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    Fistule et kyste nasofrontaux : a propos d’un cas

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    Introduction : Les fistules nasofrontales correspondent Ă  la persistance d’une communication anormale d’origine embryologique entre la couche profonde de la peau et le systĂšme nerveux. Ils peuvent ĂȘtre associĂ©s Ă  un kyste dermoĂŻde ou Ă©pidermoĂŻde.Ils peuvent ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©s par une infection loco-rĂ©gionale et surtout neuro-mĂ©ningĂ©e qui fait toute la gravitĂ© de cette malformation congĂ©nitale. Notre objectif est d’insister sur les caractĂ©ristiques de cette pathologie pour un diagnostic prĂ©coce.Observation : Il s’agit d’un enfant ĂągĂ© de 2 ans, qui prĂ©sente depuis sa naissance une fistule cutanĂ©e au niveau du dos du nez laissant sourdre du pus de façon intermittente. L’imagerie a objectivĂ©e une formation kystique basi-frontale mĂ©diane, associĂ©e Ă  une dĂ©hiscence de l’os frontal gauche avec dĂ©faut de dĂ©veloppement de l’apophyse crista galli. Le diagnostic de fistule associĂ©e Ă  un kyste nasofrontal a Ă©tĂ© retenu. Le patient a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© par voie bicoronale. En per-opĂ©ratoire, nous avons dĂ©couvert un kyste extra-dural mais adhĂ©rant au feuillet externe de la dure-mĂšre. La paroi kystique a Ă©tĂ© dissĂ©quĂ©e puis enlevĂ©e en totalitĂ©. Le dĂ©fect osseux de l’os frontal gauche a Ă©tĂ© colmatĂ© par de la poudre d’os et du surgicel. Les suites opĂ©ratoires étaient simples et l’examen anatomopathologique a confirmĂ© qu’il s’agit d’un kyste dermoĂŻde nasofrontal. Une fistulectomie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e 6 mois plus tard avec bonne Ă©volution.Conclusion : L’apport de l’imagerie est indispensable pour le diagnostic positif et topographique desfistules et kystes nasofrontaux. Le risque de complications infectieuses impose un traitement chirurgical. Le but de la chirurgie doit ĂȘtre une rĂ©section totale, seule garante de l’absence de rĂ©cidive Ă  long terme.Mots-clĂ©s : fistule nasofrontale, kyste nasofrontal, tomodensitomĂ©trie, imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique, craniotomie frontaleIntroduction : Naso frontal fistula correspond to the persistence of an abnormal communication of embryological origin between the deep layer of the skin and the nervous system. They can be associated with dermoid or epidermoid cyst. They can be revealed by a locoregional and especially neuro-meningeal infection, wich makes all the severity of this malformation.Case-report : A 2 year-old child presents since birth cutaneous fistula at the nasal dorsum with intermittent purulent effuse. Imaging showed medial basi-frontal cyst, associated with dehiscence of the left frontal bone and defective development of the crista galli. The diagnosis of fistula associated with nasofrontal cyst was retained. The patient was operated by bicoronal approach. Intraoperatively, we found an extradural cyst but adhering to the outer layer of the dura mater. The cyst wall was dissected and removed totally. The bone defect of the left frontal bone was clogged with bone powder and surgicel. The postoperative course was uneventful and pathologic examination confirmed that this is a nasofrontal dermoid cyst. Fistulectomy was performed 6 months later with good evolution.Conclusion : Contribution of imaging is essential for positive and topographic diagnosis of nasofrontal fistulas and cysts. The risk of infectious complications requires surgical treatment. The goal of surgery should be a total resection, the only guarantee of the absence of long-term recurrence.Keywords : nasofrontal fistula, nasofrontal cyst, computed tomography, magnetic resonance imaging, frontal craniotom

