10 research outputs found

    L’ingĂ©nierie cartĂ©sienne de Renau d’Élissagaray

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    Le MĂ©moire sur la construction des vaisseaux jette un Ă©clairage particulier sur la façon dont un ingĂ©nieur du XVIIe siĂšcle pouvait concevoir les rapports entre la philosophie naturelle et les arts de la construction. Renau d’Élissagaray se propose d’apprĂ©hender l’interaction entre l’air et les voiles d’un navire, puis entre la coque du navire et l’eau, avec ses connaissances de la science du mouvement et des machines : les termes utilisĂ©s, ainsi que le principe de physique sur lequel s’appuie toute la dĂ©marche, renvoient sans ambiguĂŻtĂ© aux Ă©crits de Descartes, et plus particuliĂšrement aux premiers chapitres de la Dioptrique. En outre, en plusieurs passages, Renau insiste sur la nĂ©cessitĂ© de connaĂźtre la gĂ©omĂ©trie ; mais c’est d’une gĂ©omĂ©trie qui traite des courbes dĂ©crites par certains instruments-machines dont il s’agit, et lĂ  encore, les conceptions cartĂ©siennes prĂ©sident au raisonnement. Ainsi il apparaĂźt que la pensĂ©e de Descartes, souvent critiquĂ©e pour ses aspects spĂ©culatifs et ses raisonnements analogiques, a su inspirer une rĂ©forme technique aux enjeux considĂ©rables.Renau’s MĂ©moire sur la construction des vaisseaux sheds a special light on the thought of an XVIIth century engineer with regard to the connections between natural philosophy and the mechanics of shipbuilding. Resting on definite principles about motion and the doctrine of machines, Renau d’Elissagaray endeavours to model both the effect of air into the sails, and of water against the hull : there, the choice of terms as well as the main physical argument at work unmistakably point to the writings of Descartes, more precisely to the first chapters of La Dioptrique. Besides, in many a passage, Renau emphasises the need for a knowledge of geometry ; yet what is meant is a geometry capable of handling those curves which are drawn by mechanical devices, and still there, Cartesian concepts are instrumental. It thus turns out that Descartes’ doctrine, though often criticised for its fanciful claims and analogical reasonings, somehow did inspire a technical change with far-ranging implications

    L’ingĂ©nierie cartĂ©sienne de Renau d’Élissagaray

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    Le MĂ©moire sur la construction des vaisseaux jette un Ă©clairage particulier sur la façon dont un ingĂ©nieur du XVIIe siĂšcle pouvait concevoir les rapports entre la philosophie naturelle et les arts de la construction. Renau d’Élissagaray se propose d’apprĂ©hender l’interaction entre l’air et les voiles d’un navire, puis entre la coque du navire et l’eau, avec ses connaissances de la science du mouvement et des machines : les termes utilisĂ©s, ainsi que le principe de physique sur lequel s’appuie toute la dĂ©marche, renvoient sans ambiguĂŻtĂ© aux Ă©crits de Descartes, et plus particuliĂšrement aux premiers chapitres de la Dioptrique. En outre, en plusieurs passages, Renau insiste sur la nĂ©cessitĂ© de connaĂźtre la gĂ©omĂ©trie ; mais c’est d’une gĂ©omĂ©trie qui traite des courbes dĂ©crites par certains instruments-machines dont il s’agit, et lĂ  encore, les conceptions cartĂ©siennes prĂ©sident au raisonnement. Ainsi il apparaĂźt que la pensĂ©e de Descartes, souvent critiquĂ©e pour ses aspects spĂ©culatifs et ses raisonnements analogiques, a su inspirer une rĂ©forme technique aux enjeux considĂ©rables.Renau’s MĂ©moire sur la construction des vaisseaux sheds a special light on the thought of an XVIIth century engineer with regard to the connections between natural philosophy and the mechanics of shipbuilding. Resting on definite principles about motion and the doctrine of machines, Renau d’Elissagaray endeavours to model both the effect of air into the sails, and of water against the hull : there, the choice of terms as well as the main physical argument at work unmistakably point to the writings of Descartes, more precisely to the first chapters of La Dioptrique. Besides, in many a passage, Renau emphasises the need for a knowledge of geometry ; yet what is meant is a geometry capable of handling those curves which are drawn by mechanical devices, and still there, Cartesian concepts are instrumental. It thus turns out that Descartes’ doctrine, though often criticised for its fanciful claims and analogical reasonings, somehow did inspire a technical change with far-ranging implications

