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    Les savoirs habitants comme capital spatial pour la démocratie participative. Le cas des grands projets d'équipement pour l'aménagement du territoire

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    PDF accessible en ligne : [ http://eso.cnrs.fr/fr/publications/eso-travaux-et-documents/n-35-juin-2013.html

    La "justice ethnique" comme fondement de la paix dans les sociétés plurietniques : Le cas de l'Afrique

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    Positionnalité et idéologisation de l’identité : la construction politique de la connaissance à l’ère post-vérité

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    Les identités et les connaissances qui traversent les relations entre les individus soulèvent les mêmes enjeux d’appréhension, de normalisation et de reproduction des comportements et des discours qui font le monde social. Elles répondent toutefois à des logiques différentes : les identités appuient les différences qui naissent de perceptions subjectives et de confrontations d’intérêts, alors que les connaissances sont portées par des idéaux d’universalité et strictement tenues par les réalités objectives. À partir d’une revue de la littérature et faisant état de la question, ce mémoire s’intéresse à la perméabilité croissante qui s’établit entre identités et savoirs par le recours à un positionnement essentialisé, que nous qualifions de « positionnalité ». Notamment, nous interrogeons ses formes idéologiques contemporaines afin de comprendre quelles sont les origines de ces positionnements identitaires essentialisés et leurs conséquences pour l’élaboration et la médiation du savoir. Nous établissons que la positionnalité est le fruit d’un abord constructiviste des régimes de vérité et de pouvoir, et qu’elle s’appuie sur des lectures partisanes des héritages de la théorie critique. Nous mettons aussi en exergue l’environnement politique façonné par « l’ère post-vérité », caractérisé par une dépréciation de la valeur des faits et la contestation des autorités épistémiques traditionnelles. Enfin, nous avançons que le développement de la positionnalité, précipité par l’ère post-vérité, entretient une dynamique néolibérale d’appropriation ou de privatisation des savoirs pris en tant que biens communs. Les thèmes abordés dans ce mémoire nous conduisent à penser que l’essentialisation des positionnements identitaires a dépassé le cadre strictement épistémologique, et sert désormais une accumulation et une appropriation exclusive des moyens de la connaissance.Identities and knowledge permeate relationships between individuals, raising the same issues of comprehension, normalization and reproduction of behaviors and discourse that constitute the social world. However, they follow different logics: identities reproduce the differences that arise from subjective perceptions and confrontations of interests, while knowledge rests on ideals of universality and of objective reality. Through an extensive review of the literature, this thesis examines the growing permeability between identities and knowledge that has arisen from a recent, essentialized form of positioning we call "positionality". In particular, we question this contemporary ideological form in order to understand the origins of such essentialized identity positions as well as their consequences for both the development and mediation of knowledge. We establish that positionality relies on a constructivist approach to truth and power regimes as well as on partisan readings of critical theory’s legacies. We also highlight the political environment of the “post-truth era,” characterized by a devaluation of facts and the challenging of traditional epistemic authorities. Finally, we argue that the development of positionality, hastened by the post-truth era, reinforces neoliberal appropriation, or privatization, of knowledge heretofore understood as a public good. The topics addressed in this thesis lead us to think that the essentialization of identity positioning has moved from a strictly epistemological question to one concerning the accumulation and exclusive ownership of the means of knowledge production

    L'identité algébrique d'une pratique portée par la discussion sur l'équation à l'aide de laquelle on détermine les inégalités séculaires des planètes (1766-1874).

