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    L'adverbe "un peu" comme modalisateur métalinguistique

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    International audienceFrench constructions "Partir, c'est mourir un peu" and "Partir, c'est un peu mourir" do not have the same interpretation. The aim of this article is to observe the different uses of the French adverb "un peu" and to reveal that is likely to be identified as a French enunciation adverb, without however having of them the usual properties syntactic, which results in reconsidering the adverb characterizations in use.A partir du constat que "Partir, c'est mourir un peu" et "Partir, c'est un peu mourir" n'ont pas le mĂȘme sens, on montre que "un peu" est susceptible d'un emploi d'adverbe d'Ă©nonciation, sans toutefois en avoir les propriĂ©tĂ©s syntaxiques habituelles, ce qui conduit Ă  reconsidĂ©rer les caractĂ©risations en vigueur

    “Can’t you at least die with a little dignity?” The Right to Die Debates and Normative Dignity

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    Au cours des dernières décennies, le droit de mourir a émergé comme l’une des questions sociales et politiques les plus controversées en Amérique du Nord et en Europe. Celui-ci implique la mobilisation de nombreux acteurs sociaux et militants ainsi que plusieurs défis juridiques. Au Québec, le législateur provincial a formé le « Comité spécial sur la question de mourir dans la dignité », un groupe de législateurs chargé d’examiner la question. Dans leur rapport de 2012, ils recommandent la légalisation de « l’aide médicale à mourir » comme une partie appropriée de la continuité des soins de fin de vie. À partir d’une méta-analyse des observations écrites et orales recueillies par le Comité dans différents endroits de la province, cet article présente plusieurs significations concurrentes de ce que signifie la dignité humaine à la fin de la vie. Les définitions intrinsèques de la dignité – qu’elles soient religieuses ou philosophiques – associent souvent la dignité à une acceptation de la mort. Ces définitions sont en concurrence avec une compréhension plus relative et contingente de la dignité. Dans une telle perspective, la dignité dépend de l’état physique ou mental de l’individu. Ici, « mourir avec dignité » signifie mourir sans souffrances indues ou en perte d’autonomie. Que « mourir avec dignité » est défini comme étant une mort paisible ou significative ou bien comme une fin de vie sans souffrances indues ou sans perte d’autonomie. Ces appellations normatives tiennent toutes pour acquis que les êtres humains veulent mourir dans la dignité. Cet article analyse les multiples significations de la dignité dans le débat concernant le droit de mourir tout en contestant l’hypothèse qu’une «bonne mort» est nécessairement synonyme de « mourir dans la dignité ».In recent decades, the right to die has emerged as one of the most divisive social and political questions in North America and Europe, one that involves the mobilization of numerous social actors and activists as well as several legal challenges. In Québec, the provincial legislature formed the “Select Committee on Dying with Dignity”, a group of legislators tasked with examining the issue. In their 2012 report, they recommend the legalization of “medical aid in dying” as an appropriate part of the continuum of care at the end of life. From a meta-analysis of the written and oral submissions collected by the Committee in different locations throughout the province, this article presents several competing meanings of what human dignity means at the end of life. Intrinsic definitions of dignity – whether religious or philosophical – often associate dignity with an acceptance of death. These definitions of dignity compete with more relative and contingent understandings of dignity. In such a view, dignity depends on the physical or mental condition of the individual. Here “dying with dignity” means dying without undue suffering or loss of autonomy. Whether “dying with dignity” is defined as having a peaceful or meaningful death or alternatively as an end-of-life without undue suffering or loss of autonomy, these normative calls all take for granted that human beings want to die with dignity. This article analyzes the multiple meanings of dignity in the right to die debate while challenging the assumption that a “good death” is necessary synonymous with “dying with dignity.

    Canadian nursing students’ understanding, and comfort levels related to Medical Assistance in Dying

