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Breshk/Barashk
Ville et port actifs au Moyen Ăge situĂ©s sur le site mĂȘme de lâantique Gunnugu* sur le promontoire qui porte la Koubba de Sidi Brahim, Ă quatre kilomĂštres Ă lâouest de Gouraya, sur la cĂŽte algĂ©rienne. Les principales sources sont Ibn Hawqal (xe siĂšcle), qui ne cite que deux villes maritimes entre Alger et TĂ©nĂšs : Cherchel et Barashk â il place Ă tort Matifou (ancien Icosium) Ă lâouest dâAlger -, Edrisi (xiie siĂšcle) qui ne connaĂźt que Breshk entre TĂ©nĂšs et Alger, Jean LĂ©on lâAfricain et PĂźrĂź ..
Ăgorgement
Toute mise Ă mort dâun animal, chez les Musulmans, est considĂ©rĂ©e comme un sacrifice, mĂȘme si elle est commandĂ©e par un simple besoin alimentaire. Cette mise Ă mort rĂ©pond Ă des prescriptions fort anciennes, antĂ©rieures Ă lâIslam. Au Maghreb, certaines gravures rupestres prĂ©historiques reprĂ©sentent des scĂšnes quâil est difficile dâinterprĂ©ter autrement que comme la prĂ©paration dâun sacrifice (voir BĂ©lier Ă sphĂ©roĂŻde*, E.B., IX, B 54, p. 1 417-1 433). « LâĂ©gorgement est lâacte le plus agrĂ©able..
GabĂšs
Ville littorale de la Tunisie mĂ©ridionale, GabĂšs est situĂ©e Ă 120 km au sud de Sfax sur un socle rocheux qui sâĂ©tend entre la MĂ©diterranĂ©e et le Chott Fedj-Fedj. Depuis le maximum de la rĂ©gression wurmienne, le littoral sâest considĂ©rablement dĂ©placĂ©. Les travaux rĂ©cents de P. Paskoff, A. Oueslati, P. Sanlaville et P. Trousset dĂ©crivent ce phĂ©nomĂšne qui se poursuit de nos jours. Les ruines romaines se trouvent Ă quelques millimĂštres sous lâeau dans la partie sud du Golfe de GabĂšs alors quâau ..
'Abd al Wahhab ben 'Abd al Raáž„mÄn ben Rostem
Iman rostĂ©mide de Tahert*, fils et successeur du fondateur de la dynastie. Sous son rĂšgne la ville de Tahert sâagrandit et se peupla (168/785-208/824). âAbd al WahhÄb eut un dĂ©but de rĂšgne difficile, Ă Tahert des mouvements populaires furent suscitĂ©s par les Nokkarites dont la doctrine tendait Ă mettre lâiman sous le contrĂŽle dâune assemblĂ©e. âAbd al WahhÄb eut Ă combattre une autre secte, celle des WÄsilites qui se recrutaient surtout chez les HowÄra et les LuÄta. Mais son effort porta surto..
Foyer
Le foyer est constituĂ© dâune maniĂšre identique, dans lâensemble du Maghreb et du Sahara, que ce soit en pays arabophone ou berbĂšre. Il consiste en trois pierres assez volumineuses dĂ©signĂ©es par le terme pan-berbĂšre inian/inien/innayer, qui devient inkan en chleuh, indjan chez les Matmata du Sud tunisien. Ces pierres sont disposĂ©es en triangle autour dâune dĂ©pression circulaire creusĂ©e dans le sol de la maison. Le feu de bois ou de bouse sĂ©chĂ©e est entretenu dans ce foyer. Les pierres servent ..
Colactation
Lâalliance par colactation a Ă©tĂ© mise en lumiĂšre chez les BerbĂšres du Maroc central par G. Marcy. Les populations du groupe braber en particulier les Zemmour dĂ©signent cette pratique sous le nom de tadâa, que les Ayt âAtta prononcent tatâa. Le mot dĂ©pend de la racine dded (ou tted) qui signifie « tĂȘter, absorber par succion ». Chez les populations du haut Atlas, le mot taddâa est concurrencĂ© par celui de tafergant dĂ©rivĂ© du verbe freq qui, comme lâa montrĂ© H. Belgazi, signifie primitivement «..
DaÊżi
Titre que portaient les missionnaires chiites, ismailiens, karmates et druzes. Suivant les sectes « celui qui appelle », le daâi, peut franchir plusieurs degrĂ©s avant le rang suprĂȘme. Habiles prĂȘcheurs et polĂ©mistes, ces missionnaires recevaient une formation dans laquelle la psychologie et la rhĂ©torique entraient pour une bonne part. Ces prĂ©dicateurs ne dĂ©daignaient pas le pouvoir temporel ; plusieurs exercĂšrent la fonction de grand vizir, dâautres furent de grands chefs de guerre. En pays b..
GabĂšs
Ville littorale de la Tunisie mĂ©ridionale, GabĂšs est situĂ©e Ă 120 km au sud de Sfax sur un socle rocheux qui sâĂ©tend entre la MĂ©diterranĂ©e et le Chott Fedj-Fedj. Depuis le maximum de la rĂ©gression wurmienne, le littoral sâest considĂ©rablement dĂ©placĂ©. Les travaux rĂ©cents de P. Paskoff, A. Oueslati, P. Sanlaville et P. Trousset dĂ©crivent ce phĂ©nomĂšne qui se poursuit de nos jours. Les ruines romaines se trouvent Ă quelques millimĂštres sous lâeau dans la partie sud du Golfe de GabĂšs alors quâau ..
Daya
On appelle dayas des dĂ©pressions de faible amplitude qui, dans les rĂ©gions endorĂ©iques du Maghreb, parsĂšment la surface rigide des plateaux protĂ©gĂ©e par un calcaire lacustre ou une croĂ»te pĂ©dologique. Ce sont des dĂ©pressions fermĂ©es oĂč se rassemblent les eaux de ruissellement, voire de petits oueds. Ces eaux stagnent et se maintiennent longtemps grĂące aux limons argileux peu permĂ©ables qui tapissent le fond des dĂ©pressions. En opposition avec les zahrez et les sebkhas (improprement appelĂ©s ch..
ĂpĂ©e
LâĂ©pĂ©e nâest une arme caractĂ©ristique ni des PalĂ©oberbĂšres de la Protohistoire et de lâAntiquitĂ©, ni des BerbĂšres des temps historiques. Un seul document prĂ©historique peut ĂȘtre citĂ©Â : lâĂ©pĂ©e de bronze trouvĂ©e dans lâestuaire du Loukos, Ă proximitĂ© des ruines de Lixus. Elle est le tĂ©moin des Ă©changes entre le Maroc et la PĂ©ninsule ibĂ©rique Ă lâAge du Bronze final. LâĂ©pĂ©e de Lixus appartient sans discussion au complexe du Bronze atlantique (type de Rosnoen). Cette piĂšce unique nâest accompagnĂ©..
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