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    Élaboration d'un banc d'essai pour la comparaison de SGBDR de modèles différents

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    Ces dernières années, le domaine des bases de données a beaucoup évolué. De nombreux modèles ont émergé de part et d'autre : XML, ODBMS, Map Reduce... Ces modèles ont pour objectif de résoudre les problèmes existants du modèle relationnel. Et pourtant, aucun n'a réussi à détrôner SQL, la variante la plus connue du modèle relationnel. Cela révèle tout d'abord un problème vis-à-vis du modèle relationnel tel qu'implémenté par SQL qui ne s'adapte pas à toutes les applications. Cela révèle aussi l'incapacité des nouveaux modèles à pallier les lacunes de SQL tout en conservant ses forces : son expressivité et sa capacité à assurer l'intégrité des données. Ces caractéristiques restent primordiales pour de nombreuses applications et ne peuvent donc pas être ignorées. Notre intuition est donc qu'il ne faut pas totalement mettre de côté le modèle relationnel de Codd [10], mais plutôt l'améliorer. Étant donné que seul le langage relationnel SQL a su s'imposer, l'évaluation des SGBD relationnels s'est toujours faite en ne considérant que celui-ci. De plus, les bancs d'essai existants considèrent le facteur de l'efficience comme le plus important à évaluer, probablement car c'est le critère qui dépend davantage de l'implémentation du langage faite par les SGBD que des variantes dialectiques du langage. Nous nous sommes donc donnée [i.e. donnés] pour objectif de définir un banc d'essai plus large permettant d'évaluer des modèles relationnels différents en prenant en compte des critères plus variés et tout aussi importants tels que la validité, la disponibilité, la sécurité et l'expressivité. Le banc d'essai ainsi défini a été implémenté pour deux SGBDR basés sur SQL : Oracle et PostgreSQL. L'implémentation pour des SGBDR basés sur des modèles différents étant laissée pour des travaux futurs. Les résultats obtenus nous ont tout d'abord permis de démontrer la pertinence de notre banc d'essai. Malgré le fait que les deux SGBD soient basés sur le langage SQL, le banc d'essai a révélé des différences pour la majorité des critères définis. Ainsi, Oracle se démarque en ce qui concerne la validité des données. Contrairement à PostgreSQL, il ne présente pas de lacunes pouvant compromettre l'intégrité des données. Oracle se démarque aussi en ce qui concerne la sécurité. Les mécanismes présents y sont plus complets et plus flexibles. PostgreSQL, lui, se démarque par rapport à l'expressivité du dialecte SQL utilisé. Des fonctionnalités primordiales sont présentes tandis qu'elles sont absentes sous Oracle. Au niveau de l'efficience, nos résultats révèlent une différence quant à la gestion des optimisations, car selon les fonctionnalités testées, le SGBD le plus efficient est différent. Cependant, aucun des SGBD ne se démarque. Pour finir, en ce qui concerne le critère de disponibilité des données, les résultats sont identiques pour les deux SGBD. Cette identification des lacunes propres à ces deux SGBD nous permettra par la suite de tirer des enseignements de ces problèmes de manière à ne pas les reproduire pour notre nouveau modèle

    Netlang : un langage de haut niveau pour les routeurs programmables dans le contexte des réseaux SDN

