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    Finances publiques et cycle Ă©conomique : une autre approche

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    International organisations define the cyclical balance in terms of the impact of the fluctuations in present activity on the public balance. We suggest an alternative method, based on the estimation of aVARmodel having as variables the deficit expressed in GDP points and the GDP growth rate. The non-cyclical balance is defined as the balance that would have been obtained if GDP had remained on its trend. This method estimates the impact of the economic cycle on the public balance without it being necessary to identify a priori the modifications in legislation that are of a structural nature. In addition, it incorporates the impact of past fluctuations in activity on the present balance. However, the scale of the cyclical balance calculated using this approach remains sensitive to the choice of GDP trend.Les organisations internationales définissent le solde conjoncturel comme l’impact des fluctuations de l’activité présente sur le solde public. Nous présentons une méthode alternative, qui repose sur l’estimation d’un VAR ayant pour variables le déficit en point de PIB et le taux de croissance du PIB. Le solde non-cyclique est défini comme celui qui aurait été obtenu si le PIB était resté sur sa tendance. Cette méthode estime l’impact du cycle économique sur le solde public sans qu’il soit nécessaire d’identifier a priori les modifications de législation qui sont d’ordre structurel. De plus, elle intègre l’impact des fluctuations passées de l’activité sur le solde actuel. Néanmoins l’ampleur du solde cyclique qu’elle permet de calculer reste sensible au choix de la tendance du PIB.Prost Corinne, Audenis Cédric. Finances publiques et cycle économique : une autre approche. In: Économie & prévision, n°157, 2003-1. pp. 1-12

