964 research outputs found

    VizAssist (un assistant utilisateur pour le choix et le paramétrage des méthodes de fouille visuelle de données)

    Get PDF
    Nous nous intéressons dans cette thèse au problème de l automatisation du processus de choix et de paramétrage des visualisations en fouille visuelle de données. Pour résoudre ce problème, nous avons développé un assistant utilisateur "VizAssist" dont l objectif principal est de guider les utilisateurs (experts ou novices) durant le processus d exploration et d analyse de leur ensemble de données. Nous illustrons, l approche sur laquelle s appuie VizAssit pour guider les utilisateurs dans le choix et le paramétrage des visualisations. VizAssist propose un processus en deux étapes. La première étape consiste à recueillir les objectifs annoncés par l utilisateur ainsi que la description de son jeu de données à visualiser, pour lui proposer un sous ensemble de visualisations candidates pour le représenter. Dans cette phase, VizAssist suggère différents appariements entre la base de données à visualiser et les visualisations qu il gère. La seconde étape permet d affiner les différents paramétrages suggérés par le système. Dans cette phase, VizAssist utilise un algorithme génétique interactif qui a pour apport de permettre aux utilisateurs d évaluer et d ajuster visuellement ces paramétrages. Nous présentons enfin les résultats de l évaluation utilisateur que nous avons réalisé ainsi que les apports de notre outil à accomplir quelques tâches de fouille de données.In this thesis, we deal with the problem of automating the process of choosing an appropriate visualization and its parameters in the context of visual data mining. To solve this problem, we developed a user assistant "VizAssist" which mainly assist users (experts and novices) during the process of exploration and analysis of their dataset. We illustrate the approach used by VizAssit to help users in the visualization selection and parameterization process. VizAssist proposes a process based on two steps. In the first step, VizAssist collects the user s objectives and the description of his dataset, and then proposes a subset of candidate visualizations to represent them. In this step, VizAssist suggests a different mapping between the database for representation and the set of visualizations it manages. The second step allows user to adjust the different mappings suggested by the system. In this step, VizAssist uses an interactive genetic algorithm to allow users to visually evaluate and adjust such mappings. We present finally the results that we have obtained during the user evaluation that we performed and the contributions of our tool to accomplish some tasks of data mining.TOURS-Bibl.électronique (372610011) / SudocSudocFranceF

    Fouille visuelle de données temporelles avec DataTube2

    Get PDF
    International audienceNous nous intéressons dans cet article à la fouille visuelle de données temporelles, où les données ont été mises sous la forme de n attributs dont les valeurs sont enregistrées pendant k instants. Après un état de l'art sur les différentes approches de visualisation de telles séries, nous présentons plus particulièrement une approche ayant reçue encore peu d'attention ("DataTube"). DataTube place les données dans un tube dont l'axe représente le temps. Nous étendons ensuite cette approche : tout d'abord nous définissons plusieurs modes de visualisations (couleurs, formes, etc) et nous ajoutons un axe temporel. Ensuite nous introduisons des interactions avec la possibilité de sélectionner des attributs et des instants, afficher des données complexes ou encore insérer des annotations sur la visualisation. Nous ajoutons une étape de classification non supervisée afin de regrouper dans la visualisation les attributs similaires. Enfin nous intégrons cette visualisation dans notre plateforme de fouille de données en réalité virtuelle VRMiner, avec un affichage stéréoscopique et des possibilités de navigation interactive. Nous appliquons cette visualisation sur plusieurs ensembles de données réelles et nous montrons qu'elle peut gérer jusqu'à 1,5 million de valeurs. Nous présentons également une évaluation utilisateur

    Organisation des connaissances, données et algorithmes : place aux visualisations !

