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Démonstration par l’absurde : une épine dans l´enseignement et l´apprentissage des mathématiques - une étude de cas au mali
Le présent travail a comme thème « Une épine dans l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques : Une étude de cas au Mali . Pour le réaliser nous avons fait une revue de la littérature ayant porté sur des travaux autour du raisonnement par l'absurde et l’étude institutionnelle de la démonstration par l’absurde. La problématique est relative au rôle que la démonstration par l’absurde joue dans les pratiques de classe et dans les manuels scolaires et son absence dans les programmes. Les questions de recherche sont libellées comme suit : Au Mali la démonstration par l’absurde est- elle considérée comme étant au-dessus des capacités de l’élève du secondaire ? Au regard d’un énoncé, le futur enseignant reconnait-il la nécessité d’une démonstration par l’absurde ou alors peut-il le transformer de manière qu’une démonstration par l’absurde s’impose ? L’étude mathématique de la démonstration par l’absurde, nous a permis d’analyser cette méthode de démonstration comme savoir de référence et de faire son interprétation logique. La classification des problèmes faite par le premier auteur dans sa thèse, nous a permis de faire le choix des variables didactiques. La partie expérimentale comporte le choix et l’analyse a priori de trois problèmes proposés à des élèves-professeurs de l’École Normale Supérieure de Bamako, la passation des items en une séance, l’analyse à postériori des productions. Les élèves- professeurs ont été mis dans une situation de résolution de problèmes par la méthode de démonstration par l’absurde pour éventuellement connaitre leur rapport à la démonstration par l’absurde. L’analyse a postériori nous a permis de constater la confirmation du fait que la démonstration par l’absurde pose des difficultés aux professeurs de l’enseignement secondaire
Étude de la qualité des eaux usées des deux retenues du bassin du Gourou au carrefour de l’Indénié à Abidjan en 2012.
Objectif : Le défaut de filière de traitement des eaux usées a conduit à la réalisation de ce travail avec pour objectif d’Étudier la qualité bactériologique des eaux usées dans les retenues de l’Indénié contiguës aux grands collecteurs du bassin du gourou.Méthodologie et Résultats : Les échantillons ont été prélevés dans des bouteilles en verres et analysées suivant les méthodes de microbiologies classiques. Dans la retenue A, la concentration moyenne de coliformes totaux était de 2,74.107 UFC/100mL. Celles des coliformes thermotolérants, E. coli et les streptocoques fécaux, ont été respectivement de 1,49.107 UFC/100mL, 1,22.107 UFC/100mL et de 9,19.106 UFC/100mL. Dans la retenue B, la concentration moyenne de Coliformes totaux était de 2,98.107 UFC/100mL. Considérant les Coliformes thermotolérants, E. coli et les streptocoques fécaux, les charges moyennes ont été respectivement de 2,19.107 UFC/100mL, 1,72.107 UFC/100mL et de 1,32.107 UFC/100mL.Conclusion et application des résultats : Les eaux des deux retenues étudiées présentent une mauvaise qualité bactériologique eue égard aux concentrations des germes indicateurs de pollution fécale. En effet les concentrations en E. coli, Streptocoques fécaux et coliformes totaux étaient largement supérieurs aux normes OMS pour les eaux usées destinées à être rejetée dans l’environnement sans risque sanitaire. Il apparait alors plus que nécessaire de créer des filières de traitement de ces eaux usées avant leur rejet dans le milieu naturel. Ce qui pourrait réduire les risques de pollution environnementale d’une part et sanitaire d’autre part. Les résultats de ce travail posent aussi le problème du mode d’utilisation des collecteurs et des retenus d’eaux usées qui passent pour être de vrais dépotoirs.Mots clefs : Eaux Usées, pollution, risque sanitaire, indicateur
Facteurs Déterminant la Consommation des AINS en Automédication chez les Patients vus en Rhumatologie à Abidjan
Objectif: Identifier les facteurs déterminant la consommation des AINS en automédication par les patients vus en rhumatologie à Abidjan.
Méthodologie: Etude transversale et analytique menée au sein du service de rhumatologie du CHU de Cocody (Abidjan) du 1er Février 2023 au 30 Juin 2023, portant sur 388 patients présentant des douleurs ostéoarticulaires venus en consultation de rhumatologie et ayant pratiqué une automédication aux AINS quel que soit la voie d’administration, la durée de consommation et l’ancienneté. Nous avons recherché une corrélation entre les facteurs socio-démographiques, cliniques et l’automédication aux AINS.
