10 research outputs found

    Une approche comportementale de la congestion urbaine

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    How to solve congestion problems related to urban development? As the massive investment in infrastructure and the monetary and coercive treatment of behaviors have shown their limits, we propose instead to explore the promotion of positive behavior (carpooling, biking, telecommuting). We start by expanding the behavioral model of the individual, by taking into account the context (frame) in which it happens. We justify this contribution primarily through the work of the psychologist Daniel Kahneman and the sociologist Ervin Goffman . Then we clarify our methodological approach: by showing how the process of laboratory experiments is connected to the behavioral factors of the homo oeconomicus, we show the consistency of our frame hypothesis with field experiments. We then describe three experiments to show (i) how the frame is underpinned by a dominant discourse (ii) the importance of the retroactive measure of this representation and (iii) how motivations acts within that frame. We derive several principles to promote a change of mobility behavior able to treat congestion: (i) the place of the individual in transport schemes, (ii) using time or well-being as a measurement indicator and (iii)collective representations as coordination enablers.Comment résoudre les problèmes de congestion liés au développement urbain ? Les investissements massifs dans les infrastructures et le traitement monétaire et coercitif des comportements ayant montré leurs limites, nous proposons d'explorer la possibilité de favoriser les comportements positifs (covoiturage, vélo, télétravail). Nous commençons par élargir le modèle comportemental de l'individu en posant comme préalable à l'étude des motivations la prise en compte du cadre dans lequel il se situe. Nous justifions théoriquement cet apport principalement par les travaux du psychologue Daniel Kahneman et du sociologue Ervin Goffman. Nous précisions ensuite notre démarche méthodologique : en montrant combien la démarche des expérimentations de laboratoire est reliée à l'hypothèse comportementale de l'homo œconomicus, nous montrons la cohérence de notre hypothèse de cadre avec celle des expériences de terrain. Nous décrivons ensuite trois expériences visant à montrer (i) comment le cadre correspond à une représentation confortée par un discours dominant (ii) l’importance de la mesure rétroactive de cette représentation et (iii) comment les motivations agissent à l’intérieur de ce cadre. Nous en déduisons plusieurs principes susceptibles de favoriser un changement de comportements de mobilité à même de traiter le problème de congestion : (i) la place de l’individu dans les schémas de transports, (ii) le temps ou le bien être comme indicateur de mesure et (iii) les représentations collectives comme support de coordination

    RIODD 2016 « Energie, environnement et mutations sociales »

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    International audienceLe RIODD a tenu son 11ème congrès annuel du mercredi 6 au vendredi 8 juillet 2016 à St-Etienne. Il s'est déroulé à l'Ecole des Mines de Saint-Étienne. L’organisation de ce 11ème congrès annuel du RIODD était portée par l’Institut Henri Fayol de l’Ecole des Mines de St-Etienne. Cette manifestation scientifique à caractère pluridisciplinaire et de dimension internationale s’est inscrite dans le cadre du Bicentenaire de l’Ecole des Mines de St-Etienne en 2016

    MOBILISATIONS COLLECTIVES,DEMOCRATISATION ET SYSTÈMED'ACTION PROTESTATAIREANALYSE COMPAREE DES EXEMPLES KENYAN ET ZAMBIEN

