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    La morphogénèse de la caverne à la Patate, île d’Anticosti, Québec

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    La caverne étudiée mesure plus de 500 m dont 477 m ont été cartographiés. Elle se situe dans l'île d'Anticosti, à l'intérieur du bassin hydrographique de la rivière à la Patate, dans des roches ordoviciennes faiblement inclinées vers le SSO. Les conditions initiales favorables à son développement holocène sont l'existence d'un plateau calcaire partiellement recouvert de tourbières, entaillé par une vallée profonde de 40 m et affecté par un réseau de fractures perméables. Le développement horizontal et vertical de la cavité a été fortement contrôlé par le contexte structural, notamment la perméabilité et l'orientation des fractures, de même que la direction et le pendage des strates. L'enfoncement de la vallée par rapport au niveau initial de l'entrée de la caverne a eu des conséquences hydrologiques et morphogénétiques, notamment le dénoyage d'une partie de la caverne, qui a favorisé la pénétration du gel jusqu'à une centaine de mètres de l'entrée et provoqué une évolution liée davantage à la gélifraction qu'à la dissolution. Cependant, la dissolution reste le processus essentiel responsable de la spéléogénèse ayant permis la formation de la caverne et la création de conditions propices au déclenchement des processus de gélifraction et d'éboulis. Finalement, cette cavité offre un exemple intéressant de caverne holocène développée dans un milieu recouvert par l'inlandsis wisconsinien.The cave measures more than 500 m (477 mapped). It lies on Anticosti Island in the Rivière à la Patate catchment. It developed in an Ordovician formation slightly dipping SSW. A limestone plateau covered with bogs, traversed by permeable joints and incised by a 40 m deep valley, provided favourable initial conditions allowing the growth of the cave. Structural factors such as permeability, orientation of joints, strata direction and dip influenced the horizontal and vertical development of the cave. The entrenchment of the valley floor below the cave outlet level induced hydrological and morphological consequences especially the partial dewatering of the cave and a penetration of frost shattering and collapsing processes. Those generated four time more cave volume than solution itself. However, solution remain the essential speleogenetic process since it provided a setting favourable to frost shattering and collapsing processes. Furthermore, it is an interesting example of an Holocène cave formed in terrasses fully covered by Wisconsinan icefield

    La morphogénèse des arbres

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    Théorie des catastrophes et dynamisme sémantique

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    The article focuses on the potential import of catastrophe theory in the study of word semantics. Thus the lexical content of the French adjective terrible is analyzed within the dynamic geometrical frame-work of the catastrophe theoretic schemata in order to apprehend, on the one hand, the continuum of similar meanings between the two senses (dreadful/formidable) of the word and, on the other hand, the discontinuous reversal between the two opposite values

    Les espaces de l'halieutique

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    On montre que sous les trois hypothèses suivantes, (i) très grand nombre de trajectoires virtuelles, (ii) chaque trajectoire est fractale, (iii) irréversibilité microscopique, l'équation de la dynamique classique peut s'intégrer sous forme d'une équation de Schröedinger généralisée. Ceci conduit à proposer une nouvelle méthode d'approche des problèmes de morphogenèse, dans laquelle des structures hiéarchiques sont naturellement produites (en dépendance des conditions aux limites et des forces en présence) et sont décrites en terme de densité de probabilité. Un exemple d'application est donné dans le cas où la force appliquée est celle d'un oscillateur harmonique. (Résumé d'auteur

    Éthique et sociocritique ?

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    Cet article aborde la question de l'approche éthique de la littérature dans le cadre d'une remise en question de l'hégémonie exercée sur les champs philosophique et littéraire par la tradition platonico-aristotélicienne, en évoquant l'évolution du système des Appareils Idéologiques d'État qui gouverne le champ du littéraire et en distinguant les trois pratiques sociales qui constituent l'activité institutionnelle (écrire, lire, critiquer). Dans une deuxième partie, il vise à montrer comment cette approche implique que soient posés le problème du sujet ainsi que celui des rapports du signifié au sens que tisse le texte. Ceci amène Edmond Cros à rappeler les présupposés sur la base desquels il construit son discours critique au centre duquel il situe le concept de morphogénèse, défini par le fonctionnement spécifique d'un champ notionnel où s'affrontent des valeurs sociales et morales redistribuées par des discours contradictoires.This article deals with the ethical approach of the literature in the context of a questioning of the platonic-aristotelian tradition's hegemony over the philosophical and literary fields, calling to mind the evolution of the Ideological State Apparatus' system which rules the literary field and distinguishing between the three social practices of this institutional activity (writing, reading and criticising). In the second part, it points out how this approach implies questioning the subject problem and the relations the text establishes between meaning and signified. This leads Edmond Cros back to the basic presuppositions on which he builds his theory, focussed on the morphogenesis and characterized by the specific functioning of a notional field where social and moral values are re-distributed by conflicting discourses

