31 research outputs found

    Un divertissement moral de l’entre-deux-guerres Ă  MontrĂ©al : Analyse du fonds d’archives de la troupe Bertrand de Rosemont

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    Pendant les annĂ©es 1930, Ă  Rosemont, une troupe de thĂ©Ăątre amateur prĂ©sente aux paroissiens les grands succĂšs parisiens en vogue au QuĂ©bec depuis le dĂ©but du siĂšcle. Il s’agit de la troupe Bertrand, dont le fonds d’archives est conservĂ© au Centre d’études quĂ©bĂ©coises (CĂ©tuq) de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Par la description du fonds Bertrand et l’analyse des documents de travail de cette troupe populaire (programmes, plans de mises en places, textes censurĂ©s), l’auteure tente d’éclairer la pratique du thĂ©Ăątre paroissial montrĂ©alais de l’entre-deux-guerres. En annexe, le lecteur trouvera une bibliographie complĂšte des ouvrages contenus dans le fonds Bertrand.During the 1930s, the most popular parisian plays en vogue in Quebec since the beginning of the century were presented to the parishioners of Rosemont (MontrĂ©al) by an amateur theatre company: the Bertrand company, whose archives are now held by the Centre d'Ă©tudes quĂ©bĂ©coises (CĂ©tuq) of the UniversitĂ© de MontrĂ©al. By describing and analyzing these various documents—programs, stage placings, censored scripts—, the author wishes to shed a light on the practices of Montreal's amateur parish theatre at that time. Annexed is an exhaustive bibliography of all documents found in the Bertrand archives

    Un genre Ă  part. Le thĂ©Ăątre dans les manuels d’histoire de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise, ou l’histoire d’un revirement spectaculaire

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    Dans la vulgate critique qu’élaborent au XXe siĂšcle les diffĂ©rents manuels d’histoire de la littĂ©rature canadienne-française puis quĂ©bĂ©coise, le genre thĂ©Ăątral tient une place Ă  part qui s’avĂšre symptomatique de son rapport Ă  l’institution littĂ©raire. D’abord exclu par une Ă©lite clĂ©ricale et traditionnelle qui le juge plus sĂ©vĂšrement que les autres genres littĂ©raires, le thĂ©Ăątre en vient Ă  reprĂ©senter de maniĂšre emblĂ©matique, dans les histoires littĂ©raires contemporaines, la laborieuse accession Ă  la modernitĂ© de la collectivitĂ© quĂ©bĂ©coise tout entiĂšre. En un survol panoramique des manuels d’histoire littĂ©raire publiĂ©s depuis le dĂ©but du siĂšcle, l’article interroge les formes de la jeune tradition dramaturgique et son Ă©conomie dans le cadre global de l’histoire littĂ©raire quĂ©bĂ©coise.In the critical vulgate developed throughout the twentieth century in various French-Canadian and later QuĂ©bĂ©cois literature history textbooks, drama as a genre holds a particular place which is symptomatic of its relationship to the institution of literature. First excluded from manuals by a clerical and traditional elite who judged drama more severely than other literary genres, it became emblematic, in contemporary textbooks, of the laborious accession to modernity by QuĂ©bec society as a whole. Through a critical survey of literature history textbooks published since the earlier part of the twentieth century, this article examines the forms of the still young drama tradition and the place it occupies in the larger context of Quebec literature history

