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    Le rôle de l'intentionnalité dans la pensée conceptuelle

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    Cette thèse de doctorat traite de l'intentionnalité des agents humains dans leurs états et actes de pensée conceptuelle représentatant des faits. C'est un travail en philosophie de l'esprit, de l'action et du langage. Il exploite la théorie des actes de discours et articule le rapport entre la signification et l'usage du langage en analysant les directions possibles d'ajustement entre entre les mots et les choses lors de l'accomplissement d'actes illocutoires. Ce travail utilise aussi la théorie de l'intentionnalité de Searle et il articule le rapport entre l'esprit, le langage et le monde en mettant en évidence le caractère directionnel de l'esprit qui fonde le lien entre les mots et les choses. Contrairement aux mots, les pensées sont intrinsèquement intentionnelles. Nos objectifs principaux sont les suivants : 1) Unifier la typologie des directions possibles d'ajustement entre l'esprit, le langage et les choses. Nous soutiendrons qu'il y a des pensées conceptuelles de toute direction possible d'ajustement, les déclarations mentales ou verbales ayant la double direction. 2) Analyser le rôle de l'intentionnalité dans la signification. Nous soutiendrons que signifier est un acte et non une attitude. C'est tenter d'accomplir un acte illocutoire. 3) Déterminer les limites de la pensée et du monde. Selon le principe d'exprimabilité, les pensées conceptuelles sont exprimables lors de l'accomplissement d'actes illocutoires. Aux actes illocutoires imperformables correspondent donc des pensées impossibles et aux actes illocutoires insatisfaisables des faits dont l'expérience est impossible. Les conditions de succès et de satisfaction étant différentes, les limites de la pensée sont par conséquent différentes des limites de l'expérience. Le premier chapitre retrace l'idée d'intentionnalité dans l'histoire de la philosophie. Le second présente la philosophie du langage et de l'esprit de Searle. Le troisième renforce la primauté de l'esprit sur le langage en unifiant la théorie des directions possibles d'ajustement. Nous soutenons qu'il y a le même nombre de directions possibles d'ajustement dans les deux cas. Le quatrième chapitre analyse la nature de l'acte de signifier. Le cinquième analyse les conséquences du principe d'exprimabilité des pensées conceptuelles en ce qui concerne les limites de la pensée et de le l'expérience. La conclusion présente les résultats de notre recherche.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : intentionnalité, pensées conceptuelles, signification, actes de discours

    La nature de l'intentionnalité dans la philosophie de John R. Searle

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    Inclusion et différence : vers une critique constructive de la reconnaissance chez Habermas

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    Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal

    Possibilités de redéfinition de la conceptualité de la culture

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    Enjeux et dilemmes de l'économie cognitive

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    Le thème de l'information et de la connaissance est relativement récent en économie. Nous retraçons historiquement son émergence et nous présentons les théorisations proposées initialement. Non pas par souci de rappeler les éléments d'une histoire d'ailleurs pas encore écrite, mais simplement pour rappeler les questionnements qui sont à l'origine des problématiques existantes. Nous abordons deux problèmes. D'une part celui de savoir en quoi pourrait consister un programme de recherche en « économie cognitive ». D'autre part nous posons la question de savoir sur la base de quel modèle épistémique les économistes peuvent aborder le thème de l'information et de la connaissance. Nous opposons, ce qui est banal dans le domaine de sciences cognitives, et qui l'est beaucoup moins en économie, le paradigme computationniste et le paradigme connexioniste. Grosso modo, le paradigme computationniste s'articule bien avec le courant orthodoxe ainsi qu'avec sa forme amoindrie qui est le paradigme néo-rationaliste Simonien. Simon est d'ailleurs l'un des pères fondateurs du computationnisme. Nous critiquons plus particulièrement les axiomes de la logique épistémique telle qu'elle se manifeste aujourd'hui en théorie des jeux et sur la base de laquelle B. Walliser entend fonder un programme derecherche en économie cognitive. Par contre, on peut s'interroger sur la façon dont pourrait se manifester le paradigme connexioniste en économie. Nous montrons dans ce papier que la théorie évolutionniste de la firmes selon Nelson et Winter constitue en fait, sans que les auteurs semblent en avoir conscience, une bonne illustration de l'approche connexioniste en économie.information ; connaissance ; économie cognitive ; computationnisme ; connexionisme ; Nelson ; Winter ; Simon ; économie de l'information ; économie de la connaissance

    La compétence en formation: Entre instrumentalisation de la notion et instrumentation de l'activité

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    International audienceTenté d'emprunter au monde de l'entreprise ses outils de management, l'enseignement supérieur ne peut ignorer les résultats de la recherche en sciences humaines et sociales produits dans le domaine. L'introduction tardive à l'université de la notion de " compétence " en offre un exemple particulièrement éclairant. Elle montre l'oscillation permanente de sens et d'usage, d'un terme pris sur le terrain, entre deux tendances aux logiques opposées, sinon contradictoires : la tendance à " instrumentaliser " la connaissance à des fins de rationalisation et de rentabilisation économique et la tendance à l' " instrumenter " à des fins de développement professionnel et personnel. Les débats autour de l'évaluation des compétences professionnelles sur le terrain de la santé illustrent précisément ce phénomène. Service social au même titre que l'éducatif, la santé a dû aborder la question plus tôt que ce dernier, en raison de l'influence considérable de l'activité professionnelle sur l'orientation et le contenu des formations. Après une présentation de l'analyse, l'article propose brièvement deux modélisations complémentaires, susceptibles de remplir deux fonctions : l'une, conceptuelle, de compréhension et d'analyse des situations de formation dans le registre du développement des compétences ; l'autre, pratique, de diagnostic visant la régulation de l'action

