38 research outputs found

    Chapitre 9 - Transition du régime agro-industriel européen vers la bioéconomie : life sciences versus agroécologie

    Get PDF
    Le concept de food regime (forgé pour rendre compte des transformations historiques de la place de l’agriculture dans le capitalisme mondial) (McMichael, 2009a), discuté dans l’introduction et le chapitre 16, traduit par « régime agroalimentaire », mais que nous avons choisi pour notre part de rendre par la notion de « régime agro-industriel », vise à étudier, tel que nous le mettons en œuvre ici, comment des crises de natures multiples révèlent des l..

    Coordination, marché et organisation:Essai sur l’efficacité et la stabilité des économies de marché

    Get PDF
    Les réorganisations industrielles en cours accompagnant la mise en œuvre des nouvelles technologies, souvent marquées par des formes diverses de dé-intégration des entreprises, ont parfois accrédité l’idée d’une montée en puissance des relations de marché et, simultanément, au niveau global, d’une efficacité et d’une stabilité accrues des économies de marché. Une appréciation historique atteste de l’existence de nouveaux développements de la division du travail dont l’une des caractéristiques principales est, sans doute, le développement conjoint de la modularité des opérations productives et des réseaux d’entreprises. Ce développement est allé de pair avec le choix, plus ou moins contraint, d’un management par la valeur des actions. Cette forme de management a ses vertus. Elle lève les obstacles liés au poids des engagements passés et privilégie un calcul économique fondé sur le futur. Elle peut constituer un moteur de croissance. Elle ne doit, cependant, pas faire croire à la pertinence d’un démantèlement généralisé des activités productives au bénéfice de pures relations de marché et du pouvoir sans partage des actionnaires. Ni faire imaginer la fin des fluctuations. L’entreprise reste une base de ressources et de connaissances qu’elle construit à travers le réseau des relations internes et externes qu’elle tisse. La nécessité de maîtriser des corps de savoirs multiples, souvent plus larges que les domaines de production proprement dits, renforce la nécessité de coordonner entre eux les agents économiques, à travers des relations nombreuses qui relèvent certes des marchés mais aussi des organisations, au premier rang desquelles des réseaux incorporant des formes de relations hiérarchiques. En fait, ces modes de coordination, complexes et multipolaires, traduisent des mécanismes, toujours spécifiques, d’intermédiation, pouvant impliquer des formes de dé-intégration, dont l’objectif est de rendre décomposable le système économique et, ainsi, d’amortir les effets de l’incertitude inhérente à l’innovation. Dans ce contexte, une place trop exclusive faite aux pures relations de marché ferait et fait courir aux industries concernées le risque d’investissements mal coordonnés et inadaptés aux vraies conditions de la demande, et, par suite, d’une volatilité inappropriée des prix des biens ou services et des actifs financiers. Des stratégies efficaces d’innovation et de réorganisation industrielle requièrent, au contraire, un mixage de relations de marchés et de relations organisationnelles. Mais ce mixage, loin de pouvoir être désigné comme un système optimal, évolue au cours du temps, certes à mesure que de nouveaux enjeux technologiques se précisent, mais plus fondamentalement parce que toute innovation est porteuse de ruptures avec les relations et les structures existantes, crée des déséquilibres et des difficultés de coordination, appelle la mise en place et la stabilisation forcément temporaire de nouvelles relations et structures. Dans cette perspective, il est tout aussi inadapté de plaider pour de purs mécanismes de marché ou, à l’opposé, en faveur de règles de gouvernance essentiellement hiérarchiques. L’innovation est un phénomène distribué. Elle empêche définitivement que la propriété et le contrôle puissent réellement coïncider. La question n’est plus alors réductible à une allocation des droits de propriété. Elle est de savoir si un ensemble de relations organisationnelles et de marché est apte ou non à constituer une condition nécessaire de la viabilité des processus d’innovation

