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    Transfusion de sang frais total (expérience du groupement médicochirurgical français de Kaboul sur la période 2006-2009)

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    Le choc hémorragique, première cause de mortalité évitable du combattant, fait de la transfusion sanguine le premier médicament du blessé de guerre. Les progrès du fractionnement et de la conservation du sang ont permis l abandon progressif du sang total. Les conditions d exercice de la médecine en opérations extérieures et les spécificités des blessés au combat ont maintenu la pratique de la transfusion de sang frais total (TSFT) chez les médecins militaires. Notre étude a évalué les pratiques des médecins anesthésistes-réanimateurs (MAR) militaires français lors de 19 TSFT dont 9 déclarées au Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) au Groupement médicochirurgical (GMC) Warehouse de Kaboul sur la période 2006- 2009. Plus de la moitié des MAR ont réalisé au moins une TSFT durant leur mission au GMC Warehouse sur la période d étude (9/15, 60 %). Notre étude a mis en évidence des écarts et des incidents de grade 0 de la chaîne transfusionnelle. Aucun agent pathogène n a été retrouvé dans le sang des donneurs analysés par le CTSA. Aucun incident grave n a été déclaré chez les donneurs ou les receveurs. Le temps nécessaire estimé par les MAR à l obtention d une poche de SFT a été de moins d une heure dans 73 % des cas. Le risque supplémentaire lié à l absence de qualification biologique optimale sur le terrain bien que réel est inférieur à celui de l absence de transfusion en cas de choc hémorragique. La généralisation des tests de diagnostic rapide VIH, VHB, VHC pré don et les actions menées par le CTSA devraient permettre d améliorer les pratiques professionnelles de la TSFT.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocPARIS-Bib. Serv.Santé Armées (751055204) / SudocSudocFranceF

    Profil des blessés de guerre français en Afghanistan (expérience du Service de santé des armées sur la période 2001-2010)

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    Le service de santé des armées a pour mission première le soutien des forces. L'objectif de notre étude a été d'analyser les données concernant le profil lésionnel et la prise en charge des militaires français assez gravement atteints pour justifier d'une évacuation sanitaire aérienne médicalisée (EVASAN) du théâtre d'opération vers les hôpitaux des armées en métropole. De 2001 à 2010, 76 traumatisés français ont bénéficié d'une EVASAN sur la métropole en provenance d'Afghanistan. Nous avons collecté l'ensemble des données concernant leur profil lésionnel (mécanisme, localisation des lésions), la prise en charge en Afghanistan, l'EVASAN, et les soins prodigués en métropole. 72% des patients ont eu un traumatisme ouvert. Les deux principales causes de blessures étaient l'explosion d'Improvised Explosive Devices (IED) (26%) et les traumatismes balistiques (33%). Les sites lésionnels prédominants étaient les membres (85%) et la face (34%). L'IGS2 moyen était de 28,6 et l ISS moyen de 22,3. 45% des patients ont été transfusés au moins une fois au cours de leur prise en charge et 6,6% ont nécessité une transfusion massive (>= 10 CGR en 24 heures). Au delà de la prise en charge initiale, les blessés de guerre des conflits modernes nécessitent des soins longs et complexes. Un suivi épidémiologique de cette activité paraît nécessaire pour optimiser les soins.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocPARIS-Bib. Serv.Santé Armées (751055204) / SudocSudocFranceF
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