic Information System (GIS). For each landslide, location, morphometry (length, width, surface area, thickness, estimated volume, etc.) data, as well as potential control variables, particularly geological (lithology, dip) or explanatory (orientation, age of deglaciation of the slope aff ected by the landslide) were recorded. These variables and their distribution were studied by spatial and statistical analysis. This study highlights a higher density of landslides in the northern part of the study area, which could be explained by past ice sheet current directions, which would have reinforced the pressure exerted on the slopes leading to the postglacial decompression phenomenon. The over-representation of west- and south-facing landslides leads to the hypothesis of climatic control: the sunnier slopes underwent more rapid deglaciation, which favoured the instability of the slopes. The data collected also suggest that the lithology (Tertiary basalts) is a control variable and the period during which the landslide area is deglaciated an explanatory variable for landslide initiation.The landslides observed are thus part of a paraglacial dynamic of slope instability after their deglaciation.Les fjords de l’est de l’Islande concentrent de nombreux glissements de terrain. Ces phĂ©nomĂšnes visibles par observation Ă  distance d’images satellites et d’un ModĂšle NumĂ©rique de Terrain (MNT) ont Ă©tĂ© inventoriĂ©s dans cette Ă©tude, puis mesurĂ©s et analysĂ©s. Au total, 290 glissements de terrain ont Ă©tĂ© recensĂ©s au sein d’une base de donnĂ©es sous forme de tableur et dans un SystĂšme d’Informations GĂ©ographiques (SIG). Pour chaque glissement de terrain ont Ă©tĂ© relevĂ©es sa localisation, sa morphomĂ©trie (longueur, largeur, superficie, Ă©paisseur, volume estimĂ©, etc.), ainsi que de potentielles variables de contrĂŽle notamment gĂ©ologiques (lithologie, pendage), ou explicatives (orientation, Ăąge de la dĂ©glaciation du versant affectĂ© par le glissement de terrain). Ces variables et leur rĂ©partition ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es par analyse spatiale etstatistique. Cette Ă©tude met en avant une plus forte densitĂ© de glissements de terrain dans le nord de la zone Ă©tudiĂ©e, qui pourrait s’expliquer par les directions d’écoulement de la calotte glaciaire passĂ©e, qui auraient renforcĂ© la pression exercĂ©e sur les versants entraĂźnant le phĂ©nomĂšne de dĂ©compression postglaciaire. Un autre constat est une surreprĂ©sentation deglissements orientĂ©s vers l’ouest et le sud, amenant l’hypothĂšse d’un contrĂŽle climatique : les versants davantage ensoleillĂ©s auraient subi une dĂ©glaciation plus rapide favorisant l’instabilitĂ© des versants. Les donnĂ©es recueillies suggĂšrent Ă©galement que la lithologie (basaltes tertiaires) est une variable de contrĂŽle et que la pĂ©riode pendant laquelle la zone de glissement de terrain est dĂ©glacĂ©e est une variable explicative de l’initiation du glissement de terrain. Les glissements de terrain observĂ©s s’inscriraient ainsi dans une dynamique paraglaciaire d’instabilitĂ© des versants aprĂšs leur dĂ©glaciation

