8 research outputs found

    Emprunts du français et de l’allemand au latin. Vrais et faux amis

    Get PDF
    L’étude comparée des latinismes en français et en allemand nous amène à distinguer plusieurs cas : 1. Mots ou expressions qui existent dans les deux langues et ont le même sens Ils sont nombreux. das Alter Ego l’alter ego der Cannabis le cannabis der Deus ex machina le deus ex machina das Exvoto l’ex-voto das Imprimatur l’imprimatur der Index l’index (également : l’indice) der Malus le malus die Mater dolorosa la mater dolorosa der Modus Operandi le modus operandi (également : le mode opérato..

    J'ouvre le dictionnaire : Cahier 2 /

    No full text

    Mémoire des chevaliers

    No full text
    Ce colloque est le fruit d'une collaboration entre l'Université de Reims, la Bibliothèque municipale à vocation régionale de Troyes et l'École nationale des chartes. Il s'agissait, lors de ces journées, de donner l'occasion à des chercheurs venus d'horizons divers de s'interroger sur la postérité de ce qu'il est convenu d'appeler « romans de chevalerie ». Les différentes interventions n'ont pas eu pour objet de présenter la survie des textes en eux-mêmes, mais plutôt de mettre en lumière le rôle des intermédiaires, qu'ils aient succombé aux charmes de la réécriture, exploité les avancées de la science philologique ou mobilisé les ressources du monde de l'édition pour la conquête de nouveaux publics

    Tradition classique

    No full text
    L’étude de la Tradition classique, telle qu’elle est proposée dans ce volume, veut ouvrir un dialogue sur différents usages, au fil des siècles, de la culture et du patrimoine antiques. Dans quelles conditions les œuvres grecques et latines ont-elles gagné, en poésie, en histoire, en philosophie, de devenir des modèles fondateurs ou des références obligées ? Dans quelles conditions et pourquoi cette autorité des œuvres classiques est-elle contestée ou ressentie comme dépassée ? Quelles relations construit-on avec les Anciens pour perpétuer leur autorité ou se démarquer d’eux ? A défaut d’une présentation systématique impossible et finalement peu souhaitable, les contributions réunies ici témoignent de la richesse de ce dialogue : langues et littératures grecques, latines, françaises, anglaises, italiennes, philosophie, théologie, arts figurés, théâtre sont autant de domaines où se perpétuent la beauté, la complexité, le génie critique et la profondeur de l’Antique en un mouvement d’évolution et de renouvellement infinis

    Kingship in Western Tibet in the 10th and 11th Centuries

    No full text
    Cet article, basé principalement sur des inscriptions, des textes historiographiques et des peintures, pose un regard nouveau sur la royauté dans l’ouest du Tibet aux dixième et onzième siècles. Le modèle de royauté adopté après la fondation du royaume de l’Ouest tibétain peut être associé à celui déjà existant pendant l’empire tibétain (du septième au neuvième siècle). Toutefois, les auteurs de cet article constatent qu’entre c. 932 et 986 (« phase formative I » ), les structures socio-politiques et les cultures religieuses qui étaient auparavant dominantes dans la région (appartenant autrefois au royaume de Zhangzhung) furent transformées de telle façon qu’elles participèrent, à partir de 986 (début de la « phase formative II » ), à la transformation bouddhique ou « mandala-fication » du royaume. En particulier, cet article analyse, en utilisant les approches méthodologiques de l’anthropologie sociale historique et de l’histoire de l’art, les hautes fonctions politiques et religieuses de la royauté : celles du souverain (btsan po) et des hommes de la famille royale appelés podrang (pho brang), qui, après leur ordination, avaient le devoir de protéger le domaine du Vinaya et les enseignements bouddhiques. L’approche par l’histoire de l’art explique l’importance des représentations des donateurs contemporains dans les monuments bouddhiques de Tabo (Spiti, Himachal Pradesh, Inde) et de Toling (Tsamda, RAT, Chine). Les frises dans le hall d’entrée de Tabo (c. 998) commémorent l’acte de la donation et de la consécration, pourvoyeur de mérite : le souverain ordonné Yeshé Ö (Ye shes ’od) conduisant la famille royale, les pratiquants laïcs et son fils Devarāja en tant que chef spirituel de la communauté des moines et des nonnes. Les peintures, qui couvrent complètement les murs bas sur les côtés, donnent à voir une société stratifiée dans un ordre spatial strict. Dans la dernière phase de rénovation, c. 1042, le moine-cum-prince royal Jangchup Ö (Byang chub ’od) est représenté par une image condensée de la royauté dans laquelle la hiérarchie est exprimée par sa position centrale et sa taille proportionnellement plus grande. Les positions, les gestes et les tenues des personnages secondaires représentant les membres des différents groupes de la société témoignent de leur allégeance et expriment l’idée de cohésion sociale. Cette nouvelle forme de portrait de groupe renforce les idéologies de l’époque : le rôle exceptionnel du lama royal Jangchup Ö dans les années 1037-1057 au centre d’un domaine politique révèle une superposition singulière de signes religieux et temporels de la souveraineté.Jahoda Christian, Kalantari Christiane. Kingship in Western Tibet in the 10th and 11th Centuries. In: Cahiers d'Extrême-Asie, vol. 24, 2015. Kingship, Ritual, and Narrative in Tibet and the Surrounding Cultural Area / Royauté, rituel et narration au Tibet et dans l'aire culturelle alentour. pp. 77-103