    Nature et dimensions des actes recognitifs

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    Thèse écrite en cotutelle (Université de Montréal ; Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne)Afin de mieux saisir le rôle de certains phénomènes affectifs au sein des rapports dits de reconnaissance - tels que les émotions de l’estime mais aussi la colère ou le sentiment d’injustice -, ce travail cherche à cerner la nature des actes recognitifs à partir de l’analyse conceptuelle d’énoncés idéal-typiques de reconnaissance. Qu’est-ce que représente un énoncé de reconnaissance ? Que se produit-il lors d’un énoncé de reconnaissance ? Ou, en d’autres termes, que dis-je et que fais-je lorsque j’énonce reconnaître x comme p ? De cette analyse, il ressort que les actes recognitifs correspondent à des actes communicationnels particuliers, en termes habermassiens, des actes régulateurs. Plus spécifiquement, elle permet de mettre en lumière que la reconnaissance fonctionne, au plan normatif, comme un concept régulateur des interactions humaines et, au niveau pratique, qu’elle représente une obligation éthique au sens développé par Hegel dans les Principes de la Philosophie du droit. Comprendre les actes de reconnaissance comme des processus d’attribution de statuts - via l’octroi logiquement antérieur d’une valeur - visant à instaurer un certain type d’interaction entre agents libres présente un double avantage. Le premier, de proposer une unification des différents sens attachés au concept de reconnaissance autour des notions de valeur et de statut. Le second, de permettre des hypothèses explicatives quant à la présence de phénomènes affectifs lors de ces processus. Ces derniers semblent découler, d’une part, du type de processus que sont les actes recognitifs et, d’autre part, de la double fonction que paraissent exercer ces émotions, entendues comme des « perceptions de valeur ».In order to understand better the role of certain affective phenomena within the so-called relations of recognition - such as the emotions of esteem but also anger or the sense of injustice -, this work seeks to discern the nature of acts of recognition as of the conceptual analysis of the ideal-typical statements. What represents a statement of recognition? What is produced during a statement of recognition? Or, in other words, what do I say and what do I do as I state: “I recognize or acknowledge x as p”? It results from this analysis that the acts of recognition correspond to particular communicational acts, in habermassian terms, of regulatory acts. More specifically, at a normative level, it reveals that, recognition functions as a regulatory concept of human interactions, and at a practical level, it represents an ethical obligation in the sense developed by Hegel in the Elements of the Philosophy of Right. Understanding the acts of recognition as the process of attribution of status - through a prior logical bestowal of a value - aiming at establishing a certain type of interaction between free agents, features a double advantage. The first is to propose a unification of different meanings attached to the concept of recognition around the notions of value and status. The second is to allow some explicative hypotheses regarding the presence of the affective phenomena during those processes. The latter seem to stem, on the one hand, from a type of process that are acts of recognition, and on the other, from the double function that these emotions seem to be practiced, understood as “perceptions of values”

    Le rôle de la performativité dans la méthode de Michel Foucault

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    Partant des rapports problématiques de Foucault à la performativité austinienne, ce mémoire investigue les évolutions méthodologiques de l’archéologie et de la généalogie en soulignant les éléments qu’elles extraient de la théorie des actes de langage. Si les savoirs que nous restituent les premiers travaux de Foucault produisent une série d’effet dans le réel, c’est parce que l’analyse du discours découvre une performativité d’un niveau inédit par rapport aux énoncés performatifs d’Austin : les discours aux énoncés anonymes tirent des effets de pouvoir au travers même de leurs prétentions descriptives. De façon analogue, les analyses plus tardives des processus de subjectivation dévoilent comment dans cette articulation entre savoir et pouvoir le rapport du sujet à lui-même se donne comme la pierre de touche du discours : le sujet doit tenir sur lui-même une série précise de propos dont la récitation et l’adhésion apparaissent nécessaire pour fonder, voire produire sa subjectivité. Pareille fondation se veut corrélative d’un troisième niveau de performativité, soit celle d’un discours du sujet par lui-même et sur lui-même, en somme, une performativité de la subjectivation.Starting from the problematic relationship of Foucault towards Austin’s performativity, this research investigates the methodological evolutions of the archeology and genealogy while looking at the elements imported from the speech act theory. If the knowledges that depict Foucault’s early works are producing a series of effects into reality, it is because the analysis of discourse discovers a new level of performativity in comparison to Austin’s performative utterances: the anonymous discourses generate effects of power through their own descriptive functions. In a similar way, the later analysis of subjectivation procedures shows how inside the articulation of knowledge and power the relationship to the self is a key element of discourse: the subject must recite and adhere to precise types of utterances to produce and establish his subjectivity. Such foundation is the correlate of a third level of performativity where the discourse of the self must be held by the subject and on himself, in other words a performativity of subjectivation
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