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    The reconfiguration of Natura and Ars in cartesian rhetoric and the epistemological reflections in the prize questions of the french academies

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    This article discusses the change in the relationship between natura and ars that occurred when Cartesian language theories penetrated conceptions of rhetoric in France during the 17th century. In part one, the article considers the reception of Descartes by the French universities and collèges in order to explore what I call the epistemic transfer between Aristotelianism and the new Cartesian philosophy. The focus then shifts to Bernard Lamy’s conception of rhetoric as presented in his principal work De l’art de parler (1675). Based upon the Cartesian theory of passions, Lamy’s book redefines rhetoric in a way that has been labelled in current research as a ‘grammar of affects’. The fundamentals of the ars rhetorica are thus substantially altered, however without eliminating the power of the rhetorical tradition. The third section turns to the prize contests of the French academies in the 18th century in order to show the extent to which the transformation of rhetorical theory affected the broader practice of eloquence. Moreover, the rhetorical prize contests demonstrate an explicit reflection on the diverging modes of knowledge production that are essential, on the one hand, to the exact sciences and, on the other, to the textual tradition. Particularly striking is the critique of scientific method that was developed by the defenders of rhetoric in the concours académique

    Alain Chartier and the Rhétoriqueurs

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    Rhétorique

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    Savoir(s) et rhétorique(s) à la Renaissance

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    International audienceLorsqu’on s’interroge sur les relations qu’entretiennent ou que peuvent entretenir la rhétorique et le savoir à la Renaissance, on doit, en tout premier lieu, préciser le sens du terme « savoir ». Dans le Dictionnaire FrancoisLatin de Robert Estienne, paru en 1549, le substantif « savoir » est coordonné avec deux termes posés comme ses synonymes, en l’occurrence « experience » et « cognoissance » et il est par ailleurs glosé par le mot « science ». Le domaine d’exercice est éventuellement précisé par une série de compléments du nom : « le scavoir & cognoissance de tout droict » ou « la science du droict » (traduit par « prudentia juris » ou « juris prudentia »), « le scavoir de bien parler » (traduit par « eloquentia »), « la science qui traite de gouvernement des provinces » (« provincialis scientia ») ou encore « la science de Pythagore ». A une époque où l’on observe « un renouvellement de la conception des connaissances et de l’homme, penseur et acteur dans le monde » et où « il s’agit de se doter de larges connaissances, mais surtout de former l’homme, de pourvoir à son éducation morale et religieuse » , le « savoir » recouvre en effet des domaines extrêmement variés, allant de la morale, de la religion ou de la philosophie à des domaines relevant d’une approche « pré-scientifique » – selon le mot de Gaston Bachelard – comme la médecine ou l’optique. Dans ce questionnement, l’image de la rhétorique est par ailleurs un élément fondamental : image ambivalente, en l’occurrence, la mauvaise réputation de l’art oratoire, héritée de la critique de Socrate, est encore présente dans tous les esprits, alors même que la rhétorique fait partie du trivium des disciplines enseignées à l’université, à côté de la grammaire et de la dialectique et qu’elle exerce une fascination incontestable. Déterminer si le savoir peut se passer de rhétorique à la Renaissance, se demander si la rhétorique est l’ennemie du savoir, implique que l’on prenne en considération ce regard suspicieux mêlé de fascination que l’on porte alors sur l’art oratoire. Pour apporter des éléments de réponse à ce questionnement, il nous faut donc définir dans un premier temps ce que l’on entend précisément par « rhétorique ». Il s’agit en effet d’une question d’actualité à la Renaissance, où la restriction de la rhétorique est en cours et où, dans le même temps, se met en place une nouvelle rhétorique, dialectique, en réaction contre la logique scolastique. Dans un second temps, il nous faut déterminer le type de relations que la rhétorique (les rhétoriques) et le savoir peuvent entretenir : il s’agit d’une part d’envisager l’alliance du savoir et de l’éloquence, leur complémentarité, souvent pensée comme indispensable ; il s’agit d’autre part de considérer dans quelles mesures l’utilisation de la rhétorique est pensable en termes pédagogiques, dans la formulation et/ou l’enseignement des savoirs