    Carcinome papillaire sur kyste du tractus thyreoglosse

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    Introduction :: Cysts of the thyroglossal duct are a congenital anomaly. they are common but the incidence of papillary carcinoma arising in a thyroglossal duct cyst (TDC) is rare. The clinical presentation of these cancers is generally nonspecific. There are usually identified only after histopathologic examinationAim: Modalities of treatment and prevention are discussed.Methods: We report 4 cases of a papillary carcinoma developed on a thyroglossal duct cyst, who underwent surgery. Two cases have been detected on préopératory and two at the definitive anatomopathology. Our therapeutic attitude has been discussed in each of our 4cases.Conclusion: there is no consensus about the modalities of treatment of papillary carcinoma in thyroglossal duct cyst.Keywords: Thyroglossal duct cyst, Thyroid, Papillary carcinoma, surgery, Total thyroidectomy

    Diagnostic et prise en charge de l’hyperparathyroïdie primaire

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    Objectif : L’hyperparathyroĂŻdie primaire (hPTP) est dĂ©finie par la production excessive et inappropriĂ©e de parathormone (PTh). Les formes asymptomatiques et modĂ©rĂ©es sont devenues de plus en plus frĂ©quentes. Le but de ce travail est d’étudier les caractĂ©ristiques cliniques et paracliniques de l’hPTP, de prĂ©ciser les indications thĂ©rapeutiques et de les discuter en comparant nos rĂ©sultats avec ceux de la littĂ©rature.MatĂ©riel et mĂ©thodes: Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective Ă  propos de 86 patients colligĂ©s entre Janvier 2005 et DĂ©cembre 2010. Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un examen ORL et d’un bilan biologique comportant une calcĂ©mie et un dosage de la PTh. Le bilan radiologique comportait une Ă©chographie cervicale, une scintigraphie au MIBI et/ou une IRM cervicale.Tous les patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale et ont eu une cervicotomie par approche classique. La surveillance a Ă©tĂ© clinique et biologique avec un recul moyen de 16 mois (4-36 mois).RĂ©sultats : La calcĂ©mie Ă©tait Ă©levĂ©e chez 77 patients (89,5%) et la PTh chez tous les patients. Une Ă©chographie cervicale a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez 79 patients et a montrĂ© une image en faveur d’un adĂ©nome parathyroĂŻdien chez 37 d’entre eux (46,8%). La scintigraphie au MIBI, pratiquĂ©e chez 46 patients, a montrĂ© une hyperfixation dans 31 cas (67,4%). L’IRM aĂ©tĂ© pratiquĂ©e chez 5 patients et a rĂ©vĂ©lĂ© un adĂ©nome dans 3 cas.L’exploration chirurgicale avec examen extemporanĂ© a rĂ©vĂ©lĂ© un adĂ©nome unique chez 65 patients deux adĂ©nomes chez 12 patients, et une hypertrophie des 4 PTh chez 9 autres. Une exĂ©rĂšse des adĂ©nomes a Ă©tĂ© ainsi rĂ©alisĂ©e chez 77 patients et une parathyroĂŻdectomie subtotale dans 9 cas. en post-opĂ©ratoire, 12 patients (14%) ont prĂ©sentĂ© une hypocalcĂ©mietransitoire. Aucune hypocalcĂ©mie dĂ©finitive ni paralysie rĂ©currentielle n’ont Ă©tĂ© notĂ©es. L’examen anatomopathologique dĂ©finitif a rĂ©vĂ©lĂ© un adĂ©nome unique, un adĂ©nome double, une hyperplasie et PTh normale respectivement chez 58, 3, 24 et 1 patients. L’évolution Ă  long terme a Ă©tĂ© marquĂ©e par l’amĂ©lioration clinique et biologique chez 81 patients  (94,2%). Une non-amĂ©lioration clinique et biologique a Ă©tĂ© notĂ©e chez 5 patients. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©opĂ©rĂ©s et ont eu une parathyroĂŻdectomie subtotale. L’anatomopathologie confirmait l’hyperplasie dans tous les cas.Conclusion : Le traitement de l’hPTP symptomatique est chirurgical. L’approche classique a fait preuve de son efficacitĂ©. Les progrĂšs rĂ©cents des explorations prĂ©opĂ©ratoires et le dosage peropĂ©ratoire de la PTh ont rendu possible une approche mini-invasive. Des controverses persistent quant Ă  la prise en charge de l’hPTP asymptomatique dont l’indicationthĂ©rapeutique doit ĂȘtre bien Ă©tudiĂ©e.Mots-clĂ©s : hyperparathyroĂŻdie primaire, adĂ©nome, glande parathyroĂŻde, parathormone, scintigraphie, parathyroĂŻdectomi

