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    Les math\'ematiques de la langue : l'approche formelle de Montague

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    We present a natural language modelization method which is strongely relying on mathematics. This method, called "Formal Semantics," has been initiated by the American linguist Richard M. Montague in the 1970's. It uses mathematical tools such as formal languages and grammars, first-order logic, type theory and λ\lambda-calculus. Our goal is to have the reader discover both Montagovian formal semantics and the mathematical tools that he used in his method. ----- Nous pr\'esentons une m\'ethode de mod\'elisation de la langue naturelle qui est fortement bas\'ee sur les math\'ematiques. Cette m\'ethode, appel\'ee {\guillemotleft}s\'emantique formelle{\guillemotright}, a \'et\'e initi\'ee par le linguiste am\'ericain Richard M. Montague dans les ann\'ees 1970. Elle utilise des outils math\'ematiques tels que les langages et grammaires formels, la logique du 1er ordre, la th\'eorie de types et le λ\lambda-calcul. Nous nous proposons de faire d\'ecouvrir au lecteur tant la s\'emantique formelle de Montague que les outils math\'ematiques dont il s'est servi.Comment: 14 pages, in French. Will appear in the journal Quadrature (http://www.quadrature.info) in 201

    RÉDACTION DE SPÉCIFICATIONS FORMELLES : ÉLABORATION À PARTIR DES SPÉCIFICATIONS ÉCRITES EN LANGAGE NATUREL

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    National audienceL'activité de spécification devient considérable ; une multitude de pages sont écrites tous les jours et la plupart du temps en langage naturel. Pour le CNET (Centre National d'Etudes des Télécommunications), qui réalise des études de services et d'équipements de France Telecom, et qui possède la maîtrise des étapes de spécification et de validation, a nécessité de réduire les temps de développement des services est une priorité. Une condition pour atteindre cet objectif consiste à formaliser le maximum de spécifications produites. Dans ce contexte, nous essayerons de montrer, la possibilité d'une certaine automatisation du passage de l'informel au formel, grâce à des méthodes et outils fiables, susceptibles d'assister un expert humain en spécifications. Nous proposons pour cela un processus de formalisation qui s'appuie sur une représentatin intermédiaire des spécifications avec le formalisme des graphes conceptuels, avant de dériver une description formelle en Z de la spécification initiale

    La linguistique au contact de l'informatique : de la construction des grammaires aux grammaires de construction

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    National audienceLes auteurs proposent un essai d'histoire rationnelle d'un aspect du programme génératif dans sa relation à l'informatique, celui qui va de la définition de la notion de grammaire par Chomsky, et en particulier de la caractérisation mathématique des grammaires possibles (la linguistique algébrique), à la conception de grammaires multidimensionnelles qui trouvent dans les systèmes de représentation des connaissances leur fondation formelle. Les auteurs distinguent trois moments : (a) l'émergence du programme génératif et de la notion de grammaire générative ; (b) le mouvement de réforme qui se cristallise dans le refus de la forme transformationnelle de la grammaire et qui voit l'invention de nombreux nouveaux formalismes qui auront tous la caractéristique d'être déclaratifs ; (c) le développement des grammaires multidimensionnelles qui sont chargées d'intégrer les analyses des dimensions formelles (syntaxe et phonologie) et non formelles (sémantique, pragmatique) des langues

    Les entités spatiales dans la langue : étude descriptive, formelle et expérimentale de la catégorisation

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    While previous linguistic and psycholinguistic research on space has mainly analyzed spatial relations, the studies reported in this paper focus on how language distinguishes among spatial entities. Descriptive and experimental studies first propose a classification of entities, which accounts for both static and dynamic space, has some cross-linguistic validity, and underlies adults' cognitive processing. Formal and computational analyses then introduce theoretical elements aiming at modelling these categories, while fulfilling various properties of formal ontologies (generality, parsimony, coherence...). This formal framework accounts, in particular, for functional dependences among entities underlying some part-whole descriptions. Finally, developmental research shows that language-specific properties have a clear impact on how children talk about space. The results suggest some cross-linguistic variability in children's spatial representations from an early age onwards, bringing into question models in which general cognitive capacities are the only determinants of spatial cognition during the course of development

    The lexeme in descriptive and theoretical morphology

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    After being dominant during about a century since its invention by Baudouin de Courtenay at the end of the nineteenth century, morpheme is more and more replaced by lexeme in contemporary descriptive and theoretical morphology. The notion of a lexeme is usually associated with the work of P. H. Matthews (1972, 1974), who characterizes it as a lexical entity abstracting over individual inflected words. Over the last three decades, the lexeme has become a cornerstone of much work in both inflectional morphology and word formation (or, as it is increasingly been called, lexeme formation). The papers in the present volume take stock of the descriptive and theoretical usefulness of the lexeme, but also adress many of the challenges met by classical lexeme-based theories of morphology

