164 research outputs found

    Breshk/Barashk

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    Ville et port actifs au Moyen Âge situĂ©s sur le site mĂȘme de l’antique Gunnugu* sur le promontoire qui porte la Koubba de Sidi Brahim, Ă  quatre kilomĂštres Ă  l’ouest de Gouraya, sur la cĂŽte algĂ©rienne. Les principales sources sont Ibn Hawqal (xe siĂšcle), qui ne cite que deux villes maritimes entre Alger et TĂ©nĂšs : Cherchel et Barashk – il place Ă  tort Matifou (ancien Icosium) Ă  l’ouest d’Alger -, Edrisi (xiie siĂšcle) qui ne connaĂźt que Breshk entre TĂ©nĂšs et Alger, Jean LĂ©on l’Africain et PĂźrĂź ..

    Égorgement

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    Toute mise Ă  mort d’un animal, chez les Musulmans, est considĂ©rĂ©e comme un sacrifice, mĂȘme si elle est commandĂ©e par un simple besoin alimentaire. Cette mise Ă  mort rĂ©pond Ă  des prescriptions fort anciennes, antĂ©rieures Ă  l’Islam. Au Maghreb, certaines gravures rupestres prĂ©historiques reprĂ©sentent des scĂšnes qu’il est difficile d’interprĂ©ter autrement que comme la prĂ©paration d’un sacrifice (voir BĂ©lier Ă  sphĂ©roĂŻde*, E.B., IX, B 54, p. 1 417-1 433). « L’égorgement est l’acte le plus agrĂ©able..

    GabĂšs

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    Ville littorale de la Tunisie mĂ©ridionale, GabĂšs est situĂ©e Ă  120 km au sud de Sfax sur un socle rocheux qui s’étend entre la MĂ©diterranĂ©e et le Chott Fedj-Fedj. Depuis le maximum de la rĂ©gression wurmienne, le littoral s’est considĂ©rablement dĂ©placĂ©. Les travaux rĂ©cents de P. Paskoff, A. Oueslati, P. Sanlaville et P. Trousset dĂ©crivent ce phĂ©nomĂšne qui se poursuit de nos jours. Les ruines romaines se trouvent Ă  quelques millimĂštres sous l’eau dans la partie sud du Golfe de GabĂšs alors qu’au ..

    'Abd al Wahhab ben 'Abd al Raងmān ben Rostem

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    Iman rostĂ©mide de Tahert*, fils et successeur du fondateur de la dynastie. Sous son rĂšgne la ville de Tahert s’agrandit et se peupla (168/785-208/824). ‘Abd al Wahhāb eut un dĂ©but de rĂšgne difficile, Ă  Tahert des mouvements populaires furent suscitĂ©s par les Nokkarites dont la doctrine tendait Ă  mettre l’iman sous le contrĂŽle d’une assemblĂ©e. ‘Abd al Wahhāb eut Ă  combattre une autre secte, celle des Wāsilites qui se recrutaient surtout chez les Howāra et les Luāta. Mais son effort porta surto..

    Foyer

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    Le foyer est constituĂ© d’une maniĂšre identique, dans l’ensemble du Maghreb et du Sahara, que ce soit en pays arabophone ou berbĂšre. Il consiste en trois pierres assez volumineuses dĂ©signĂ©es par le terme pan-berbĂšre inian/inien/innayer, qui devient inkan en chleuh, indjan chez les Matmata du Sud tunisien. Ces pierres sont disposĂ©es en triangle autour d’une dĂ©pression circulaire creusĂ©e dans le sol de la maison. Le feu de bois ou de bouse sĂ©chĂ©e est entretenu dans ce foyer. Les pierres servent ..

    Colactation

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    L’alliance par colactation a Ă©tĂ© mise en lumiĂšre chez les BerbĂšres du Maroc central par G. Marcy. Les populations du groupe braber en particulier les Zemmour dĂ©signent cette pratique sous le nom de tad’a, que les Ayt ‘Atta prononcent tat’a. Le mot dĂ©pend de la racine dded (ou tted) qui signifie « tĂȘter, absorber par succion ». Chez les populations du haut Atlas, le mot tadd’a est concurrencĂ© par celui de tafergant dĂ©rivĂ© du verbe freq qui, comme l’a montrĂ© H. Belgazi, signifie primitivement «..

    DaÊżi

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    Titre que portaient les missionnaires chiites, ismailiens, karmates et druzes. Suivant les sectes « celui qui appelle », le da‘i, peut franchir plusieurs degrĂ©s avant le rang suprĂȘme. Habiles prĂȘcheurs et polĂ©mistes, ces missionnaires recevaient une formation dans laquelle la psychologie et la rhĂ©torique entraient pour une bonne part. Ces prĂ©dicateurs ne dĂ©daignaient pas le pouvoir temporel ; plusieurs exercĂšrent la fonction de grand vizir, d’autres furent de grands chefs de guerre. En pays b..

    GabĂšs

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    Ville littorale de la Tunisie mĂ©ridionale, GabĂšs est situĂ©e Ă  120 km au sud de Sfax sur un socle rocheux qui s’étend entre la MĂ©diterranĂ©e et le Chott Fedj-Fedj. Depuis le maximum de la rĂ©gression wurmienne, le littoral s’est considĂ©rablement dĂ©placĂ©. Les travaux rĂ©cents de P. Paskoff, A. Oueslati, P. Sanlaville et P. Trousset dĂ©crivent ce phĂ©nomĂšne qui se poursuit de nos jours. Les ruines romaines se trouvent Ă  quelques millimĂštres sous l’eau dans la partie sud du Golfe de GabĂšs alors qu’au ..

    Daya

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    On appelle dayas des dĂ©pressions de faible amplitude qui, dans les rĂ©gions endorĂ©iques du Maghreb, parsĂšment la surface rigide des plateaux protĂ©gĂ©e par un calcaire lacustre ou une croĂ»te pĂ©dologique. Ce sont des dĂ©pressions fermĂ©es oĂč se rassemblent les eaux de ruissellement, voire de petits oueds. Ces eaux stagnent et se maintiennent longtemps grĂące aux limons argileux peu permĂ©ables qui tapissent le fond des dĂ©pressions. En opposition avec les zahrez et les sebkhas (improprement appelĂ©s ch..

    ÉpĂ©e

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    L’épĂ©e n’est une arme caractĂ©ristique ni des PalĂ©oberbĂšres de la Protohistoire et de l’AntiquitĂ©, ni des BerbĂšres des temps historiques. Un seul document prĂ©historique peut ĂȘtre cité : l’épĂ©e de bronze trouvĂ©e dans l’estuaire du Loukos, Ă  proximitĂ© des ruines de Lixus. Elle est le tĂ©moin des Ă©changes entre le Maroc et la PĂ©ninsule ibĂ©rique Ă  l’Age du Bronze final. L’épĂ©e de Lixus appartient sans discussion au complexe du Bronze atlantique (type de Rosnoen). Cette piĂšce unique n’est accompagnĂ©..
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