    Sur quelques classiques de l’anthologie quĂ©bĂ©coise

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    Au tournant des annĂ©es 1980, alors que l’histoire littĂ©raire n’est plus guĂšre Ă  la mode, paraissent plusieurs anthologies de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise qui deviendront vite des rĂ©fĂ©rences en la matiĂšre. Conçus par des professeurs de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, ces « classiques » de l’anthologie comportent peu de discours critique mais proposent nĂ©anmoins une dĂ©finition, une vision du corpus quĂ©bĂ©cois qu’ils contribuent Ă  Ă©difier. Cet article se propose d’étudier les choix Ă©ditoriaux, le dĂ©coupage et la mise en rĂ©cit privilĂ©giĂ©s par deux de ces incontournables, soit l’Anthologie de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise dirigĂ©e par Gilles Marcotte (1978-1980) et l’anthologie La poĂ©sie quĂ©bĂ©coise prĂ©parĂ©e conjointement par Laurent Mailhot et Pierre Nepveu (1981). En tenant compte Ă  la fois de la singularitĂ© de la sĂ©lection proposĂ©e par chacune et de leur inscription dans une tradition critique Ă©tablie, cette analyse tĂąche de prĂ©ciser le type de travail sur le corpus quĂ©bĂ©cois qui a Ă©tĂ© accompli par ces deux synthĂšses.In the late 1970s and early 1980s, at a time when literary history was no longer fashionable, a number of anthologies of Quebec literature appeared and quickly become standard works in the field. While these “classic” anthologies put together by UniversitĂ© de MontrĂ©al professors provided little in the way of critical comment, they did offer a definition and a vision of the QuĂ©bĂ©cois canon that they helped create. This article studies the editorial choices, excerpting and narrative structure of two of these indispensable works, Anthologie de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise edited by Gilles Marcotte (1978-1980) and La poĂ©sie quĂ©bĂ©coise, co-edited by Laurent Mailhot and Pierre Nepveu (1981). Focusing both on the idiosyncrasy of each selection and on its inscription within an established critical tradition, the analysis attempts to identify the kind of work carried out on the QuĂ©bĂ©cois corpus by these two works of synthesis.Al pasar a los años 1980, Ă©poca en que la historia literaria ya no estĂĄ de moda, aparecen varias antologĂ­as de la literatura quebequense, que no tardan en transformarse en referencias en la materia. Concebidos por profesores de la Universidad de Montreal, estos ‘clĂĄsicos’ de la antologĂ­a comportan pocos discursos crĂ­ticos; sin embargo, proponen una definiciĂłn, una visiĂłn del corpus quebequense que contribuyen a edificar. En el marco de este artĂ­culo, se tratarĂĄ de estudiar las decisiones editoriales, el recortado y la puesta en relato privilegiados por dos de estas obras ineludibles, esto es, la Anthologie de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise (AntologĂ­a de la literatura quebequense) dirigida por Gilles Marcotte (1978-1980) y la antologĂ­a La poĂ©sie quĂ©bĂ©coise (La poesĂ­a quebequense), preparada conjuntamente por Laurent Mailhot y Pierre Nepveu (1981). Teniendo en cuenta a la vez la singularidad de la selecciĂłn propuesta por cada una y su inserciĂłn en una tradiciĂłn crĂ­tica establecida, este anĂĄlisis procura precisar el tipo de trabajo sobre el corpus quebequense llevado a cabo por estas dos sĂ­ntesis

    L'histoire littéraire en récits : manuels scolaires et interprétation du corpus québécois (1918-1996)

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    ThÚse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

    Leçons de littérature

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    Le manuel d’histoire littĂ©raire a Ă©tĂ© et demeure l’un des supports essentiels de l’enseignement de la littĂ©rature. Bien que conventionnel - standardisĂ©, mĂȘme -, ce genre d’ouvrage s’appuie sur les ressources de la narration pour proposer une interprĂ©tation subjective de l’histoire d’une tradition littĂ©raire. Comment a-t-on conçu, depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle, la transmission de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise ? De l’ouvrage fondateur de l’abbĂ© Camille Roy (1918) jusqu’aux synthĂšses aujourd’hui employĂ©es au cĂ©gep, quelles histoires l’école a-t-elle relayĂ©es avant de parvenir au « grand rĂ©cit » contemporain de la « littĂ©rature nationale » ? Et quels ont Ă©tĂ©, au fil du temps, les principaux enjeux idĂ©ologiques, sociaux ou culturels liĂ©s Ă  la constitution de cette tradition de lecture ? Ce sont lĂ  quelques-unes des questions auxquelles convie cette rĂ©flexion, qui propose la traversĂ©e inĂ©dite d’un siĂšcle de critique et d’enseignement de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise.À mon pĂšr

