103 research outputs found

    Processus de documentation dans les Documents pour l\u27Action (DopA)

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    Intervention au colloque "Le numérique : impact sur le cycle de vie du document", organisé à l\u27université de Montréal par l\u27EBSI et l\u27ENSSIB du 13 au 15 octobre 2004. L\u27essor du Web a entraîné une multiplication des pratiques collectives centrées sur le document, allant de la mise à disposition de documents dans des petits systèmes de gestion documentaire amenés à constituer des microbibliothèques numériques partagées par une équipe, à l\u27utilisation des annotations accompagnant la circulation ou la rédaction collective du document, en passant par l\u27usage des Wiki et Blog. La notion de Document pour l\u27Action (DopA) a été forgée pour rendre compte de la multiplicité de ces pratiques et du caractère à la fois collectif et évolutif des documents ou collections en cours de rédaction. Ceux-ci possèdent un certain nombre de caractéristiques (inachèvement prolongé, pérennité, fragmentation, rapport non trivial aux auteurs, rapport non trivial aux éléments du signifié…) qui questionnent à plusieurs titres les nouvelles « théories du document » et notamment la problématique de la gestion de son cycle de vie

    Modèles d’analyse de corpus de données média. <br>: Rapport réalisé dans le cadre du projet ANR « Campus AAR » (ANR-13-CORD-0016-01).

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    Ce rapport constitue le livrable 1 du projet Campus AAR. Il est consacré à une présentation et description très détaillée des différents scénarios d’analyse de données média ou de corpus de données média, tels qu’ils doivent être maîtrisés par l’environnement technique et scientifique du projet appelé Campus AAR.1) Analyse : Le terme « analyse » est ici pris dans un sens très large, incluant non seulement des activités telles que la classification, la description ou l’indexation de données média, mais aussi les activités de traitement telles que la segmentation de données média, le montage virtuel ou encore le sous-titrage. 2) Donnée média : Le terme « donnée média » d’une analyse renvoie ici à plusieurs types de média : support vidéo (document filmique, …), image fixe (photographie, dessin, …), enregistrement sonore (musique, bruitage, parole, …) ou encore document textuel en format pdf. 3) Niveaux d’analyse : Une analyse peut porter sur différents niveaux, qu’il s’agisse d’une partie d’une donnée média (par exemple sur une zone délimitée d’une image, sur un segment particulier d’une vidéo), de la donnée média prise comme un tout (par exemple sur une image, une vidéo, …) ou encore d’un corpus de données média et/ou de parties de données média. 4) Projet d’archives : Toute activité d’analyse s’inscrit, selon la vision du projet Campus AAR, dans un projet d’archives, comme par exemple, dans un projet de production, de diffusion, d’exploitation, … d’un patrimoine culturel ou scientifique. Ainsi, le présent rapport débute par un premier chapitre qui explicite d’une part le scénario de référence en dix étapes principales qui sous-tend tout projet d’archives (notamment audiovisuelles) et, d’autre part, les principaux rôles (et responsabilités) qu’on peut rencontrer dans un tel projet. Une série d’exemples tirés du programme AAR (Archives Audiovisuelles de la recherche) montrera le fonctionnement de ce scénario. Parmi les 10 étapes principales décrivant le scénario de référence du projet Campus AAR, ce sont essentiellement les étapes 5 et 7 qui constituent l’objet principal de ce rapport consacré à la description des scénarios de traitement, de description et d’indexation de données ou de corpus de données média. Le deuxième chapitre du rapport est consacré à la présentation détaillée du dépôt d’un fonds multimédia (vidéo, image, texte, …) dans le cadre d’un projet concret d’archive. Toute archive (personnelle, institutionnelle, …) repose obligatoirement sur un fonds de données. Si ce fonds n’existe pas encore, il doit être constitué, c’est-à-dire – dans le cadre du projet Campus AAR – « déposé » sous forme de fichiers média sur l’un des deux dépôts physiques actuellement disponibles : le dépôt MédiHAL du CCSD (CNRS) et le dépôt AAR de l’ESCoM. Un point crucial traité ici est que le Studio Campus AAR (la plateforme que le projet Campus AAR vise à réaliser) doit permettre à tout utilisateur authentifié et agréé d’utiliser les dépôts physiques et d’accéder aux fonds audiovisuels des AAR (ESCoM) et de MédiHAL (CNRS).Le dépôt des données média d’une archive précède l’analyse à proprement parler, i.e. le traitement (segmentation, sous-titrage, montage, …), la description, l’indexation et la classification de ces données. L’analyse elle-même peut prendre des formes très différentes. Elle peut ressembler à un travail de documentaliste assurant le travail classique de classification et d’indexation d’un fonds, elle peut se présenter sous forme d’une analyse spécialisée correspondant au travail d’un chercheur dans une discipline scientifique donnée, ou elle peut encore correspondre à une activité professionnelle dans tel ou tel secteur de la communication, de la médiation scientifique, etc. Dans tous les cas de figure, toute analyse peut être décrite sous forme d’un parcours – d’un « workflow » – qui se décompose en une ou plusieurs tâches (d’analyse) spécifiques. Chaque tâche, à son tour, peut de nouveau être caractérisée par une ou plusieurs activités d’analyse, dont chacune porte sur une ou plusieurs données (d’analyse).Les chapitres 3, 4, 5 et 6 sont entièrement consacrés à la description et l’explicitation du travail d’analyse de données ou de corpus de données média :Le troisième chapitre introduit quatre genres (ou types) d’analyse – chaque genre (ou type) reposant sur un ensemble de tâches typiques : le genre analyse de base correspondant au travail « élémentaire » de traitement, de classification et d’indexation d’un fonds audiovisuel ; le genre analyse standard permettant de traiter d’une manière plus « ciblée » un objet ou un corpus de données média : analyse du contenu, analyse des plans d’expression audiovisuels, analyse des usages, etc. ;le genre analyse spécialisée permettant de traiter une donnée ou un corpus de données média selon les approches théoriques propres à telle ou telle discipline scientifique ;le genre analyse experte qui confie à l’analyste le choix des tâches appropriées pour mener à bien son travail.Le quatrième et le cinquième chapitre décrivent les tâches, ainsi que les parcours typiques, qui constituent chaque genre (ou type) d’analyse.Le sixième chapitre (le plus long de ce rapport) identifie et décrit, pour chaque tâche, les activités d’analyse ainsi que les objets sur lesquels porte chaque activité. Les résultats du septième chapitre sont d’une importance centrale pour la définition des ressources métalinguistiques (i.e. de l’« ontologie », du thesaurus et des modèles de description) utilisées par le Studio Campus AAR. En effet, la description détaillée de chaque tâche en termes d’activité d’analyse et d’objet d’analyse permet la constitution empiriquement motivée d’un vocabulaire conceptuel de base, i.e. d’un ensemble de termes conceptuels désignant les objets et les activités d’analyse qui constituent (partiellement) l’univers du discours des archives audiovisuelles réalisées à l’aide du Studio Campus AAR.Enfin, le septième chapitre est réservé à l’énumération de ce vocabulaire de base des termes conceptuels, formant une partie de l’ontologie générique qui sera utilisée par le Studio Campus AAR et qui fera l’objet des travaux de R&D de la deuxième tâche du projet – tâche consacrée aux modèles des données du Campus AAR