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    Développer des applications réseaux pour des routeurs programmables basés sur les Network Processors (NPs) implique l'utilisation de langages de bas-niveau et d'outils propriétaires fortement dépendants des architectures matérielles sous-jacentes. Le code source, généralement écrit en langage assembleur, n'est pas facile à écrire et cause des problèmes de maintenance. Les applications résultantes sont également difficiles à déboguer. Dans ce mémoire nous proposons NETLANG, un nouveau langage de programmation de haut-niveau dédié aux NPs. De plus d'être un langage simple et élégant, de réduire les coûts de développement et de la maintenance, et d'améliorer la réutilisation du code, NETLANG a pour objectif essentiel de décrire le comportement des paquets dans un NP. NETLANG est un langage qui permet de développer des applications de traitement de paquets. Il établit deux niveaux. Le premier niveau du langage offre une abstraction et une description du routeur à travers un pipeline de tables OpenFlow et des règles de forwarding ayant l'aptitude d'être modifiées dynamiquement et donc de permettre de changer le comportement du routeur à la volée. La sémantique du langage est inspirée du protocole OpenFlow qui a permis d'exprimer les principales tâches de traitement de paquets telles que le parsing, le lookup et la modification. Le langage est bâti en respectant le modèle des Software Defined Networks (SDNs) qui définit un nouveau plan de séparation entre le control plane et le data plane. Le deuxième niveau de NETLANG est traduit en matériel et permet l'adaptabilité du langage à plusieurs plateformes. Des adaptateurs spécifiques à des plateformes différentes sont intégrés au compilateur de NETLANG et permettent de rendre le langage portable. En effet, nous avons utilisé deux environnements pour l'implémentation de NETLANG ; le NP4 d'EZchip caractérisé par sa structure de TOPs (Task Optimized Processors) en pipeline et le NFP-3240 de Netronome connu pour son parallélisme et l'exploitation du multithreading. La validation de NETLANG s'est basée sur un ensemble d'applications réseau ayant des complexités et des domaines différents. A travers ce mémoire nous avons démontré qu'on est capable d'avoir aujourd'hui un langage pour les routeurs programmables. La sémantique d'OpenFlow, sur laquelle nous avons basé notre langage NETLANG, est suffisante et même pertinente en termes de description de comportement des paquets dans un NP.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : langages à domaine spécifique, réseaux programmables, processeurs de réseau

    Analyse acoustique de la voix Ă©motionnelle de locuteurs lors d'une interaction humain-robot

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    Mes travaux de thèse s'intéressent à la voix émotionnelle dans un contexte d'interaction humain-robot. Dans une interaction réaliste, nous définissons au moins quatre grands types de variabilités : l'environnement (salle, microphone); le locuteur, ses caractéristiques physiques (genre, âge, type de voix) et sa personnalité; ses états émotionnels; et enfin le type d'interaction (jeu, situation d'urgence ou de vie quotidienne). A partir de signaux audio collectés dans différentes conditions, nous avons cherché, grâce à des descripteurs acoustiques, à imbriquer la caractérisation d'un locuteur et de son état émotionnel en prenant en compte ces variabilités.Déterminer quels descripteurs sont essentiels et quels sont ceux à éviter est un défi complexe puisqu'il nécessite de travailler sur un grand nombre de variabilités et donc d'avoir à sa disposition des corpus riches et variés. Les principaux résultats portent à la fois sur la collecte et l'annotation de corpus émotionnels réalistes avec des locuteurs variés (enfants, adultes, personnes âgées), dans plusieurs environnements, et sur la robustesse de descripteurs acoustiques suivant ces quatre variabilités. Deux résultats intéressants découlent de cette analyse acoustique: la caractérisation sonore d'un corpus et l'établissement d'une liste "noire" de descripteurs très variables. Les émotions ne sont qu'une partie des indices paralinguistiques supportés par le signal audio, la personnalité et le stress dans la voix ont également été étudiés. Nous avons également mis en oeuvre un module de reconnaissance automatique des émotions et de caractérisation du locuteur qui a été testé au cours d'interactions humain-robot réalistes. Une réflexion éthique a été menée sur ces travaux.This thesis deals with emotional voices during a human-robot interaction. In a natural interaction, we define at least, four kinds of variabilities: environment (room, microphone); speaker, its physic characteristics (gender, age, voice type) and personality; emotional states; and finally the kind of interaction (game scenario, emergency, everyday life). From audio signals collected in different conditions, we tried to find out, with acoustic features, to overlap speaker and his emotional state characterisation taking into account these variabilities.To find which features are essential and which are to avoid is hard challenge because it needs to work with a high number of variabilities and then to have riche and diverse data to our disposal. The main results are about the collection and the annotation of natural emotional corpora that have been recorded with different kinds of speakers (children, adults, elderly people) in various environments, and about how reliable are acoustic features across the four variabilities. This analysis led to two interesting aspects: the audio characterisation of a corpus and the drawing of a black list of features which vary a lot. Emotions are ust a part of paralinguistic features that are supported by the audio channel, other paralinguistic features have been studied such as personality and stress in the voice. We have also built automatic emotion recognition and speaker characterisation module that we have tested during realistic interactions. An ethic discussion have been driven on our work.PARIS11-SCD-Bib. électronique (914719901) / SudocSudocFranceF