    Leiomyome agressif naso-sinusien : a propos d’un cas et revue de la litterature

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    Introduction : Les lĂ©iomyomes sont des tumeurs bĂ©nignes issues des fibres musculaires lisses. La localisation au niveau des cavitĂ©s nasosinusiennes est trĂšs rare.Cas clinique : Il s’agit d’une patiente ĂągĂ©e de 59 ans, qui a consultĂ© pour obstruction nasale et Ă©pistaxis gauches. L’endoscopie nasale a montrĂ© une formation comblant totalement la fosse nasale gauche. L’imagerie (TDM, IRM) a objectivĂ© un volumineux processus expansif tissulaire naso-ethmoĂŻdo-maxillaire, avec extension intra-orbitaire et endocrĂąnienne. La biopsie confirmĂ© qu’il s’agit d’un lĂ©iomyome Ă  localisation nasosinusienne. La patiente a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e par voie paralatĂ©ronasale Ă©largie. Elle a eu une exĂ©rĂšse tumorale complĂšte et une reconstruction de la perte de substance osseuse par autogreffe. Les suites opĂ©ratoires Ă©taient simples. Aucune rĂ©cidive n’a Ă©tĂ© notĂ©e aprĂšs un recul de 1 an.Conclusion : La localisation nasosinusienne du lĂ©iomyome est trĂšs rare. L’imagerie est indispensable dans le cadre du bilan d’extension loco-rĂ©gional. Seul une exĂ©rĂšse chirurgicale complĂšte permettra d’éviter toute rĂ©cidive aussi bien Ă  court qu’à long terme.Mots-clĂ©s : lĂ©iomyome, fosses nasales, sinus, tomodensitomĂ©trie, imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique, chirurgie sinusienneIntroduction: Leiomyomas are benign tumors arising from smooth muscle fibers. The location at the sinonasal cavities is very rare.Case report: This is a female patient aged 59, who consulted for left nasal obstruction and epistaxis. Nasal endoscopy showed a tumor completely filling the left nasal cavity. Imaging (CT, MRI) has objectified a large expansive tissularnaso-maxillary-ethmoidal process with intraorbital and intracranial extension. The biopsy confirmed that this was a leiomyoma with sinonasal localization. The patient was operated by extended paralatĂ©ronasale approach. She had a complete tumor resection and reconstruction of the bone defect with autograft. The postoperative course was uneventful. No recurrence was observed after a follow-up period of 1 year.Conclusion: The sinonasal location of leiomyoma is very rare. Imaging is essential for locoregional staging. Only a complete surgical resection will prevent any recurrence both in short and long term.Keywords : leiomyoma, nasal fossae, sinus, computed tomography, magnetic resonance imaging, sinusal surger

