13 research outputs found

    ThĂ©orie des contextes et relations internationales : DĂ©part de la premiĂšre guerre d’Indochine

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    Bateson's "EurĂȘka" has been his application of Russell and Whitehead's theory of types to the social sciences. They had postulated a discontinuity between the levels of the members of a class and a class of classes and so on. Hence a class may not be a member of itself. The cat scratches and the word "cat" does not bite. Confusion between levels, or the signifier and the signified, or the map and the territory, or the menu and the meal, is a sign of disorder. Having been introduced to Bateson's ecology, Anthony Wilden has formulated a theory of contexts, already present in "System and Structure". In order to avoid simplicity through the flattening of social and organic levels into inorganic levels of matter-energy, the theory of contexts suggest the organisation of constraints, complexites, or levels of reality into levels of logical types, using the rule of extinction. It goes on to suggest the use of the rule of commutation to eliminate spurious similarities and inappropriate symmetries which lead to oppositions and Imaginary "contradictions". It is suggested to use Korzybski and Hayakawa's rule of communication in order to get over conflicts due to misperception. To illustrate all of this, we propose to dismanthe the processes which have led to the misunderstanding behind the first Indochinese war of 1946-1954. From one misunderstanding to another, the VPA (Vietnam People's Army), in the 1980's, mobilised at the Kmer-Siamese border, at the door of Thailand who since 1939 has claimed to be the land of the Thais and heir to the Champa empire which was established in 192 and, soon after 1471, was dissolved by the "gnawing" of the Vietnamese peasants in their "long march" towards the South. The most revolting of working, conjugal and international disputes is that which emerge from misperceptions where each party is convinced of its own good will and of the foul bad will of the other. A mutual consent regarding the context, that of metacommunication, may lead to a common signification (consensus) of beings, events and objects

    Kuki ShĆ«zƍ: Contingence et temps

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    Reposant la question de la structure logique de la modalite chez Kuki, cette etude vise a mettre en evidence les multiples dimensions du temps humain. Une telle meditation s’accompagne d’une reflexion sur le â‰Ș vecu ≫ de la vie concrete dont Kuki fournit une elucidation que l’on pourrait qualifier de metaphysique. Cette metaphysique de la vie est a rapprocher de la pensee de l’Instant tel que Kierkegaard le pense, de la temporalisation heideggerienne et de la duree chez Bergson. Mais le philosophe le plus important convoque par Kuki reste Nietzsche dont la pensee fulgurante de l’eternel retour du meme nourrit la categorie de la contingence de l’existence. Sauf que precisement, la contingence ne peut pas etre une categorie. La philosophie nietzscheenne traverse et nourrit l’oeuvre de Kuki. La presente etude a pour ambition de laisser se confronter la pensee du retour et le temps de la duree. C’est dire qu’il est question ici de reflexion metaphysique sur cette dimension fondamentale de la conscience qu’est la forme du sens interne. Utiliser cette notion c’est eo ipso faire reference a Kant. Quels sont les rapports de ces multiples temporalites avec le temps eternel des dieux et du destin, telle est la question que souleve l’opus magnum de Kuki. Nous montrons les articulations d’abord logico-metaphysiques, ensuite existentiales de la structure de l’existant. C’est le raffinement esthetique de l’aristocrate qu’etait Kuki qui a nourri notre essai de penser et de comprendre la structure de l’Iki

    La technocratie et le phénomÚne de la machine dans les années trente

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    ThÚse numérisée par la Direction des bibliothÚques de l'Université de Montréal

    Des chiffres et des ĂȘtres. Ă©tude introductive Ă  l'identification de la reprĂ©sentation sociale de la statistique chez des Ă©tudiants de premier cycle en Sciences humaines et sociales en France