    L'écriture du cycle

    No full text
    Textes réunis et présentés par Alain Pagès (Paris III) et Olivier Lumbroso (Paris III) Ce numéro de la revue Genesis coordonné par Alain Pagès et Olivier Lumbroso souhaite ouvrir un nouveau chantier en posant la question de l’écriture des cycles romanesques. Au-delà d’une génétique des œuvres individuelles – étudiées à travers leurs ébauches, leurs scénarios ou leurs variantes scripturales –, il propose de changer d’échelle, et d’ouvrir un nouvel espace à la perception des phénomènes de genèse. Les exemples rassemblés dans ce numéro dressent un vaste panorama historique. L’enquête qui est conduite part de La Comédie humaine de Balzac et des Rougon-Macquart de Zola pour aller jusqu’aux Thibault de Roger Martin du Gard et aux Hommes de bonne volonté de Jules Romains. Le modèle initial d’un cycle reposant sur des romans autonomes, cède la place, à partir de Proust, au récit continu qui adopte le schéma du roman-fleuve. Faut-il opposer cycles et romans-fleuves ? Des problématiques semblables, en fait, réunissent ces diverses expériences de l’écriture au long cours. Le paratexte des préfaces et de la correspondance permet d’appréhender la logique des processus de genèse qui se mettent en place. Il montre de quelle façon se construit, au fil des années, le programme de l’œuvre cyclique. Une figure complexe se dessine, celle d’un romancier qui se trouve pris entre deux sentiments contradictoires : à l’éblouissement qu’apporte la vision de l’œuvre-monde à créer s’oppose la peur de ne jamais arriver au terme d’une tâche immense qui menace de dévorer toute une existence

    Le savant dans les Lettres

    No full text
    Les érudits ne sont pas seulement ceux qui « font avancer la science » en laissant à d'autres le soin de populariser les « arides » matières sur lesquelles ils travaillent. Ils ont été, et ils sont encore, dans bien des cas, les artisans de la réémergence de larges pans de la culture mondiale dans l'imaginaire du grand public. N'en déplaise à certains, l'érudition n'est pas toujours l'ennemie du plaisir esthétique et, dans le cas du Moyen Âge, en particulier, le rôle joué par nombre d'universitaires et d'érudits dans la réapparition de la civilisation et de la littérature médiévales à l'horizon de notre quotidien est considérable. Les communications réunies ici, issues d'un colloque de l'Association « Modernités médiévales » qui s'est tenu à Lausanne du 21 au 23 octobre 2010 évoquent un très large spectre de pratiques : écrivains frottés d'érudition, savants tentés par la littérature ou simplement poussés par un goût vif et empathique de la vulgarisation, érudits désireux de construire des passerelles entre le passé et le présent. Toutes ces évocations sont encadrées par les témoignages directs de deux grands érudits (Michel Zink et Paul Verhuyck) qui n'ont pas jugé indigne d'écrire eux-mêmes des romans

    Mondes marins du Moyen Âge

    No full text
    Le lecteur trouvera dans ce volume 31 articles issus de trois journées de réflexion sur les « Mondes marins du Moyen Age ». La mer est un espace transitoirement habité par l'homme et continûment présent dans sa mémoire et son imagination. Elle relie l'occident à l'orient par des voies périlleuses que la tempête brouille ; elle est tombeau, elle engloutit. Que cachent ses profondeurs ? Des monstres malfaisants, connus des marins ou créés par l'imagination qui exorcise ainsi ses peurs enfouies. Mais le regard plus serein du savant y voit des créatures dont on peut tirer des bienfaits. Depuis l'antiquité, on compare la traversée de la vie et des mots, pareillement imprévisibles, sonores et instables, à un voyage en mer. L'étendue marine peut être un miroir (certes souvent embué) où reconnaître l'homme dans son être-au-monde. Le lecteur y découvrira aussi l'écrivain médiéval cherchant à tracer sur cette masse mouvante et colorée le sillon de son écriture. Jusqu'à quel horizon
    corecore