    Numérique : impact sur le cycle de vie du document (Le)

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    Actes du colloque "Le numérique : impact sur le cycle de vie du document" organisé à l\u27université de Montréal par l\u27EBSI et l\u27ENSSIB du 13 au 15 octobre 2004. Son objectif était de traiter de façon interdisciplinaire la problématique suivante : « La numérisation, la diffusion des formats numériques originaux, les nouvelles méthodes d\u27indexation et d\u27analyse du document ainsi que le fonctionnement en réseau changent les données de base de la vie du document qui devient une sorte de phénix incessamment renaissant » (programme du colloque)

    C’est tombé dans l’oreille d’une Sourde : la sourditude par la bande dessignée

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    Cette thèse de doctorat de recherche-création comporte un essai doctoral en français ainsi qu'une bande dessignée: une bande dessinée vidéographiée bilingue en langue des signes québécoises (LSQ) et français, composée de 10 chapitres-vidéos.C’est tombé dans l’oreille d’une Sourde. La sourditude par la bande dessignée est une recherche-création composée d’un essai doctoral et d’une bande dessignée - une bande dessinée bilingue en langue des signes québécoise (LSQ) et en français (BD*) - produite à partir d’extraits de rencontres avec des personnes sourdes et des membres de ma famille entendante réalisées dans le cadre de la thèse. Par une démarche exploratoire, la recherche vise à documenter et à réfléchir à ce que cela fait de vivre comme personne sourde, à la sourditude comme devenir, à l'entendance comme concept pour réfléchir à certains rapports de pouvoirs ainsi qu’aux enjeux communicationnels, technologiques et médiatiques soulevés par les perspectives épistémologiques sourdiennes. C’est en partant du postulat que l’oppression est ce qui est éprouvé à travers des pratiques quotidiennes souvent bien intentionnées (Young, 1990) et avec le désir de composer avec l’exigence du multiple (Deleuze et Guattari, 1980) que s’est développée la question générale de la thèse : En la posant comme un devenir complexe, comment l'expérience singulière de la sourditude, son affectivité et son effectivité se conçoivent, s'actualisent et se communiquent-elles? Cette question se pose dans son articulation avec le lieu où elle prend forme, à savoir la réalisation d’un essai doctoral et d’une BD*, dont le processus sert de milieu exploratoire à diverses questions d’ordre philosophique, théorique, épistémologique, éthique, artistique et politique qui, à leur tour, nourrissent la démarche. Utilisant la vidéo comme forme d’écriture apte à rendre compte de la tridimensionnalité des langues des signes et de leurs composantes linguistiques, la BD* est produite sous forme de chapitres vidéo diffusés sur un site Internet. Produite en noir et blanc, elle comporte des vidéos de protagonistes signant la LSQ, éditées avec un effet de dessin animé, des textes en français disposés dans des phylactères et des arrière-plans édités avec un logiciel de graphisme. Écrit sous forme de dissertation, l’essai comporte cinq chapitres. De façon sommaire, l’introduction présente la recherche-création, la question de recherche et les différentes parties de l’essai; le chapitre 1 intitulé « Les possibles de la sourditude » met en jeu quelques éléments afin d’appréhender la sourditude dans sa complexité, problématise et historicise la sourditude en tant que processus, devenir et appartenance, théorise diverses dimensions de l’oppression, interroge l'expérience subjective comme site de savoirs et propose une analyse critique du concept de sourditude; le chapitre 2 intitulé « Parcours de recherche-création » s’articule autour de la démarche de réalisation de la BD*, documente mon approche de la recherche-création, interroge ma posture épistémologique à travers le paradoxe de vouloir contribuer à « faire entendre des voix sourdes », discute des enjeux soulevés par l’écriture vidéographiée, s’intéresse aux enchevêtrements du cinéma et de la sourditude sous divers angles et discerne certains enjeux relatifs à la situation de la BD* aux confins des codes de la littérature, du cinéma et de la BD; le chapitre 3 intitulé « La production de la bande dessignée » s’attarde de façon plus précise aux diverses étapes de réalisation de la BD*, aborde les rencontres réalisées avec cinq Sourd-es et quatre membres de ma famille entendante, documente le processus de production et postproduction de la BD* en soulevant certains enjeux sur le plan de la traduction et du montage, analyse de façon critique l’Internet comme plateforme de diffusion et présente le site Internet www.BDLSQ.net; la conclusion intitulée « Quelques enjeux posés par la sourditude » propose certaines réflexions issues des rencontres, interroge la question des technologies à travers la notion de sourditude et du handicap, amorce une réflexion sur l’agentivité conférée par les media numériques et se termine en soulevant quelques enjeux politiques et éthiques concernant le développement des études sourdes et des perspectives sourdiennes.Résumé en langue des signes québécoise (LSQ) disponible à l’adresse Internet suivante : V. Leduc. 