52 research outputs found

    Saint-Pierre-lès-Elbeuf – Le Mont Énot

    Get PDF
    La reprise des investigations sur le site de Saint-Pierre-lès-Elbeuf dès 2004 a permis, outre la reprise de l’analyse des coupes de référence de ce gisement majeur, le décapage d’une butte résiduelle dans la propriété Gapenne/Michel en 2006 et la fouille d’un sol d’une occupation acheuléenne, dans cette même propriété en 2005 et 2007. Ces travaux de terrain se sont accompagnés de l’étude des séries lithiques collectées lors de l’extraction de la terre à brique et conservées au musée de l’Homm..

    Saint-Pierre-lès-Elbeuf – Le Mont Énot

    Get PDF
    Le site se trouve à l’est d’Elbeuf, à la confluence de la Seine et de l’Oison, maintenant très encaissée. L’enregistrement stratigraphique correspond aux dépôts lœssiques du Pléistocène moyen et supérieur. L’épaisseur exceptionnelle de lœss ancien s’explique par la présence d’une falaise fossile élevée, associée à la terrasse moyenne (dite de 30 m), qui a protégé le limon de l’érosion. Ce site, connu et décrit depuis la fin du xixe s., a fait l’objet d’une étude détaillée de la part de J.-P. ..

    Vallée de la Dives : étude des terrasses à Morteaux-Couliboeuf (L’Herbage Vieille), Le Mesnil-Mauger (Écajeul) et Biéville-Quétiéville (Quétiéville)

    Get PDF
    Dans le cadre des projets soutenus par le PCR « les premiers Hommes en Normandie », de nouvelles recherches de terrain portant sur l’étude géomorphologique et sédimentaire de vallées fluviatiles pléistocènes de la Dives ont été engagées, afin de préciser les contextes environnementaux et de tenter de mettre en évidence d’éventuelles occupations humaines. Le fleuve Dives s’inscrit dans le contexte de bordure du système Manche-Atlantique qui a laissé des replats recouverts de nappes alluviales ..

    La séquence loessique de Saint‑Pierre‑lès‑Elbeuf (Normandie, France) : nouvelles données archéologiques, géochronologiques et paléontologiques

    Get PDF
    A Saint-Pierre-lès-Elbeuf dans la vallée de la Seine, quatre lœss anciens se superposent, avec quatre sols interglaciaires intercalés : Elbeuf I (Eemien), Elbeuf II, Elbeuf III et Elbeuf IV. Le sol le plus ancien (Elbeuf IV) est fossilisé localement par une couche de sables blancs alluviaux et par un tuf calcaire intégrant une association malacologique interglaciaire à Lyrodiscus, maintenant considéré comme marqueur biostratigraphique du stade isotopique 11. L’âge du complexe Elbeuf IV, sables et tuf (environ 400 ka) est en accord avec la stratigraphie et les nouvelles datations OSL. Au-dessus du tuf, au début d’une nouvelle sédimentation lœssique (stade isotopique 10) un niveau d’occupation rapportable à l’Acheuléen a été mis au jour. Ce dernier est actuellement le plus ancien sol d’occupation étudié en Normandie. Il correspond à une implantation de bord de berge caractérisée par quelques restes de macrofaune mal conservés et de nombreux artefacts qui témoignent d’opérations de débitage et de façonnage d’outils (biface et outils sur éclat).At Saint-Pierre-lès-Elbeuf in the Seine valley four ancient loesses are separated by four interglacials palaeosols: Elbeuf I (Eemian), Elbeuf II, Elbeuf III and Elbeuf IV. Above the lowest soil (Elbeuf IV), there is a thin cover of whitish alluvial sands and a calcareous interglacial tufa which contains a Lyrodiscus assemblage considered presently as a biostratigraphical marker of MIS 11. Elbeuf IV complex, sands and tufa, of 400 ka age is in agreement with the stratigraphy and new OSL dates. Above the tufa, at the base of a lœss accumulation (MIS 10), an Acheulean implements has been discovered. This last level is currently the oldest known human settlement in Normandy. It is located at the edge of a river bank and is characterized by a few weathered bones (macrofauna) and by numerous artefacts which indicate debitage processes and tool manufacture (handaxes and flake tools)