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    Qu'on le dĂ©plore ou que l'on s'en fĂ©licite, la statistique est prĂ©sente dans notre vie de tous les jours. Paradoxalement, les compĂ©tences pour l'apprĂ©hender semblent faire dĂ©faut, Ă  tel point que plus d'un militent pour que la statistique fasse partie des compĂ©tences minimales de tout citoyen (statistical literacy). Mais au niveau de l'enseignement, de nombreux obstacles apparaissent quant Ă  l'acquisition de ces compĂ©tences : ainsi, de multiples recherches ont-elles identifiĂ© maints obstacles, que ceux-ci soient d'ordre affectif ou cognitif. Toutefois ces recherches adoptent le point de vue de l'enseignant ou du chercheur et il n'en existe que peu qui se sont interrogĂ©es sur la reprĂ©sentation que les Ă©tudiants ont de la statistique. Tel est l'objectif gĂ©nĂ©ral de la prĂ©sente recherche. AprĂšs avoir caractĂ©risĂ© ce qu'est une reprĂ©sentation sociale et abouti Ă  poser "qu'est statistique ce que l'on se donne comme Ă©tant statistique", une enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e en France auprĂšs de 614 Ă©tudiants de diffĂ©rentes sections en Sciences humaines et sociales. Il s'en dĂ©gage qu'une vingtaine de mots rend compte de la statistique, tels mathĂ©matiques, pourcentages, chiffrs et calculs. Cependant, au-delĂ  de ce discours commun, des diffĂ©rences apparaissent entre les sections quant aux mots utilisĂ©s pour caractĂ©riser la statistique : pour certains, les mots utilisĂ©s, peu nombreux, assimilent la statistique aux statistiques ; pour d'autres, elle est conçue comme des mathĂ©matiques utilisĂ©es dans le cadre d'Ă©tudes, de recherches. D'autres discours se distinguent soit par la proximitĂ© de la statistique avec la mĂ©thodologie du questionnaire, soit par son utilisation professionnelle : la rĂ©fĂ©rence aux mathĂ©matiques y est alors nettement attĂ©nuĂ©e. De ces rĂ©sultats se dĂ©gagent des prolongements en termes de recherche (Ă©tude longitudinale de la reprĂ©sentation sociale de la statistique), en termes de pĂ©dagogie (conditions propices Ă  la problĂ©matisation) et en termes de rapport au savoir (thĂȘmata). Cette recherche invite les formateurs et les chercheurs en didactique Ă  faire un pas de cĂŽtĂ© par rapport Ă  leur propre reprĂ©sentation et Ă  envisager celle potentiellement diffĂ©rente des apprenants ; Ă  cĂŽtĂ© des chiffrs, il y a aussi des ĂȘtres

    Université et professionnalisation : quels liens chez les étudiants en sciences de l'éducation ? : une approche par la théorie des représentations sociales