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    "No English Abstract"Il semble aujourd'hui qu'il soit nécessaire de dépasser l'analyse strictement institutionnelle du renouveau démocratique que connaIt l'Afrique depuis quelques années. En effet, chercher a expliquer les flux directeurs du pluralisme politique par le seul examen des pratiques partisanes et constitutionnelles, cantonner l'expression de La participation politique aux seuls canaux clas-siques de cette participation (jeu electoral, vie parlementaire) n'apparaIt plus a méme de rendre l'entière signifiance de ce renouveau. Aussi devient-il utile de se pencher sur les divers modes d'expression du politique qui dépassent cc schema institutionnel, et qui souvent lui échappent.Pour mettre en valeur ce postulat d'ordre methodologique qui est d'aller au-delà de Pétude institutionnelle de Ia démocratisation, nous choisirons d'examiner les mobilisations collectives, qu'elles soient protestataires ou contre-protestataires. Nous éviterons autant que possible de tomber dans un travers inverse qui consisterait a traiter ces mobilisations indépendamment du jeu institutionnel, ne serait-ce que parce qu'il existe des mobilisations institutionnelles (mobilisations électorales ou partisanes) que l'on ne peut passer sous silence sans en faire pour autant une des clefs de Panalyse. Sans affirmer que les deux types de formulation politique (jeu institutionnel / jeu non-institutionnel) sont constamment en étroite correlation, nous estimerons qu'ils se déterminent souvent Pun Pautre, l'intérét étant de connaItre aussi bien le moment de leur interaction que de déceler les espaces possibles de non interaction.Pour illustrer notre propos, nous avons choisi comme terrain d'investigation deux pays connaissant des trajectoires politiques similaires, le Kenya et La Zambie. En effet, tous deux ont passé le cap de l'élection pluraliste, mais avec une fortune différente, et c'est là que Ia démarche comparatiste prend toute sa valeur. Si Pon peut constater la formalisation dune alternance po-litique en Zambie, ii n'en est pas de méme au Kenya oü le pouvoir en place, de tendance autoritaire, a réussi a conserver son statut de gouvernant.Etudier les mobilisations en période de changement politique présente un double avantage. Le premier est dobserver Les processus de dynamisation mutuelle - qui de La mobilisation ou du changement politique determine l'autre' —; Le second, grace aux experiences kenyanes et zambiennes de démocratisation relativement rapide, est de reconnaItre I'altération de ces mobi-lisations entre les moments distincts de la revendication democratique, de Pinstauration du rituel democratique, et de La pratique de ce rituel, les deux premiers moments se dérouLant dans un Laps de temps relativement court2. Notre étude couvrira la période allant de 1988 a 1994. 1988 apparaIt comme l'année charnière qui vit se dessiner au Kenya comme en Zambie les premieres véritables secousses pluralistes. Le choix de 1994 comme date butoir et par là, a priori queLque peu artificielLe, s'expLique par une raison d'ordre strictement methodologique. En effet, les elections multipartisanes ayant eu lieu fin 1991 en Zambie et fin 1992 au Kenya, ii nous a semblé qu'il était possible de tirer des conclusions de la pratique mobilisatrice en pé-node post-électorale en examinant sérieusement la période entre ces deux échéances et 1994

    Restructurations et droit social

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    In an unsettled economic climate, the result in particular of globalisation of trade, the financialisation of the economyand accelerating technological change, further marked by the endemic apathy of French economic growth, theprosperity and survival of companies depend on their capacity to adapt constantly to market trends in order tosafeguard their competitiveness, to ensure their development and to stand up to ever increasingly harsh competition.Whilst restructuring is essential to ensure the long-term survival of companies, on which maintaining jobs, a dynamiclabour market and the creation of wealth all depend, it frequently endangers the interests of employees. Manyrestructuring operations thus threaten their employment and consequently their economic and material security, butalso their collective rights when it comes to advantages resulting from their collective status or their right to participatein determining their working conditions and in the management of the company through their representatives, whosemandate may be impacted by a restructuring operation. While such operations endanger the interests of employees andgenerate a social cost borne to a large extent by the national community, law, and in particular social law, cannotchallenge restructuring projects. Such decisions and their implementation fall within the purview of the freedom to actenjoyed by corporate managers that social law cannot in any way impede by interfering in their economic and strategicchoices. The purpose of this study is therefore to show how social law, despite its inability to influence restructuringdecisions, seeks to limit the social cost by preserving as best as possible the interests of employees.Dans un contexte économique instable, résultant notamment de la mondialisation des échanges, de la financiarisationde l’économie et de l’accélération des mutations technologiques, caractérisé de surcroît par l’apathie endémique de lacroissance économique française, la prospérité et la survie des entreprises dépendent de leur capacité à s’adapter enpermanence aux évolutions du marché pour pouvoir sauvegarder leur compétitivité, assurer leur développement etfaire face à une concurrence toujours plus vive. Si les restructurations sont indispensables pour assurer la pérennité desentreprises dont dépendent le maintien de l’emploi, le dynamisme du marché du travail et la création de richesse, ellesmettent fréquemment en péril les intérêts des salariés. Nombre d’entre elles menacent ainsi leur emploi et partant leursécurité économique et matérielle, mais également leurs droits collectifs qu’il s’agisse des avantages issus de leurstatut collectif ou de leur droit à participer à la détermination de leurs conditions de travail et à la gestion del’entreprise via leurs représentants, dont le mandat peut être affecté par une restructuration. Si ces opérations mettenten péril les intérêts des salariés et génèrent un coût social largement assumé par la collectivité nationale, le droit, enparticulier le droit social, ne peut remettre en cause les projets de restructuration. Ces décisions et leur mise en oeuvrerelèvent en effet de la liberté d’entreprendre des dirigeants de l’entreprise à laquelle le droit social ne saurait porteratteinte en s’immisçant dans leurs choix économiques et stratégiques. L’objet de cette étude est donc d’exposercomment, en dépit de son incapacité à influer sur les décisions de restructurations, le droit social tente d’en limiter lecoût social, en préservant au mieux les intérêts des salariés
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