    Get PDF
    International audienceThis article shows how visual representations have progressively taken the lead over classical language-based models of knowledge organization (KO). The paper adopts a theoretical and historical perspective and focuses on the consequences of the changes in the volume of data generated by data production on the KO models. Until now, data visualization tools have been used mainly by researchers with expertise in textual data processing or in computational linguistics. But now, these tools are accessible to a greater number of users. Thus, there are new issues at stake for KO, other professions and institutions for gathering data which contribute to definining new standards and KO representations.L’article montre comment les visualisations ont progressivement pris le pas sur les modèles de représentation des connaissances classiques de nature logocentrée. Se situant dans une approche théorique et historique, cet article s’attache aux conséquences des changements d’échelle liés à la production de données sur les modèles d’organisation des connaissances. Jusqu’alors confinés à un cercle étroit de chercheurs spécialisés en traitement de données textuelles et traitement automatique des langues, les outils de datavisualisation sont désormais accessibles au plus grand nombre. Ce faisant, de nouveaux enjeux se profilent pour l’organisation des connaissances, de nouveaux métiers et institutions de recueil de données émergent qui contribuent à redéfinir les normes, les standards et les modes de représentation des connaissances

    La visualisation de traces, support à l'analyse, déverminage et optimisation d'applications de calcul haute performance

    Get PDF
    National audienceL'analyse du comportement d'applications logicielles est une tâche de plus en plus difficile à cause de la complexité croissante des systèmes sur lesquels elles s'exécutent. Alors que l'analyse des systèmes embarqués doit faire face à une pile logicielle complexe, celle des systèmes parallèles doit être ca- pable de s'adapter à l'envergure de leur architecture matérielle et à leur indéterminisme. La visualisation de traces obtenues lors du déroulement des applications s'exécutant sur ces plate-formes s'est répandue dans les outils d'analyse pour faire face à ces problématiques. Il existe aujourd'hui un large éventail de techniques qui se distinguent par la quantité d'informations, l'échelle des systèmes, ou les comportements qu'elles sont capables de représenter. Nous nous proposons d'en faire un état de l'art, en discutant des méthodes de visualisation statistiques, comportementales et structurelles de l'application, et des techniques permettant le passage à l'échelle de l'analyse

    Astus, une plateforme pour créer et étudier les systèmes tutoriels intelligents « par traçage de modèle »