    Pour une histoire de la mĂ©thode de Renau d’Élissagaray

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    Nous tenons tout particuliĂšrement Ă  associer Ă  cette publication les noms du Dr Larrie D. Ferreiro et de GĂ©rard Louyot, qui ont participĂ© aux commencements de nos travaux, dont nous avons dĂ», ultĂ©rieurement, rĂ©duire les ambitions. Qu’ils soient remerciĂ©s ici pour tout ce que nos discussions, souvent passionnĂ©es, ont apportĂ© Ă  l’achĂšvement de ce projet. Le mĂ©moire inĂ©dit dont nous proposons ici l’édition critique est le premier Ă©crit de Bernard Renau d’Élissagaray qui nous soit parvenu. Nous d..

    Mémoire sur la construction des vaisseaux dans lequel il y a une méthode pour en conduire les façons

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    [f°5] Il n’y a rien de plus negligĂ© dans la marine de la part des navigateurs, que la construction des vaisseaux, ceux qui ont servi Ă  la mer jusqu’à ces derniers temps ne s’estant pas imaginĂ© qu’il y a quelque raport entre la façon d’un vaisseau et la partie de la navigation qu’on appelle la manƓuvre, ce n’est pas qu’ils n’ayent veu en gros qu’on pouvoit tirer de grands avantages d’un vaisseau qui avoit estĂ© heureusement construit, mais ils n’ont point veu selon toutes les apparances qu’il y..

    Mémoire sur la construction des vaisseaux dans lequel il y a une méthode pour en conduire les façons

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    [f°5] Il n’y a rien de plus negligĂ© dans la marine de la part des navigateurs, que la construction des vaisseaux, ceux qui ont servi Ă  la mer jusqu’à ces derniers temps ne s’estant pas imaginĂ© qu’il y a quelque raport entre la façon d’un vaisseau et la partie de la navigation qu’on appelle la manƓuvre, ce n’est pas qu’ils n’ayent veu en gros qu’on pouvoit tirer de grands avantages d’un vaisseau qui avoit estĂ© heureusement construit, mais ils n’ont point veu selon toutes les apparances qu’il y..

    Harriot, lecteur d'Alvarus Thomas et de Niccolo Tartaglia

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    Mean stress dependent damping of seismic waves in sand

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    This paper deals with the numerical modelling of seismic waves propagation in soils. Some essential aspects of numerical dispersion are firstly discussed. Classical numerical approaches for the modelling of damping are compared with physical approaches. A rheological model corresponding to classical Rayleigh damping is considered. The link with wave propagation centrifuge experiments is then made. From these tests, homogeneous damping does not appear to be a suitable assumption to analyse the whole experimental results. Many other experimental results on sand (cyclic, resonant...) also give evidence to the dependence of damping on mean stress. This paper then presents a numerical modelling of non-homogeneous damping of seismic waves in sand. Numerical computations involving mean-stress dependent damping are performed to model spherical wave propagation in the centrifuged medium. We consider different laws giving attenuation versus mean stress (Hardin, Saxena, Stewart). Finite element computations, involving these various influences of mean stress on damping, are performed. Numerical investigations give some interesting results on wave propagation through non-homogeneously damped medium. It leads to a good numerical quantification of damping phenomena in the whole medium by taking into account the mean-stress dependence
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