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    In France, students are tending to move away from university and to favour competitive-entry higher education establishments, which offer a more explicitly vocational education, even though university is intensifying the professionalization of its degree courses. In order to analyze this phenomenon in a psychosocial point of view, we studied the social representation of university among students in Education Sciences and its links to their social representation of professionalization. The data were collected by questionnaire and analyzed with different methods. Results show that on the one hand, the social representation of university is based on the more consensual elements of the collective representation (studies, work and autonomy). On the other hand, students rarely associate university to professionalization, the only link between university and professionalization being based on two items, i.e. work, which is polysemous, and future. Finally, the cognitive distance between these two objects seems to be increased on the one hand by the attendance to the institution and on the other hand by the use of the professionalization schemes it offers. Moreover, results show that the way this representation is created can be modeled: collective representation appears, it is then replaced by non-structured representation, and finally social representation emerges, the latter being specific to one particular social group. From cultural and historical standpoints, results show that it is unlikely that the representation of university and professionalization among students will come closer in the near future, even if the evolution of the context and practices seems favourable.En France, les Ă©tudiants tendent Ă  s’éloigner de l’UniversitĂ© au profit des Ă©coles supĂ©rieures explicitement professionnelles, alors mĂȘme que l’UniversitĂ© intensifie la professionnalisation de ses cursus. Dans une perspective d’analyse psychosociale de ce phĂ©nomĂšne, nous avons Ă©tudiĂ© la reprĂ©sentation sociale de l’UniversitĂ© chez les Ă©tudiants en Sciences de l’éducation et ses liens avec celle de la Professionnalisation. Les donnĂ©es recueillies par questionnaire ont permis plusieurs modes de traitement dont les rĂ©sultats montrent tout d’abord, que la reprĂ©sentation sociale de l’UniversitĂ© s’élabore Ă  partir des Ă©lĂ©ments les plus consensuels de la reprĂ©sentation collective de cet objet (Ă©tudes, travail et autonomie). D’autre part, les Ă©tudiants associent peu l’UniversitĂ© Ă  la Professionnalisation : seuls les Ă©lĂ©ments travail, trĂšs polysĂ©mique, et avenir assurent une conjonction entre ces deux reprĂ©sentations. Enfin, la frĂ©quentation de l’institution et la pratique de dispositifs de professionnalisation qu’elle propose, semblent participer Ă  l’éloignement cognitif de ces deux objets. En outre, les rĂ©sultats obtenus permettent d’envisager une modĂ©lisation de la genĂšse reprĂ©sentationnelle dans laquelle se succĂšdent dans un continuum, trois Ă©tats de la reprĂ©sentation : la reprĂ©sentation collective, la reprĂ©sentation non-structurĂ©e et la reprĂ©sentation sociale, la reprĂ©sentation se spĂ©cifiant progressivement Ă  un groupe social particulier. La mise en perspective culturelle et historique des deux objets Ă©tudiĂ©s interroge finalement la possibilitĂ©, dans un avenir proche, de leur rapprochement reprĂ©sentationnel chez les Ă©tudiants malgrĂ© les transformations a priori favorables du contexte et des pratiques

    L'alimentation selon l'ùge et la culture : une analyse logico-naturelle des représentations construites par des enfants canadiens/québécois et roumains