    La datation des glissements de terrain paraglaciaires en Islande

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    International audienceLa fonte des glaciers islandais Ă  partir de 15ka a Ă©tĂ© suivi par des ajustements paraglaciaires dont les glissements de terrain reprĂ©sentent une des manifestations les plus emblĂ©matiques. Un travail d’inventaire de leur rĂ©partition spatiale permet de comptabiliser plusieurs centaines de glissements, dont 158 dans la rĂ©gion du SkagafjörĂ°ur au Nord de l’üle, 186 dans les Westfjords et 290 dans les fjords de l’est. Les logiques spatiales de leur rĂ©partition permettent de montrer un contrĂŽle lithologique Ă  l’échelle globale avec une surreprĂ©sentation des glissements dans les basaltes d’ñge tertiaire dans des rĂ©gions oĂč les contrastes topographiques sont par ailleurs majeurs Ă  l’échelle de l’üle. Au-delĂ  de ces Ă©lĂ©ments spatiaux, la question de l’ñge de leur mise en place se pose. Si l’on compare la chronologie de la dĂ©glaciation de l’Islande avec la rĂ©partition spatiale des glissements, nous observons une dĂ©croissance de l’occurrence potentielle des glissements de terrain avec le temps. La majoritĂ© des glissements se localisent le long des versants qui ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s au tout dĂ©but de la dĂ©glaciation. A l’échelle des glissements eux-mĂȘmes, des Ă©tudes ponctuelles permettent de prĂ©ciser l’ñge de leur mise en place. DiffĂ©rentes approches sont alors mobilisĂ©es. La premiĂšre prĂ©date les glissements en utilisant l’emboĂźtement des formes gĂ©omorphologiques et l’ñge des plages soulevĂ©es par le rebond glacio-isostatiques sur lesquelles viennent mourir les dĂ©pĂŽts des glissements de terrain. La seconde sĂ©rie de mesures postdate les glissements. En effet, des dĂ©pressions au sein des glissements ont piĂ©gĂ© des cendres volcaniques datĂ©es et des vĂ©gĂ©taux piĂ©gĂ©s dans des tourbiĂšres. Ainsi, par tĂ©phrochronologie et datation radiocarbone, il est possible d’obtenir des dates pour caler les Ă©vĂ©nements gravitaires. Les modĂšles Ăąge-profondeur sont Ă©galement utilisĂ©s pour affiner les rĂ©sultats. Ainsi, les glissements de terrain islandais, datĂ©s avec plus ou moins de prĂ©cisions, donnent des Ăąges postglaciaires compatibles avec le schĂ©ma d’une mise en place paraglaciaire dans les tous premiers temps de l’HolocĂšne

    La datation des glissements de terrain paraglaciaires en Islande

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    International audienceLa fonte des glaciers islandais Ă  partir de 15ka a Ă©tĂ© suivi par des ajustements paraglaciaires dont les glissements de terrain reprĂ©sentent une des manifestations les plus emblĂ©matiques. Un travail d’inventaire de leur rĂ©partition spatiale permet de comptabiliser plusieurs centaines de glissements, dont 158 dans la rĂ©gion du SkagafjörĂ°ur au Nord de l’üle, 186 dans les Westfjords et 290 dans les fjords de l’est. Les logiques spatiales de leur rĂ©partition permettent de montrer un contrĂŽle lithologique Ă  l’échelle globale avec une surreprĂ©sentation des glissements dans les basaltes d’ñge tertiaire dans des rĂ©gions oĂč les contrastes topographiques sont par ailleurs majeurs Ă  l’échelle de l’üle. Au-delĂ  de ces Ă©lĂ©ments spatiaux, la question de l’ñge de leur mise en place se pose. Si l’on compare la chronologie de la dĂ©glaciation de l’Islande avec la rĂ©partition spatiale des glissements, nous observons une dĂ©croissance de l’occurrence potentielle des glissements de terrain avec le temps. La majoritĂ© des glissements se localisent le long des versants qui ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s au tout dĂ©but de la dĂ©glaciation. A l’échelle des glissements eux-mĂȘmes, des Ă©tudes ponctuelles permettent de prĂ©ciser l’ñge de leur mise en place. DiffĂ©rentes approches sont alors mobilisĂ©es. La premiĂšre prĂ©date les glissements en utilisant l’emboĂźtement des formes gĂ©omorphologiques et l’ñge des plages soulevĂ©es par le rebond glacio-isostatiques sur lesquelles viennent mourir les dĂ©pĂŽts des glissements de terrain. La seconde sĂ©rie de mesures postdate les glissements. En effet, des dĂ©pressions au sein des glissements ont piĂ©gĂ© des cendres volcaniques datĂ©es et des vĂ©gĂ©taux piĂ©gĂ©s dans des tourbiĂšres. Ainsi, par tĂ©phrochronologie et datation radiocarbone, il est possible d’obtenir des dates pour caler les Ă©vĂ©nements gravitaires. Les modĂšles Ăąge-profondeur sont Ă©galement utilisĂ©s pour affiner les rĂ©sultats. Ainsi, les glissements de terrain islandais, datĂ©s avec plus ou moins de prĂ©cisions, donnent des Ăąges postglaciaires compatibles avec le schĂ©ma d’une mise en place paraglaciaire dans les tous premiers temps de l’HolocĂšne

    Iron Availability Modulates the Persistence of Legionella pneumophila in Complex Biofilms.