    Fondements et diversité de la philosophie néo-mécaniste des sciences

    Get PDF
    Aborder le mécanisme sans référer préalablement à Descartes est encore difficile, même de nos jours. Pourtant, le mécanisme a connu une constante évolution depuis le XIXème siècle et, surtout, il a ressurgi depuis plusieurs décennies dans nos sciences et notre philosophie des sciences. C'est pour essayer de palier, bien modestement, ce retard que ce mémoire est consacré au néo-mécanisme, la version contemporaine du mécanisme. Il ne faut pas croire que cette résurgence est un simple fait historique: nous sommes d'avis que le néo-mécanisme apporte des positions articulées, cohérentes et originales concernant l'ontologie (réductionnisme non-éliminativiste) et l'épistémologie (théorie de l'explication scientifique). Ce mémoire expose, dans le premier chapitre, comment les principes de base du néo-mécanisme, soit le réalisme et le naturalisme pragmatiste, se sont forgés en réaction aux thèses philosophiques des empiristes logiques concernant la théorie de l'explication scientifique et la nature de la causalité. Les chapitres deux et trois présentent, respectivement, deux théories néo-mécanistes exhaustives, c'est-à-dire une théorie qui couvrent les aspects ontologique, épistémologique et méthodologique.\ud Nous verrons, au chapitre deux, comment la première théorie exhaustive du néo-mécanisme, développée par Glennan, Bechtel et Richardson, s'est construite en continuité avec les projets ontologique et épistémologique de Simon et Wimsatt en traitant la notion de mécanisme sous une perspective systémique et les explications mécanistes sous une perspective méthodologique et heuristique (une stratégie de recherche scientifique). Cette première « vague » de néo-mécanistes affirme que le néo-mécanisme est la forme la plus répandue des explications scientifiques tant son application est diffusée. Le troisième chapitre présente la seconde théorie exhaustive du néomécanisme\ud (Machamer/Darden/Craver). Leur théorisation du concept de mécanisme et de l'explication mécaniste s'est faite en référence à la neurobiologie et la biologique moléculaire -la seconde « vague » de néo-mécanistes ne prétend donc pas que le néo-mécanisme soit une théorie générale de l'explication scientifique. Ces néomécanistes ouvreront les premiers débats sur des enjeux internes à la doctrine néomécaniste

    Coordination, marché et organisation:Essai sur l’efficacité et la stabilité des économies de marché

    Get PDF
    Les réorganisations industrielles en cours accompagnant la mise en œuvre des nouvelles technologies, souvent marquées par des formes diverses de dé-intégration des entreprises, ont parfois accrédité l’idée d’une montée en puissance des relations de marché et, simultanément, au niveau global, d’une efficacité et d’une stabilité accrues des économies de marché. Une appréciation historique atteste de l’existence de nouveaux développements de la division du travail dont l’une des caractéristiques principales est, sans doute, le développement conjoint de la modularité des opérations productives et des réseaux d’entreprises. Ce développement est allé de pair avec le choix, plus ou moins contraint, d’un management par la valeur des actions. Cette forme de management a ses vertus. Elle lève les obstacles liés au poids des engagements passés et privilégie un calcul économique fondé sur le futur. Elle peut constituer un moteur de croissance. Elle ne doit, cependant, pas faire croire à la pertinence d’un démantèlement généralisé des activités productives au bénéfice de pures relations de marché et du pouvoir sans partage des actionnaires. Ni faire imaginer la fin des fluctuations. L’entreprise reste une base de ressources et de connaissances qu’elle construit à travers le réseau des relations internes et externes qu’elle tisse. La nécessité de maîtriser des corps de savoirs multiples, souvent plus larges que les domaines de production proprement dits, renforce la nécessité de coordonner entre eux les agents économiques, à travers des relations nombreuses qui relèvent certes des marchés mais aussi des organisations, au premier rang desquelles des réseaux incorporant des formes de relations hiérarchiques. En fait, ces modes de coordination, complexes et multipolaires, traduisent des mécanismes, toujours spécifiques, d’intermédiation, pouvant impliquer des formes de dé-intégration, dont l’objectif est de rendre décomposable le système économique et, ainsi, d’amortir les effets de l’incertitude inhérente à l’innovation. Dans ce contexte, une place trop exclusive faite aux pures relations de marché ferait et fait courir aux industries concernées le risque d’investissements mal coordonnés et inadaptés aux vraies conditions de la demande, et, par suite, d’une volatilité inappropriée des prix des biens ou services et des actifs financiers. Des stratégies efficaces d’innovation et de réorganisation industrielle requièrent, au contraire, un mixage de relations de marchés et de relations organisationnelles. Mais ce mixage, loin de pouvoir être désigné comme un système optimal, évolue au cours du temps, certes à mesure que de nouveaux enjeux technologiques se précisent, mais plus fondamentalement parce que toute innovation est porteuse de ruptures avec les relations et les structures existantes, crée des déséquilibres et des difficultés de coordination, appelle la mise en place et la stabilisation forcément temporaire de nouvelles relations et structures. Dans cette perspective, il est tout aussi inadapté de plaider pour de purs mécanismes de marché ou, à l’opposé, en faveur de règles de gouvernance essentiellement hiérarchiques. L’innovation est un phénomène distribué. Elle empêche définitivement que la propriété et le contrôle puissent réellement coïncider. La question n’est plus alors réductible à une allocation des droits de propriété. Elle est de savoir si un ensemble de relations organisationnelles et de marché est apte ou non à constituer une condition nécessaire de la viabilité des processus d’innovation