Résultats: La fréquence hospitalière de consommation des AINS en automédication était de 76,67% soit 388 sur 506 personnes recensées pendant la période d’étude. L’effectif comprenait 257 femmes (66,20%) et 131 hommes (33,80%) avec un âge moyen de 52 +/- 16 ans [Extrêmes : 8 et 84 ans]. La catégorie socio-professionnelle dominante était le secteur informel (35,80%). La majorité des patients était scolarisée (85,10%) avait un niveau socio-économique bas (77,30%) et vivait en milieu urbain (88,90%). Les AINS étaient consommés en majorité pour des rachialgies (70,10%) et des rachialgies avec radiculalgies (64,17%), chroniques (75,50%) mécaniques (63,70%) d’installation progressive (85,80%). Le diclofénac appartenant à la famille des arylcarboxyliques (89,20%) était l’AINS le plus utilisé (76,28%) pour une durée de consommation de moins de 14 jours (75,20 %). Le lieu de prédilection de fourniture en AINS des patients était la pharmacie (76%) et la rue (51,50%) avec une efficacité partielle sur la douleur (79,90%). Les patients avaient une satisfaction mitigée après la prise des AINS (64,70%) et jugeaient leur attitude d’automédication mauvaise (70,60%). Les principales raisons motivant l’automédication étaient l’accessibilité (66,85%) et le conseil d’un tiers (52,83). Le niveau d’étude (p =0,046), le niveau socio-économique (p=0,039) et l’intensité de la douleur (p=0,011) influençaient la prise d’AINS en automédication.
Conclusión: La fréquence de consommation des AINS en automédication est très élevée à Abidjan et les facteurs déterminant cette consommation sont le niveau d’étude, le niveau socio-économique et l’intensité de la douleur.
Objective: To identify the factors determining self-medication with NSAIDs by patients seen in rheumatology in Abidjan.
Methodology: Cross-sectional, analytical study was conducted in the rheumatology department of the CHU of Cocody (Abidjan) from 1st February 2023 to 30th June 2023, involving 388 patients with osteoarticular pain seen in rheumatology consultations who had done self-medication with NSAIDs, irrespective of the route of administration, duration of use and length of time on the drug. We looked for a correlation between socio-demographic, clinical factors and self-medication with NSAIDs.
Results: The hospital frequency of self-medication with NSAIDs was 76.67%, i.e. 388 out of 506 people surveyed during the study period. There were 257 women (66.20%) and 131 men (33.80%) with an average age of 52 +/- 16 years [extremes: 8 and 84 years]. The dominant socio-professional category was the informal sector (35.80%). The majority of patients were educated (85.10%), had a low socioeconomic level (77.30%) and lived in urban areas (88.90%). NSAIDs were mainly used for chronic (75.50%), mechanical (63.70%) and progressive (85.80%) rachialgia (70.10%) and rachialgia with radiculalgia (64.17%). Diclofenac, a member of the arylcarboxylic family (89.20%), was the most commonly used NSAID (76.28%), with a duration of use of less than 14 days (75.20%). The preferred place of supply for NSAIDs was the pharmacy (76%) and the street (51.50%), with partial efficiency on pain (79.90%). Patients had mixed satisfaction after taking NSAIDs (64.70%) and considered their self-medication attitude to be poor (70.60%). The main reasons for self-medication were accessibility (66.85%) and advice from a third party (52.83%). Level of education (p=0.046), socioeconomic status (p=0.039) and pain intensity (p=0.011) influenced self-medication with NSAIDs.
Conclusion: The frequency of self-medication with NSAIDs is very high in Abidjan, and the factors determining this consumption are level of education, socio-economic status and pain intensity.  
Facteurs Associés à la Consommation des AINS en Automédication chez les Patients vus en Rhumatologie à Abidjan
Objectif: Identifier les facteurs associés à la consommation des AINS en automédication par les patients vus en rhumatologie à Abidjan.
Méthodologie: Etude transversale et analytique menée au sein du service de rhumatologie du CHU de Cocody (Abidjan) du 1er Février 2023 au 31 Juillet 2023, portant sur 388 patients présentant des douleurs ostéoarticulaires venus en consultation de rhumatologie et ayant pratiqué une automédication aux AINS quel que soit la voie d’administration, la durée de consommation et l’ancienneté. Nous avons recherché une corrélation entre les facteurs socio-démographiques, cliniques et l’automédication aux AINS.
