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LA CORNICHE GOTHICO-RENAISSANCE EN BOIS DU PALAIS TUDIZIĆ À DUBROVNIK
Dans le territoire de Dalmatie un très petit nombre de boisseries ornamentales et utilisables, dans les palais et les chateaux en style gothico-renaissance, est conservé jusqu’à nos jours. Les fragments de la corniche taillée en bois du palais ragusain Tudizić aujourd’hui exposées dans le Musée hostorique de Dubrovnik, sont probablement disparus au début du XVIe siècle, au moment aù les éléments du gothique retardé s’étaient mélés avec ceux de la Renaissance. Ils sont sans doute l’oeuvre d’un artisan du pays qui a montré sa routine dans l’exécution du motif stylisé qui se répète dans une suite constante tandis que sa maitrise plastique n’avait pas été suffisante pour former mieux les figures heraldiques des lions.
Les données des archives à Dubrovnik, se rapportant aux inventaires des maisons ragusaines du XVIe siècle, traitent des armatures, des ouvrages de chambre en bois auxquelles étaient suspendus divers objets, spalliere, foulards brodés et servittes.
Etant donnée que jusqu’ici se sujet n’avait pas été expliqué d’une manière plus précise et qu’on n’avait pas connu son aspect, on a essayé de trouver un rapport entre les fragments conservés de la corniche dans le palais Tuduzić et les citations d’archives. L’analyse des éléments disponibles nous a permis de tirer la conclusion que les fragments de la corniche font partie de l’armature de la chambre placée directement au-dessous du plafond en bois plat
LE METIER DU CUIR A SPLIT, DEVELOPPEMENT ET REALISATIONS AU XVIIIe s. ET AU COMMENCEMENT DU XIXe s.
Les premières données sur les corroyeurs, tanneurs et peaussiers de Split sont, jusqu’à présent, connues depuis l’année 1281. Ces spécialités, comme celles des cordonniers, bottiers et savetiers, furent les mieux représentées à Split parmi les autres artisanats pendant la période comprise entre 1360 et 1361. Au cours des siècles ont fleuri, à Split, les métiers dont le cuir était la matière première de base. Une profusion de peaux y arrivait, surtout des pays qui se trouvaient sous la domination turque; l’eau – celle du petit fleuve côtier Jadro – était proche, et ils avaient une quantité suffisante d’huile – conditions nécessaires au développement des différents métiers du cuir.
De nombreux renseignements concernant le XVIIIe s. ont été conservés sur l’activité de cette profession. Les ateliers, ainsi que les teintureries, dépendaient de la commune de Split. C’est elle qui permettait à des particuliers d’exercer ce travail en location et c’est ainsi que, entre 1725 et 1730, l’artisan Karlo Lucenti jouissait du droit de corroyage, tannage et teinture; il employait, semble-t-il, plusieurs ouvriers dans son atelier.
Dans la seconde moitié du XVIIIe s., I. Moller, l’un des fondateurs de l’Académie agraire de Split, essaya, entre autres, de mettre aussi sur pied une entreprise de corroyage et de tannage précisément à cause des conditions favorables ci-dessus mentionnées. Malheureusement cela ne dura pas longtemps. Parmi les autres ateliers où, à la même époque, on travaillait le cuir – et que nous connaissons d’après les sources d’archives – le plus grand nombre de données conservées concerne la »Société pour la Commerce des nouveaux Ateliers de Corroyage et de Tannage d’après la Méthode allemande«. Deux citadins de Split faisaient partie de cette société, puis deux frères d’origine suisse, et un Français. Ces trois étrangers habitèrent longtemps Split. Ils avaient commencé à travailler en 1779 et se séparèrent au bout de trois ans. Il semble que le Français Baijer (Bailler?) ait continué à travailler. Les affaires de la société étaient très développées, ses produits se vendaient même aux foires de Senigaglia. L’atelier était bien aménagé, équipé en locaux, outils et matières premières; on y fabriquait même des vêtements en cuir.
Parmi les ateliers de corroyeurs et tanneurs connus au cours de la première moitié du XIXe s. nous mentionnerons A. Zlodre qui, en 1848, ouvrit, à Split, une usine de ce genre laquelle, ainsi que l’écrit K. Vojnović, pouvait concurrencer les meilleures parmi celles travaillant le cuir dans le pays.