    L’ectopie des glandes parathyroides dans la chirurgie de l’hyperparathyroidie

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    Introduction : L’ectopie parathyroĂŻdienne est la cause d’échec la plus frĂ©quente de la chirurgie de l’hyperparathyroĂŻdie, entrainant le plus souvent des reprises chirurgicales. Son diagnostic topographique prĂ©-opĂ©ratoire reste difficile malgrĂ© le progrĂšs dans les diffĂ©rentes explorations radiologiques. Le diagnostic per-opĂ©ratoire doit ĂȘtre guidĂ© par une stratĂ©gie de dissection de rĂ©fĂ©rence. Le but de travail est d’étudier la stratĂ©gie de recherche des parathyroides lors de leur chirurgie.MatĂ©riels et mĂ©thodes : Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective Ă  propos de 137 patients (162 glandes parathyroĂŻdes ectopiques) parmi 572 patients opĂ©rĂ©s d’une hyperparathyroĂŻdie, colligĂ©s sur une pĂ©riode de 11 ans (Janvier 2001-DĂ©cembre 2011). Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une imagerie prĂ©-opĂ©ratoire et ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale.RĂ©sultats : L’ñge moyen Ă©tait de 49 ans (11-71 ans) et le sex-ratio de 1,04. Une hyperparathyroĂŻdie primaire Ă©tait prĂ©sente chez 26 patients (18,98%) et une hyperparathyroĂŻdie secondaire Ă  une insuffisance rĂ©nale chronique chez 111 patients (81,02%).Une cervicotomie par voie classique avec exploration des 2 loges thyroĂŻdiennes a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans 136 cas. Dans les cas oĂč la parathyroĂŻde n’a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©e, un geste opĂ©ratoire a Ă©tĂ© associĂ©. Ce geste consistait en un curage mĂ©diastino-rĂ©currentiel (15 cas), une thymectomie (12 cas) et une lobectomie thyroĂŻdienne (9 cas). Un seul patient a eu une thoracotomie en chirurgie thoracique, sans abord cervical classique. Sur les 162 glandes parathyroĂŻdes ectopiques retenues dans l’étude, 68 Ă©taient des glandes parathyroĂŻdes infĂ©rieures. Les localisations de celles-ci Ă©taient par ordre de frĂ©quence le thymus (26 cas), le ligament thyro-thymique (14 cas), le mĂ©diastin antĂ©ro-supĂ©rieur (5 cas) et la gaine carotidienne (3 cas). Vingt glandes parathyroĂŻdes infĂ©rieures n’ont pas Ă©tĂ© retrouvĂ©es sur les 68 (29,41%). Le nombre des glandes parathyroĂŻdes supĂ©rieures ectopiques Ă©tait de 94 sur 162. Leurs localisations Ă©taient par ordre de frĂ©quence le pĂŽle supĂ©rieur (33 cas), le pĂ©dicule supĂ©rieur (20 cas), la rĂ©gion rĂ©tro-oesophagienne (15 cas), la gaine carotidienne (11 cas), intra-thyroĂŻdienne (5 cas) et le mĂ©diastin postĂ©ro-supĂ©rieur (2 cas). Huit glandes parathyroĂŻdes supĂ©rieures n’ont pas Ă©tĂ© trouvĂ©es sur les 94 (8,51%). Au total, sur les 162 glandes parathyroĂŻdes ectopiques, 28 n’ont pas Ă©tĂ© retrouvĂ©es (17,28%).Conclusion : L’imagerie est un moyen incontournable Ă  la recherche d’une glande parathyroĂŻde ectopique. Lorsqu’elle n’est pas retrouvĂ©e dans sa localisation habituelle, la stratĂ©gie de dissection chirurgicale doit ĂȘtre mĂ©thodique.Mots-clĂ©s : glande parathyroĂŻde, ectopie, hyperparathyroĂŻdie, imagerie, parathyroĂŻdectomieIntroduction: The ectopic parathyroid is the most common cause of failure of hyperparathyroidism surgery, resulting often in reoperations. Its preoperative topographic diagnosis remains difficult despite advances in various imaging studies. The intraoperative diagnosis should be guided by a reference strategy of dissection.Materials and Methods: This is a retrospective study of 137 patients (162 ectopic parathyroid glands) among 572 patients undergoing hyperparathyroidism surgery, collected over a 11-year period (January 2001-December 2011). All patients underwent preoperative imaging and were operated under general anesthesia.Results: The mean age was 49 years (11-71 years) and the sex-ratio 1.04. Primary hyperparathyroidism was present in 26 patients (18.98%) and hyperparathyroidism secondary to chronic renal failure in 111 patients (81.02%). Cervicotomy through traditional approach with bilateral exploration was performed in 136 cases. In cases where the parathyroid was not found, a surgical procedure was performed. This act consisted in mediastinal-recurrential lymphadenectomy (15 cases), thymectomy (12 cases) and thyroid lobectomy (9 cases). One patient had a thoracotomy in thoracic surgery department without conventional cervical approach. Among the 162 ectopic parathyroid glands included in the study, 68 were inferior parathyroid glands. The locations of these were in order of frequency the thymus (26 cases), the thyro-thymic ligament (14 cases), the antero-superior mediastinum (5 cases) and the carotid sheath (3 cases). Twenty inferior parathyroid glands were not found among the 68 (29,41%). The number of ectopic superior parathyroid glands was 94 of 162. Their locations were in order of frequency the upper pole (33 cases), the superior pedicle (20 cases), the retro-esophageal region (15 cases), the carotid sheath (11 cases), intra-thyroid (5 cases) and the postero-superior mediastinum (2 cases). Eight superior parathyroid glands were not found among the 94 (8.51%). In total, among 162 ectopic parathyroid glands, 28 were not found (17,28%).Conclusion: Imaging is essential to search an ectopic parathyroid gland. When not found in its usual location, the strategy of surgical dissection should be methodical.Keywords: parathyroid gland, ectopia, hyperparathyroidism, imaging, parathyroidectom

