26 research outputs found

    Histoire d'un Saturnalicius Princeps. Dieux et dépendants dans l'Apocolocyntose du divin Claude

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    Cels-Saint-Hilaire Janine. Histoire d'un Saturnalicius Princeps. Dieux et dépendants dans l'Apocolocyntose du divin Claude. In: Religion et anthropologie de l'esclavage et des formes de dépendance. Besançon 4-6 novembre 1993. Besançon : Presses Universitaires de Franche-Comté, 1994. pp. 179-208. (Actes des colloques du Groupe de recherche sur l'esclavage dans l'antiquité, 20

    Auguste, Diane et Hercule : Ă  propos d'une inscription de Tibur

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    Cels-Saint-Hilaire Janine. Auguste, Diane et Hercule : à propos d'une inscription de Tibur. In: Mélanges Pierre Lévêque. Tome 6 : Religion. Besançon : Université de Franche-Comté, 1992. pp. 45-71. (Annales littéraires de l'Université de Besançon, 463

    Citoyens romains, esclaves et affranchis : problèmes de démographie

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    Central to the classic demographic interpretation is the idea of a decline in Italy of a freeborn part of the population because of massive slave inflow during the period of the control of Rome over the world. This idea does not stem from concrete data but from texts which mention the greater number of libertini in assembleys, the libertini supposedly being all emancipated slaves. However if the word describes all new citizens - either slaves or peregrines- one may guess at another demographic evolution which conforms both to recent archeological documentation and information through texts, including characteristics of societies belonging to ancient demographical systems.Au centre de l'interprétation démographique classique se trouve l'idée d'un déclin en Italie des population de naissance libre, du fait de l'afflux des esclaves, dans les temps mêmes où s'affirme le contrôle de Rome sur le monde. Cette idée ne se déduit pas de données concrètes ; elle vient des textes qui évoquent la supériorité numérique des libertini dans les assemblées, les libertini étant tous tenus pour des esclaves affranchis. Si, cependant, le mot désigne tous les nouveaux citoyens - esclaves, ou pérégrins -, on peut saisir une autre évolution démographique, conforme à la fois à la documentation archéologique récente, aux informations des textes, et à ce qui caractérise les sociétés d'ancien régime démographique.Cels-Saint-Hilaire Janine. Citoyens romains, esclaves et affranchis : problèmes de démographie. In: Revue des Études Anciennes. Tome 103, 2001, n°3-4. pp. 443-479

    Histoire d'un Saturnalicius Princeps. Dieux et dépendants dans l'Apocolocyntose du divin Claude

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    Cels-Saint-Hilaire Janine. Histoire d'un Saturnalicius Princeps. Dieux et dépendants dans l'Apocolocyntose du divin Claude. In: Religion et anthropologie de l'esclavage et des formes de dépendance. Besançon 4-6 novembre 1993. Besançon : Presses Universitaires de Franche-Comté, 1994. pp. 179-208. (Actes des colloques du Groupe de recherche sur l'esclavage dans l'antiquité, 20

    L'enjeu des sécessions de la plèbe

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    Janine Cels-Saint-Hilaire, L'enjeu des «sécessions de la plèbe», et le jeu des familles, p. 723-765. Sur la fondation de la République en 509 et sur sa refondation en 449, sur les deux sécessions de la plèbe en 493 et 449, enfin sur l'histoire du tribunat de la plèbe et de l'assemblée tribute, les récits de la tradition et les données de l'archéologie livrent un certain nombre d'indices de significations convergentes. Certes, les récits de la tradition sont porteurs d'anachronismes et de contradictions qui sont, sans doute possible, largement redevables de l'idéologie de la fin de la République et de l'époque augustéenne; ils n'en livrent pas moins des informations bien réelles sur l'histoire d'une société où commencent à se dissoudre les structures gentilices jusqu'alors dominantes; ils révèlent en même temps les charismes (v. au verso) très anciens, liés aux « passages » et aux fondations, dont les Horatii et les Valerii étaient porteurs; ils donnent enfin des indices de l'importance qu'à dû revêtir le grand pontificat dès 509, pour le contrôle des institutions et de leur création.Cels-Saint-Hilaire Janine. L'enjeu des sécessions de la plèbe. In: Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 102, n°2. 1990. pp. 723-765