    Modélisation de saumures carbonatees par le traitement multivariable en hydrogéochimie à la mine Niobec de Saint-Honoré (Québec)

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    Cette étude est réalisée sur les eaux souterraines de la mine Niobec (St-Honoré, Québec), située dans un complexe carbonatitique de la province structurale de Grenville, partie intégrante du Bouclier Canadien. Elle consiste en une modélisation géochimique par l'analyse de correspondance. Le modèle géochimique, établi à l'aide des programmes PHREEQE et PHRQPITZ, suggère deux types principaux d'eaux souterraines dans le contexte de la mine. Le premier représente les eaux à faible concentration (TSD <10 g/L) correspondant aux eaux saumâtres. Il reflète en grande partie la géologie de la mine. La force ionique n'y dépasse pas 0,2. Ces eaux sont sous-saturées aussi bien en calcite qu'en dolomite favorisant leur enrichissement en calcium, bicarbonate et en magnésium. Ce dernier ne montre pas une distribution régulière à cause de l'effet des minéraux secondaires présents dans les fractures, tels que le chlorite. Le sulfate est aussi abondant dans ces eaux. Il est le résultat de l'oxydation des sulfures présents dans la carbonatite (pyrite et pyrrhotite) dans un environnement physico-chimique superficiel. Le strontium précipite avec le sulfate en célestite, rendant ces eaux sursaturées en ce minéral, ce qui explique sa faible concentration. Le sodium, après le chlore, est l'ion majeur le plus abondant. Le deuxième type d'eau correspond aux eaux salines et saumures (TSD > 10 g/L). Les forces ioniques sont de 0,2 à 2,6 et de 2,6 à 5,2 respectivement. Ce type d'eau est caractérisé par une augmentation de la concentration de Na, Cl, Ca, Sr et K avec la profondeur. Le bicarbonate est moins présent à cause des eaux acides, témoignant de l'important phénomène de dégazage. Le magnésium est moins abondant à cause des conditions plus élevées de la température ne facilitant pas la dissolution de la dolomite. Par contre, ces conditions sont favorables pour la libération du K, provenant des micas et des feldspaths. Le sulfate disparaît sous l'effet du changement du comportement de son coefficient d'activité aux conditions des eaux salines. H précipite en minéraux secondaires, tels que le gypse. L'utilisation de l'analyse de correspondance, en parallèle avec les observations des résultats hydrogéochimiques préliminaires, a permis de confirmer le résultat du modèle géochimique. Trois groupes d'eaux souterraines ont été signalés, à savoir les eaux saumâtres diluées (TSD 13 g/L). La surface du cône de rabattement est localisée à des profondeurs de 300 mètres au voisinage du puits et monte jusqu'à 140 mètres de profondeur à l'ouest de ce dernier. Par contre, l'interface d'eau saline est abaissée au voisinage du puits sous l'effet du drainage minier, alors qu'elle prend sa forme normale à l'ouest en passant par des profondeurs de 300 mètres. Enfin, la saumure originelle profonde à la mine semble avoir des concentrations plus élevées que 172 g/L enregistrées à 430 mètres de profondeur. La saumure à la mine est une solution sur salée en Ca-Na-Cl. Elle est aussi riche en ions K et Sr. L'hypothèse d'une origine autochtone de la saumure est favorisée, notamment si on considère les interactions intenses qui ont eu lieu avec l'encaissant
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