    MISES EN SCÈNE DE LA CRITIQUE AUDIOVISUELLE (RADIO ET TÉLÉVISION, 1955-1965)

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    À mi-chemin entre la typologie et l’analyse, cet article aborde le corpus inexplorĂ© de la critique radiophonique et tĂ©lĂ©visuelle diffusĂ©e Ă  Radio-Canada entre 1955 et 1965. En s’appuyant sur les notions de scĂšne englobante, de scĂšne gĂ©nĂ©rique et surtout de scĂ©nographie dĂ©finies par Dominique Maingueneau, il en distingue les approches et les formats, et s’attache Ă  Ă©valuer l’impact de cette transposition mĂ©diatique sur les pratiques critiques. Enfin, en s’attardant Ă  la reprĂ©sentation d’elle-mĂȘme qu’offre cette critique – à sa teneur mĂ©tacritique – ces analyses d’extraits audiovisuels tĂąchent de mettre en lumiĂšre les transformations qui se jouent pendant cette pĂ©riode de transition qu’est la RĂ©volution tranquille.Midway between typology and analysis, this article examines the unexplored corpus of radio and television criticism broadcast by Radio-Canada from 1955 to 1965. Building on the notions of an enclosing scene, a generic scene and especially a scenography as defined by Dominique Maingueneau, it sets out their approaches and formats in order to assess the impact of this media transposition on critical practices. Finally, in examining the representation of itself that this criticism offers—its metacritical nature—these analyses of audiovisual extracts endeavour to bring to light the transformations that were at stake during the transitional period that was the Quiet Revolution.A medio camino entre la tipologĂ­a y el anĂĄlisis, este artĂ­culo aborda el corpus inexplorado de la crĂ­tica radiofĂłnica y televisiva emitida en Radio-Canada (Radio-CanadĂĄ) entre 1955 y 1965. ApoyĂĄndose en las nociones de escena incluyente, escena genĂ©rica y, sobre todo, escenografĂ­a definidas por Dominique Maingueneau, distingue sus enfoques y formatos, y se esfuerza por evaluar el impacto de esta transposiciĂłn mediĂĄtica en las prĂĄcticas crĂ­ticas. Por Ășltimo, al centrarse en la autorrepresentaciĂłn que ofrece esta crĂ­tica -en su contenido metacrĂ­tico-, esos anĂĄlisis de fragmentos audiovisuales intentan arrojar luz sobre las transformaciones que se producen durante el periodo de transiciĂłn de la RĂ©volution tranquille (RevoluciĂłn tranquila)

    Chapitre premier. Variantes d’un rĂ©cit inaugural

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    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, Ă  une Ă©poque oĂč recherche et vulgarisation scientifiques vont le plus souvent de pair, l’abbĂ© Camille Roy, premier professeur universitaire de littĂ©rature nationale, rĂ©dige Ă©galement le premier manuel scolaire qui en raconte l’histoire. Ce rĂ©cit inaugural de l’évolution de la littĂ©rature locale est d’une importance capitale pour l’évolution des Ă©tudes quĂ©bĂ©coises, non seulement parce qu’il lĂ©gitime l’existence du corpus canadien-français, mais aussi parce qu’il le fait..

