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Hémorragie colique active visualisée à l'angio-CT: chirurgie versus radiologie interventionnelle
Abstract
Objectif
Le but de ce travail est de déterminer des critÚres pour orienter la prise en charge d'une hémorragie colique active visualisée à l'angio-CT abdominal.
Matériel et méthode
Ce travail porte sur l'analyse rétrospective de cas admis au CHUV pour une hémorragie active du cÎlon entre août 2003 et juillet 2014. Au final, 39 cas on t été inclus dans l'étude. Ces cas ont été divisés en deux groupes. Le premier a été pris en charge par radiologie interventionnelle (n=21) et le deuxiÚme par chirurgie (n=18). L'analyse de la procédrue effectuée lors de la prise en charge par radiologie interventionnelle a été revue par un expert de la discipline. Les données cliniques ont été obtenues par analyse rétrospective des dossiers d'hospitalisation. Les analyses statistiques ont été réalisées par un statisticien du CHUV sur la base des données que nous avons compilées.
RĂ©sultats
Sur le plan clinique et biologique, aucune différence, statistiquement significative, n'a été observée entre les deux groupes. Cependant, les résultats ont révélé plusieurs tendances. En effet, dans le groupe pris en charge par radiologie interventionnelle, il y a une prépondérance de symptÎmes d'hémorragie digestive basse (hématochézie ou méléna) (p=0.0775) et une chute de l'hémoglobine (p=0.0893). Le traitement par radiologie interventionnelle se fait, le plus souvent, lorsque l'hémorragie provient du cÎlon proximal (p=0.0866). au final, aprÚs le geste, les cas traités par chirurgie ont des lactates supérieurs aux cas pris en charge par radiologie interventionnelle (p=0.09432).
Conclusion
AprĂšs avoir visualisĂ© l'hĂ©morragie colique Ă l'angio-CT abdominal, la prise en charge devrait ĂȘtre effectuĂ©e en premier lieu par radiologie interventionnelle. Il s'agit d'une technique plus rapide, moins invasive et qui prĂ©sente moins de complications sĂ©vĂšres que la prise en charge chirurgicale d'emblĂ©e. Si une embolisation ne peut pas ĂȘtre effectuĂ©e ou lors d'un rĂ©cidive de l'hĂ©morragie, la chirurgie est indiquĂ©e pour traiter l'hĂ©morragie colique, dans un second temps
In vivo assessment of the mechanical properties of the child cortical bone using quantitative computed tomography
The mechanical properties of the rib cortical bone are extremely rare on children due to difficulties to obtain specimens to perform conventional tests. Some recent studies used cadaveric bones or bone tissues collected during surgery but are limited by the number of samples that could be collected. A non-invasive technique could be extremely valuable to overcome this limitation. It has been shown that a relationship exists between the mechanical properties (apparent Youngâs modulus and ultimate strength) and the bone mineral density (assessed using Quantitative Computed Tomography, QCT), for the femur and recently by our group for the adult ribs ex vivo. Thus the aim of this study was to assess the mechanical properties of the child rib cortical bone using both QCT images in vivo and the previous relationship between bone mineral density and mechanical properties of the rib cortical bone. Twenty-eight children were included in this study. Seven age-groups have been considered (1, 1.5, 3, 6, 10, 15, 18 years old). The QCT images were prescribed for various thoracic pathologies at the pediatric hospital in Lyon. A calibration phantom was added to the clinical protocol without any modifications for the patient. The protocol was approved by the ethical committee. A 3D reconstruction of each thorax was performed using the QCT images. A custom software was then used to obtain cross-sections to the rib midline. The mean bone mineral density was then computed by averaging the Hounsfield Units in a specific cross-section and by converting the mean value (Hounsfield Units) in bone mineral density using the calibration phantom. This bone mineral density was assessed for the 6th rib of each subject. Our relationship between the bone mineral density and the mechanical properties of the rib cortical bone was used to derive the mechanical properties of the child ribs in vivo. The results give values for the apparent Youngâs modulus and the ultimate strength. The mechanical properties increase along growth. As an example the apparent Youngâs modulus in the lateral region ranges from 7 GPa +/-3 at 1 year old up to 13 GPa +/- 2 at 18 years old. These data are in agreement with the few previous values obtained from child tissues. This methodology opens the way to in vivo measurement of the mechanical properties of the child cortical bone based on calibrated QCT images