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    International audienceLegionella pneumophila is a pathogenic bacteria found in biofilms in freshwater. Iron is an essential nutrient for L. pneumophila growth. In this study, complex biofilms were developed using river water spiked with L. pneumophila, and the persistence of L. pneumophila in these complex biofilms was evaluated. In order to study the role of iron in the persistence of L. pneumophila, river water was supplied with either iron pyrophosphate or iron chelators (deferoxamine mesylate, DFX for ferric iron and dipyridyl, DIP for ferrous iron) to modulate iron availability. The addition of iron pyrophosphate and DFX did not markedly affect the persistence of L. pneumophila in the biofilms, whereas that of DIP had a beneficial effect. Since DIP specifically chelates ferrous iron, we hypothesized that DIP may protect L. pneumophila from the deleterious effects of ferrous iron. In conclusion, ferrous iron appears to be important for the persistence of L. pneumophila in complex biofilms. However, further studies are needed in order to obtain a better understanding of the role of ferrous iron in the behavior of this bacterium in the environment

    La datation des glissements de terrain paraglaciaires en Islande

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    International audienceLa fonte des glaciers islandais Ă  partir de 15ka a Ă©tĂ© suivi par des ajustements paraglaciaires dont les glissements de terrain reprĂ©sentent une des manifestations les plus emblĂ©matiques. Un travail d’inventaire de leur rĂ©partition spatiale permet de comptabiliser plusieurs centaines de glissements, dont 158 dans la rĂ©gion du SkagafjörĂ°ur au Nord de l’üle, 186 dans les Westfjords et 290 dans les fjords de l’est. Les logiques spatiales de leur rĂ©partition permettent de montrer un contrĂŽle lithologique Ă  l’échelle globale avec une surreprĂ©sentation des glissements dans les basaltes d’ñge tertiaire dans des rĂ©gions oĂč les contrastes topographiques sont par ailleurs majeurs Ă  l’échelle de l’üle. Au-delĂ  de ces Ă©lĂ©ments spatiaux, la question de l’ñge de leur mise en place se pose. Si l’on compare la chronologie de la dĂ©glaciation de l’Islande avec la rĂ©partition spatiale des glissements, nous observons une dĂ©croissance de l’occurrence potentielle des glissements de terrain avec le temps. La majoritĂ© des glissements se localisent le long des versants qui ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s au tout dĂ©but de la dĂ©glaciation. A l’échelle des glissements eux-mĂȘmes, des Ă©tudes ponctuelles permettent de prĂ©ciser l’ñge de leur mise en place. DiffĂ©rentes approches sont alors mobilisĂ©es. La premiĂšre prĂ©date les glissements en utilisant l’emboĂźtement des formes gĂ©omorphologiques et l’ñge des plages soulevĂ©es par le rebond glacio-isostatiques sur lesquelles viennent mourir les dĂ©pĂŽts des glissements de terrain. La seconde sĂ©rie de mesures postdate les glissements. En effet, des dĂ©pressions au sein des glissements ont piĂ©gĂ© des cendres volcaniques datĂ©es et des vĂ©gĂ©taux piĂ©gĂ©s dans des tourbiĂšres. Ainsi, par tĂ©phrochronologie et datation radiocarbone, il est possible d’obtenir des dates pour caler les Ă©vĂ©nements gravitaires. Les modĂšles Ăąge-profondeur sont Ă©galement utilisĂ©s pour affiner les rĂ©sultats. Ainsi, les glissements de terrain islandais, datĂ©s avec plus ou moins de prĂ©cisions, donnent des Ăąges postglaciaires compatibles avec le schĂ©ma d’une mise en place paraglaciaire dans les tous premiers temps de l’HolocĂšne