    La théorie des champs sémantiques : structuration et limites

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    Le présent article se penche sur l’avènement de la théorie des champs sémantiques.Ancrée dans le structuralisme, la notion des champs sémantiques s’est érigée enprocédure de codification du sens. De par sa nature malléable et amorphe, le sensdéborde sans cesse les contours formels qui tentent d’en tracer les frontières

    Des spécifications en langage naturel aux spécifications formelles via une ontologie comme modèle pivot

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    Le développement d'un système a pour objectif de répondre à des exigences. Aussi, le succès de sa réalisation repose en grande partie sur la phase de spécification des exigences qui a pour vocation de décrire de manière précise et non ambiguë toutes les caractéristiques du système à développer.Les spécifications d'exigences sont le résultat d'une analyse des besoins faisant intervenir différentes parties. Elles sont généralement rédigées en langage naturel (LN) pour une plus large compréhension, ce qui peut mener à diverses interprétations, car les textes en LN peuvent contenir des ambiguïtés sémantiques ou des informations implicites. Il n'est donc pas aisé de spécifier un ensemble complet et cohérent d'exigences. D'où la nécessité d'une vérification formelle des spécifications résultats.Les spécifications LN ne sont pas considérées comme formelles et ne permettent pas l'application directe de méthodes vérification formelles.Ce constat mène à la nécessité de transformer les spécifications LN en spécifications formelles.C'est dans ce contexte que s'inscrit cette thèse.La difficulté principale d'une telle transformation réside dans l'ampleur du fossé entre spécifications LN et spécifications formelles.L'objectif de mon travail de thèse est de proposer une approche permettant de vérifier automatiquement des spécifications d'exigences utilisateur, écrites en langage naturel et décrivant le comportement d'un système.Pour cela, nous avons exploré les possibilités offertes par un modèle de représentation fondé sur un formalisme logique.Nos contributions portent essentiellement sur trois propositions :1) une ontologie en OWL-DL fondée sur les logiques de description, comme modèle de représentation pivot permettant de faire le lien entre spécifications en langage naturel et spécifications formelles; 2) une approche d'instanciation du modèle de représentation pivot, fondée sur une analyse dirigée par la sémantique de l'ontologie, permettant de passer automatiquement des spécifications en langage naturel à leur représentation conceptuelle; et 3) une approche exploitant le formalisme logique de l'ontologie, pour permettre un passage automatique du modèle de représentation pivot vers un langage de spécifications formelles nommé Maude.The main objective of system development is to address requirements. As such, success in its realisation is highly dependent on a requirement specification phase which aims to describe precisely and unambiguously all the characteristics of the system that should be developed. In order to arrive at a set of requirements, a user needs analysis is carried out which involves different parties (stakeholders). The system requirements are generally written in natural language to garantuee a wider understanding. However, since NL texts can contain semantic ambiguities, implicit information, or other inconsistenties, this can lead to diverse interpretations. Hence, it is not easy to specify a set of complete and consistent requirements, and therefore, the specified requirements must be formally checked. Specifications written in NL are not considered to be formal and do not allow for a direct application of formal methods. We must therefore transform NL requirements into formal specifications. The work presented in this thesis was carried out in this framework. The main difficulty of such transformation is the gap between NL requirements and formal specifications. The objective of this work is to propose an approach for an automatic verification of user requirements which are written in natural language and describe a system's expected behaviour. Our approach uses the potential offered by a representation model based on a logical formalism. Our contribution has three main aspects: 1) an OWL-DL ontology based on description logic, used as a pivot representation model that serves as a link between NL requirements to formal specifications; 2) an approach for the instantiation of the pivot ontology, which allows an automatic transformation of NL requirements to their conceptual representations; and 3) an approach exploiting the logical formalism of the ontology in order to automatically translate the ontology into a formal specification language called Maude.PARIS11-SCD-Bib. électronique (914719901) / SudocSudocFranceF

    Ia correction grammaticale, les anomalies sémantiques et la métaphore dans la grammaire transformationnelle-générative

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    This paper deals mainly with the problem of semantic anomalies and their role in generative grammar. Once the issue was raised, the solutions brought about by authors varied among them considerably. As far as generative grammar is a formal theory, it cannot handle the anomalous uteerances with recourse to metaphor. Instead, two main approaches were proposed. The first one originates from a semantic theory set forth by Katz and Fodor and has been adopted by Chomsky and his followers. Its focus is laid on formal properties and technical aspects of the anomalies, without trying to explore their nature and their origin. The other one, argued for by the supporters of generative semantics, has resorted to extra-linguistic context and to one’s personal beliefs and utterances. Neither Chomsky’s theory nor GS’s theory are able to cope adequately with the problem, because its nature is strongly elusive to formal rules and its analysis can receive only several ad hoc solutions

    ScaleSem (model checking et web sémantique)