Incidental radiological finding of a renal tumour leading to the diagnosis of Birt-Hogg-Dubé syndrome
Birt-Hogg-Dubé (BHD) syndrome is a rare autosomal dominant condition characterised by benign tumours of the hair follicle, renal cancer, pulmonary cysts and spontaneous pneumothorax. We report the diagnosis of a BHD syndrome achieved after incidental radiological finding of a renal tumour in a 24-year old man. The patient also displayed recurrent pneumothoraces and showed to have cysts in the basis of both lungs. The association of recurrent pneumothoraces and renal neoplastic disease should alert for the possible presence of this syndrome
De l'avantage du scanner par rapport à l'autopsie pour la détection des fractures de la face
La radiologie post-Ââmortem a suivi les dĂ©veloppements de la radiologie conventionnelle depuis ses dĂ©buts. De nos jours, ce sont les derniĂšres techniques de radiologie qui prennent de plus en plus de place en mĂ©decine lĂ©gale, avec les nouveaux outils que sont le scanner et l'imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique.
Le centre universitaire romand de médecine légal (CURML) à Lausanne réalise ainsi de façon systématique un examen tomodensitométrique (TDM) complet de chaque corps avant l'autopsie depuis 2008.
Cette étude cherche à éprouver l'utilité de la nouvelle méthode de l'imagerie
tomodensitométrique dans la détection des fractures de la face par rapport à l'autopsie,
méthode traditionnelle.
Pour ce faire, les constatations des rapports d'autopsie ont été comparées à celles des
rapports de radiologie tomodensitométrique si ces derniers existaient.
Ces rapports d'autopsie ont d'abord Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s s'ils prĂ©sentaient une forte suspicion de traumatisme facial. Les causes de dĂ©cĂšs non traumatiques pour la face ont d'abord Ă©tĂ© exclues (noyade, strangulation volontaire, intoxication, etc.). Les causes les plus traumatiques (accidents de la voie publique, arme Ă feu, hĂ©tĂ©ro-Ââagression, etc.) ont
été retenues dans un premier temps. Par la suite, les dossiers n'ont pas été retenus si l'autopsie faisait état de lésions traumatiques ne concernant pas la face ou de lésions bénignes de la face.
Les constatations des rapports d'autopsie ont finalement été comparées avec ces
rapports de radiologie tomodensitométriques s'ils existaient, soit 69 dossiers.
Dans un deuxiÚme temps, une seconde lecture des images radiologiques a été effectuée
par un radiologue formé.
Sur les 146 fractures répertoriées parmi les 69 dossiers restant, 62 (42,4%) ont été décrites à l'autopsie et à la radiologie. 42 (28,8%) ont été décrites dans le rapport d'autopsie uniquement et 42 (28,8%) par la radiologie uniquement. Parmi toutes les fractures de la face détectées uniquement à l'autopsie, toutes sauf une seule ont été retrouvées sur les images d'archive par un radiologue formé.
La contribution dans le processus diagnostique de chacune de ces fractures, notĂ©e sur une Ă©chelle de 1 Ă 6 par deux mĂ©decins-ÂâlĂ©gistes expĂ©rimentĂ©s, est lĂ©gĂšre (notes de 1 Ă 2 dans 98% des cas) concernant la cause du dĂ©cĂšs. En revanche, concernant les circonstances du dĂ©cĂšs, on observe une diffĂ©rence entre les deux examinateurs avec des notes de 5 Ă 6 dans 77% des cas chez l'un, et 19% chez l'autre examinateur. Les deux examinateurs ne sont pas d'accord au sujet de l'importance des fractures dans les cas de traumatismes Ă haute Ă©nergie, l'un jugeant qu'elles sont alors Ă©videntes et l'autre qu'elles permettent d'en savoir plus sur la force exacte de l'impact considĂ©rĂ©.