    Le prix des carburants est plus sensible Ă  une hausse qu'Ă  une baisse du brut

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    [fre] Le prix des carburants est plus sensible à une hausse qu’à une baisse du brut . . La présence d’asymétries significatives dans la transmission des chocs sur le prix du pétrole brut au prix à la pompe hors taxe est confirmée par une approche économétrique sur données françaises. L’analyse est menée pour trois produits raffinés: le supercarburant plombé, le gazole et le fioul domestique. Pour les trois carburants étudiés, un choc à la hausse sur le coût en monnaie française du baril de pétrole brut est incorporé dans le prix à la pompe plus rapidement que ne l’est un choc à la baisse. En réponse à un choc maintenu affectant le prix du brut, le prix de vente des carburants s’ajuste progressivement, à la hausse ou à la baisse, vers un prix d’équilibre de long terme atteint à échéance d’un semestre à un an. Cependant, cet ajustement reste plus faible en valeur absolue à la baisse qu’à la hausse pendant une durée de quelques mois. Cet intervalle de temps mesure la durée de l’asymétrie. Au-delà, il n’est plus possible d’affirmer que l’ajustement du prix en réponse à un choc négatif sur le brut est inférieur en valeur absolue à ce qu’il aurait été en présence d’un choc positif. Cet écart transitoire de vitesses d’ajustement induit une perte de pouvoir d’achat pour le consommateur, dont l’éventuelle résorption à long terme n’a pu être démontrée dans l’étude. Les asymétries constatées entre les extrémités de la chaîne allant du pétrole brut au prix à la pompe proviennent, en général, de chacune des étapes intermédiaires que sont la production et la distribution. Elles sont néanmoins plus importantes à la production qu’à la consommation. Cette différence peut s’expliquer par le caractère plus oligopolistique du marché à la production qu’à la consommation. Elle peut aussi être reliée à l’asymétrie du coût d’ajustement des stocks à la hausse et à la baisse: il est plus coûteux de déstocker que de stocker. Cette explication n’éclipse pas celles fondées sur la présence d’asymétries d’information, puisqu’il subsiste des asymétries au stade de la consommation, au moins pour certains produits. [eng] Fuel Prices are more Sensitive to Increases than to Decreases in Crude Oil Prices . . Audenis, Riedinger An econometric approach using French data confirms the presence of significant asymmetries in the passing on of crude oil price shocks to ex-tax pump prices. Three refined products are analysed: premium grade leaded petrol, diesel and domestic fuel-oil. Across the three fuels studied, an increase in the cost of a barrel of crude oil in French currency is incorporated more quickly into the pump price than a decrease. Pump prices respond to a sustained crude oil price shock by gradually adjusting up or down towards a long-run equilibrium price within half a year to a year. However, over a period of a few months, the downward adjustment is smaller in absolute value than the upward adjustment. This time span measures the duration of the asymmetry. Beyond this, it is no longer certain whether the price adjustment in response to a negative crude oil shock is smaller in absolute value than it would have been with a positive shock. This temporary deviation in adjustment speeds reduces the consumer’s purchasing power and the study was unable to show whether this is absorbed in the long run. The observed asymmetries between the ends of the crude-oil-to-pump-price chain have their roots in each of the intermediate stages of production and distribution. They are nevertheless greater at the production stage than at the consumption stage. This difference can be explained by the fact that the market is more oligopolistic at the production stage than at the consumption stage. It can also be linked with the asymmetry of the upward and downward stock adjustment cost: it costs more to destock than to stock. This explanation does not supplant those based on the presence of information asymmetries, since asymmetries exist at the consumption stage, at least for certain products. [ger] Kraftstoffpreise reagieren stärker auf eine Erhöhung als auf eine Senkung des Rohölpreises . . Dass bei der Übertragung der Rohölpreisschocks auf den Preis an der Zapfsäule (ohne Steuern) signifikante Asymmetrien vorhanden sind, wird durch eine ökonometrische Analyse französischer Daten bestätigt. Vorgenommen wird diese Analyse für drei raffinerierte Produkte: verbleites Superbenzin, Dieselkraftstoff und Heizöl. Bei den drei untersuchten Kraftstoffen wird ein Preiserhöhungsschock auf die Kosten des Barrels Rohöl in französischen Preisen rascher auf den Preis an der Zapfsäule abgewälzt als ein Preissenkungsschock. Als Reaktion auf einen anhaltenden Schock, der den Rohölpreis beeinflusst, passt sich der Verkaufspreis der Kraftstoffe schrittweise an (Anstieg oder Rückgang), und zwar hin zu einem langfristigen Gleichgewichtspreis, der nach sechs Monaten oder einem Jahr erreicht wird. Während der Dauer von einigen Monaten ist diese Anpassung in absoluten Werten allerdings geringer bei einem Preisrückgang als bei einem Preisanstieg. Mit diesem Zeitraum wird die Dauer der Asymmetrie gemessen. Darüber hinaus kann nicht mehr behauptet werden, dass die Preisanpassung als Antwort auf einen negativen Schock auf das Rohöl in absoluten Werten unter derjenigen eines positiven Schocks liegt. Diese vorübergehende Abweichung der Anpassungsgeschwindigkeiten führt für den Verbraucher zu einem Kaufkraftverlust; ob dieser langfristig ausgeglichen wird, konnte in der Studie nicht nachgewiesen werden. Die festgestellten Asymmetrien zwischen den äußersten Punkten der Kette, die vom Rohöl bis zum Preis an der Zapfsäule reicht, ist in der Regel auf die einzelnen Zwischenetappen zurückzuführen, die die Produktion und der Vertrieb darstellen. Bei der Produktion sind sie allerdings größer als beim Verbrauch. Erklären lässt sich diese Differenz dadurch, dass der Markt bei der Produktion oligopolistischer ist als beim Verbrauch. Eine weitere Ursache kann auch die Asymmetrie der Kosten für die Lageranpassung bei einer Erhöhung und bei einer Senkung sein: der Lagerabbau ist teurer als die Bildung neuer Lagerbestände. Eine solche Erklärung steht denjenigen nicht entgegen, die auf dem Vorhandensein von Informationsasymmetrien basieren, da es zumindest für einige Produkte beim Verbrauch Asymmetrien gibt. [spa] El precio de los carburantes es más sensible a un alza que a una baja del crudo . . Un enfoque econométrico sobre datos franceses confirma la presencia de fuertes asimetrías en la transmisión de los choques sobre el precio del crudo al precio al detalle sin IVA. Se lleva a cabo el análisis para tres productos refinados: el supercarburante con plomo, el gasoil y el fuel doméstico. Para los tres carburantes estudiados, un choque al alza sobre el precio en moneda francesa del barril de crudo se incorpora en el precio al detalle con mayor rapidez que un choque a la baja. En respuesta a un choque prorrogado que afecta al precio del crudo, el precio de venta de los carburantes se ajusta paulatinamente, al alza o a la baja, en torno a un precio de equilibrio de largo plazo alcanzado al cabo de un semestre o al más tardar un año. Sin embargo, ese ajuste es menor en valor absoluto a la baja que al alza durante unos cuantos meses. Este intervalo de tiempo mide la duración de la asimetría. Más allá, resulta imposible afirmar que el ajuste del precio en respuesta a un choque negativo sobre el crudo es inferior en valor absoluto al que hubiera sido en respuesta a un choque positivo. Esa diferencia transitoria de velocidades de ajuste induce una pérdida de poder adquisitivo para el consumidor, cuya posible resorción a largo plazo no ha podido demostrarse en el estudio. Las asimetrías registradas entre las extremidades de la cadena que va del crudo al precio al detalle, se deben por lo general a cada una de las etapas intermedias que son la producción y la distribución. Son con todo mayores a la producción que al consumo. Esta diferencia puede explicarse por el carácter más oligopolístico del mercado a la producción que al consumo. También puede estar relacionada con la asimetría del coste de ajuste de las existencias al alza o a la baja: resulta más costoso desalmacenar que almacenar. Esta explicación no debe ocultar las explicaciones basadas en la presencia de asimetrías de información, ya que quedan unas asimetrías al consumo, al menos para unos cuantos productos.

    L'impact des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication sur l'économie française. Un bouclage macroéconomique

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    The paper aims at assessing the net impact of the accumulation of Information and Communication Technologies (ict) capital on the economy. In a first part, focusing on the supply-side of the economy, we show that the growth accounting methodology cannot provide us with a measure of the net economic impact of ict capital accumulation, since it does not take into account substitution between production factors. We develop a theoretical framework relying on the profit optimizing behaviour of firms that enables us to quantify the missing terms. Applying to French data over the period 1995-2000, we find that the net impact of ict capital accumulation on labour productivity growth is half the one computed by growth accounting studies. In a second part, we use this long-term framework in a macroeconometric model. We find that long-term effects have a small magnitude, and the demand effects are the larger ones over the period 1995-2000. However, total impact is rather weak: 0.05 percentage of pib per year.Classification JEL : D21, E17, O30, O40
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