    Nouvelles données sur le site majeur d’Écalgrain : datations radiométriques et occupations humaines de la Pointe de la Hague (Cotentin, Normandie)

    Get PDF
    Il y a à la Pointe de la Hague deux principaux niveaux de plages perchées reposant sur deux plates-formes d’abrasion marine : la plage inférieure de 4 à 6 m NGF et la plage supérieure entre 12 et 18 m. Ces paléoplages sont recouvertes par des heads périglaciaires (dépôts de gélifluxion) et par des loess. La plage inférieure date le plus souvent de l’Eemien et ses dépôts de couverture du Weichselien. La plage supérieure correspond à l’optimum du stade isotopique 7. Cependant, dans la baie d’Ecalgrain, l’âge de la basse plage est discuté. Les formations de couverture sont complexes, avec deux séquences head-loess séparées par un sol brun lessivé interglaciaire. La tourbe et les argiles grises au-dessus de la paléoplage (5 m NGF), sous les heads, contiennent une flore et des coléoptères témoignant d’un lent retrait de la mer à la fin d’un interglaciaire et au début d’une période froide. Les datations absolues (IRSL) sont en accord avec la stratigraphie. La paléoplage, constituée de graviers surmontés de sables rouges, est attribuée à la fin du stade isotopique 7 (190 ka), la séquence inférieure au Saalien (140 ka, pour le loess ; stade 6), le paléosol au sommet à l’Eemien (sol brun lessivé), et la séquence supérieure (head-loess) au Weichselien. La base de la séquence a livré en deux secteurs distincts, au moins deux ensembles lithiques, le premier associé à la partie sommitale d’une plage de galets, dans la partie sud de la baie, le second, incorporé à des sables rouges, localement indurés et recouvrant une plage de galets, dans sa partie centre-sud, un peu plus au nord. Dans les deux assemblages, seul le silex est mis en oeuvre. Le premier ensemble se rapporte à la fin du dernier interglaciaire et / ou au début du dernier glaciaire, se définit par une production d’éclats et d’enlèvements laminaires obtenus soit par débitage direct, soit par la méthode Levallois, soit enfin, pour les lames, par une « gestion volumétrique ». Le second, rapporté au Saalien, se caractérise par un débitage orienté vers la production d’éclats et de pointes, obtenus soit par débitage direct soit par la méthode Levallois. Ces deux séries s’inscrivent dans la variabilité du Paléolithique moyen cotentinois et par extension de France septentrionale.There are in The Hague peninsula two main levels of raised beaches associated with two marine platforms: the lower beach from 4 to 6 m OD and the upper beach (12-18 m OD). They are covered by periglacial heads (gelifluxion) and loess. The lower beach is mainly eemian and the cover of head and loess weichselian. The upper beach corresponds to the optimum of the MIS 7. However in the Ecalgrain bay the age of the lower beach (5 m OD) is discussed. The cover deposits are complex, with two sequences head-loess separated by an interglacial soil. The peat and humic silt above the beach, below the main sequences head-loess, contains flora and coleoptera witch indicate a slow sea regression at the end of an interglacial and at the beginning of a cold period. The absolute datings (IRSL) are in agreement with the stratigraphy. So the paleo beach is situated at the end of the MIS 7 (marine regression; 190 Ky) and the lower head and loess correspond to the Saalian (MIS 6; 140 Ky for the loess) with a remnant of an eemian forest paleosol, and the upper head and loess are weichselian. Two lithic assemblages have been found below the heads: in the raised beach, the first at the top of the lower unit (sand and gravels), is located in the southern part of the bay; the second, associated to the upper unit (reddish sands), is located between this site and the section 2. There are flints only in the two assemblages. The first dated to the end of the last interglacial and/or during the beginning of the last glacial period, is characterized by flake production and blade removal obtained either by direct debitage, the Levallois method, or for the blades, by core-volume organization. The second, (Saalian) seems oriented towards the production of flakes and points, obtained either by direct debitage or by the Levallois method. These two series correspond to the variability of the Cotentin Middle Palaeolithic, and by extension, to that of northern France

    Les occupations du Paléolithique moyen et supérieur d’Épouville (Pays de Caux) en contexte loessique