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    Le développement croissant des réseaux et en particulier l'Internet a considérablement développé l'écart entre les systèmes d'information hétérogènes. En faisant une analyse sur les études de l'interopérabilité des systèmes d'information hétérogènes, nous découvrons que tous les travaux dans ce domaine tendent à la résolution des problèmes de l'hétérogénéité sémantique. Le W3C (World Wide Web Consortium) propose des normes pour représenter la sémantique par l'ontologie. L'ontologie est en train de devenir un support incontournable pour l'interopérabilité des systèmes d'information et en particulier dans la sémantique. La structure de l'ontologie est une combinaison de concepts, propriétés et relations. Cette combinaison est aussi appelée un graphe sémantique. Plusieurs langages ont été développés dans le cadre du Web sémantique et la plupart de ces langages utilisent la syntaxe XML (eXtensible Meta Language). Les langages OWL (Ontology Web Language) et RDF (Resource Description Framework) sont les langages les plus importants du web sémantique, ils sont basés sur XML.Le RDF est la première norme du W3C pour l'enrichissement des ressources sur le Web avec des descriptions détaillées et il augmente la facilité de traitement automatique des ressources Web. Les descriptions peuvent être des caractéristiques des ressources, telles que l'auteur ou le contenu d'un site web. Ces descriptions sont des métadonnées. Enrichir le Web avec des métadonnées permet le développement de ce qu'on appelle le Web Sémantique. Le RDF est aussi utilisé pour représenter les graphes sémantiques correspondant à une modélisation des connaissances spécifiques. Les fichiers RDF sont généralement stockés dans une base de données relationnelle et manipulés en utilisant le langage SQL ou les langages dérivés comme SPARQL. Malheureusement, cette solution, bien adaptée pour les petits graphes RDF n'est pas bien adaptée pour les grands graphes RDF. Ces graphes évoluent rapidement et leur adaptation au changement peut faire apparaître des incohérences. Conduire l application des changements tout en maintenant la cohérence des graphes sémantiques est une tâche cruciale et coûteuse en termes de temps et de complexité. Un processus automatisé est donc essentiel. Pour ces graphes RDF de grande taille, nous suggérons une nouvelle façon en utilisant la vérification formelle Le Model checking .Le Model checking est une technique de vérification qui explore tous les états possibles du système. De cette manière, on peut montrer qu un modèle d un système donné satisfait une propriété donnée. Cette thèse apporte une nouvelle méthode de vérification et d interrogation de graphes sémantiques. Nous proposons une approche nommé ScaleSem qui consiste à transformer les graphes sémantiques en graphes compréhensibles par le model checker (l outil de vérification de la méthode Model checking). Il est nécessaire d avoir des outils logiciels permettant de réaliser la traduction d un graphe décrit dans un formalisme vers le même graphe (ou une adaptation) décrit dans un autre formalismeThe increasing development of networks and especially the Internet has greatly expanded the gap between heterogeneous information systems. In a review of studies of interoperability of heterogeneous information systems, we find that all the work in this area tends to be in solving the problems of semantic heterogeneity. The W3C (World Wide Web Consortium) standards proposed to represent the semantic ontology. Ontology is becoming an indispensable support for interoperability of information systems, and in particular the semantics. The structure of the ontology is a combination of concepts, properties and relations. This combination is also called a semantic graph. Several languages have been developed in the context of the Semantic Web. Most of these languages use syntax XML (eXtensible Meta Language). The OWL (Ontology Web Language) and RDF (Resource Description Framework) are the most important languages of the Semantic Web, and are based on XML.RDF is the first W3C standard for enriching resources on the Web with detailed descriptions, and increases the facility of automatic processing of Web resources. Descriptions may be characteristics of resources, such as the author or the content of a website. These descriptions are metadata. Enriching the Web with metadata allows the development of the so-called Semantic Web. RDF is used to represent semantic graphs corresponding to a specific knowledge modeling. RDF files are typically stored in a relational database and manipulated using SQL, or derived languages such as SPARQL. This solution is well suited for small RDF graphs, but is unfortunately not well suited for large RDF graphs. These graphs are rapidly evolving, and adapting them to change may reveal inconsistencies. Driving the implementation of changes while maintaining the consistency of a semantic graph is a crucial task, and costly in terms of time and complexity. An automated process is essential. For these large RDF graphs, we propose a new way using formal verification entitled "Model Checking".Model Checking is a verification technique that explores all possible states of the system. In this way, we can show that a model of a given system satisfies a given property. This thesis provides a new method for checking and querying semantic graphs. We propose an approach called ScaleSem which transforms semantic graphs into graphs understood by the Model Checker (The verification Tool of the Model Checking method). It is necessary to have software tools to perform the translation of a graph described in a certain formalism into the same graph (or adaptation) described in another formalismDIJON-BU Doc.électronique (212319901) / SudocSudocFranceF
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