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    Background: Recent legislation regarding medical assistance in dying (MAiD) has important implications for nursing practice and education. It follows that Canadian nursing programmes must integrate theoretical and clinical practice related to MAiD in current curricula. Understanding student knowledge and comfort regarding MAiD provides important direction for developing curricula. Purpose: To explore the understanding and comfort levels of BSN students regarding MAiD. Methods: An applied health research methodology drawing on Interpretive Description was employed. Forty BSN students were surveyed before receiving MAiD education delivered through coursework and clinical experiences; 32 students participated in post intervention surveys; six students participated in individual interviews. Results: Three major themes emerged from data analysis: Prior Experience and Lack of Experience; Personal Beliefs and Role Challenges; Need for Knowledge. Student understandings and comfort level levels related to MAiD were strongly influenced by their previous experiences, personal values and beliefs, and knowledge of MAiD policies and practices. Both theory courses and clinical experiences related to MAiD had positive impacts on students’ knowledge and comfort levels. Conclusions: Study findings draw attention to the need for improved education related to end of life and MAiD through both theory courses and clinical practicum experiences to improve student knowledge and comfort levels. RĂ©sumĂ© Contexte : La lĂ©gislation rĂ©cente concernant l’aide mĂ©dicale Ă  mourir a des implications importantes pour la pratique et la formation en sciences infirmiĂšres. Les programmes de sciences infirmiĂšres canadiens doivent donc intĂ©grer dans les cours actuels la pratique thĂ©orique et clinique liĂ©e Ă  l’aide mĂ©dicale Ă  mourir. Comprendre les connaissances et le niveau de confort des Ă©tudiantes concernant l’aide mĂ©dicale Ă  mourir fournit une orientation importante pour l’élaboration des programmes d’études. Objectif : Explorer les niveaux de comprĂ©hension et de confort des Ă©tudiantes au baccalaurĂ©at en sciences infirmiĂšres concernant l’aide mĂ©dicale Ă  mourir. MĂ©thodologie : Une mĂ©thodologie de recherche appliquĂ©e en santĂ© inspirĂ©e de la description interprĂ©tative a Ă©tĂ© utilisĂ©e. Quarante (40) Ă©tudiantes au baccalaurĂ©at en sciences infirmiĂšres ont Ă©tĂ© interrogĂ©es avant de recevoir une formation sur l’aide mĂ©dicale Ă  mourir dispensĂ©e dans le cadre de cours et d’expĂ©riences cliniques; 32 Ă©tudiantes ont participĂ© Ă  des sondages post-intervention et 6 Ă©tudiantes ont participĂ© Ă  des entrevues individuelles. RĂ©sultats : L’analyse des donnĂ©es a rĂ©vĂ©lĂ© trois thĂšmes principaux : expĂ©rience antĂ©rieure et manque d’expĂ©rience; croyances personnelles et dĂ©fis liĂ©s au rĂŽle; et, besoin de connaissances. Les niveaux de comprĂ©hension et de confort des Ă©tudiantes liĂ©s Ă  l’aide mĂ©dicale Ă  mourir Ă©taient fortement influencĂ©s par leurs expĂ©riences antĂ©rieures, leurs valeurs et croyances personnelles ainsi que leurs connaissances des politiques et des pratiques relatives Ă  l’aide mĂ©dicale Ă  mourir. Les cours thĂ©oriques et les expĂ©riences cliniques liĂ©es Ă  l’aide mĂ©dicale Ă  mourir ont eu des effets positifs sur les connaissances et le niveau de confort des Ă©tudiantes. Conclusions : Les rĂ©sultats de l’étude attirent l’attention sur la nĂ©cessitĂ© d’amĂ©liorer la formation liĂ©e Ă  la fin de vie et Ă  l’aide mĂ©dicale Ă  mourir par le biais de cours thĂ©oriques et d’expĂ©riences de pratique en milieu clinique afin d’amĂ©liorer les connaissances et le niveau de confort des Ă©tudiants

    La loi LĂ©onetti, ou « laisser mourir sans faire mourir
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    Boston University Center for New Music presents: [sound icon] Crossing the threshold, October 21, 2012

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    This is the concert program of the Boston University Center for New Music presents: [sound icon] Crossing the threshold performance on Sunday, October 21, 2012 at 8:00 p.m., at the Boston University Concert Hall, 855 Commonwealth Avenue, Boston, Massachusetts. Works performed were ni by Mark André, Una Vidita de Héreo (Ein Kelines Heldenleben) by Felipe Pinto d'Agular Montt, Quatre chants pour franchir le seuil by Gérard Grisey. Digitization for Boston University Concert Programs was supported by the Boston University Humanities Library Endowed Fund