    Get PDF
    Le site archéologique d’Epouville (vallée de la Lézarde) se situe sur un grand glacis dominé par un versant en pente forte. La stratigraphie des loess weichseliens est pratiquement semblable à celle des plateaux avoisinants (Saint-Romain, Goderville) mais les processus périglaciaires de versant ont été ici plus nombreux et plus actifs. Les industries sont localisées dans le « limon grumeleux » placé juste au dessus du Sol de Mesnil-Esnard (gley sur la première partie du loess récent inférieur carbonaté). Cette lame boueuse a étalé l’industrie du Paléolithique moyen. Juste après sa mise en place, les Hommes du Paléolithique supérieur se sont installés. Puis, avant la poursuite de la sédimentation éolienne du loess récent inférieur, de petits lobes de solifluxion ont déplacé cette dernière industrie de façon très limitée. L’âge de l’industrie du Paléolithique moyen n’est pas défini précisément (du stade isotopique 6 au Weichselien ancien inclus), l’industrie du Paléolithique supérieur se place vers 26 ka. L’occupation du Paléolithique moyen (série grise) correspond à un site d’habitat où les Hommes ont taillé le silex afin d’obtenir, d’une part des éclats allongés, d’autre part des éclats plus larges. Le débitage Levallois est majoritaire, le débitage semi-tournant est représenté. L’outillage est composé d’éclats retouchés (grattoirs, racloirs) et de bifaces. L’interprétation culturelle de cette série est double : soit une industrie homogène du Moustérien de tradition acheuléenne de type B, soit le mélange d’un niveau moustérien avec un niveau micoquien. La série vert-marron du Paléolithique supérieur ancien semble quant à elle correspondre à un atelier de débitage. Les Hommes ont taillé de grandes lames élancées, unipolaires, à l’aide de percuteurs tendres. Lorsque les nucléus ne le permettaient plus, les tailleurs ont détaché opportunément des lames plus courtes, moins régulières, au percuteur dur. L’absence d’outils retouchés diagnostics rend l’interprétation culturelle malaisée même si plusieurs indices favoriseraient une attribution à l’Aurignacien. D’après le scénario géologique proposé et en reprenant la répartition spatiale des vestiges, il est possible de reconstituer la position initiale de chaque occupation : l’habitat des Hommes du Paléolithique moyen devait se trouver en position de knick-point entre le glacis et le versant à pente forte et a subi trois vagues de remaniements. L’atelier des Hommes du Paléolithique supérieur ancien se trouvait plus en aval sur le versant et n’a connu qu’un déplacement d’ampleur limitée.The loessic archaeological site of Epouville (Lezarde valley) is located on a great glacis at the base of a steep slope. The stratigraphy of the younger loess is identical to that of the surrounding plateaux (Saint-Romain, Goderville) but the slope periglacial processes have been more numerous and more active. The industries are located in the “limon grumeleux” (granular loam) which covers the Mesnil-Esnard soil (gleyification of the first part of the Lower Younger loess). This mud sheet reworked the Middle Palaeolithic industry. Soon after, Upper Palaeolithic Men settled here for a while. Artifacts were slightly disturbed by small gelifluxion lobes, before the loess sedimentation began again (Lower Younger loess, second part). The Middle Palaelothic industry cannot be dated with precision (between the end of the MIS 6 and the end of the Early Weichselian). The Upper Palaeolithic industry is situated around 26 Ky. The Middle Paleolithic occupation (grey series) corresponds to a habitat site where flint was knapped in order to obtain, on one hand, long flakes, and on the other hand, wider flakes. Levallois debitage dominates, semi-rotating debitage is represented. The tool assemblage is composed of retouched flakes (end and side scrapers) and bifaces. There is a dual cultural interpretation of this series: it is either a homogenous B type MTA industry, or it is a mixture of a Mousterian level with a Micoquian level. The green-chestnut Early Upper Palaeolithic series, however, seems to correspond to a debitage workshop. Large, long, unipolar blades were produced with soft hammer percussion. When the cores could no longer yield these, opportunistically shorter, less regular blades were detached, using hard hammer percussion. The absence of retouched diagnostic tools impedes cultural interpretation, even if several indicators point to an Aurignacian attribution. According to the geological scenario put forward, and considering the spatial distribution of the remains, we can reconstitute the initial position of each occupation: the habitat of Middle Palaeolithic man must have been in a knick-point position between the glacis and the steep slope, and experienced three phases of disturbance. The Upper Palaeolithic workshop was situated further down the slope and thus only experienced limited displacement