Dans les inventaires des maisons de Split – agréables à habiter, meublées élégamment et de façon moderne pour l’époque – on note un grand nombre d’objets en cuirs de diverses sortes et façonnés différemment, depuis les paeux ordinaires jusqu’aux cuirs travaillés et décorés artistiquement. C’était, par exemple, de fins rideaux de cuir, puis le cuir dont on garnissait certaines parties du mobilier, des couvertures de lit, des livres reliés en cuir, etc... On utilisait aussi le cuir dans les maisons d’autres villes dalmates.
Il est certain, qu’en partie, ce matériau finement traité était importé d’Italie, de Venise surtout, et probablement aussi de Hollande où cette branche d’artisanat et d’art était très développée, mais il serait utile de savoir, par exemple, si le »corridor«, ou une autre sorte de cuir fin était travaillée dans un atelier de Split, comme c’était le cas à Dubrovnik. Ainsi que nous l’avons dit, nous sont connus, jusqu’à présent, les nombreux corroyeurs et tanneurs qui oeuvraient à Split, mais un important matériel d’archives reste à étudier et il est probable que ces sources fourniront encore de nombreux éléments sur cette spécialité qui contribuait au standing de l’habitation et de l’habillement
Studio u dubrovačkim kućama prve polovice 15. stoljeća
Drvodjeljski radovi ugovoreni između 1425. i 1435. godine otkrivaju mnoge podatke o unutarnjem prostoru i uređenju dubrovačkih kuća. Izradom fiksnog namještaja određuje se i namjena pojedinih prostorija, među kojima se pojavljuje i studio. Ta riječ može značiti i zasebnu sobu ali i komad pokućstva sastavljen od pisaćeg stola, sjedala i polica za knjige. Po mjestu na kojem se unutar dubrovačkih kuća studio nalazi – na prvom ili na nekom od viših katova, uočena je podudarnost s opisom kuće »savršenog trgovca« Benedikta Kotrulja iz 1458. godine. On i nazivljem razlikuje »zajedničku pisarnicu« (scriptore ili scrittoio comune) »pogodnu za poslove«, koja je na prvom katu, od »male pisarnice« (scriptoreto separato ili studiolo a parte), koja je »u spavaćoj sobi ili blizu nje«, a služi onome »koji uživa u knjizi«
Studio u dubrovačkim kućama prve polovice 15. stoljeća
Drvodjeljski radovi ugovoreni između 1425. i 1435. godine otkrivaju mnoge podatke o unutarnjem prostoru i uređenju dubrovačkih kuća. Izradom fiksnog namještaja određuje se i namjena pojedinih prostorija, među kojima se pojavljuje i studio. Ta riječ može značiti i zasebnu sobu ali i komad pokućstva sastavljen od pisaćeg stola, sjedala i polica za knjige. Po mjestu na kojem se unutar dubrovačkih kuća studio nalazi – na prvom ili na nekom od viših katova, uočena je podudarnost s opisom kuće »savršenog trgovca« Benedikta Kotrulja iz 1458. godine. On i nazivljem razlikuje »zajedničku pisarnicu« (scriptore ili scrittoio comune) »pogodnu za poslove«, koja je na prvom katu, od »male pisarnice« (scriptoreto separato ili studiolo a parte), koja je »u spavaćoj sobi ili blizu nje«, a služi onome »koji uživa u knjizi«
ETNOLOGIJA U IZDANJIMA HRVATSKE AKADEMIJE ZNANOSTI I UMJETNOSTI: 1867.-2000.: PRILOG ZA BIBLIOGRAFIJU
The Study Room (Studio) in the Ragusan Houses of the First Half of the Fifteenth Century
Woodwork contracts made in the period 1425-1435 provide valuable evidence on the interior space and decoration of the Ragusan houses. The furnishing determined the purpose of each room in the house, among which was a studio or study. This word may denote a separate room as well as a piece of furniture consisting of a writing desk, seat and bookshelves. A parallel has been established between the Ragusan houses of the period - where the study room was usually on the first or on one of the upper floors - with the house of a “perfect merchant” as described in the treatise of a Ragusan Benedikt Kotrulj from 1458. With regard to terminology, he distinguishes a “common scriptorium appropriate for business affairs” (scriptore or scrittoio comune), which is on the first floor, from a “small scriptorium” (scriptoreto separato or studiolo aparte), which is in the “bedroom or adjoining”, its purpose being to accommodate those “who take pleasure in books”