    Les tumeurs benignes de la parotide

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    Introduction : Les tumeurs parotidiennes bĂ©nignes sont caractĂ©risĂ©es par une grande diversitĂ© histologique. Les indications thĂ©rapeutiques ne sont pas encore bien codifiĂ©es et restent un sujet de controverse.MatĂ©riel et mĂ©thodes : Nous rapportons une Ă©tude rĂ©trospective Ă  propos de 48 cas de tumeurs parotidiennes bĂ©nignes, colligĂ©s sur une pĂ©riode de 7 ans (2004-2010). Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un examen ORL complet, d’un bilan biologique et radiologique. Le traitement Ă©tait chirurgical dans tous les cas.RĂ©sultats : L’ñge moyen Ă©tait de 46 ans et le sex-ratio 1,52. Le motif de consultation Ă©tait dans tous les cas une tumĂ©faction au niveau de la rĂ©gion parotidienne. L’échographie cervicale a confirmĂ© le siĂšge intra-parotidien dans tous les cas. L’IRM Ă©tait pratiquĂ©e chez 28 patients. Le cystadĂ©nolymphome Ă©tait Ă©voquĂ© dans 6 cas et l’adĂ©nome plĂ©omorphe dans 22 cas. Une cytoponction a Ă©tĂ© pratiquĂ©e chez 8 patients et a montrĂ© un aspect en faveur d’adĂ©nome plĂ©omorphe dans 6 cas et de cystadĂ©nolymphome dans 2 cas. Tous les patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. La tumeur Ă©tait au dĂ©pends du lobe superficiel dans 43 cas et du lobe profond dans 5 cas. Une parotidectomie totale a Ă©tĂ© pratiquĂ©e chez les 5 patients ayant une tumeur au dĂ©pends du lobe profond. Parmi les 43 patients ayant une tumeur au dĂ©pends du lobe superficiel, une parotidectomie totale a Ă©tĂ© pratiquĂ©e chez 5 patients, une parotidectomie exofaciale chez 35 patients et une simple Ă©nuclĂ©ation tumorale dans 3 cas. L’examen anatomopathologique dĂ©finitif était concordant avec l’examen extemporanĂ© dans 100% des cas. Au total, nous avions 31 cas d’adĂ©nome plĂ©omorphe et 17 cas de cystadĂ©nolymphome. Des complications post-opĂ©ratoires Ă©taient prĂ©sentes dans 9 cas. L’évolution ultĂ©rieure a Ă©tĂ© marquĂ©e par l’absence de rĂ©cidive dans tous les cas, avec un recul moyen de 28 mois.Conclusion : Le dĂ©veloppement des techniques de l’imagerie a permis actuellement d’évoquer le diagnostic de bĂ©nignitĂ© d’une tumeur parotidienne et mĂȘme d’évoquer fortement un diagnostic anatomopathologique. Le choix de l’intervention chirurgicale est guidé par la localisation et l’étendue de la tumeur et par le type histologique.Mots-clĂ©s : tumeur bĂ©nigne, glande parotide, imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique, cytoponction, parotidectomie, nerf facialIntroduction: Benign parotid tumors are characterized by high histological diversity. Therapeutic indications are not well codified and remain a subject of controversy.Materials and Methods: We report a retrospective study of 48 cases of benign parotid tumors, collected over a period of 7 years (2004-2010). All patients underwent complete ENT examination, biological and radiological assessment. Treatment was surgical in all cases.Results : The mean age was 46 years and the sex ratio 1.52. Tumefaction in the parotid region was the presenting symptom in all cases. Cervical ultrasound confirmed the intra-parotid location in all cases. MRI was performed in 28 patients. Cystadenolymphoma was suggested in 6 cases and pleomorphic adenoma in 22 cases. A fine-needle aspiration was performed in 8 patients and showed pleomorphic adenoma in 6 cases and cystadenolymphoma in 2 cases. All patients were operated under general anesthesia. The tumor was at the expense of the superficial lobe in 43 cases and the deep lobe in 5 cases. A total parotidectomy was performed in 5 patients having a deep lobe tumor. Among the 43 patients having a superficial lobe tumor, a total parotidectomy was performed in 5 patients, an exofacialparotidectomy in 35 patients and a single tumor enucleation in 3 cases. The final histological examination was consistent with the frozen section in 100% of cases. In total, we had 31 cases of pleomorphic adenoma and 17 cases of cystadenolymphoma. Postoperative complications were present in 9 cases. The subsequent evolution was marked by the absence of recurrence in all cases, with a mean follow-up period of 28 months.Conclusion : The development of imaging techniques has currently allowed to suggest the diagnosis of benignity of a parotid tumor, and even to highly evoke the pathological diagnosis. The choice of surgical procedure is guided by the location and extent of the tumor and by the histological type.Keywords : benign tumor, parotid gland, magnetic resonance imaging, fine-needle aspiration, parotidectomy, facial nerv