    Collage Vol. I

    Get PDF
    JUDY COCHRAN: Editorial MICHAEL TANGEMAN: Haikus 2-5 ELISE ALBRECHT, CURTIS PLOWGIAN: French Calligrams 6 JASON VARDEN: Waiting 7 ALEXANDER GREEN: Photo 8 EDUARDO JARAMILLO: Formas violentas 9-11 GABRIELE DILLMANN: Photo 12 MICHAEL GOLDSBERG: Funf fur Ashley 13 MEGAN CARLSON: Fur Jared (German) 14 MAGGIE GLOVER: For Jared 14-15 CHRIS FAUR: Painting 16 LINDSEY ESHELMAN: Stuhl (The Chair) 17 HALLE THOMPSON, GWENN DOBOS: Les Bouches 18 JILL BOO: Lacheln (A Smile) 19 ALEXANDER GREEN: Photo 20 JULIA GRAWEMEYER: Villanelle 21, Expressions francaises (French Figures) 22-23, Pour me rappeler (So that I\u27d remember) 24 MICHEL CLIQUET: Photo 25 CHARLES O\u27KEEFE: Photos 26-28 LINE LERYCKE: Photos 29-32 MICHEL CLIQUET: Pierre docile (Docile Stone) 29-32 LOGAN FAVIA: Ataraxia 33 AVRITA SINGH: Absence 34 RACHEL GROTHEER: Compassion 35, Ligne (Line) 36, Nuit, douce nuit (Night, gentle night) 37, Rouge (Red) 38, Bonjour Bleu (Hello Blue) 39, Ligne courbe (Curved Line) 40 AMELIA DUNLAP: Compassion 41-42 KYLE SIMPSON: Separation 43 ALEXANDER GREEN: Photo 44 GWENN DOBOS: Ataraxia 45 SARAH SLOTKIN: Separation 46 CURTIS PLOWGIAN: Absence 47 ELISA VER MERRIS: Photo 48, Attachement (Attachment) 49 JENNIFER JOHNSON: Attachement (Attachment)50 ANNA KELLY: Compassion 51 RICHARD BANAHAN: Photo 52, Mon grand-pere et moit (My grandfather and me) 53 MEREDITH KATZ: Separation 54 BRENDA HEATER: Compassion 55 ZACHARY WALSH: Ataraxia 56 MICHEL CLIQUET: Photos 57-5

    Towards a Reusable First Stage Demonstrator: CALLISTO - Technical Progresses & Challenges

    Get PDF
    In order to investigate the capabilities of a reusable launch system, JAXA, CNES and DLR have jointly initiated the project CALLISTO ("Cooperative Action Leading to Launcher Innovation for Stage Toss-back Operations"). The goal of this cooperation is to launch, recover and reuse a first stage demonstrator to increase the maturity of technologies necessary for future operational reusable launch vehicles (RLV) and to build up know-how on such vehicles under operational and developmental aspects. As the project has now turned into the detailed design phase, significant technical progresses have been made in definition, analysis and testing of systems and subsystems. The CALLISTO vehicle itself constitutes a subscale vertical take-off vertical landing (VTVL) stage with an overall length of 13.5 m and a take-off mass of less than 4 tons, which is propelled by a throttleable LOX/LH2 engine. It is capable to perform up to 10 consecutive flights during the planned flight campaign in French Guiana. Globally, the development effort on this system is equally shared between the three project partners. This paper presents the recent achievements in development of the key technologies for the reusable launch vehicle. While the design of critical subsystems has reached PDR level, detailed analyses and first breadboard tests have been performed successfully. These results are presented and discussed within the perimeter of the CALLISTO development roadmap. Possible technical challenges are indicated and their resolution methods are examined. Finally, the upcoming development steps are described which are foreseen to move forward to the qualification and maiden flight campaign
    • …
    corecore