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    HIV Status Disclosure and Retention in Care in HIV-Infected Adolescents on Antiretroviral Therapy (ART) in West Africa

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    We assessed the effect of HIV status disclosure on retention in care from initiation of antiretroviral therapy (ART) among HIV-infected children aged 10 years or more in Cote d'Ivoire, Mali and Sénégal.Multi-centre cohort study within five paediatric clinics participating in the IeDEA West Africa collaboration. HIV-infected patients were included in this study if they met the following inclusion criteria: aged 10-21 years while on ART; having initiated ART ≥ 200 days before the closure date of the clinic database; followed ≥ 15 days from ART initiation in clinics with ≥ 10 adolescents enrolled. Routine follow-up data were merged with those collected through a standardized ad hoc questionnaire on awareness of HIV status. Probability of retention (no death or loss-to-follow-up) was estimated with Kaplan-Meier method. Cox proportional hazard model with date of ART initiation as origin and a delayed entry at date of 10th birthday was used to identify factors associated with death or loss-to-follow-up.650 adolescents were available for this analysis. Characteristics at ART initiation were: median age of 10.4 years; median CD4 count of 224 cells/mm³ (47% with severe immunosuppression), 48% CDC stage C/WHO stage 3/4. The median follow-up on ART after the age of 10 was 23.3 months; 187 adolescents (28.8%) knew their HIV status. The overall probability of retention at 36 months after ART initiation was 74.6% (95% confidence interval [CI]: 70.5-79.0) and was higher for those disclosed compared to those not: adjusted hazard ratio for the risk of being death or loss-to-follow-up = 0.23 (95% CI: 0.13-0.39).About 2/3 of HIV-infected adolescents on ART were not aware of their HIV status in these ART clinics in West Africa but disclosed HIV status improved retention in care. The disclosure process should be thus systematically encouraged and organized in adolescent populations

    Désir d'enfant chez la mère séropositive ayant un enfant infecté par le VIH/SIDA

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    Ce travail porte sur le désir d'enfant chez des femmes séropositives ayant déjà un enfant infecté par le VIH. A travers des études de cas de mères qui ont au moins un enfant inclus dans le projet de prise en charge globale dénommé « Programme Enfant Yopougon » (ANRS 1277-1278), nous notons que le désir d'enfant subit des remaniements. On peut souligner cependant deux groupes de mères : celles qui désirent fortement avoir un autre enfant. Celui-ci est vu à travers le prisme de l'idéal, celui qui répare. Elles mettent en avant l'évolution médicale qui permet d'éviter la transmission de la mère à l'enfant. Le partenaire souvent non informé du statut de la mère est perçu comme celui qui permettra un meilleur avenir. Pour le second groupe, on remarque une grande culpabilité. Tout se joue autour de l'enfant déjà là, infecté et pour lequel, les difficultés vécues pour trouver une prise en charge restent vivaces. Tout se focalise sur cet enfant et elles ne s'autorisent pas à en désirer un autre. Dans tous les cas, de nombreux mécanismes de défense sont en jeu chez ces mères et il est important de les soutenir sur le plan psychologique afin qu'elles retrouvent leur épanouissement personnel

    Issues surrounding reproductive choice for women living with HIV in Abidjan, CĂ´te d'Ivoire

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    La grande majorité des femmes qui vivent avec le VIH en Afrique n'ont pas conscience de leur séropositivité et sont habituellement testées pour la première fois lors d'une grossesse. Cet article analyse les choix en matière de reproduction exercés par des femmes fréquentant un dispensaire prénatal à Abidjan, Côte d'Ivoire, qui ont appris leur séropositivité pendant leur dernière grossesse. Il analyse comment les désirs et les opinions des femmes, leurs relations et leurs comportements génésiques ainsi que leurs intentions à propos de futures naissances ont été modifiés par cette nouvelle. Le comportement sexuel dépend de facteurs psychologiques et relationnels qui sont souvent plus importants que les questions de santé ; cela demeure vrai quand il s'agit de prendre des choix en matière de procréation, qui sont étroitement liés. La santé d'un individu ou d'un couple et le risque de donner naissance à un enfant contaminé peuvent revêtir moins d'importance que la satisfaction des obligations sociales et familiales. Cette analyse de risques doit être prise en compte par les programmes de lutte contre le SIDA et de planification familiale dans leurs messages de prévention, afin que la discussion des décisions en matière de procréation de la part des femmes séropositives dépasse les facteurs liés à la santé au sens étroit. (Résumé d'auteur

    Annonce à l’enfant et à l’adolescent de son statut VIH en Afrique francophone centrale et de l’Ouest

