13 research outputs found

    Prendre des photos au musée ?: Quand les visiteurs gardent l'oeil sur l'objectif

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    National audienceSi la pratique photographique au musée n'est pas nouvelle, les appareils photo numériques puis les smartphones ont considérablement modifié le rapport à l'exposition. Certaines institutions s'en sont inquiétées, d'autres encouragent au contraire explicitement les pratiques photographiques des visiteurs. Historiquement, deux visions s'affrontent : la première présente positivement la photographie comme un droit légitime. L'autre la dépeint comme une entrave à la relation directe avec l'oeuvre et la dévalorise en la présentant comme une pratique narcissique ou récréative. La complexité des tensions autour de ces questions au musée nécessite de les repenser au regard de l'évolution de la pratique photographique depuis le XIXe siècle. Sébastien Appiotti revient sur ces conflits autour de la photographie amateure au musée, mais aussi sur ces dispositifs qui cherchent à orienter le regard et les pratiques du public, en particulier en lien avec les réseaux sociaux

    Prendre des photos au musée ?: Quand les visiteurs gardent l'oeil sur l'objectif

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    National audienceSi la pratique photographique au musée n'est pas nouvelle, les appareils photo numériques puis les smartphones ont considérablement modifié le rapport à l'exposition. Certaines institutions s'en sont inquiétées, d'autres encouragent au contraire explicitement les pratiques photographiques des visiteurs. Historiquement, deux visions s'affrontent : la première présente positivement la photographie comme un droit légitime. L'autre la dépeint comme une entrave à la relation directe avec l'oeuvre et la dévalorise en la présentant comme une pratique narcissique ou récréative. La complexité des tensions autour de ces questions au musée nécessite de les repenser au regard de l'évolution de la pratique photographique depuis le XIXe siècle. Sébastien Appiotti revient sur ces conflits autour de la photographie amateure au musée, mais aussi sur ces dispositifs qui cherchent à orienter le regard et les pratiques du public, en particulier en lien avec les réseaux sociaux

    Photographiez, participez ! Cadrage du regard et pratiques photographiques du public au fil des mutations du Grand Palais

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    In recent years, digital cameras and smartphones have metamorphosed the relationship the relationship to the exhibition through photographic practice. Museums often seem to be caught between the need to take these practices into account, or even to stimulate them, and the need to discipline the visitor's body and behaviour by imposing strong limits on the practice.In order to study these photographic practices in their zones of tension between institutional injunctions, sociotechnical frameworks, industrial issues and representations, we have combined several epistemological (anthropology of communication, political economy of communication, museology, semiotics) and methodological approaches (discourse analysis, ethnographic survey through interviews and observations). Our research field has been deployed at the Réunion des musées nationaux - Grand Palais, around four exhibitions: Seydou Keïta (2016); Empires (2016); Rodin. L’exposition du centenaire (2017); Joyaux de la Collection Al Thani (2017). This PhD thesis analyzes the change in the positioning of the institution in relation to the photographic act, which is materially reflected in the design of sociotechnical and scenographic devices and in discourses. In 2018, the Nouveau Grand Palais project for the development and restoration of the site was unveiled. In this research, we are interested in the role that photography, and more broadly strategies for orienting the visitor's gaze, has played in this major economic, functional, identity and spatial reconfiguration of the Grand Palais.En l’espace de quelques années, les appareils photo numériques puis les smartphones, ont métamorphosé le rapport à l’exposition par la pratique photographique. Les musées semblent souvent pris en tenaille, entre la nécessité de prendre en compte ces pratiques, voire de les stimuler, et celle de discipliner le corps et le comportement du visiteur en imposant au contraire des limites fortes à la pratique.Pour étudier les pratiques photographiques du public dans leurs zones de tension entre injonctions institutionnelles, cadres sociotechniques, enjeux industriels et représentations, nous avons combiné plusieurs approches épistémologiques (anthropologie de la communication, économie politique de la communication, muséologie, sémiotique) et méthodologiques (analyse de discours, enquête ethnographique par entretiens et observations). Notre terrain se déploie à la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, autour de quatre expositions : Seydou Keïta (2016) ; Empires (2016) ; Rodin. L’exposition du centenaire (2017) ; Joyaux de la collection Al Thani (2017). Cette recherche doctorale analyse le changement du positionnement de l’institution par rapport à l’acte photographique, se traduisant matériellement dans la conception de dispositifs sociotechniques comme scénographiques et dans des discours. En 2018, a été dévoilé le projet Nouveau Grand Palais concernant l’aménagement et la restauration du lieu. Il nous intéresse de questionner dans cette thèse le rôle qu’a joué la photographie, et plus largement les stratégies d’orientation du regard du visiteur, dans cette grande reconfiguration économique, fonctionnelle, identitaire et spatiale du Grand Palais

    Culture et image (work in progress)

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    Ce carnet a pour objectif de rendre compte des enquêtes menées par les étudiant·e·s du M1 Culture et communication, parcours Arts et techniques des publics, de l'université d'Avignon. Créé dans le cadre du cours « Culture et image », ce carnet s'inscrit dans un partenariat avec le projet de recherche-formation « Interpréter les images chocs en temps de crise sanitaire », piloté par l'université de Lorraine / l'Inspé Lorraine, et subventionné par le ministère de la Culture. Dans une perspec..