    Get PDF
    Cette thèse s’intéresse aux systèmes tutoriels intelligents (STI), un type d’environnement informatique pour l’apprentissage humain (EIAH) qui se distingue des autres (p. ex. les exerciseurs et les hypermédias éducatifs) en offrant un mécanisme d’évaluation plus sophistiqué. Parmi les différentes familles de STI, ce sont les STI « par traçage de modèle » (MTT) qui ont le plus fait leurs preuves. Les MTT sont critiqués, premièrement parce qu’ils évaluent l’apprenant de façon serrée (c.-à-d. qui positionne l’action de l’apprenant par rapport à une ou plusieurs méthodes pour effectuer la tâche), ce qui n’est possible que pour des tâches bien définies. Par conséquent, on leur reproche d’encourager un apprentissage superficiel. Deuxièmement, parce que les efforts de création qu’ils requièrent sont jugés prohibitifs, ce qui a mené à l’apparition d’autres familles de STI, comme les STI « par contraintes » et les STI « par traçage d’exemples » et ceux basés sur l’apprentissage automatique. Par cette thèse, nous voulons contribuer à renouveler l’intérêt pour les MTT en améliorant le rapport entre les efforts de création et l’efficacité potentielle des interventions, et en établissant plus clairement leur rôle pédagogique. Pour ce faire, nous proposons la plateforme Astus qui permet d’explorer l’espace qui existe entre les MTT créés avec les plateformes existantes, et des MTT dédiés ayant recours à des connaissances didactiques sophistiquées (p. ex. des dialogues) qui exigent des efforts de création encore plus importants. La plateforme Astus se distingue des plateformes existantes parce qu’elle génère des interventions plutôt que de recourir à des interventions prémâchées et qu’elle supporte les tâches s’effectuant dans des environnements qui ont une dimension physique. La génération des interventions dépend : d’un modèle de la tâche qui s’inscrit dans le paradigme du tuteur, c’est-à-dire qui représente une abstraction et une généralisation des instructions d’un tuteur humain; d’un modèle de l’UI qui permet des interventions riches comme une démonstration (c.-à-d. déplacements du pointeur et simulation des clics et des saisies); de langages dédiés et d’outils qui réduisent les efforts de création des auteurs; de mécanismes d’extension qui permettent d’adapter la génération en fonction d’une stratégie pédagogique particulière. Le paradigme du tuteur, parce qu’il favorise une communication transparente entre le système et l’apprenant, met en évidence les avantages et les désavantages de l’approche pédagogique des MTT, essentiellement une évaluation précise (c.-à-d. qui permet de produire des indices sur la prochaine étape et des rétroactions sur les erreurs), mais serrée. En s’inscrivant explicitement le paradigme du tuteur, entre autres en évitant de tirer profit de la nature de domaines particuliers ou de propriétés de tâches particulières pour assouplir l’évaluation, la plateforme Astus se démarque plus nettement des autres familles de STI que les autres MTT. Par conséquent, elle établit plus clairement le rôle pédagogique des MTT. Cinq expérimentations (menées par Luc Paquette) à petite échelle ont été réalisées auprès d’étudiants au baccalauréat au département d’informatique (un laboratoire pour la manipulation d’arbres binaires de recherche et un pour la conversion de nombres en virgule flottante). Ces expérimentations indiquent que les interventions générées sont efficaces. Au-delà de ces résultats, c’est le processus entourant ces expérimentations, parce qu’il est comparable au processus des chercheurs potentiellement intéressés par la plateforme Astus, qui montre que la version présentée dans cette thèse est plus qu’un prototype et qu’elle peut être utilisée à l’interne dans un contexte réel

    Le site de l'abbaye de Marmoutier (Tours, Indre-et-Loire). Rapport 2012-2014

    Get PDF
    Rapport de synthèse pour les campagnes de fouilles de 2012 à 2014 sur le site de l'abbaye de Marmoutier (Tours, Indre-et-Loire)

    Recherche sur la pars rustica de la villa de Larry à Liéhon (France, Moselle)