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    Cette recherche s’intĂ©resse Ă  la question des reprĂ©sentations que les enfants construisent au sujet de l’alimentation dans une perspective Ă©pistĂ©mologique constructiviste, ancrĂ©e dans les traditions de la communication et de la psychologie sociale. Notre but a Ă©tĂ© de dĂ©terminer si les reprĂ©sentations de l’alimentation chez les enfants pouvaient ĂȘtre comprises en tant que reprĂ©sentations sociales, et si la construction de ces reprĂ©sentations variait selon l’ñge et selon l’appartenance socioculturelle des enfants. Pour ce faire, nous avons analysĂ© les discours sur l’alimentation des enfants de 7 Ă  12 ans issus de trois contextes culturels diffĂ©rents. Ainsi, nous avons comparĂ© les reprĂ©sentations de l’alimentation construites par des enfants nĂ©s, Ă©levĂ©s et Ă©duquĂ©s en Roumanie et au QuĂ©bec, ainsi que celles des enfants nĂ©s (ou Ă©levĂ©s depuis un trĂšs bas Ăąge) au QuĂ©bec, mais provenant de familles d’immigrants roumains. La mĂ©thodologie de recherche a reflĂ©tĂ© une intĂ©gration instrumentale des perspectives issues de la psychologie sociale et de la communication, en Ă©tant dĂ©rivĂ©e de la logique naturelle et des thĂ©ories sur les reprĂ©sentations sociales. Nos rĂ©sultats suggĂšrent que les enfants construisent des reprĂ©sentations sociales de l'alimentation et que ces reprĂ©sentations progressent en complexitĂ©, tant du point de vue cognitif que moral, suivant l'Ăąge, en subissant des processus de constructions similaires. De plus, il existerait des influences liĂ©es Ă  l'appartenance socioculturelle sur le contenu et sur la complexitĂ© des reprĂ©sentations, dans ce sens que les diffĂ©rences et les ressemblances entre les groups socioculturels renvoient soit Ă  des influences culturelles, soit Ă  des influences en lien avec l'idĂ©ologie. En fonction des rĂ©sultats obtenus, nous avons proposĂ© des stratĂ©gies communicationnelles visant Ă  accroĂźtre l’efficacitĂ© des programmes d’éducation Ă  la nutrition. De point de vue thĂ©orique, notre recherche contribue au raffinement de la thĂ©orie des reprĂ©sentations sociales et du dĂ©veloppement de l'enfant, ainsi qu'au dĂ©veloppement d’un nouveau regard mĂ©thodologique sur cette problĂ©matique.This research focuses on children’s representations of food and nutrition from a constructivist epistemological perspective based on an interdisciplinary approach integrating communication and social psychology. Our goal was to determine which representations of food and nutrition could be understood as social representations, and if children’s age and cultural background interfered with the development of those representations. The subjects were children aged 7 to 12 from three different cultural backgrounds - we compared representations of food and nutrition built by children born, raised and educated in Romania and Quebec, as well as children from families of Romanian immigrants born (or raised from a very young age) in Quebec. The research methodology integrated social psychology and communication perspectives, instrumentally derived from natural logic and theories on social representations. Results suggest that children build social representations of food and nutrition, and that these representations become progressively more complex, undergoing a similar developmental process, according to children’s age, both from a cognitive and moral viewpoint. Moreover, the research highlights that socio-cultural background influences on the representations content and complexity refer either to cultural or ideological influences with regards to the differences and similarities between socio-cultural groups. Furthermore, we proposed scenarios of communication strategies aiming to increase the effectiveness of nutritional education programs. Finally, the research provides contributions to theories of social representations and child development as well as to the development of new methods for the analysis of representations