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    International audienceWe report the attitudes and practices of health care workers involved in the disclosure process to adolescents living with HIV (ALHIV) in a network including West and Central African French- speaking countries, and the experiences of young living with HIV (YLHIV). During a three-day workshop in Abidjan, Côte d’Ivoire, caregivers (doctors, psychologists, social workers) from 19 pediatric HIV treatment sites shared their practices and difficulties, and four YPLHIV their own disclosure experience. Thirty five participants from eight West/Central African countries (Benin, Burkina Faso, Ivory Coast, Cameroon, Mali, Democratic Republic of Congo, Senegal, Togo) contributed: 14 doctors, eight psychologists, six counselors, three social workers. The experience of the centers was variable, but the age at disclosure was late: 34% of 1296 adolescents between 10 and 12 years of age knew their status. The median age at disclosure was 13 years (range: 11-15 years). The practice of the disclosure was often complex, because of multiple factors (fear of the parents of the breaking of the secrecy, lack of communication between professionals). The individual disclosure was the main practice. Four centers practiced HIV disclosure in group sessions to facilitate mirror support, and one used peer-to-peer support. YPLHIV have advocated for an earlier disclosure, from 10 years. In West and Central Africa, the process of HIV disclosure remains complex for parents and caregivers, and occurs too late. The development of a good practice guideline for HIV disclosing adapted to socio-cultural contexts should help to improve this process.Nous rapportons les attitudes et pratiques des soignants en Afrique francophone concernant l’annonce du statut VIH aux adolescents, et les témoignages de jeunes vivant avec le VIH (jvVIH). Lors d’un atelier de trois jours à Abidjan, Côte d’Ivoire, en novembre 2016, les soignants (médecins, psychologues, travailleurs sociaux) de 19 sites de prise en charge pédiatrique du VIH ont partagé leurs pratiques et difficultés et 4 jvVIH leur vécu de l’annonce. Au total, 35 participants de 8 pays d’Afrique de l’Ouest/centrale (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mali, République démocratique du Congo, Sénégal, Togo) ont contribué : 14 médecins, 8 psychologues, 6 conseillers, 3 travailleurs sociaux. L’expérience des centres était variable, mais l’âge à l’annonce restait tardif : 34 % des 1 296 adolescents âgés entre 10 et 12 ans connaissaient leur statut. L’âge médian à l’annonce était de 13 ans (étendue : 11-15 ans). La pratique de l’annonce s’avérait complexe, en raison de multiples facteurs (crainte des parents de la rupture du secret, manque de communication entre professionnels). L’annonce individuelle était la pratique majoritairement adoptée. Quatre centres pratiquaient une annonce en séances de groupe pour faciliter le soutien en miroir, et un avait recours à l’appui de pairs-adolescents. Les jvVIH ont plaidé pour une annonce plus précoce, dès 10 ans. En Afrique de l’Ouest/centrale francophone, le processus de l’annonce reste complexe pour parents et soignants, et l’annonce trop tardive. L’élaboration d’un guide de bonnes pratiques de l’annonce du VIH, adapté aux contextes socio-culturels devrait permettre d’améliorer ce processus

    Santé sexuelle et reproductive des adolescent(e)s vivant avec le VIH dans les programmes de prise en charge pédiatrique à Abidjan : offre de services des structures et perceptions des professionnels de santé en 2019

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    International audienceIntroduction: The majority of adolescents living with HIV (ALHIV) reside in sub-Saharan Africa, with sexual and reproductive health (SRH) needs to be met. The health care facilities and professionals involved have a major role to assume in the quality of SRH services offered to these teenagers.Objective: To investigate the SRH services offered to ALHIV subjects in pediatric facilities in Abidjan, Ivory-Coast.Methods: In 2019 we conducted an exploratory cross-sectional study using qualitative and quantitative methods in three pediatric facilities caring for ALHIV subjects (CIRBA, CTAP and CePReF) and participating in the IeDEA (International epidemiologic databases to Evaluate AIDS project) in Abidjan, Ivory Coast. This study included: (1) an inventory of SRH services, using a questionnaire and direct observation, describing their adaptation to the teenagers' needs and their inclusion in provision of care; (2 an assessment by means of semi-structured interviews of 14 health professionals' perceptions of the SRH needs of the ALHIV subjects with whom they worked. Quantitative data were expressed in percentages and qualitative data from the interviews were analyzed through inductive thematic analysis.Results: The care provided in the three facilities was poorly adapted to the teenagers' needs. Few SRH services were effectively provided to the ALHIV subjects in the different centers. The services essentially consisted in condom distribution and organization of SRH-based focus groups. Exceptionally, hormonal contraception was offered to teenage girls. Barriers to the services were largely due to poorly equipped facilities, particularly in terms of SRH offer, health professionals' experience, and support provided for ALHIV subjects and their parents. The health professionals were desirous of SRH skill-building programs enabling them to deliver optimal, adequately contextualized SRH services to the teenagers.Conclusions: In pediatric programs addressed to ALHIV subjects in three Abidjan facilities, the teenagers' SRH needs remain unmet. It is urgently necessary to strengthen the health facilities by means of improved equipment, enhanced awareness of teenagers' needs, and training programs enabling the health professionals to provide more adapted sexual and reproductive health services
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