    Prise en charge de l’atresie choanale

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    Introduction: L’atrĂ©sie choanale est une malformation congĂ©nitale rare mais non exceptionnelle. Le but de notre travail est d’étudier les caractĂ©ristiques Ă©pidĂ©miologiques, cliniques et radiologiques de cette pathologie, et de discuter les diffĂ©rentes modalitĂ©s thĂ©rapeutiques et leurs rĂ©sultats respectifs.MatĂ©riel et mĂ©thodes: Notre Ă©tude rĂ©trospective porte sur une sĂ©rie de 12 cas d’atrĂ©sie choanale opĂ©rĂ©s dans notre service entre 2002 et 2010. Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un examen ORL et d’une tomodensitomĂ©trie du massif facial. Tous les patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale.RĂ©sultats: L’ñge moyen Ă©tait de 10,7 ans (3 jours - 31 ans) et le sex-ratio Ă©tait de 2. L’atteinte Ă©tait unilatĂ©rale dans 66,6% et bilatĂ©rale dans 33,3% des cas. Dans 16% des cas, l’atrĂ©sie rentrait dans le cadre d’un syndrome polymalformatif. La technique opĂ©ratoire utilisĂ©e Ă©tait la voie  endoscopique dans 10 cas et la voie transpalatine dans 2 cas. Le taux de succĂšs global Ă©tait de 75%. Trois cas de rĂ©cidive ont Ă©tĂ© notĂ©s. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©opĂ©rĂ©s par voie endonasale.Conclusion: L’endoscopie nasale et la TDM permettent le diagnostic positif de l’atrĂ©sie choanale. Le traitement de rĂ©fĂ©rence actuellement est la chirurgie par voie endonasale.Mots-clĂ©s: atrĂ©sie choanale, malformation, obstruction nasale, endoscopie, tomodensitomĂ©trie, chirurgie endonasal

    Les activités de formation APER / Le attività di formazione APER

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    APER Project activities included training activities set up for ten young professionals, five Sicilian and five Tunisians. The training seminars – held in November 2012 and December 2013 in Tunis and in May 2013 and March 2014 in Agrigento – were intense moments of productive debate and exchange among the participants, who were asked to be proactive. Over the second year, the topics chosen to summarise and bring into focus the APER Project’s work (conservation and protection; planned maintenance and administration; use and access; communication and museography; integrated cultural tourism) were examined in depth by five couples, each one made up of a young Tunisian and a young Sicilian who worked together, following the same approach and guaranteeing that each of the two cross-border perspectives had equal weight
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