    Quel rĂŽle pour l'Ă©cole dans la transition Ă©cologique? Esquisse d'une sociologie politique, environnementale et prospective du curriculum prescrit

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    The Anthropocene is considered as the current geological epoch, featuring the disturbance of the global ecological system by human activities. It brings the human species face to face with profound and rapid changes of its environment, incomparable to any previous experience. These changes in the global biogeochemical conditions impose the transformation of modern societies towards a new model of political organisation and economical structures. A transformation of such magnitude requires moving out of the paradigm of Modernity, hence away from the western way of relating humanity with the environment, developed during the previous centuries. Schools are involved in the construction of this specific worldview and can therefore contribute to the transformation of society, provided that a significant curriculum change is made. This research suggests a curriculum model engaging schools on the path of an ecological transition, based on the principles of strong sustainability. Developed in the cultural context of French-speaking Switzerland, more specifically in the State of Vaud, this model was compared to the present prescribed curriculum. It was also compared to the discourse of the main stakeholders of regional and local educational policies. The method comprised two steps. The first step consisted of analysing a corpus of official texts from international, federal and cantonal institutions. The second step was devoted to the analysis of data gathered during interviews with members of the Parliament of the State of Vaud and with representatives of the regional coordination body (ConfĂ©rence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin, CIIP). This comparative work led to the results that declarations of intent in favour of education for sustainable development mentioned in the official texts become diluted as one moves closer to the cantonal level. Furthermore, decision makers in the State of Vaud have not added any implementation measures when renewing the school system management tools following the adoption of these prescriptions. In order to remedy this situation, a number of proposals are nonetheless possible, which would allow schools to make a contribution to the ecological transition. I therefore suggest pragmatic recommendations based on diverse but potentially reconcilable viewpoints, expressed by the various interviewed policy makers, in the form of wishes for the future of schools. -- L’AnthropocĂšne, Ă©poque gĂ©ologique marquĂ©e par la perturbation des grands Ă©quilibres Ă©cologiques par les activitĂ©s humaines, confronte l’espĂšce humaine Ă  des changements profonds et rapides de son milieu, sans commune mesure avec tout ce qu’elle a connu auparavant. Cette modification des conditions biogĂ©ochimiques globales impose une transition des sociĂ©tĂ©s modernes vers un nouveau modĂšle d’organisation politique et de fonctionnement Ă©conomique. Une transformation sociĂ©tale d’une telle importance requiert de sortir du paradigme de la ModernitĂ©, c’est-Ă -dire du rapport au monde construit en Occident au cours des siĂšcles passĂ©s. L’institution scolaire, qui participe Ă  cette construction d’un rapport au monde particulier, peut contribuer Ă  une mĂ©tamorphose de la sociĂ©tĂ©, Ă  condition d’entreprendre une mutation consĂ©quente. Ce travail de recherche propose un modĂšle possible de curriculum prescrit engageant l’école sur la voie d’une transition Ă©cologique fondĂ©e sur les principes de la durabilitĂ© forte. Construit dans le contexte culturel de la Suisse romande et plus particuliĂšrement du canton de Vaud, ce modĂšle a Ă©tĂ© comparĂ© avec le curriculum prescrit en vigueur, ainsi qu’avec le discours des principaux acteurs de la dĂ©finition des politiques Ă©ducatives romandes et vaudoises. Une premiĂšre Ă©tape a consistĂ© Ă  analyser un corpus de textes officiels issus d’institutions internationales, fĂ©dĂ©rales et cantonales. Puis une seconde Ă©tape a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  l’analyse de donnĂ©es rĂ©coltĂ©es lors d’entretiens avec des dĂ©putĂ©s du Parlement vaudois et avec des reprĂ©sentants de la ConfĂ©rence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP). Ce travail de comparaison a abouti au constat que les dĂ©clarations d’intention en faveur de l’éducation en vue d’un dĂ©veloppement durable contenues dans les textes officiels se diluent au fur et Ă  mesure que l’on se rapproche de l’échelon cantonal. Ces dĂ©clarations n’ont en outre pas Ă©tĂ© suivies d’effets dans la dĂ©finition des outils du pilotage du systĂšme scolaire vaudois. Pour remĂ©dier Ă  cette situation, un certain nombre de propositions permettant Ă  l’institution scolaire de tendre vers une contribution Ă  la transition Ă©cologique sont nĂ©anmoins envisageables. Ces recommandations pragmatiques s’appuient sur les points de vue variĂ©s, mais potentiellement conciliables, exprimĂ©s sous la forme de souhaits pour le futur de l’école par les diffĂ©rents dĂ©cideurs politiques interrogĂ©s