    Les bioraffineries éco-efficientes. Un techno-fix pour surmonter la limitation des ressources ?

    Get PDF
    Une bioéconomie éco-efficiente atténuerait, selon ses partisans, les problèmes de limitation des ressources naturelles dus à l’augmentation de la demande mondiale. Une bioraffinerie diversifiée et intégrée pourrait transformer diverses sources de biomasse non alimentaire en produits valorisables, offrant ainsi un substitut aux combustibles fossiles utilisable avec les infrastructures actuelles. Cette approche accentue les pressions qui pèsent sur les ressources et avive la concurrence sur le marché pour la fourniture de biomasse à bas prix. Les trajectoires de l’innovation axées sur les bioraffineries ont les mêmes moteurs que les schémas actuels de production-consommation qui font progresser la demande mondiale de produits alimentaires, d’aliments pour le bétail, de combustibles, etc. Une transformation plus efficiente et plus flexible de la biomasse accroîtra l’incitation financière à intensifier l’extraction de ressources, en particulier par l’industrialisation des systèmes agroforestiers. Pour que ce techno-fix fonctionne, il faut que les ressources deviennent moins chères sans coûts pour la société et l’environnement.An eco-efficient bioeconomy has been widely promoted to alleviate resource constraints of rising global demand. An integrated, diversified biorefinery would convert diverse non-food biomass into valuable products, thus providing input-substitutes for fossil fuels within current infrastructures. This agenda intensifies various resource burdens and market competition to supply cheap biomass. Biorefinery innovation trajectories have the same drivers as the current production-consumption patterns expanding global demand for food, feed, fuel, etc. More efficient, flexible conversion of biomass will strengthen financial incentives to intensify resource extraction, especially by industrialising agri-forestry systems. Such a techno-fix depends on cheapening resource supplies without paying for their societal and environmental cost

    Mathématiques et programmation analyse des besoins et inventaire de ressources au collégial /

    Get PDF
    "Ce projet constitue le troisième volet d'une recherche portant sur les applications de l'ordinateur dans l'enseignement et l'apprentissage des mathématiques au collégial"Également disponible en version papierTitre de l'écran-titre (visionné le 5 déc. 2009)Bibliogr

    Stratégies d´enseignement des expressions idiomatiques en français

    Get PDF
    "L’importance des expressions idiomatiques comme partie fondamentale de la langue, leur accorde une place importante dans l’apprentissage de la langue étrangère. Cependant, dans les cours de langue cible et dans les ateliers de langue, l’étude des expressions idiomatiques reste très réduite. Ce manque de savoir est ressenti par les élèves lors de l’étude de la littérature actuelle, du cinéma, du discours numérique ou d’autres manifestations culturelles ou discursives. Certaines expressions idiomatiques expriment des sentiments, ou des pensées et si l´apprenant utilise ces expressions idiomatiques, il doit être capable de les comprendre pour les utiliser dans la langue française ; c´est là l´importance de l´enseignement et l´apprentissage de ces expressions. Si les étudiants comprennent bien les expressions pour les utiliser, ils enrichissent aussi leur langue. En plus de matériels didactiques comme des vidéos, des dictionnaires, etc. on peut utiliser aussi certaines stratégies d´apprentissage comme la motivation, des dialogues, des exercices etc. Or, les résultats de cette recherche encourageront le processus de l’enseignement et l'apprentissage d´une langue étrangère fournissant à la fois aux enseignants et aux apprenants des stratégies de référence qui doivent développer pour un dialogue correct et efficace et proprement culturel, où ils emploient des expressions idiomatiques d´une langue"
    corecore