2016. « C’est tombé dans l’oreille d’une Sourde. La sourditude par la bande dessignée ». Résumé LSQ. En ligne: https://vimeo.com/190658903Abstract in American Sign Language (ASL) available on the following website : V. Leduc. 2016. "It Fell on Deaf Ears. Deafhood by Graphic Signed Novel". PhD thesis, ASL Abstract. Online: https://vimeo.com/190659491It Fell on Deaf Ears. Deafhood by Graphic Signed Novel (C’est tombé dans l’oreille d’une Sourde. La sourditude par la bande dessignée) is a research-creation project consisting of a doctoral essay and a bilingual graphic signed novel in Québec sign language (LSQ) and in French, produced from excerpts of encounters with Deaf people and with members of my hearing family that have been carried out as part of the thesis. Through an exploratory process, the project seeks to document and to reflect upon what it means to live as a Deaf person, about Deafhood as becoming, about hearingness as a concept that can be used to think about certain power relations, as well as about the communicative, technological and media issues that arise from deafian epistemological perspectives. From the assumption that oppression is experienced through often well-intentioned everyday practices (Young, 1990), and from an interest in dealing with the requirement of multiplicity (Deleuze and Guattari, 1980), was developed the broad question of the thesis: while positioning it as a complex becoming, how can the singular experience of Deafhood, its affects and effects, be conceived, actualized and communicated? This question is posed through its articulation with the site where it takes shape, namely the creation of a doctoral essay and a graphic signed novel, the process of which serves as an exploratory site for various philosophical, theoretical, epistemological, ethical, artistic and political questions, which, in turn, feed the process. Using video as a form of writing that is able to account for the three-dimensionality of sign languages and of their linguistic components, the graphic signed novel is produced as video chapters distributed on a website. Produced in black and white, it features videos of protagonists signing in LSQ edited with a cartoon effect, French text inscribed in speech bubbles, and backgrounds that have been edited with graphic design software. The production team and the project are presented in LSQ, ASL, French and English on the website www.BDLSQ.net. Written in the form of a dissertation, the essay includes five chapters. In summary, the introduction presents the research-creation project, the research question and the different parts of the essay. Chapter 1, titled “The Possibilities of Deafhood”, brings together elements that help us understand Deafhood in its complexity, problematizes and historicizes Deafhood as a process, becoming and belonging, theorizes various dimensions of oppression, questions the subjective experience as a site of knowledge, and provides a critical analysis of the concept of Deafhood. Chapter 2, titled “Trajectory of Research-Creation”, revolves around the process of making a bilingual graphic signed novel; documenting my research-creation approach, and questioning my epistemological stance through the paradox of wanting to make “Deaf voices heard”. The chapter further discusses issues raised by videographed writing, is interested in the entanglements of film and Deafhood from various angles, and identifies some questions related to the place of the graphic signed novel in relation to the confines of the codes of literature, film and the graphic novel. Chapter 3, titled “The Creation of the Graphic Signed Novel”, focuses more specifically on the various production stages of the graphic signed novel. It addresses the meetings held with five Deafs and four members of my hearing family, documents the production and postproduction processes of the graphic signed novel while raising some issues related to translation and editing, analyzes, in a critical way, the internet as a distribution platform, and introduces the website www.BDLSQ.net. The conclusion, titled “Some Challenges Posed by Deafhood”, offers some reflections stemming from the meetings, interrogates the question of technologies through the notions of Deafhood and disability, proposes a reflection on agency afforded through digital media, and ends by raising some political and ethical issues related to the development of Deaf studies and perspectives. Keywords : Deafhood, graphic novel, digital art, signed litterature, video, transmedia, Deaf Studies, Critical Disability Studies, intersectionality, audism, Quebec Sign Language