    Des conditions du partage des connaissances dans l'administration publique : la contribution des acteurs Ă  la performance organisationnelle

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    Certaines organisations publiques mettent en Ɠuvre des stratĂ©gies de gestion des connaissances afin de s’adapter Ă  un environnement caractĂ©risĂ©, entre autres, par des dĂ©parts massifs Ă  la retraite de fonctionnaires et des restrictions budgĂ©taires. ÉlĂ©ment essentiel de cette stratĂ©gie de gestion, le partage des connaissances pose problĂšme. FondĂ© principalement sur les thĂ©ories de l’échange social et de l’action raisonnĂ©e, un modĂšle a Ă©tĂ© conçu afin de structurer une recherche sur les dĂ©terminants de l’adoption d’un comportement de partage des connaissances par des fonctionnaires. De type quantitatif, la mĂ©thodologie implique l’utilisation d’un questionnaire auto-administrĂ© en ligne afin de collecter des donnĂ©es qui seront analysĂ©es au moyen d’équations structurelles. Plusieurs variables sont traitĂ©es, notamment, l'altruisme, le soutien organisationnel perçu et l’état du contrat psychologique. S’ajoutent l’attitude, l’intention et la norme subjective concernant le partage des connaissances, ainsi que le comportement de partage, le rendement individuel et la performance organisationnelle. Un Ă©chantillon de 1206 personnes a Ă©tĂ© obtenu Ă  partir de 40 ministĂšres et organismes (N = 50 010 personnes) de la fonction publique quĂ©bĂ©coise (FPQ). Les rĂ©pondants sont des femmes Ă  60 % (58 %). Ils sont ĂągĂ©s en moyenne de 43,1 ans (FPQ = 47,2) et sont des professionnels Ă  39 % (FPQ = 38 %). Les analyses statistiques ont permis d’obtenir les modĂšles structurels des figures 4.21 et 4.22 bien ajustĂ©s aux donnĂ©es empiriques de l’échantillon (S-Bχ2 = 2637,44***; dl = 757; SRMR = 0,058; CFI = 0,94; NNFI = 0,93; RMSEA = 0,045). Selon ces modĂšles, l’altruisme est le principal dĂ©terminant positif du partage des connaissances entre les fonctionnaires quĂ©bĂ©cois. L’attitude envers le partage et l’intention de partager sont aussi des mĂ©diateurs de l’altruisme vers l’adoption des comportements de partage des connaissances (R2 = 0,28). Les rĂ©sultats de la recherche rĂ©vĂšlent aussi une certaine influence nĂ©gative de l’état du contrat psychologique sur les comportements altruistes et sur l’attitude envers les comportements de partage des connaissances. Par ailleurs, le modĂšle structurel permet d’expliquer 31 % de la variance de la performance organisationnelle. Cette performance dĂ©pend principalement de la perception de soutien organisationnelle (ÎČtotal = 0,38, p < 0,05) et du rendement individuel (ÎČtotal = 0,22, p < 0,05), mais est fortement influencĂ©e nĂ©gativement par l’état du contrat psychologique (ÎČtotal = - 0,44, p < 0,05). L’effet total des comportements de partage des connaissances sur la performance organisationnelle apparaĂźt plutĂŽt faible (ÎČtotal = 0,09, p < 0,05). Ces rĂ©sultats impliquent que pour amĂ©liorer le partage des connaissances et la performance organisationnelle, il faudrait maximaliser l’adoption des comportements altruistes par les fonctionnaires et minimiser le sentiment de violation comme Ă©tat du contrat psychologique. Ce processus d’amĂ©lioration nĂ©cessiterait la mise en Ɠuvre d’une stratĂ©gie de ressources humaines (RH) orientĂ©e vers l’établissement d’un environnement organisationnel collaboratif qui favoriserait la construction d’un contrat psychologique relationnel axĂ© sur un engagement organisationnel affectif et d’un schĂ©ma mental identitaire du fonctionnaire quĂ©bĂ©cois fondĂ© sur l’altruisme. Cette stratĂ©gie RH ne pourrait s’élaborer, ni ĂȘtre mise en Ɠuvre, sans l’apport d’un leadership de type transformationnel qui favoriserait le followership, la collaboration, l’autonomie et l’expression des compĂ©tences des fonctionnaires

    Postmodernité et bouddhisme zen japonais : d'une sémiotique de lieux, le cas du jardin sec RyÎan-ji