    L\u27éclair : opéra comique en trois actes

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    Quand de la nuit l\u27épais nuage convrait mes yeuxde son bandeau tu me montrais aprÚs l\u27orage l\u27éclat prochaind\u27un jour nouveau tu me disais dans la souffrance qui vient encornous secourir c\u27est l\u27espérance en l\u27avenir sans espérance mieux vant mourir c\u27est l\u27espérance en l\u27avenir sans espérance mieux vaut mourir. Grùce à tes soins quand ma paupiÚre en se rouvranta pu te voir j\u27ai condamné ta vie entiÚre a la douleurau désespoiret cependant à la souffrance le dernier bienqu\u27on doit ravir c\u27est l\u27espérance en l\u27avenir sans espérance mieux vaut mourirc\u27est l\u27espérance en l\u27avenir sans espérance mieux vant mourir

    La personne, le corps, la mort

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    RĂ©sumĂ© Cette contribution s’est attachĂ©e Ă  interroger les conditions de possibilitĂ© du “rĂ©cit de la mort”, Ă©tant donnĂ© l’unicitĂ© de l’évĂ©nement de “mourir”. Cette unicitĂ© entraĂźne un traitement particulier dans la langue dont la prise en charge ne peut ĂȘtre faite qu’à la troisiĂšme personne : “quelqu’un est mort”, “il est mort”, “il y a eu de nombreux morts”, “es hat gestorben”. Cette restriction rend compte Ă  elle seule de la nature essentiellement “impersonnelle” du “mourir”. Le caractĂšre impersonnel du “mourir” se rĂ©vĂšle pleinement dans la syntaxe : plus particuliĂšrement, dĂšs que le nombre de morts (lors d’une Ă©pidĂ©mie) l’emporte sur le pluriel de morts“particuliĂšres”, la construction impersonnelle survient, qui rend compte du “phĂ©nomĂšne”, traitĂ© comme un phĂ©nomĂšne “mĂ©tĂ©orologique” (il meurt chaque jour tant d’enfants dans le monde / il pleut beaucoup en Bretagne). Le paramĂštre du temps (la mort au passĂ©) corrobore ce traitement impersonnel de la mort innombrable “rapportĂ©e” : une chronique allemande rapporte : *il a mouru (es hat gestorben), la structure “personnelle” encore prĂ©sente avec ĂȘtre (ils sont morts, sie sind gestorben) Ă©tant dĂ©finitivement Ă©cartĂ©e. L’étude convoque des extraits de deux livres de Robert Antelme ainsi que d’une chronique mĂ©diĂ©vale allemande

    FrontiĂšre entre la mort et le mourir

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    Les notions de « mort » et de « mourir », parfois utilisĂ©es sans distinctions dans la littĂ©rature, font rĂ©fĂ©rence Ă  deux dimensions fort diffĂ©rentes pour la personne en fin de vie, de mĂȘme que pour toutes les personnes appelĂ©es Ă  en prendre soin (intervenants de la santĂ©, proches ou aidants naturels). Alors que la personne malade voit venir la mort, elle doit vivre son mourir. La mort succĂšde ainsi au mourir, dans le temps. Par ailleurs, une rĂ©flexion d’ordre philosophique permet de prĂ©ciser que la mort s’avĂšre une ordonnance de la nature, elle est privation de la vie et un mystĂšre. Et en tant que mystĂšre, elle prendra forme selon les diffĂ©rentes croyances attribuĂ©es Ă  l’immortalitĂ© de l’ñme. Quant au mourir, il est l’épreuve par excellence d’une situation-limite. De plus, en dĂ©pit du caractĂšre unique et individuel de cette expĂ©rience nouvelle pour tous, il assume diffĂ©rents visages. Si l’espoir de « connaĂźtre une belle mort » se conçoit aisĂ©ment, le mourir n’en demeure pas moins le moment le plus tragique de l’existence humaine.The concepts of “death” and of “dying”, sometimes used indiscriminately in the literature, refer in fact to two quite different experiences for any person reaching the end of his or her life, as well as for those persons who take care of them (healthcare providers, for instance, or next of kin, or informal caregivers). While the sick person sees his or her death coming, she or he must on the other hand live through, as it were, their dying. In the course of time, death comes after dying. Moreover, philosophical reflection allows one to say that death is in line with an ordinance of nature, that it amounts to a deprivation of life and that it remains a mystery. Its mystery is met with the various beliefs relative to the immortality of the soul. As for dying, it has rightly been called a limit-situation, the ultimate test, in point of fact. This unique and individual new experience for us all has, besides, many faces. If the hope “to experience a good death” is easy to understand, dying does remain nevertheless the most tragic event for any human being

    « Mourir avant de mourir » afin de créer sa propre éternité

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