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Mise en évidence du transfert d'azote des légumineuses aux caféiers par l'utilisation des méthodes isotopiques
L'objectif de l'étude est d'évaluer l'économie en azote obtenue lorsqu'on associe des plantes légumineuses aux caféiers. Des échantillons de feuilles et de branches ont été prélevés dans des plantations de caféiers cultivés soit sous ombrage de légumineuses (Calliandra, Erythrina et Leucaena), soit en cultures intercalaires (Flemingia, Leucaena). La méthode des abondances isotopiques naturelles d'azote (A.I.N.A.) a été utilisée pour évaluer les quantités d'azote atmosphérique fixées par les légumineuses et effectivement transférées aux caféiers. On a pu démontrer que la disponibilité en azote pour le caféier est soumise à certaines conditions culturales. Lorsque ces conditions permettent à la légumineuse de réaliser au minimum 20 à 25% de ses besoins en azote grùce à la fixation biologique de l'azote atmosphérique, le transfert est effectif dÚs la premiÚre année. Connaissant les quantités d'azote dans les légumineuses et les proportions obtenues à partir de la fixation biologique ou prélevées dans le sol par chacune des plantes, on a pu calculer les quantités d'azote apportées au caféier par les légumineuses dans les divers types d'associations culturales étudiées. La plantation intercalaire de légumineuses présente l'avantage de constituer un systÚme écologique durable qui permet au planteur de préserver son capital caféier en période de non entretien et de l'optimiser en période de bon entretien et de faible utilisation d'intrant. (Résumé d'auteur
Distribution and N2âfixing activity of Frankia strains in relation to soil depth
International audienc
Gestion durable de la fertilité des sols par l'utilisation de matiÚres organiques : retours d'expérience en Guyane française
Les sols sont au cĆur des grands enjeux planĂ©taires tels que la sĂ©curitĂ© alimentaire et forment une
ressource naturelle quâil faut protĂ©ger et utiliser durablement. Afin de maintenir, voire dâamĂ©liorer, la
fertilité des sols de Guyane déjà naturellement pauvres, des pratiques agro-écologiques, par
valorisation dâapport en matiĂšres organiques (MO) permettant de stimuler la vie des sols, sont
dĂ©veloppĂ©es dans les systĂšmes de cultures actuels. Par cette approche de gestion durable, le sol nâest
plus considéré comme un simple support mais comme un milieu vivant qui produit et fournit les
éléments nutritifs aux cultures.
Dans le cadre du projet Guyafer du RITA, différents types de matiÚres organiques ont été testés (bois
raméal fragmenté - BRF, charbon de bois, compost, plantes de couverture) pour en déterminer leur
capacitĂ© Ă amĂ©liorer la qualitĂ© du sol. Cette qualitĂ© est apprĂ©hendĂ©e par lâutilisation de bio-indicateurs
dâactivitĂ©s microbiennes du sol liĂ©es aux deux grands cycles biochimiques que sont ceux du carbone et
de lâazote. Si les diffĂ©rents types de matiĂšres organiques amĂšnent Ă des amĂ©liorations de la qualitĂ© des
sols - la biomasse microbienne active du sol est souvent largement stimulĂ©e par lâapport de MO. Cette
amĂ©lioration peut ĂȘtre trĂšs diffĂ©rente en intensitĂ© et en durĂ©e suivant le type de MO utilisĂ©e. Certains de
ces apports nâentrainent pas de changement profond de la qualitĂ©, changement Ă©valuĂ© par les
indicateurs de variations de diversité.Soils are at the heart of major global challenges: food security, quality of groundwater and surface
water, air quality, climate change and biodiversity. Soil is a natural resource that must be protected and
sustainably used. To maintain or even improve the soil fertility of French Guiana, already naturally poor,
agro-ecological processes focusing organic matter in order to stimulate the soil life are developed in the
current cropping systems. Through this sustainable management approach, soil is no longer considered
as an inert support but also as a living component that produces and provides nutrients to crops.
Various types of organic matter (Rameal Chipped Wood - RCW, charcoal, compost, mulch of cover
plants) were tested to determine their impact on the soil, particularly through the use of bio-indicators of
soil microbial activities related to the carbon and nitrogen cycles. Every tested organic matters increase
soil quality (high stimulation of active microbial biomass). However, different types of organic matters
affect differently the soil microbial diversity
Nitrogen cycling in the tropical rain forest of French Guiana: comparison of two sites with contrasting soil types using delta 15N
The natural 15N abundance method for estimating symbiotic biological N2-fixation was tested on legume trees from two rain forests on contrasting soils (oxisols and spodosols) in French Guiana. When possible, the significance of N2-fixing species in the plant community was evaluated in terms of density, biomass and contribution of N2-fixation to the building up of the total nitrogen mass in the leaves. Of the two sites, the rain forest on spodosols was the less favourable for application of the [delta]15N method: the available soil nitrogen was isotopically similar to fixed-N2. Hence, the results showed that a reliable estimate of N2-fixation could not be obtained. A substantial contribution of fixed-N2 to the nitrogen nutrition of legumes was found on oxisols, with an average value of 54 % Ndfa (Nitrogen derived from the atmosphere). The contribution of the N2-fixing legumes to the biomass of the stand was estimated to be 2 t ha[minus sign]1 for the leaf biomass and 136 t ha[minus sign]1 for the total above-ground plant biomass. With 7.5 % of trees in the stand able to fix N2 (462 out of 6156), N2-fixation was estimated to be 7 kg ha[minus sign]1 y[minus sign]1. These results are the first use of the [delta]15N method to estimate nitrogen input by N2-fixing legumes to a natural rain forest. The inter-site variability observed in the [delta]15N of the non-fixing plants suggested different nitrogen-cycling processes in the two soils. The [delta]15N of the non-N2-fixing plants could be related to the soil nitrogen availability and be used as an indicator of efficient or non-efficient nitrogen-cycling rain forests. The spatial variability of the [delta]15N in the plant-available soil nitrogen pool and the nitrogen balance in tropical rain forests are discussed
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