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    Les phĂ©nomĂšnes de polysĂ©mie et de transcodage des corpus culturels Ă©tablissent une structure d'argumentation dialectique. Le transculturel et le transhistorique deviennent lĂ  des axes centraux dans l'application du pragmaticisme des systĂšmes en expansion et dans la coexistence des mĂ©tadiscours actuels et anciens. Le criticisme du mĂ©tasavoir sur la pluralitĂ© des dispositifs hypertextuels permet ainsi une double lecture, celle de la postmodernitĂ© et celle de la proto-philosophie bouddhique. De lĂ , on convient d'une rĂ©versibilitĂ© historique, du structuralisme et du post-structuralisme comme lieux d'une confrontation de la fonction critique des modĂšles textuels. La postmodernitĂ© (fin des annĂ©es 60 et dĂ©but des annĂ©es 70) indique alors, par la mise en place d'une prolifĂ©ration des figures-discours, le statut des actes langagiers par rapport Ă  une homologie des styles et des genres. On y note un questionnement soutenu des assises d'une grammaire visuelle pluraliste dont, entre autres, un arrĂȘt sur le concept de champ Ă©largi dans les discours critiques de R. Krauss sur l'installation. En fait, les dĂ©finitions d'une syntaxe du lieu et de la praxis du landscape-gardener seraient comme les deux pĂŽles d'une Ă©conomie esthĂ©tique au fondement mĂȘme de cette praxis installative.Les conditions particuliĂšres du transhistorique rĂ©alisent encore une forme de consensus de l'historia entre les passages de frontiĂšre d'un tel corpus historique pluraliste et des sĂ©quences d'argumentation, dont notamment l'inclusion de modĂšles stratĂ©giques. D'oĂč l'intĂ©gration possible des champs de la postmodernitĂ© et de la proto-philosophie bouddhique japonaise, qui rejoignent un processus de montage et de dĂ©montage des ruines textuelles, en regard d'une dialectique opĂ©ratoire de conformitĂ© et de non-conformitĂ© du sens. L'histoire du code, la protophilosophie et l'esthĂ©tique bouddhiques zen japonaises entre les 12e et 15e siĂšcles, supposent ainsi une rhĂ©torique et un mĂ©talangage dont les rĂšgles du savoir vĂ©hiculent des paramĂštres langagiers paradoxaux. Les kĂŽans Ă©voquent Ă  cet Ă©gard un encodage communicationnel du texte qui exige une rĂ©ceptivitĂ© de l'entendement hĂ©tĂ©rodoxe d'aprĂšs les modĂšles langagiers performatifs. L'analyse du mĂ©tasystĂšme bouddhique japonais permet alors une validation critique des corpus textuels afin d'Ă©tablir une spĂ©culation hypothĂ©tique quant aux agrĂ©gats interprĂ©tatifs.Le corpus textuel de cette recherche vise principalement les positions de Toshihiko Izutsu, Abe Masao, Martin Colcutt, Hebert V. Guenter, Chung-Ying Cheng, Philip Yampolsky, Robert D. Baird, Tom J.F. Tillemans; ainsi que celles de certains philosophes tels que Nishida Kitaro, Hisamatsu Shin'ichi, Hajime Nakamura, Jacques Masui, T.P. Kasulis, Sung Bae Park, David Appelbaum, et David E. Shaner. Dans ce contexte d'Ă©rudition, les approches mĂ©thodologiques et thĂ©oriques de Roland Barthes, Julia Kristeva, Linnart Mail, RyĂŽji Nakamura, RenĂ© de Ceccaty et Gilles Deleuze sont aussi prises en considĂ©ration comme valeurs d'interprĂ©tation de certaines problĂ©matiques soulevĂ©es en cours d'analyse.En outre, l'Ă©tude d'un concept, celui de vide par exemple, soit le sunyata, rĂ©fĂšre tant aux discussions sur la valeur symbolique du dispositif zĂ©rologique en psychanalyse, qu'Ă  la mise en forme d'un espace de non reprĂ©sentation. Car dans l'Ă©tat de crise actuelle du discours occidental, le statut mĂȘme du silence comme de l'Ă©thique remet en cause la conception du logocentrisme europĂ©en. En sĂ©miotique des lieux, l'Ă©tude du jardin sec, le RyĂŽan-ji, serait en consĂ©quence un tel recoupement synthĂ©tique de la tradition du systĂšme esthĂ©tico-philosophique bouddhique zen japonais et des thĂ©ories postmodernes. Cette grammaire in situ intervient sur des praxis actuelles en histoire de l'art: soit, a priori, sur les postulats du musicologue Daniel Charles dans ses «Gloses sur le RyĂŽan-ji» et au niveau du corpus critique sur l'oeuvre de John Cage.C'est dans ce contexte que la philosophie cosmogonique et l'oeuvre «Atlas Eclipticalis» de Cage se dĂ©finissent sĂ©miotiquement avec le structuralisme, une logique triadique et une architecture des thĂ©ories du jardin, ainsi qu'une application du corpus peircĂ©en sur la trichotomie du signe. LĂ , un archĂ©type topologique, le ma (1'espace-temps), permet de circonscrire les paramĂštres discursifs et cognitifs clĂ©s actualisĂ©s par l'architecte d'avant-garde, Arata Isozaki. Dans le modĂšle du jardin RyĂŽan-ji plus particuliĂšrement, le fondement des propriĂ©tĂ©s cosmologiques comme valeur hypothĂ©tique du lieu architectural, concernerait dĂšs lors hic et nunc les relations cĂ©leste/terrestre, diurne/nocturne, dans la redĂ©finition pragmatique d'une grammaire in situ.MontrĂ©al Trigonix inc. 201

    La santé publique globalisée

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    ThÚse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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