    No full text
    Die römische Villenanlage von Liéhon liegt im Naturraum des „Plateau lorrain“, etwa 15 km südlich des römischen Metz (Divodurum). Das Hauptgebäude der Villenanlage (pars urbana) wurde im Rahmen von Rettungsgrabungen bei der Erweiterung des Regionalflughafens „Aéroport régional de Lorraine“ auf rund 3 Hektar Fläche ausgegraben. In den Jahren 2005 bis 2008 wurde anschließend die pars rustica der Villenanlage durch Feldbegehungen und geophysikalische Untersuchungen auf rund 9 Hektar Fläche untersucht (Inrap/SRA Lorraine/Geocarta). Die Anfänge der Anlage, belegtb durch Holzgebäude und eine Grabeneinhegung, lassen sich an den Beginn des 1. Jh. n. Chr. datieren. Am Ende des 1. Jahrhunderts n. Chr. handelte es sich zunächst nur um eine einfache villa rustica mit seitlichen Gebäudeflügeln. Den Höhepunkt ihrer Architekturentwicklung erreichte die Villenanlage dann zwischen 190 und 250 n. Chr. Die Gebäude der pars urbana beanspruchten in dieser Zeit rund einen halben Hektar Fläche; zusammen mit den Innenhöfen erreichte die Anlage 1,5 Hektar Grundfläche. Davon nahmen die Wohnbereiche mit rund 80 Räumen rund 1500 m² ein. Darunter befanden sich eine Badeanlage, Räume mit Hypokaustheizungen sowie Säle, die mit Mosaiken und Wandmalereien ausgestattet waren. Die gesamte Villenanlage, die pars rustica eingeschlossen, nahm jetzt insgesamt neun Hektar Grundfläche ein. Der 4,5 Hektar große landwirtschaftliche Teil der Anlage wurde im Norden lokalisiert; dazu gehörten rund 20 Nebengebäude, die sich um einen Innenhof von trapezförmigen Grundriss gruppierten. Dieser hatte eine Länge von 10 actus (354 m). Die Untersuchung dieses Wirtschaftsbereiches der Anlage hat es gestattet, Wohngebäude, landwirtschaftliche Gebäude (Scheunen und Ställe) sowie Gebäude mit handwerklichen Tätigkeiten (Schmiede) zu identifizieren. Während des 4. Jahrhunderts n. Chr. erlebte die Villenanlage ihren Niedergang, jedoch wurde der Platz in der Spätantike und im anschließenden Frühmittelalter weiterhin besiedelt. Im Zentrum der nun aufgegebenen ehemaligen pars rustica entstand eine in den Quellen als „Larry“ bezeichnete mittelalterliche ländliche Siedlung, die vom 5./6. Jh. bis zum 15. Jh. n. Chr. existierte. Dieses Beispiel einer großen und bedeutenden Axialvillenanlage von monumentalen Ausmaßen liefert hinsichtlich Architektur, Ausstattung und Wohnkomfort das Bild eines typischen römischen Landsitzes, der gleichzeitig mit einem großen landwirtschaftlichen Betrieb kombiniert war. Die Anlage repräsentiert beispielhaft die Erschließung der landwirtschaftlichen Flächen Galliens durch große und bedeutende Grundeigentümer.Die zerstörungsfreie archäologische Prospektion durch geomagnetische und geoelektrische Messungen, die in Liéhon von der Firma Geocarta durchgeführt wurde, hat sich bei diesen über einen langen Zeitraum besiedelten und genutzten Anlagen als ausgezeichnetes Forschungsinstrument erwiesen. Durch diese Untersuchungen konnten nicht nur die Ergebnisse der Feldbegehungen bestätigt werden, sondern es gelang auch, weitere Gebäude zu entdecken, die auf der heutigen Bodenoberfläche nicht mehr sichtbar waren. Ferner konnten Ausdehnung und Charakter der antiken Feldflur und Parzellierung festgestellt werden. Diese Prospektionen lieferten den Archäologen einen nahezu vollständigen Plan der Organisation der pars rustica sowie der weiteren Entwicklung ihrer Besiedlung bis zum Mittelalter. Die Lage der verschiedenen landwirtschaftlichen, handwerklichen oder anders genutzten Nebengebäude ist daher im Detail bekannt.Die Untersuchung der genauen wirtschaftlichen Nutzung und Zweckbestimmung des ausgedehnten, ummauerten Innenbereiches der pars rustica, der – abgesehen von einigen an der Peripherie gelegenen Nebengebäuden und einem Sonderfall – keine Steingebäude aufwies, muss weiteren Forschungen vorbehalten bleiben. Seine landwirtschaftliche Nutzung ist nicht notwendigerweise die plausibelste Erklärung; bei einem grossen Landsitz kann auch eine Nutzung als Landschaftspark (Quelle, zentrale Zugangsachse zur Anlage) nicht ausgeschlossen werden. Die Mehrzahl der landwirtschaftlichen Nebengebäude grenzt außerhalb an die Mauer an, die den Innenbereiches der pars rustica umschließt. Sie lassen sich den verschiedenen landwirtschaftlichen Funktionen zuweisen: Scheunen, Speicher, Ställe für Rinder, Pferde und Schweine. Andere werden handwerklichen Tätigkeiten gedient haben, beispielsweise als Schmiede oder als Werkstätten für die Textilherstellung und -verarbeitung. Die landwirtschaftlichen Tätigkeiten wurden um diesen Hofbereich herum angesiedelt, jedoch sind sie nach außen hin in Richtung auf die landwirtschaftlichen Nutzflächen und die verschiedenen weiteren Bereiche des Landgutes orientiert. Das archäologische Fundgut bestätigt, dass der landwirtschaftliche Arbeiter hier unmittelbar am Platz seiner Arbeitstätte lebte und wohnte. Die landwirtschaftlichen Gebäude waren bewohnt. Lediglich zwei Gebäude, von denen eines als privilegiertes Wohngebäude angesprochen werden kann und eines unbekannter Nutzung ist, wurden im zentralen Hofbereich angelegt. Es ist wahrscheinlich, dass einige Areale im Norden und im Süden dieses