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    C-business et urbanisation d'entreprise

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    Les évolutions permanentes du marché ont forcé la plupart des entreprises à se focaliser sur les processus liés à leur coeur de métier. Ce recentrage les conduit alors soit à externaliser certaines parties de leurs processus, soit former temporairement une association avec d autres partenaires. Ces scénarios de collaboration imposent plusieurs contraintes sur la conception et l organisation du système d information à fin de le rendre facilement adaptable pour suivre les changements au niveau d organisation. Pour que le système d information soit facilement adaptable il est possible de restructurer le système d information en respectant les principes de l urbanisation du système d information couplé par une architecture orienté service, toute fois, cette organisation conduit à des systèmes assez rigides ne donnant pas réellement les capacités d initier des processus collaboratifs. Or, la collaboration impose de prendre en compte les contraintes de sécurité car l approche traditionnelle d urbanisation ne prend pas en considération la possibilité de collaboration et forme des îlots de sécurité ce qui s oppose à la nature transversale de la sécurité. En plus,dans un modèle orienté services, les applications distribuées sur plusieurs site ont peu ou pas de visibilité en matière de l information nécessaires pour assurer la sécurité au nouveau globale. C est dans ce contexte que nous avons proposé d adopter une démarche d urbanisation d entreprise qui promeut une organisation transversale du système de production de l entreprise qui permet une construction incrémentale des processus collaboratifs. Nous sommes parvenus à spécifier un modèle de service industriel construit par regroupement de toutes les fonctions nécessaires autour de la fabrication du produit. Ensuite, nous nous somme proposé de construire un middleware supportant ces services industriels. Cela induit d ajouter un niveau sémantique capable de gérer les propriétés fonctionnelles et non fonctionnelles (qualité de service et sécurité) aux bus de services traditionnels (ESB). Dans le cadre du projet ANR SEMEUSE visant à doter un ESB Open source (PETALS) d un niveau sémantique, notre contribution a plus particulièrement portée sur la spécification et la mise en oeuvre des composants permettant d intégrer de manière contextuelle les politiques de sécuritéMarket evolution has lead most of the enterprise to focus on their core business while setting outsourcing and collaborative strategies to be able to propose the best product-service offers. This Collaborative Business environment challenges Information System (IS) re-organisation to set agile, reactive and interoperable IT supports. To fulfil these requirements, one can reorganise the information system according to the urbanisation paradigm. Coupled to Service Oriented Architecture, this approach provides interoperable information systems. Nevertheless, traditional urbanization strategies lead to a partitioned and rather rigid IS organization aligned on the company s functional structure, which hinders initiating collaborative production processes, since production process is transversal and bypasses all enterprise business areas. To overcome these limits, we propose to adopt a new urbanization strategy that combines the transversal production logic with a service orientation to allow incremental production process building, based on goals to be reached. Despite of the advantages of the collaboration, in the dynamic collaboration scenarios, lack of trust can be a braking force while developing collaborative strategies. To this end, we proposed to integrate security needs and constraints into the definitions of business processes, organizational structure and technical components. Hence, the architecture we propose to implement our enterprise urbanization approach is based on a service-oriented model. We extend the traditional IT service to capture semantics associated to the industrial activity so that an industrial service model is proposed. Then security requirements are added in this model to govern access to different interfaces in a composite service. The implementation of this architecture is achieved using an industrial service bus by adding a security module extended with semantic layer on the top of PEtALS , an open source ESBVILLEURBANNE-DOC'INSA-Bib. elec. (692669901) / SudocSudocFranceF

    EnquĂŞte sur la fabrique du visible dans le web : utopies, photographies et algorithmes Ă  l'oeuvre

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    Cette recherche porte sur les manières dont les entités dominantes du web fabriquent le visible. Pour ce faire, la thèse examine les liens entre les aspirations utopiques de Google, Facebook et de la vision artificielle, les algorithmes spécifiques qu’ils développent, la relation qu’ils entretiennent avec les images, principalement photographiques, et leurs façons de moduler les visibilités. Afin de mener l’enquête sur les modalités de production, de présentation et d’acquisition du savoir visuel dans le web, l’approche théorique et méthodologique employée s’inspire de la sociologie de l’acteur-réseau, de l’étude féministe des sciences et inscrit des œuvres d’art dans le rôle d’analyseurs. L’œuvre hypermédiatique Image Atlas (2012) de Taryn Simon et Aaron Swartz installe l’examen de Google et de Google Images qui reconduisent les aspirations à l’accès universel, tandis que les captures d’écran de la série street view (2009) de Michael Wolf sont l’occasion de poursuivre l’étude de cette fonction photographique de Google Maps. L’exposition « After Faceb00k: Okanagan Valley » (2014) est le point de départ de l’examen de l’utopie facebookienne de la communauté planétaire. Le dépliage des éléments de l’œuvre vidéo The Future is Here! (2019) de Mimi Ọnụọha pose ensuite les éléments nécessaires à l’analyse du développement de l’apprentissage machine de la vision et des aspirations à l’automatisation radicale que ces programmes intensifient. Diverses modalités du visible sont ainsi mises au jour : la pertinence, l’autorité et la localisation, les affinités et le partage, la reconnaissance et la prédiction sont autant de stratégies par lesquelles Google, Facebook et la vision artificielle fabriquent le visible pour le rendre opérationnel plutôt que représentationnel. La thèse vient ainsi révéler, en suivant les œuvres, l’opérationnalisation de la photographie, en tant qu’objet et que notion, dans l’établissement et le maintien d’un capitalisme cognitif parasitaire produit par les assemblages sociotechniques à l’étude.This research addresses on the ways in which internet's dominant entities fabricate the visible. To do so, the thesis focuses on the links between the utopian aspirations of Google, Facebook and computer vision, the specific algorithms they develop, the relationship they have with images – mainly photographic – and how they modulate visibilities. To investigate the modalities of production, presentation and acquisition of visual knowledge online, the theoretical and methodological approach used is inspired by the actor-network sociology, the feminist study of science, and inscribes artworks in the role of analyzers. Taryn Simon and Aaron Swartz's hypermedia work Image Atlas (2012) installs the examination of Google and Google Images that re-conduce aspirations for universal access. The screenshots from Michael Wolf's street view series (2009) are an opportunity to further investigate this Google Maps' photographic function. "After Faceb00k: Okanagan Valley" (2014) is the starting point for the examination of Facebook’s utopia of the global community. The unfolding of elements from Mimi Ọnụọha's video The Future is Here! (2019) then lays the groundwork necessary to analyze the development of machine learning of vision and the aspirations for radical automation intensified by these programs. Various modalities of the visible are thus uncovered: relevance, authority and localization, affinity and sharing, recognition and prediction. These are all strategies by which Google, Facebook and computer vision manufacture the visible to make it operational rather than representational. Following the artworks, the thesis thus comes to reveal the operationalization of photography, as an object and as a notion, in the establishment and maintaining of a parasitic cognitive capitalism produced by the sociotechnical assemblages under study
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