    Virginie, la clientèle et la liberté plébéienne : le sens d'un procès

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    The history of Virginia, in the middle of the fifth century, brings out the significance of the struggles taking place at that time, which were really over the legitimacy of marriages and births : the lawsuit against Virginia by one of the Decemuiri Consulari Imperio Legibus Scribundis, followed by the law against marriages between plebeians and patricians, reveal the determination — clearly dominant among the patroni of the gentes — to limit severely, if not to prohibit, any marriages which not only threatened their political and social preeminence, but also endangered the survival of the gentes. The scale of the movement following Virginia's death, as well as the unanimity of the Roman people's demand for the repeal of the law against conubium — which was met four years later — indicate that the patricians were now no longer able to control the social transformations taking place.L'histoire de Virginie, au milieu du Ve siècle, rend compte des conflits du moment, qui avaient pour véritable enjeu la légitimité des mariages et des naissances : le procès intenté à Virginie par un des Decemuiri Consulari Imperio Legibus Scribundis, puis la loi interdisant les mariages entre plébéiens et patriciens, révèlent la volonté, certainement dominante chez les patrons des gentes, de limiter étroitement, sinon d'interdire, des mariages qui non seulement menaçaient leur prééminence politique et sociale, mais encore mettaient en danger la pérennité des gentes. L'ampleur du soulèvement qui suit la mort de Virginie, aussi bien que l'unanimité du peuple romain à exiger l'abolition de la loi d'interdiction du conubium — obtenue quatre ans plus tard — , révèlent alors l'impuissance des patriciens à contrôler désormais les transformations sociales en train de s'accomplir.Cels-Saint-Hilaire Janine. Virginie, la clientèle et la liberté plébéienne : le sens d'un procès. In: Revue des Études Anciennes. Tome 93, 1991, n°1-2. pp. 27-37

    Conclusion

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    Au terme des siècles de conflits qui, à en croire la tradition, ont opposé la plèbe et le patriciat, les gentes disparaissent et la plèbe l’emporte. Un héritage s’est constitué, qui marquera profondément la vie de la Cité dans les siècles futurs. Quels en sont les éléments essentiels ? Deux thèmes de réflexion me paraissent devoir être surtout retenus : Quels sont, d’abord, les caractères fondamentaux – les droits et les devoirs – qui marquent désormais la citoyenneté romaine ? Quels sont ens..

    Les libertini : des mots et des choses

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    "LIBERTINI" : WORDS AND THINGS. The generally accepted double interpretation given for "libertinus" — meaning both son of the "libertus" and the "libertus" himself— is the consequence of 1) an overused interpretation of a polemical text by Suetonius, which is contradicted by all the other uses of the word, 2) an interpretation which reduces its meaning by limiting its use to freed slaves only, thereby obscuring the meaning of many documents —. "Libertinus" may mean any recently freed citizen, and is fore most both in the vocabulary of political controversy and invective, and in what relates to the status of individuals.La double interprétation généralement admise pour "libertinus" — qualifiant à la fois le fils du "libertus" et le "libertus" lui-même — résulte : 1) d'une sur-interprétation d'un texte polémique de Suétone, contredit cependant par tous les usages du mot; 2) d'une interprétation réductrice qui en limite l'usage aux seuls esclaves affranchis — et obscurcit de ce fait la signification de nombre de documents — "Libertinus" peut qualifier tout citoyen de fraîche date, et tient une place de premier plan tant dans le vocabulaire de la controverse politique et de l'invective, que dans celui qui a trait au statut des personnes.Cels Saint-Hilaire Janine. Les libertini : des mots et des choses . In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 11, 1985. pp. 330-379

    La république des tribus : Du droit de vote et de ses enjeux aux débuts de la République Romaine (495 - 300 av, J.-C.)

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    La Rome républicaine offre l'exemple fort original d'une société qui se dote de deux assemblées politiques, dont l'une - l'assemblée tribute - présente des caractères singulièrement « démocratiques » : tous les citoyens romains y ont le droit de voter. De surcroît; au cours des siècles, on voit la citoyenneté romaine accordée à un nombre de plus en plus grand d’étrangers. Comment comprendre cette diffusion du droit de cité, allié au droit de vote ? Comment une telle ouverture peut-elle aller de pair avec les caractères éminemment aristocratiques de la cité romaine ? Ces questions invitent à réfléchir d'une part sur les rapports entre institutions politiques et structures sociales, d'autre part sur la signification de la citoyenneté romaine, sur ses limites, sur les enjeux de sa diffusion

    Chapitre I. Des communautés de village à la Rome des rois

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    Au VIe siècle av. J.-C. – à l’époque, entre 578 et 535, où les Anciens plaçaient le règne de Servius Tullius dont ils faisaient le « père » des institutions républicaines-, la société romaine était héritière d’un passé plusieurs fois séculaire, et de traditions très anciennes qu’il aurait été sans doute difficile de transgresser. Mais elle était aussi le résultat d’une évolution qui, depuis les premières décennies du Ie millénaire, avait abouti aux VIIe et VIe siècles av. J.-C. à l’établissem..
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