landwirtschaftlichen Bereiches bereits im 1. Jh. n. Chr. besiedelt waren, jedoch kann die zentrale Ausbauphase zur monumentalen axialen Villenanlage eindeutig dem 2. Jh. n. Chr. zugewiesen werden. Eine zweite Ausbauphase der Steingebäude, die im gesamten Bereich der Villenanlage feststellbar ist, kann chronologisch dem Bas Empire zugewiesen werden. Anschließend ist eine merowingerzeitliche Besiedlung mehrerer Annexgebäude der Villenanlage festzustellen und schließlich konzentriert sich die frühmittelalterliche Besiedlung im 8. und 9. Jh. auf den in der Nähe der Quelle gelegenen zentralen Bereich des ehemaligen Innenhofes. Im 11. und 12. Jahrhundert gruppieren sich dann die Gebäude eines mittelalterliches Weilers und seiner Schmiede entlang von zwei Wegeachsen südlich der früheren karolingerzeitlichen Ansiedlung.(Übersetzung : J. Wiethold, Inrap).La villa de « Larry » à Liéhon est située sur le plateau lorrain, au sud de la ville antique de Metz. Sa partie résidentielle a été fouillée sur 3 ha lors de l’agrandissement de l’aéroport régional en 2003. La partie rustique a été ensuite étudiée en prospection au sol et par détections géophysiques sur 9 ha, de 2005 à 2008 (Inrap/SRA Lorraine/Geocarta). Le site fut occupé dès le début du Ier s. de notre ère (édifice en bois, enclos fossoyé). A la fin du Ier s., la demeure n’était encore qu’une simple villa rustica à pavillons latéraux. À son apogée architecturale entre 190 et 250, la pars urbana couvrait un demi hectare bâti (1,5 ha avec les cours fermées), dont environ 1500 m2 habitables, avec plus de 80 pièces dont un balnéaire, des salles à hypocauste, des décors de mosaïques et d’enduits peints. L’emprise de la villa, avec sa vaste pars rustica, atteignait alors au moins 9 ha. L’exploitation agricole était localisée au nord du site ; elle comportait au moins une vingtaine de bâtiments annexes répartis autour d’une cour fermée de plan trapézoïdal sur 10 actus de long (354 m), de 4,5 ha. L’étude de cet espace agraire a permis de définir des bâtiments d’habitation, rustiques (granges, étables) et artisanaux (forge). Au cours du IVe s., la villa a été déclassée, mais le site fut toujours occupé durant l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge. Le centre de la pars rustica antique fut réoccupé par le hameau rural de « Larry » des Ve-VIe s. au XVe s., après la ruine de la pars urbana. Cet exemple de villa axiale de grande envergure, de type monumental, offre à la fois l’image d’une demeure romanisée (architecture, confort, richesse) et d’une vaste exploitation agricole, que les grands propriétaires ont su développer dans les campagnes gauloises sur leurs domaines ruraux. La méthode non destructive de prospections géophysiques électriques et magnétiques, appliqué par Geocarta, a prouvé son efficacité sur ce type de site diachronique occupé très densément. Elle a apporté non seulement des confirmations aux hypothèses émises à partir de la prospection pédestre, mais elle a permis aussi la découverte de nouveaux bâtiments non détectables au sol, ainsi que des structures du parcellaire antique. Elle a fourni aux archéologues un plan quasi-complet de l’organisation de la pars rustica antique et de son évolution jusqu’au Moyen Âge. On connaît désormais la disposition des bâtiments annexes à vocation agricole, artisanale ou autres. En ce qui concerne le vaste espace central enclos par un mur, qui est libre de constructions maçonnées, mis à part quelques bâtiments annexes établis en périphérie et un cas particulier, la détermination de sa vocation économique et des zones d’activités reste à préciser. Sa fonction rustique n’est pas forcément la plus plausible dans le cas d’une grande villa domaniale comme celle-ci ; une vocation de parc paysager n’est pas exclue (source, axe central d’accès). La plupart des annexes rustiques ont été placées à l’extérieur du mur de clôture de la grande cour. Elles correspondent à des bâtiments qui ont une fonction agricole : granges, greniers, fenils, étables, écuries, porcheries, etc., ou une fonction artisanale : ateliers de forge, de textile. Les activités agraires sont regroupées autour de cette cour, mais elles sont pratiquées à l’extérieur, vers les champs et les différents terroirs du domaine. La main d’œuvre agricole vivait sur son lieu de travail, comme le prouve le mobilier récolté. La ferme était habitée. Seuls deux bâtiments, dont un reconnu comme un habitat privilégié et un autre dont la fonction est indéterminée ont été établis dans sa partie centrale. L’espace de l’habitat rustique semble déjà occupé dans certains secteurs au nord et au sud dès le Ier s., mais l’implantation principale de la phase monumentale date certainement du milieu du IIe s. On a constaté un deuxième état de bâtiments maçonnés qui pourrait correspondre à l’occupation du Bas-Empire bien présente sur tout le site. On a remarqué ensuite l’occupation mérovingienne de plusieurs emplacements d’annexes antiques, puis la concentration de l’habitat au centre de la cour, à proximité de la source, vers les VIIIe-IXe s. Le hameau médiéval et sa forge semblent se fixer au sud du hameau carolingien le long de deux rues, vers les XIe-XIIe s