Résultats : La fréquence hospitalière de consommation des AINS en automédication était de 76,67% soit 388 sur 506 personnes recensées pendant la période d’étude. L’effectif comprenait 257 femmes (66,20%) et 131 hommes (33,80%) avec un âge moyen de 52 +/- 16 ans [Extrêmes : 8 et 84 ans]. La catégorie socio-professionnelle dominante était le secteur informel (35,80%). La majorité des patients était scolarisée (85,10%) avait un niveau socio-économique bas (77,30%) et vivait en milieu urbain (88,90%). Les AINS étaient consommés en majorité pour des rachialgies (70,10%) et des rachialgies avec radiculalgies (64,17%), chroniques (75,50%) mécaniques (63,70%) d’installation progressive (85,80%). Le diclofénac appartenant à la famille des arylcarboxyliques (89,20%) était l’AINS le plus utilisé (76,28%) pour une durée de consommation de moins de 14 jours (75,20 %). Le lieu de prédilection de fourniture en AINS des patients était la pharmacie (76%) et la rue (51,50%) avec une efficacité partielle sur la douleur (79,90%). Les patients avaient une satisfaction mitigée après la prise des AINS (64,70%) et jugeaient leur attitude d’automédication mauvaise (70,60%). Les principales raisons motivant l’automédication étaient l’accessibilité (66,85%) et le conseil d’un tiers (52,83). Le niveau d’étude (p =0,046), le niveau socio-économique (p=0,039) et l’intensité de la douleur (p=0,011) influençaient la prise d’AINS en automédication.
Conclusion: La fréquence de consommation des AINS en automédication est très élevée à Abidjan et les facteurs déterminant cette consommation sont le niveau d’étude, le niveau socio-économique et l’intensité de la douleur.
Objective: To identify the factors associated with self-medication with NSAIDs by patients seen in rheumatology in Abidjan.
Methodology: A cross-sectional, analytical study was conducted in the rheumatology department of the CHU of Cocody (Abidjan) from 1st February 2023 to 31st July 2023, involving 388 patients with osteoarticular pain seen in rheumatology consultations who had done self-medication with NSAIDs, irrespective of the route of administration, duration of use and length of time on the drug. We looked for a correlation between socio-demographic, clinical factors, and self-medication with NSAIDs.
Results: The hospital frequency of self-medication with NSAIDs was 76.67%, i.e. 388 out of 506 people surveyed during the study period. There were 257 women (66.20%) and 131 men (33.80%) with an average age of 52 +/- 16 years [extremes: 8 and 84 years]. The dominant socio-professional category was the informal sector (35.80%). The majority of patients were educated (85.10%), had a low socioeconomic level (77.30%) and lived in urban areas (88.90%). NSAIDs were mainly used for chronic (75.50%), mechanical (63.70%) and progressive (85.80%) rachialgia (70.10%) and rachialgia with radiculalgia (64.17%). Diclofenac, a member of the arylcarboxylic family (89.20%), was the most commonly used NSAID (76.28%), with a duration of use of less than 14 days (75.20%). The preferred place of supply for NSAIDs was the pharmacy (76%) and the street (51.50%), with partial efficiency on pain (79.90%). Patients had mixed satisfaction after taking NSAIDs (64.70%) and considered their self-medication attitude to be poor (70.60%). The main reasons for self-medication were accessibility (66.85%) and advice from a third party (52.83%). Level of education (p=0.046), socioeconomic status (p=0.039) and pain intensity (p=0.011) influenced self-medication with NSAIDs.
Conclusion: The frequency of self-medication with NSAIDs is very high in Abidjan, and the factors determining this consumption are level of education, socio-economic status and pain intensity.  
Socializing One Health: an innovative strategy to investigate social and behavioral risks of emerging viral threats
In an effort to strengthen global capacity to prevent, detect, and control infectious diseases in animals and people, the United States Agency for International Development’s (USAID) Emerging Pandemic Threats (EPT) PREDICT project funded development of regional, national, and local One Health capacities for early disease detection, rapid response, disease control, and risk reduction. From the outset, the EPT approach was inclusive of social science research methods designed to understand the contexts and behaviors of communities living and working at human-animal-environment interfaces considered high-risk for virus emergence. Using qualitative and quantitative approaches, PREDICT behavioral research aimed to identify and assess a range of socio-cultural behaviors that could be influential in zoonotic disease emergence, amplification, and transmission. This broad approach to behavioral risk characterization enabled us to identify and characterize human activities that could be linked to the transmission dynamics of new and emerging viruses. This paper provides a discussion of implementation of a social science approach within a zoonotic surveillance framework. We conducted in-depth ethnographic interviews and focus groups to better understand the individual- and community-level knowledge, attitudes, and practices that potentially put participants at risk for zoonotic disease transmission from the animals they live and work with, across 6 interface domains. When we asked highly-exposed individuals (ie. bushmeat hunters, wildlife or guano farmers) about the risk they perceived in their occupational activities, most did not perceive it to be risky, whether because it was normalized by years (or generations) of doing such an activity, or due to lack of information about potential risks. Integrating the social sciences allows investigations of the specific human activities that are hypothesized to drive disease emergence, amplification, and transmission, in order to better substantiate behavioral disease drivers, along with the social dimensions of infection and transmission dynamics. Understanding these dynamics is critical to achieving health security--the protection from threats to health-- which requires investments in both collective and individual health security. Involving behavioral sciences into zoonotic disease surveillance allowed us to push toward fuller community integration and engagement and toward dialogue and implementation of recommendations for disease prevention and improved health security