    La continuité village-ville globale : les villes petites et moyennes comme état durable ou transitoire dans le système de peuplement du monde

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    International audienceLa notion de « villes petites et moyennes » dépend en premier lieu du ou des critères retenus et/ou mesurés : le nombre d’habitants, la superficie, la production économique… C’est, de plus, une notion relative. Elle est d’abord relative au lieu, à la localité c’est-à-dire à la localisation géographique et à l’environnement spatial : une population de 10 000 ou 20 000 habitants n’a pas la même signification pour une ville littorale sur la Côte d’Azur et une ville de moyenne montagne du Massif Central. Elle est ensuite relative à une époque, une période, un moment : 20 000 habitants, il y a 200 ans et 20 000 habitants aujourd’hui ne sont pas équivalents. Elle est encore relative à une échelle, à un niveau d’observation ou d’analyse : 20 000 habitants au niveau local et 20 000 au niveau mondial, ce n’est pas pareil. Enfin, la notion de « villes petites et moyennes » est relative à un ensemble cohérent de concepts organisés - une théorie ? - : elle n’est pas séparable des concepts de réseau, hiérarchie et système urbains. Relative à l’espace, au temps, à l’échelle et à l’état des connaissances, la notion de « villes petites et moyennes » peut être saisie statiquement ou dynamiquement. Dans le premier cas, elle sera définie à l’aide d’un critère ou d’une combinaison de critères, dans le second par sa trajectoire en tant qu’élément d’un ensemble organisé en relation avec d’autres éléments de l’ensemble. Une définition des « villes petites et moyennes suppose donc de pouvoir répondre à une double question : à partir de quelle taille un « Village » devient « Petite ville » et une « Ville moyenne Grande ville « ? Ces deux questions en entraînent immédiatement une troisième : quel critère ou caractère peut-on retenir et mesurer : population, surface, fonction marchande, industrielle, … ? Inséparable d’un ensemble de concepts (réseau, hiérarchie, système urbain), ces notions renferment de plus un concept et une méthode implicites à expliciter : le concept d’« unité » et la méthode appelée« discrétisation ». Implicitement donc, la notion de « Ville petite et moyenne » renferme le concept de « continuité ». Quelle est la continuité en question ? Le critère retenu et mesuré devra être « continu ». La population (nombre d’habitants) est pseudo-continu, la superficie (ou plus fondamentalement la distance) et la richesse (production économique) continus. Ils peuvent être envisagés. Dès lors, rechercher une définition des « villes petites et moyennes » consiste à rechercher des discontinuités structurantes ou organisatrices d’une réalité continue. Les mots nous en informent parfaitement : « villages /petites villes/villes moyennes/grandes villes » décrivent qualitativement ces discontinuités. Et parmi celles-ci, il en est une plus structurante que les autres, sinon du réel, du moins du discours sur le réel : c’est la discontinuité « Village/Petite ville » laquelle correspond à la discontinuité non moins qualitative « rural/urbain ». Ici encore, les mots nous informent. « Villages /petites villes/villes moyennes/grandes villes » qualifient des lieux, des localités. « Rural » et « urbain » qualifient quant à eux des ensembles de lieux, de localités : ce sont des critères ou caractères qui décrivent qualitativement des lieux ou localités, des unités locales. L’ensemble des unités locales est alors constitué d’unités locales rurales et d’unités locales urbaines. Comment mesurer la discontinuité qualitative « rural/urbain » ? La distinction (discrétisation en deux classes - catégories) « rural/urbain » engendre le concept de borne (bord, limite, frontière…) ainsi que le concept de distance (intervalle, étendue…). La distinction en deux catégories (sous-ensemble d’unités locales) sous-tend trois bornes : « le plus petit » (village), « le plus grand » (ville) et « l’entre-les-deux » (village-ville/ville-village). Les unités locales (lieux, localités) rurales ou urbaines ne sont pas seulement des toponymes géo localisés, ce sont également des étendues (portion de surface terrestre) mesurables avec des bornes (limites). La distance entre deux bornes (bords) » peut-être un critère. Ce peut être la distance terrestre entre deux bords (limites), entre deux lieux (unités locales) ou statistique entre deux populations (nombre d’habitants), etc…Finalement, la notion de « villes petites et moyennes) conduit à étendre le cadre notionnel-conceptuel en restaurant la continuité et la dynamique : unités locales rurales et urbaines relèvent toutes deux des unités locales de peuplement, réseau, hiérarchie et système urbain d’un système de peuplement dynamique. Ce système est en expansion (lente durant des millénaires, accéléré depuis 200 ans). La croissance démographique et spatiale des unités locales de peuplement en est une expression. La morphogénèse des unités locales de peuplement est un processus spatial continu dont l’étude permet d’identifier une « ville petite ou moyenne » comme un état stable (équilibre) ou transitoire au sein du processus. Nos récents travaux sur les villes de Gafsa (Tunisie) et Douala (Cameroun) viendront notamment illustrer nos propos
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