    Avant Refus global : L’essai personnaliste sur l’art moderne

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    Cet article s’intĂ©resse Ă  la critique d’art qui Ă©merge dans les annĂ©es 1940, principalement au sein de l’espace essayistique des revues comme AmĂ©rique française, La Nouvelle RelĂšve et Gants du ciel, lesquelles appartiennent Ă  la « constellation personnaliste » dominant alors le champ culturel. Tandis que l’époque commence Ă  concevoir une distinction entre l’artiste (nourri d’une vision esthĂ©tique en littĂ©rature, en arts visuels, en thĂ©Ăątre ou en musique) et l’intellectuel (qui pense d’autres sujets et peut intervenir dans la CitĂ©) se met en place, dans les corpus analysĂ©s, une poĂ©tique de l’apologie de la modernitĂ© basĂ©e sur trois types de discours communs (l’approche historique, le didactisme et la subjectivitĂ© lyrique de type symboliste) et sur des stratĂ©gies rĂ©currentes (notamment l’antinomie et l’analogie). L’analyse de l’évolution de ces formes et de ces discours sur l’art au long de la dĂ©cennie montre en quoi et comment celle-ci mĂšne peu Ă  peu Ă  la rupture de 1948 qui, contrairement Ă  ce que suggĂšre le grand rĂ©cit de l’histoire littĂ©raire quĂ©bĂ©coise, ne reprĂ©sente pas uniquement une rupture avec « la tuque et le goupillon », mais aussi avec les alliĂ©s naturels, soit les personnalistes qui, au QuĂ©bec, ont Ă©tĂ© les premiers Ă  apprivoiser la modernitĂ© esthĂ©tique.This article focuses on the art criticism that emerged in the 1940s, mainly in the essayistic space of periodicals such as AmĂ©rique française, La Nouvelle RelĂšve and Gants du ciel, which belonged to the “personalist constellation” that dominated the cultural field at the time. The corpus under scrutiny shows that at this time, just as a distinction began to be perceived between the artist (shaped by an aesthetic vision in literature, the visual arts, drama or music) and the intellectual (who can think on other topics and intervene in the polis), a poetics appeared defending modernity on the basis of three types of common discourse (the historical approach, didacticism and symbolist-type lyrical subjectivity) and recurring strategies (including antinomy and analogy). Analysis of the evolution of these forms and discourses on art throughout the decade shows in what way they gradually led to the break of 1948, which, despite what is suggested by the great narrative of Quebec literary history, represented not only a break with “la tuque et le goupillon” but also with natural allies—the personalists—who, in Quebec, were the first to domesticate aesthetic modernity.Este artĂ­culo se interesa por la crĂ­tica de arte que emerge en los años 1940, principalmente en el seno del espacio ensayĂ­stico de las revistas como AmĂ©rique française (AmĂ©rica Francesa), La Nouvelle RelĂšve (El Nuevo Relevo) y Gants du ciel (Guantes del Cielo), que pertenecen a la ‘constelaciĂłn personalista’ que predominaba entonces en el campo cultural. Mientras la Ă©poca comienza a concebir una distinciĂłn entre el artista (alimentado de una visiĂłn estĂ©tica en literatura, artes visuales, teatro o mĂșsica) y el intelectual (que piensa en otros temas y puede intervenir en la Ciudad) se instala, en los corpus analizados, una poĂ©tica de la apologĂ­a de la modernidad basada en tres tipos de discursos comunes (el enfoque histĂłrico, el didactismo y la subjetividad lĂ­rica de tipo simbolista) y en estrategias recurrentes (en particular la antinomia y la analogĂ­a). El anĂĄlisis de la evoluciĂłn de estas formas y estos discursos sobre el arte a todo lo largo de la dĂ©cada muestra en quĂ© y cĂłmo esta conduce poco a poco a la ruptura de 1948 que, a la inversa de lo que sugiere el gran relato de la historia literaria quebequense, no representa Ășnicamente una ruptura con ‘el gorro y el hisopo’ (el pueblo y la Iglesia), sino tambiĂ©n con los aliados naturales, esto es, los personalistas que, en Quebec, fueron los primeros en domesticar la modernidad estĂ©tica
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