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    Guide du parc d'activités bas carbone

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    Répercussions de la certification WELL.v2 sur la performance environnementale du cycle de vie d'un bâtiment

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    Depuis les années 1990, différents systèmes d’évaluation et de certification de bâtiments ont été créés avec pour objectif d’amener les multiples acteurs du secteur de la construction à adopter des pratiques plus durables et ainsi réduire l’impact environnemental des bâtiments. L’un des systèmes les plus répandus en Amérique du Nord est le Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) qui s’attaque essentiellement aux enjeux environnementaux entourant le bâtiment. Plus récemment, l’International WELL Building Institute a créé la certification WELL qui propose, non pas de réduire les impacts environnementaux des bâtiments, mais plutôt d’améliorer la santé, le confort et le bien-être des occupants. Les mesures proposées par la certification ciblent, entre autres, la qualité de l’air, le confort thermique, visuel et acoustique ainsi que l’activité physique. Or, la mise en oeuvre de telles mesures requiert des ressources matérielles et énergétiques, ce qui peut avoir un impact sur l’environnement. Ainsi, il est légitime de se demander si améliorer la santé, le confort et le bien-être des occupants compromet, en contrepartie, la performance environnementale des bâtiments. L’objectif principal de cet essai est donc d’évaluer l’impact environnemental potentiel des différents critères de la certification WELL à l’aide de l’analyse du cycle de vie. Ces derniers sont modélisés par rapport à un bâtiment type soit un édifice à bureaux de trois étages situé au Québec. De plus, les résultats de ces analyses sont mis en opposition avec les bienfaits humains que procurent les critères afin d’en valider la pertinence. Sur les 112 critères WELL, 52 ont été identifiés comme ayant un impact environnemental nul ou négligeable. Cela signifie que leur mise en oeuvre est bénéfique pour la santé, le confort et le bien-être des occupants, et ce, sans contrecoups sur l’environnement. Par ailleurs, 14 critères ont été évalués à l’aide de l’analyse du cycle de vie. Parmi ceux-ci, deux ressortent prédominants en termes d’impact environnemental alors que sept autres présentent des impacts relativement faibles. Finalement, 46 critères n’ont pas pu être évalués dans le cadre de cet essai, faute de temps et de ressources. À partir des résultats obtenus, diverses conclusions peuvent être tirées. D’abord, il n’est pas possible de certifier des bâtiments WELL sans affecter leur performance environnementale. Toutefois, grâce aux 52 critères considérés comme ayant un impact nul ou négligeable, il est possible de limiter considérablement les effets négatifs associés à la mise en oeuvre des critères. Ensuite, les critères ayant des niveaux de bienfaits humains supérieurs à la moyenne ont généralement un impact environnemental faible ou nul. Finalement, le système de pointage de la certification ne semble pas corrélé avec le niveau de bienfaits humains des critères et encore moins avec leur impact environnemental. En ce sens, il serait pertinent d’adapter le système de pointage afin de favoriser les critères ayant des bienfaits humains importants tout en ayant un impact environnemental faible. L’analyse des 46 critères non évalués permettrait, toutefois d’obtenir un portrait plus global de l’impact environnemental de la certification WELL et serait à raffiner lors de travaux futurs

    Etudes des impacts environnementaux pour l'évaluation dynamique des filières industrielles : application au déploiement des scénarios de la transition énergétique

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    L’ACV est une méthode d’aide à la décision qui s’appuie sur une méthodologie rigoureuse et transparente, se développe et s’améliore sans cesse. Son intérêt réside dans la prise en compte de la pensée cycle de vie et des impacts selon plusieurs catégories de l’environnement liés au cycle de vie d’un produit (ou d’un procédé, d’un service, d’un système ou d’une filière), c’est-à-dire depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie du produit, en passant par les phases de transport, de fabrication et d’utilisation. L’ACV propose une vision globale de tout le cycle de vie et permet d'avoir des résultats à différents niveaux. Cependant la méthode ACV présente des limites. Une limite essentielle est liée à l’absence de prise en compte de la notion de temps et d'espace. La méthode ACV « classique » fournit une image d’un système à l’équilibre, moyenné sur la durée de vie des différentes installations, de leur construction jusqu’à leur démantèlement. Cette vision n’est pas adaptée à la réalité du contexte actuel de transition énergétique, pour laquelle des moyennes à l’équilibre peuvent générer des interprétations très différentes des valeurs instantanées. En effet, avoir besoin d’une certaine masse de matière première répartie sur une durée de 50 ans ou bien seulement sur 5 ans ne provoquera pas le même impact. L’inventaire des besoins en matière pour la construction des installations (béton, métaux…) et leur exploitation (réactifs, eau, métaux…) doit être établi, ainsi que celui des émissions en phase d’exploitation et de démantèlement. On s’oriente ainsi vers une analyse de cycle de vie dite « dynamique », c’est-à-dire capable de prendre en compte les évolutions temporelles du scénario considéré. Présentation de l’approche globale et identification des niveaux d’intégration de la notion dynamique dans les études d’ACV Etudes de cas L’approche proposée sera confrontée à plusieurs études de cas industriels : • Evaluation des impacts environnementaux lors de déploiement de différents scénarios français de transition énergétique L'objectif principal de cette dernière étude est de proposer une approche plus complète pour la caractérisation des impacts des scénarios de transition énergétique, en prenant en compte : L’état du parc existant L’actualisation dynamique des bases de données L’évolution des technologies La capacité de stockage La stabilité du réseau Démantèlement et recyclage • Evaluation dynamique des impacts liés aux émanations du radon des résidus miniers La filière nucléaire est l’une des filières les moins carbonées, mais elle est la plus impactante dans la catégorie « rayonnement ionisant », l'origine principale de cet impact se concentrant au niveau de l’émanation de radon des résidus miniers. Cette étude propose une méthode d’estimation de l’inventaire dynamique du radon au niveau des résidus miniers en prenant en compte les différents paramètres intrinsèques de chaque site, notamment la production annuelle, la teneur du minerai, le rendement d'attaque, l’épaisseur de demi-atténuation (« half-value layer ») du résidu, les durées de chaque phase (exploitation, arrêt et évolution ultérieure), le type et la hauteur de couverture ainsi que son taux de dégradation. Afin de compléter la caractérisation de l’impact radiologique et d’aboutir à une modélisation complète, des facteurs de caractérisation dynamique ont été déterminés en fonction des autres paramètres influents : hauteur des résidus, vitesse du vent, température, intensité de la pluie, distance de la population et son régime alimentaire. La conclusion générale de la thèse récapitule les avantages et inconvénients des différents niveaux d’approche dynamique, en insistant sur leur complexité et leur pertinence par rapport à une approche statique inappropriée pour des systèmes évolutifs
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