Cependant, bien que les fractures de la face ne contribuent que modestement au processus judiciaire suivant un décÚs, notre étude permet de démontrer la performance de la méthode de l'imagerie tomodensitométrique dans la détection desdites fractures par rapport à l'autopsie avec un taux de détection supérieur
Les techniciens en radiologie ont-ils leur place en Ă©chographie ?: travail de Bachelor
OBJECTIF La lecture dâun article exposant la mise en place rĂ©cente en France dâune formation post-grade en ultrason pour les manipulateurs fut lâĂ©lĂ©ment dĂ©clencheur de notre travail de Bachelor. Le but de notre mĂ©moire est dâapprĂ©hender les aspects nĂ©gatifs et positifs dâune dĂ©lĂ©gation des tĂąches Ă©chographiques entre radiologues et TRM, en sâappuyant sur la situation en Suisse romande oĂč cette technique dâimagerie reste encore Ă lâĂ©cart de la formation officielle des TRM. METHODOLOGIE Nous avons choisi de rĂ©colter des informations qualitatives par le biais dâentretiens semi-directifs qui se sont portĂ©s sur les corps de mĂ©tiers au centre de notre problĂ©matique, câest-Ă -dire des mĂ©decins, des TRM, une Ă©tudiante TRM et des professeurs de la Haute Ecole de SantĂ© de GenĂšve. Par ce fait, chaque guide dâentretien a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©ment Ă©laborĂ© en fonction de la position professionnelle de lâinterviewĂ© et de son rĂŽle jouĂ© en Ă©chographie. RESULTATS Une formation interne bien organisĂ©e qui permet aux techniciens en radiologie de se former en Ă©chographie, existe au CHUV. Depuis environ 50 ans, ce systĂšme repose sur une collaboration entre les techniciens, qui acquiĂšrent les images Ă©chographiques, et les mĂ©decins radiologues, qui complĂštent si nĂ©cessaire les images par des prises supplĂ©mentaires et qui dictent les rapports. Aux HUG, ce sont principalement des mĂ©decins qui pratiquent les Ă©chographies. Certaines infirmiĂšres, sages-femmes ou assistantes mĂ©dicales rĂ©alisent Ă©galement des ultrasons. Il nây a cependant aujourdâhui aucune dĂ©lĂ©gation de tĂąches entre radiologues et TRM dans cette modalitĂ©. En ce qui concerne le privĂ©, le TRM ne pouvant pratiquer quâĂ titre dĂ©pendant selon la loi, le mĂ©decin radiologue a lâentier pouvoir de lui dĂ©lĂ©guer ou non cette tĂąche. Nous avons donc cherchĂ© Ă connaĂźtre les motivations que pourrait avoir un centre privĂ© Ă former des techniciens. CONCLUSION Pour le moment, le CHUV ne voit pas lâintĂ©rĂȘt de certifier sa formation en Ă©chographie. A GenĂšve, il nây a pas de rĂ©elle ouverture quant Ă la mise en place dâun partenariat entre la Haute Ecole de SantĂ© et les HUG pour une formation des techniciens comme elle se fait au CHUV. La Suisse possĂšde donc aujourdâhui une formation cantonale lausannoise qui nâest pas encore prĂȘte Ă se gĂ©nĂ©raliser sur lâensemble du territoire de Suisse romande. Le fĂ©dĂ©ralisme de notre pays persiste. Mais au vu des changements français rĂ©cents, peut-ĂȘtre pourrions-nous espĂ©rer que lâexpĂ©rience de ces derniers sera favorable et quâelle motivera la Suisse Ă Ă©galement sauter le pas. Il ne reste plus quâĂ attendre et Ă observer
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