    Dans l’atelier des publics

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    Drawing on a corpus of participative mobile applications made available by Rmn – Grand Palais to its visitors between 2012 and 2017, the author examines how the cultural institution has taken into account the “Instagram-ification” of its audiences and how this is reflected in various mechanisms (scenography, signage, digital technology). He explores the ideological foundations of this idealized form of participation through visual creation and shows how it is strongly rooted in communications strategies. He provides a basis for further reflection on the double inducement to participate and create and reveals the role that photographic images play in these dynamics

    Sonder ce qui nous raconte: reconfigurations de la figure de l’auteur à l’ère de la création littéraire sur plateforme

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    International audienceLes plateformes socio-numériques ont instauré un modèle de « double vie » (Cardon, 2019) dont des écrivains se sont emparés depuis plusieurs années pour développer des fictions d’un nouveau genre, portées par des profils. Nouvelles de la Colonie est l’une de ces fictions : dans cet article, nous partons de l’hypothèse que l’instance qui prescrit la forme à donner aux textes et ses modes d’apparition, et qui catégorise « l’ombre » calculée d’un profil sur Facebook, s’apparente à une sorte de co-auteur. Nous souhaitons cerner ce co-auteur en analysant d’abord l’« architexte » (Jeanneret, Souchier, 1999) des deux « pages » Facebook du projet de recherche-création Nouvelles de la Colonie. Nous comparons ensuite le « profil déclaré » et le « profil d’ombre » de deux personnages ayant participé au récit. Enfin, nous examinons les pratiques de « remédiatisation à rebours » (Guilet, 2013) de l’œuvre Facebook vers le livre papier, qui nous ont permis de mieux cerner encore ce qui fait la spécificité de la figure d’un auteur écrivant et publiant un récit de fiction sur une plateforme industrielle

    : ¡Innova! ¡Participa! Interrogar la relación entre el museo y el mundo digital a través de los mandatos dirigidos a los profesionales

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    International audienceThis paper aims to question the relation between digital worlds and museums through the prism of technological injunctions addressed to the latter. To this end, a field survey was carried out in the outreach, communication and digital departments of two French cultural institutions: the RMN - Grand Palais (Paris) and the Museon Arlaten (museum of Provençal ethnography of Arles). Each at their own level, these institutions reveal a profound transformation of their relationship with digital technology. More specifically, the study will focus on the dynamics of shaping injunctive discourses to digital technology (interactivity, innovation, participation) within the policies of the institutions studied and their impact on professional practices.Este artículo propone cuestionar la relación entre los mundos digitales y los museos a través de los mandatos tecnológicos bajo los cuales estos lugares funcionan. Para esto, se realizó un estudio de campo en los departamentos de mediación, comunicación y servicios digitales de dos instituciones culturales francesas: la RMN - Grand Palais (París) y el Museon Arlaten (Museo de Etnografía Provenzal de Arles). Estas instituciones revelan, cada una a su nivel, las profundas transformaciones en las relaciones que mantienen con la tecnología digital. Concretamente, este artículo estudia las dinámicas que dan forma a los mandatos de las tecnologías digitales (interactividad, innovación, participación) en las políticas de las instituciones estudiadas, al igual que, su impacto sobre las prácticas profesionales.Cet article propose d’interroger la relation entre mondes numériques et musée à travers le prisme des injonctions au numérique qui lui sont adressées. Pour ce faire, une enquête de terrain a été menée dans des services de médiation, de communication et du numérique de deux institutions culturelles françaises : la RMN - Grand Palais (Paris) et le Museon Arlaten (Musée d’ethnographie provençale d’Arles). Chacune à leur échelle, les institutions étudiées donnent à voir une transformation profonde des relations qu’elles entretiennent avec le numérique. L’article étudie plus particulièrement les dynamiques de mise en forme des discours injonctifs au numérique (innovation, participation) au sein des politiques des établissements étudiés et leurs impacts sur les pratiques professionnelles

    Influenceur-ses

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    Les injonctions dans les institutions culturelles

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    Présentation du supplément 2019 A International audienceAlors que le domaine culturel est marqué par de nombreuses injonctions, ce Supplément propose d’interroger la nature et les modes d’existence de celles adressées aux institutions, aux professionnel·le·s et aux publics. Qu’il s’agisse de « dispositifs de médiation numérique » dans les musées, de théâtres tenus de favoriser une « expérience participative » pour ses publics, de discours journalistiques prévalant la « ludification » au sein d’équipements en bibliothèque ou dans les archives, nous observons des logiques allant de l’accompagnement à la prescription. Ce supplément réunit des recherches concernant les imaginaires liés aux injonctions, la mutation des identités professionnelles qui en résultent, la circulation des discours injonctifs dans les arènes médiatiques et la place des publics face à ceux-ci. Il rassemble les articles issus du colloque Les injonctions dans les institutions culturelles : ajustements et prescriptions qui s’est tenu à la MSH Paris Nord les 16 et 17 mai 2019

    Influenceur-ses

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