    Language and argumentation in the controversy economic

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    This article offers an approach to the general structure of the controversy in economy. In our case we adopted a perspective to study a particular aspect of the rhetoric that comes from the context of a particular controversy: the controversy on the advantages of the free commerce between Daly and Bhagwati. It is sustained that the positions in economy present with relative frequency interest conflicts that are revealed in the dialectic one of the arguments. A proponent in open defense of the free commerce is not released of presumptions reflected in the field of the rhetoric. Reason why to include the language dimensions of the argumentation in economy has advantages for the field of the explanation and the epistemology in the social sciences.

    Theoretical approach of branding from a semiotic perspective

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    This paper outlines the importance of the world of signs and symbols relating to brand management. We will explore the traditional semiotics authors and how those have been influenced other academics who have researched branding from a semiotic perception. This research provides a literature revision theoretical of the brand from a semiotic insight considering its theoretical framework and the implementations of some of the analysis models for a deep revision of the implications of semiotics in branding.Este artículo describe la importancia del mundo de los signos y símbolos relacionados con la gestión de marca. Exploraremos los autores semióticos tradicionales y cómo estos han influenciado a otros académicos que han investigado la marca desde una percepción semiótica. Esta investigación proporciona una revisión de la literatura teórica de la marca desde una perspectiva semiótica considerando su marco teórico y la implementación de algunos de los modelos de análisis para una revisión profunda de sus implicaciones en relación a la marca

    Thomas S. Schelling: game theory and indirect communication

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    In their recent work Thomas S. Schelling (2007, 2010), reiterating original arguments about game theory and its applications to social sciences. In particular, game theory helps to explore situations in which agents make decisions interdependent (strategic communication). Schelling's originality is to extend economic theory to social sciences. When a player can anticipate the options and influence the decisions of others. The strategy, indirect communication plays a crucial role. To illustrate, we investigate how to perform the payoff matrix in cases of bribery and threatSocial Science, Schelling, game theory, strategic communications, bribes, threats

    "Si vous êtes si malins ... " : McCloskey et la rhétorique des économistes

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    Référence complète : FROBERT, Ludovic (2004). "Si vous êtes si malins ... " : McCloskey et la rhétorique des économistes ; suivi de La rhétorique des sciences économiques [de Deirdre N. McCloskey]. Frédéric Regard (trad.). Lyon : ENS Editions. 126 p. ISBN 2-84788-059-3En 1983, paraît dans le très sérieux Journal of Economic Literature un article au ton pour le moins iconoclaste. Signé par un auteur jusqu'alors reconnu pour ses travaux classiques dans le domaine de l'histoire économique quantitative, ce papier traite de la rhétorique des économistes. D. N. McCloskey y assène, entre autres, que l'étude des textes économiques relève avant tout de la critique littéraire ; que les modèles mathématiques, tant prisés par les économistes, sont essentiellement métaphoriques et composent un véritable domaine poétique original ; que l'économiste de profession est, au minimum, en retard d'une révolution épistémologique par rapport à ses contemporains lorsqu'il prétend assurer son autorité scientifique sur sa capacité réelle à faire des prédictions. Un fort courant de réflexion sur la rhétorique des sciences économiques va prendre sa source dans cette bravade contre le positivisme et le scientisme ambiants. En précisant le point de départ de McCloskey, en consolidant les intuitions fécondes contenues dans son attaque en règle contre le « modernisme », en prenant parfois leurs distances vis-à-vis des aspects trop clinquants de son manifeste de 1983, quelques auteurs – dont notamment Roy Weintraub, Robert Heilbroner, Albert Hirschman – vont explorer alors plus avant les conséquences de la révolution rhétoricienne en économie. « La Rhétorique des sciences économiques » est proposé ici pour la première fois en traduction française

    Rhétorique de l'incarnation

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