3,133 research outputs found

    Transformation du droit: le point de vue du modèle communicationnel

    Get PDF
    Deux attitudes philosophiques s'affrontent aujourd'hui sur la question de la transformation future du droit. L'une de ces attitudes en appelle aux systèmes, et l'autre aux mondes vécus. Le présent article se propose de démontrer comment le modèle communicationnel du philosophe Jürgen Habermas peut apporter une résolution à la problématique de la transformation du droit à partir de la base du monde vécu. Nous analyserons donc d'abord le sens de la question de la transformation du droit en mettant en avant la logique sociale inhérente au droit tant du point de vue des systèmes que des mondes vécus. Ayant opté, à partir de la perspective habermassienne pour la problématique du monde vécu, nous étudierons par la suite les modalités spécifiques de la transformation du droit. Le modèle ainsi développé ouvre sur une nouvelle conception du droit lui-même, à partir de son appréhension à travers l’intersubjectivité du langage.Today, two philosophical attitudes clash regarding future transformation in law. One such attitude turns to the notion of systems while the other is grounded in the idea of real-life experiences. This article attempts to show how the communicational model by the philosopher Jürgen Habermas may provide a solution to problems raised by the transformation of law on the basis of real-life experiences. So we will first analyze the meaning of the question of transforming law by emphasizing the social logic inherent in law both from the perspective of systems and real-life experiences. Since we have chosen the topic of real-life experiences within the Habermassian perspective, we therefore analyze the specific conditions regarding the question of transformation in law. Hence, the model so developed opens onto a new conception of law itself, based on its apprehension through the intersubjectivity of language

    Mathématiques et programmation analyse des besoins et inventaire de ressources au collégial /

    Get PDF
    "Ce projet constitue le troisième volet d'une recherche portant sur les applications de l'ordinateur dans l'enseignement et l'apprentissage des mathématiques au collégial"Également disponible en version papierTitre de l'écran-titre (visionné le 5 déc. 2009)Bibliogr

    Immédialité intra-active et intermédialité esthétique

    No full text
    Yves Citton, « Immédialité intra-active et intermédialité esthétique » à paraître en traduction italienne dans la Rivista italiana d'estetica en 2017 Yves Citton Immédialité intra-active et intermédialité esthétique Les définitions habituelles de l'intermédialité et de l'interactivité présupposent de confortables séparations : il y a des sujets humains (artistes ou spectateurs) qui font porter leur attention sur des objets esthétiques (images, textes, sons) – les questions étant de savoir si ces objets passent d'un medium à l'autre (inter-médialité) et si les sujets spectateurs sont reconnus comme jouant une part active dans la production desdits objets (inter-activité). Dans tous les cas, on est dans un entre-deux qui postule et respecte une certaine extériorité séparant la sphère des objets de celle des sujets. Au pire, on ne sait plus nommer de quel medium différencié il s'agit, ou on ne sait plus distinguer entre les producteurs et les récepteurs de l'oeuvre. Même si l'on parle d'entre-deux (inter-), l'oeuvre reste sagement d'un côté, et nous de l'autre. J'aimerais réfléchir ici à une autre forme d'intermédialité et d'interaction – où ce sont nous, les sujets humains, qui sommes dans l'espace inter-médiaire. Nous n'y sommes plus en face d'images à produire ou à contempler, nous ne sommes plus devant des media qui entremêlent leurs différences génériques : nous sommes dedans, immergés dans les circulations médiatiques – in medias res mediaticas – dans un état à la fois parfaitement banal et parfaitement traumatique d'im-médialité. Nous sommes bien « entre » les media, mais au sens où l'on se trouve marcher « parmi » une foule en mouvement : au milieu d'elle et largement fondu en elle et par elle. Alors que l'inter-activité préserve l'individualité des sujets dont elle occasionne le renversement des rôles, on est ici partie prenante de phénomènes que Karen Barad a qualifiés d'intra-actions : c'est tout un agencement dont nous faisons partie qui agit sur lui-même à travers nous ; nous sommes l'un des inter-médiaires de cette intra-action. Le renversement des rôles est alors bien plus inquiétant : nous devenons images, tandis que les images deviennent sujets. On parle souvent dans ces cas d'« illusion » – terme qu'il faut entendre dans le sens fort (et ubiquitaire dans le monde social) que lui a donné Pierre Bourdieu : l'illusio est le jeu (-ludus) dans (in-) lequel je suis pris bien au-delà de mon contrôle, tout en sachant que je suis en train de jouer. Dans quelle mesure un médiartivisme reste envisageable au sein de cette immersion illusoire dans l'immédialité, et dans quelle mesure une autre définition de l'intermédialité esthétique peut y jouer un rôle – c'est ce qu'essaiera d'éclaircir cet article
    • …
    corecore