    Apport des Learning Analytics

    Get PDF
    National audienceLes Learning Analytics – ou analyse de l’apprentissage – constituent une discipline émergente à la confluence de l’informatique, des sciences de l’éducation et des mathématiques. Leur objet d’étude est la collecte, l’analyse et l’utilisation intelligentes de données produites par l’apprenant. Si les Learning Analytics puisent leurs techniques dans plusieurs communautés, elles constituent en tant que telles un phénomène assez récent apparu avec la généralisation du numérique éducatif et la disponibilité de données massives sur l’apprentissage. Cet article présente brièvement leurs objectifs et quelques exemples illustratifs de leurs apports potentiels à l’amélioration ou à la meilleure compréhension de l’apprentissage

    Structuration de données par apprentissage non-supervisé : applications aux données textuelles

    Get PDF
    En fouille de données, le succès d'une méthode tient au fait qu'elle permet de répondre par un algorithme intuitif à un besoin pratique bien théorisé. C'est avec cet éclairage que nous présentons un ensemble de contributions, élaborées durant ces dix dernières années, et répondant au besoin pratique de structurer automatiquement un ensemble de données. Dans un premier temps nous proposons de nouveaux modèles théoriques de structuration complexe en classes d’individus ; il s’agit alors d'extraire automatiquement d'un ensemble de données, des structures de classification plus proches de leur organisation réelle telle qu’observée (classification recouvrante, formes symétriques), de rendre ces structures à la fois robustes (tolérance au bruit) et manipulables par l’homme (visualisation, paramétrage) et enfin d’être en mesure de les expliquer (sémantique des classes). Dans un second temps nous nous intéressons aux données textuelles via la mise en oeuvre de modèles rendant compte de la structure thématique d’une collection de textes courts dans un contexte de recherche d’information ; enfin, nous présentons un méta-modèle permettant d’apprendre automatiquement un modèle de structuration sémantique d’un ensemble de termes
    • …
    corecore