    La datation des glissements de terrain paraglaciaires en Islande

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    International audienceLa fonte des glaciers islandais Ă  partir de 15ka a Ă©tĂ© suivi par des ajustements paraglaciaires dont les glissements de terrain reprĂ©sentent une des manifestations les plus emblĂ©matiques. Un travail d’inventaire de leur rĂ©partition spatiale permet de comptabiliser plusieurs centaines de glissements, dont 158 dans la rĂ©gion du SkagafjörĂ°ur au Nord de l’üle, 186 dans les Westfjords et 290 dans les fjords de l’est. Les logiques spatiales de leur rĂ©partition permettent de montrer un contrĂŽle lithologique Ă  l’échelle globale avec une surreprĂ©sentation des glissements dans les basaltes d’ñge tertiaire dans des rĂ©gions oĂč les contrastes topographiques sont par ailleurs majeurs Ă  l’échelle de l’üle. Au-delĂ  de ces Ă©lĂ©ments spatiaux, la question de l’ñge de leur mise en place se pose. Si l’on compare la chronologie de la dĂ©glaciation de l’Islande avec la rĂ©partition spatiale des glissements, nous observons une dĂ©croissance de l’occurrence potentielle des glissements de terrain avec le temps. La majoritĂ© des glissements se localisent le long des versants qui ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s au tout dĂ©but de la dĂ©glaciation. A l’échelle des glissements eux-mĂȘmes, des Ă©tudes ponctuelles permettent de prĂ©ciser l’ñge de leur mise en place. DiffĂ©rentes approches sont alors mobilisĂ©es. La premiĂšre prĂ©date les glissements en utilisant l’emboĂźtement des formes gĂ©omorphologiques et l’ñge des plages soulevĂ©es par le rebond glacio-isostatiques sur lesquelles viennent mourir les dĂ©pĂŽts des glissements de terrain. La seconde sĂ©rie de mesures postdate les glissements. En effet, des dĂ©pressions au sein des glissements ont piĂ©gĂ© des cendres volcaniques datĂ©es et des vĂ©gĂ©taux piĂ©gĂ©s dans des tourbiĂšres. Ainsi, par tĂ©phrochronologie et datation radiocarbone, il est possible d’obtenir des dates pour caler les Ă©vĂ©nements gravitaires. Les modĂšles Ăąge-profondeur sont Ă©galement utilisĂ©s pour affiner les rĂ©sultats. Ainsi, les glissements de terrain islandais, datĂ©s avec plus ou moins de prĂ©cisions, donnent des Ăąges postglaciaires compatibles avec le schĂ©ma d’une mise en place paraglaciaire dans les tous premiers temps de l’HolocĂšne

    La datation des glissements de terrain paraglaciaires en Islande

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    International audienceLa fonte des glaciers islandais Ă  partir de 15ka a Ă©tĂ© suivi par des ajustements paraglaciaires dont les glissements de terrain reprĂ©sentent une des manifestations les plus emblĂ©matiques. Un travail d’inventaire de leur rĂ©partition spatiale permet de comptabiliser plusieurs centaines de glissements, dont 158 dans la rĂ©gion du SkagafjörĂ°ur au Nord de l’üle, 186 dans les Westfjords et 290 dans les fjords de l’est. Les logiques spatiales de leur rĂ©partition permettent de montrer un contrĂŽle lithologique Ă  l’échelle globale avec une surreprĂ©sentation des glissements dans les basaltes d’ñge tertiaire dans des rĂ©gions oĂč les contrastes topographiques sont par ailleurs majeurs Ă  l’échelle de l’üle. Au-delĂ  de ces Ă©lĂ©ments spatiaux, la question de l’ñge de leur mise en place se pose. Si l’on compare la chronologie de la dĂ©glaciation de l’Islande avec la rĂ©partition spatiale des glissements, nous observons une dĂ©croissance de l’occurrence potentielle des glissements de terrain avec le temps. La majoritĂ© des glissements se localisent le long des versants qui ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s au tout dĂ©but de la dĂ©glaciation. A l’échelle des glissements eux-mĂȘmes, des Ă©tudes ponctuelles permettent de prĂ©ciser l’ñge de leur mise en place. DiffĂ©rentes approches sont alors mobilisĂ©es. La premiĂšre prĂ©date les glissements en utilisant l’emboĂźtement des formes gĂ©omorphologiques et l’ñge des plages soulevĂ©es par le rebond glacio-isostatiques sur lesquelles viennent mourir les dĂ©pĂŽts des glissements de terrain. La seconde sĂ©rie de mesures postdate les glissements. En effet, des dĂ©pressions au sein des glissements ont piĂ©gĂ© des cendres volcaniques datĂ©es et des vĂ©gĂ©taux piĂ©gĂ©s dans des tourbiĂšres. Ainsi, par tĂ©phrochronologie et datation radiocarbone, il est possible d’obtenir des dates pour caler les Ă©vĂ©nements gravitaires. Les modĂšles Ăąge-profondeur sont Ă©galement utilisĂ©s pour affiner les rĂ©sultats. Ainsi, les glissements de terrain islandais, datĂ©s avec plus ou moins de prĂ©cisions, donnent des Ăąges postglaciaires compatibles avec le schĂ©ma d’une mise en place paraglaciaire dans les tous premiers temps de l’HolocĂšne
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