    Traductologie et médias: les défis de l’interdisciplinarité

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    Le statut des Translation Studies (TS) demeure ambigu: est-ce une discipline (autonome), une inter-discipline, une trans-discipline ? Nos réflexions se feront en trois temps : d’abord cerner le concept de discipline pour éviter les pseudo-évidences qui alimentent souvent les discussions. Ensuite esquisser le caractère disciplinaire des TS qui ont émergé comme poly-discipline avant d’être parfois définies aujourd’hui comme trans-discipline. Trois éléments vont ici retenir l’attention: le nom même du domaine, la notion de turn et l’internationalisation qui va de pair avec une certaine institutionnalisation des TS. Enfin, aborder les rapports entre TS et médias (imprimés, audiovisuels, sociaux) pour constater que la problématique de l’interdisciplinarité n’y est pas traitée de façon homogène, indiquant ainsi des étapes différentes de l’évolution des TS en rapport avec l’objet même des recherches qui n’est ni unique ni statique. En guise de conclusion, on soulève les difficultés de mise en œuvre d’une interdisciplinarité et le besoin en TS d’une communication décentrée, ouverte à d’autres qu’aux traductologues.     </p

    Handicaps en bibliothèque

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    Pour être pleinement des lieux de vie, de rencontres et d’échanges, les bibliothèques doivent aussi être accessibles au plus grand nombre, et notamment aux personnes empêchées de lire du fait d’un handicap sensoriel, moteur ou mental. C’est pourquoi, le Département met déjà à leur disposition l’ensemble de ses ressources documentaires (livresen gros caractères et audio, ouvrages en braille, histoires cousues, vidéos…) et numériques (via e-medi@)
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