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    IngĂ©nierie et Architecture d’Entreprise et des SystĂšmes d’Information - Concepts, Fondements et MĂ©thodes

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    L'ingĂ©nierie des systĂšmes d'information s'est longtemps cantonnĂ©e Ă  la modĂ©lisation du produit (objet) qu'est le systĂšme d’information sans se prĂ©occuper des processus d'usage de ce systĂšme. Dans un environnement de plus en plus Ă©volutif, la modĂ©lisation du fonctionnement du systĂšme d’information au sein de l'entreprise me semble primordiale. Pendant les deux derniĂšres dĂ©cennies, les pratiques de management, d’ingĂ©nierie et d’opĂ©ration ont subi des mutations profondes et multiformes. Nous devons tenir compte de ces mutations dans les recherches en ingĂ©nierie des systĂšmes d’information afin de produire des formalismes et des dĂ©marches mĂ©thodologiques qui sauront anticiper et satisfaire les nouveaux besoins, regroupĂ©s dans ce document sous quatre thĂšmes:1) Le systĂšme d’information est le lieu mĂȘme oĂč s’élabore la coordination des actes et des informations sans laquelle une entreprise (et toute organisation), dans la diversitĂ© des mĂ©tiers et des compĂ©tences qu’elle met en Ɠuvre, ne peut exister que dans la mĂ©diocritĂ©. La comprĂ©hension des exigences de coopĂ©ration dans toutes ses dimensions (communication, coordination, collaboration) et le support que l’informatique peut et doit y apporter deviennent donc un sujet digne d’intĂ©rĂȘt pour les recherches en systĂšme d’information.2) Le paradigme de management des processus d’entreprise (BPM) est en forte opposition avec le dĂ©veloppement traditionnel des systĂšmes d’information qui, pendant plusieurs dĂ©cennies, a cristallisĂ© la division verticale des activitĂ©s des organisations et favorisĂ© ainsi la construction d’ülots d’information et d’applications. Cependant, les approches traditionnelles de modĂ©lisation de processus ne sont pas Ă  la hauteur des besoins d’ingĂ©nierie des processus dans ce contexte en constant changement, que ce dernier soit de nature contextuelle ou permanente. Nous avons donc besoin de formalismes (i) qui permettent non seulement de reprĂ©senter les processus d’entreprise et leurs liens avec les composants logiciels du systĂšme existant ou Ă  venir mais (ii) qui ont aussi l’aptitude Ă  reprĂ©senter la nature variable et/ou Ă©volutive (donc parfois Ă©minemment dĂ©cisionnelle) de ces processus.3) Les systĂšmes d’information continuent aujourd’hui de supporter les besoins classiques tels que l’automatisation et la coordination de la chaĂźne de production, l’amĂ©lioration de la qualitĂ© des produits et/ou services offerts. Cependant un nouveau rĂŽle leur est attribuĂ©. Il s’agit du potentiel offert par les systĂšmes d’information pour adopter un rĂŽle de support au service de la stratĂ©gie de l’entreprise. Les technologies de l’information, de la communication et de la connaissance se sont ainsi positionnĂ©es comme une ressource stratĂ©gique, support de la transformation organisationnelle voire comme levier du changement. Les modĂšles d’entreprise peuvent reprĂ©senter l’état actuel de l’organisation afin de comprendre, de disposer d’une reprĂ©sentation partagĂ©e, de mesurer les performances, et Ă©ventuellement d’identifier les dysfonctionnements. Ils permettent aussi de reprĂ©senter un Ă©tat futur souhaitĂ© afin de dĂ©finir une cible vers laquelle avancer par la mise en Ɠuvre des projets. L’entreprise Ă©tant en mouvement perpĂ©tuel, son Ă©volution fait partie de ses multiples dimensions. Nous avons donc besoin de reprĂ©senter, a minima, un Ă©tat futur et le chemin de transformation Ă  construire pour avancer vers cette cible. Cependant planifier/imaginer/se projeter vers une cible unique et, en supposant que l’on y arrive, croire qu’il puisse exister un seul chemin pour l’atteindre semble irrĂ©aliste. Nous devons donc proposer des formalismes qui permettront de spĂ©cifier des scenarii Ă  la fois pour des cibles Ă  atteindre et pour des chemins Ă  parcourir. Nous devons aussi dĂ©velopper des dĂ©marches mĂ©thodologiques pour guider de maniĂšre systĂ©matique la construction de ces modĂšles d’entreprise et la rationalitĂ© sous-jacente.4) En moins de cinquante ans, le propos du systĂšme d’information a Ă©voluĂ© et s’est complexifiĂ©. Aujourd’hui, le systĂšme d’information doit supporter non seulement les fonctions de support de maniĂšre isolĂ©e et en silos (1970-1990), et les activitĂ©s appartenant Ă  la chaĂźne de valeur [Porter, 1985] de l’entreprise (1980-2000) mais aussi les activitĂ©s de contrĂŽle, de pilotage, de planification stratĂ©gique ainsi que la cohĂ©rence et l’harmonie de l’ensemble des processus liĂ©s aux activitĂ©s mĂ©tier (2000-201x), en un mot les activitĂ©s de management stratĂ©gique et de gouvernance d’entreprise. La gouvernance d'entreprise est l'ensemble des processus, rĂ©glementations, lois et institutions influant la maniĂšre dont l'entreprise est dirigĂ©e, administrĂ©e et contrĂŽlĂ©e. Ces processus qui produisent des ‘dĂ©cisions’ en guise de ‘produit’ ont autant besoin d’ĂȘtre instrumentalisĂ©s par les systĂšmes d’information que les processus de nature plus opĂ©rationnels de l’entreprise. De mĂȘme, ces processus stratĂ©giques (dits aussi ‘de dĂ©veloppement’) nĂ©cessitent d’avoir recours Ă  des formalismes de reprĂ©sentation qui sont trĂšs loin, en pouvoir d’expression, des notations largement adoptĂ©es ces derniĂšres annĂ©es pour la reprĂ©sentation des processus d’entreprise.Ainsi, il semble peu judicieux de vouloir (ou penser pouvoir) isoler, pendant sa construction, l’objet “systĂšme d’information” de son environnement d’exĂ©cution. Si le sens donnĂ© Ă  l’information dĂ©pend de la personne qui la reçoit, ce sens ne peut ĂȘtre entiĂšrement capturĂ© dans le systĂšme technique. Il sera plutĂŽt apprĂ©hendĂ© comme une composante essentielle d’un systĂšme socio-technique incluant les usagers du systĂšme d’information technologisĂ©, autrement dit, les acteurs agissant de l’entreprise. De mon point de vue, ce systĂšme socio-technique qui mĂ©rite l’intĂ©rĂȘt scientifique de notre discipline est l’entreprise. Les recherches que j’ai rĂ©alisĂ©es, animĂ©es ou supervisĂ©es , et qui sont structurĂ©es en quatre thĂšmes dans ce document, visent Ă  rĂ©soudre les problĂšmes liĂ©s aux contextes de l'usage (l'entreprise et son environnement) des systĂšmes d’information. Le point discriminant de ma recherche est l'intĂ©rĂȘt que je porte Ă  la capacitĂ© de reprĂ©sentation :(i) de l'Ă©volutivitĂ© et de la flexibilitĂ© des processus d'entreprise en particulier de ceux supportĂ©s par un systĂšme logiciel, d’un point de vue microscopique (modĂšle d’un processus) et macroscopique (reprĂ©sentation et configuration d’un rĂ©seau de processus) : thĂšme 2(ii) du systĂšme d’entreprise dans toutes ses dimensions (stratĂ©gie, organisation des processus, systĂšme d’information et changement) : thĂšme 3Pour composer avec ces motivations, il fallait :(iii) s’intĂ©resser Ă  la nature mĂȘme du travail coopĂ©ratif et Ă  l’intentionnalitĂ© des acteurs agissant afin d’identifier et/ou proposer des formalismes appropriĂ©s pour les dĂ©crire et les comprendre : thĂšme 1(iv) se questionner aussi sur les processus de management dont le rĂŽle est de surveiller, mesurer, piloter l’entreprise afin de leur apporter le soutien qu’ils mĂ©ritent du systĂšme d’information : thĂšme

    History of Mathematics in Mathematics Education: Recent devlopments

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    International audience<p>This is a concise survey on the recent developments (since 2000) concerning research on the relations between History and Pedagogy of Mathematics (the <i>HPM domain</i>). Section 1 explains the rationale of the study and formulates the key issues. Section 2 gives a brief historical account of the development of the <i>HPM domain</i> with focus on the main activities in its context and their outcomes. Section 3 provides a sufficiently comprehensive bibliographical survey of the work done in this area since 2000. Finally, section 4 summarizes the main points of this study.</p

    Original Sources in the Mathematical Classroom

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    International audienceThis discussion group seeks to bring together individuals who are interested in the use of original sources in the mathematics classroom, from the perspective of a classroom teacher or a mathematics education researcher, for a discussion of issues and concerns related to their educational potential and effects. Each of the two sessions will focus on a different theme related to the use of original sources in the mathematics classroom. The two sessions will structured around a common framework but sufficiently independent of each other to allow interested individuals to participate in the second session, even if they did not participate in the first session. Both novice and more experienced users of original sources are strongly encouraged to participate in both sessions
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