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    Il s'agit d'une version pré publication antérieure de plusieurs mois à la version publiée (référence jointe). Les commentaires du comité de lecture et le travail d'édition ont amené une évolution importante du contenu de cet article dans la version finale. Se reporter à la version publiée.International audienceWhat did "algebra" mean before the development of the algebraic theories of the 20th century ? This paper stresses the identities taken by the algebraic practices developped during the century long discussion around the equation around the equation of secular inequalities (1766- 1874). In 1874, a strong controversy on the theory of bilinear and quadratic forms opposed Camille Jordan and Leopold Kronecker. The arithmetical ideal of Kronecker faced Jordan's claim for the simplicity of his algebraic canonical form. As the controversy combined mathematical and historical arguments, it gave rise to the writing of a history of the methods used by Lagrange, Laplace and Weierstrass in a century long mathematical discussion around the "equation of secular inequalities".Cet article questionne l'identité algébrique d'une pratique propre à un corpus de textes publiés sur une période antérieure à l'élaboration des théories algébriques, comme la théorie des matrices ou, plus généralement, l'algèbre linéaire, qui donneront à cette pratique l'identité d'une méthode de transformation d'un système linéaire par la décomposition de la forme polynomiale de l'équation caractéristique associée. Dans les années 1760-1770, Lagrange élabore une pratique algébrique spécifique à la mathématisation des problèmes mécaniques des petites oscillations de cordes chargées d'un nombre quelconque de masses ou de planètes sur leurs orbites. La spécificité de cette pratique s'affirme par opposition à la méthode des coefficients indéterminés, elle consiste à exprimer les solutions des systèmes linéaires par des factorisations polynomiales d'une équation algébrique particulière, l'équation à l'aide de laquelle on détermine les inégalités séculaires des planètes. Elaborée en un jeu sur les primes et les indices des coefficients des systèmes linéaires, la pratique de Lagrange est à l'origine d'une caractéristique des systèmes issus de la mécanique, la disposition en miroirs des coefficients de systèmes que nous désignons aujourd'hui comme symétriques. Elle est également à l'origine d'une discussion sur la nature des racines de l'équation à l'aide de laquelle on détermine les inégalités séculaires qui se développera sur plus d'un siècle. Nous questionnerons l'identité algébrique de cette discussion en étudiant les héritages, permanences et évolutions de la pratique élaborée par Lagrange aux seins de différentes méthodes élaborées dans des cadres théoriques différents par des auteurs comme Laplace, Cauchy, Weierstrass, Jordan et Kronecker. Nous verrons que, préalablement à l'élaboration d'une théorie des formes dont la nature, algébrique ou arithmétique, suscitera une vive controverse entre Jordan et Kronecker en 1874, le caractère algébrique de la discussion renvoie davantage à l'identité historique d'un corpus cohérent qu'à une identité théorique et s'avère indissociable d'une constante revendication de généralité. Entre 1766 et 1874, la discussion sur l'équation à l'aide de laquelle on détermine les inégalités séculaires permet de mettre en évidence différentes représentations associées à une même pratique algébrique ainsi que des évolutions dans les philosophies internes portées par les auteurs du corpus sur la généralité de l'algèbre

    Interdisciplinarité, interdisciplinarités (2)

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    Prolongeant le débat engagé dans la livraison précédente, Jérôme Bourdon, historien et chercheur en sciences de l’information et de la communication, Jean-Paul Resweber, philosophe, et Laurent Vidal, anthropologue, discutent le point de vue que défend Patrick Charaudeau (2010) sur l’interdisciplinarité. Deux idées principales – largement étayées par chacun – ressortent des contributions : la science est le résultat d’une maturation des idées, méthodes et théories, ce qui conduit à formuler l’hypothèse selon laquelle l’interdisciplinarité est au fondement même de la naissance des disciplines ; elle est aussi au cœur d’enjeux qui ne sont pas seulement scientifiques. Parmi les « familles » d’arguments développés, nous en retiendrons deux : celles ayant trait à ce qui concerne le cadre et les conditions de fabrication de la science ; celles concernant la dimension politique dont peut être investie l’interdisciplinarité. De la sorte, nous verrons que, d’une part, l’interdisciplinarité est une donnée structurante des disciplines et que, d’autre part, l’invoquer ou la rendre « obligatoire » peut témoigner d’attendus et d’enjeux autres que ceux seulement relatifs à la connaissance.To extend the debate which figured in the previous delivery, Jerome Bourdon, historian, researcher in information and communication sciences, Jean-Paul Resweber, philosopher, and Laurent Vidal, anthropologist, are discussing the view that Patrick Charaudeau (2010) defends on interdisciplinarity. We can find two main ideas - widely supported by everyone: science is the result of a maturation of ideas, methods and theories, which leads to the hypothesis that interdisciplinarity is the very foundation of the birth of disciplines and it is also at the heart of issues that are not just scientific ones
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