666 research outputs found

    La réception de F. G. Lorca à l’école littéraire de Thessalonique

    Get PDF
    SummaryThe poetry school of Thessaloniki, considered as a simple trend by the modern Greek critics, influenced significantly the reception of modernism by the modern Greek literature. The Greek translations of modernist writers, mostly prose writers (V. Woolf, M. Proust, J. Joyce), appeared in the literature reviews of Thessaloniki. Few studies have focused on the field of poetry, where the work of F. G. Lorca had a major impact on various poetic tendencies defined by the left-wing or idealist poets of Thessaloniki. This article aims to study the influence on the poetic existence of certain of poets of Thessaloniki.Keywords : Lorca ; modernism ; poetry ; literary school of Thessaloniki ; modern Greek literature.RésuméL’école poétique littéraire de Thessalonique, considérée par bien de critiques néohellènes une simpletendance, joua un rôle très important pour la réception de la notion du modernisme à la littérature néogrecque,puisque c’est dans les revues littéraires de cette cité qu’ont été traduits, en grec, les écrivains modernistes, enparticulier prosateurs (V. Woolf, M. Proust, J. Joyce). Peu de recherces ont été faites pour le domaine de lapoésie, où l’œuvre de F. G. Lorca eut un impact très important aux diverses tendances poétiques de ce groupede poètes thessaloniciens, gauchistes ou idéalistes. Or, cet article vise à étudier cette influence sur le devenirpoétique de certains poètes de Thessalonique.Mots-clés : Lorca ; modernisme ; poésie ; école littéraire de Thessalonique ; littérature néohellénique

    Les « biographies » d’une icône volante et le statut de quelques récits dans une région balkanique

    Get PDF
    L’article est consacré à l’usage de l’icône orthodoxe en tant que support identitaire, par le prisme de quelques récits autour d’une icône réputée à miracles : l’icône « volante » du village de Konče, en République de Macédoine du Nord. L’analyse met en œuvre les notions d’agentivité et de biographie d’image, saisies à travers des récits. La reconstitution de la « biographie » de l’icône‑qui‑vole en question à travers des récits livrés par divers interlocuteurs, dans une succession d’études sur le terrain, est au cœur de l’article. Une attention particulière est accordée au statut des récits au regard des différents acteurs locaux qui les ont produits lors de mon entrée sur le terrain et à chaque « retour », sur plus d’une décennie. Entre la voyante octogénaire, ses descendants et proches, les femmes d’un cercle orthodoxe qu’elle a animé, des habitants anonymes de deux villages, un homme d’Église et les folkloristes locaux, les récits concernant cette icône ne cessent d’être réélaborés et requalifiés, changeant de contenu comme de statut. La partie conclusive est dédiée au décryptage de processus sociopolitiques plus vastes qui se dessinent en filigrane et dont l’identification permet de comprendre la portée de ces récits comme support d’une identité complexe et fragile qui s’est construite autour d’une série d’oppositions.The paper deals with the use of orthodox icons as symbolic device sustaining fragile identities. By focusing on the narrative settings of the stories of a miracle-working icon collected in the southeastern part of the Republic of Macedonia, the author provides an analysis in terms of agency and social biography of religious images. The paper scrutinizes the variety of contexts in which the story of the flying icon was reported on the turn of the 21th century in several places, tracing back the appropriations and adaptations of what turned to be a migrant legend mainly attached to the village of Konče. The biography of the icon is reconstructed through the narratives produced by a variety of actors: a visionary woman, her family and mainly female network, anonymous inhabitants of two villages, a high‑ranked servant of the Orthodox Church, and Macedonian folklorists. Particular attention is given to the status of the narratives, which varies from “history” of a village to a “legend” told with a sense of distance, to a neutral “report.” The final section of the paper is dedicated to the wider sociopolitical processes underlying the story of the flying icon. They help understanding the narratives and the very act of narrating as a means for sustaining fragile collective identities

    La question de l'Union des Églises (13e-15e siècle): historiographie et perspectives

    No full text
    Cet article constitue la version longue d'une communication libre donnée lors du XXe Congrès international d'études byzantines, qui s'est tenu à Paris en 2001.International audienceThe attempts at reunion of the Roman and Orthodox Churches, from the antecedents of the Council of Lyons (1274) to the Council of Florence (1439), have brought forth an abundant historical literature characterised for a long time by the confessional commitment of its authors in Western as well as Eastern Europe. Historical interpretations of the Union have been heavily influenced by the various politico-religious contexts in which they were produced, following closely the evolution of the relations between Rome and Orthodoxy down to the Ecumenism of the second half of the twentieth century. Recent studies aim at a more global consideration of the question, beyond its strictly religious significance: focus is more and more placed on the nature of the reception of the Union in Byzantium and on the conflicts that it has provoked within Greek society.Les tentatives de réunion des Églises romaine et orthodoxe, depuis les antécédents du concile de Lyon (1274) jusqu'au concile de Florence (1439), ont fourni une abondante littérature historique, longtemps marquée par l'engagement confessionnel de ses auteurs, en Occident comme en Europe orientale. Les interprétations historiques de l'Union ont été très influencées par les divers contextes politico-religieux dans lesquels elles étaient émises, suivant de très près l'évolution des relations entre Rome et l'orthodoxie, jusqu'à l'oecuménisme de la deuxième moitié du 20e siècle. Les recherches récentes visent à prendre en compte la question de manière plus globale, au-delà de sa signification strictement religieuse : l'accent est de plus en plus mis sur la réception de l'Union à Byzance et sur les conflits qu'elle a déclenchés à l'intérieur de la société grecque

    Les guerriers de l’Ailleurs

    Get PDF
    Lorsque éclate la révolution grecque au printemps 1821, l’événement provoque le surgissement spontané d’une sorte de néo-croisade. Des hommes venus de toutes les nations d’Occident s’ébranlent vers l’Orient, désireux de régénérer l’Hellade et de libérer le berceau de l’Europe d’une domination infidèle. Parmi eux se mêlent des soldats démobilisés après 1815, nostalgiques de leur ancienne gloire, et de jeunes romantiques, avides d’un baptême du feu et d’une échappée belle. Malgré leur expérience largement désastreuse, un mythe au long cours, lié à la mort de Byron à Missolonghi, les entoure jusqu’au cœur du xxe siècle. Aussi leur aventure grecque constitue-t-elle une butte-témoin essentielle dans la montée séculaire du topos de la guerre comme voyage, comme occasion rêvée d’explorer des contrées exotiques. Car l’éclipse des champs de bataille après Waterloo a généré en Europe une quête fiévreuse d’ailleurs guerriers, dont témoigne la profusion des conquêtes coloniales au cours du siècle. De sorte qu’il ne serait pas faux de dire que les puissances européennes n’ont pas tant établi la paix au xixe siècle qu’elles n’ont déplacé la guerre au-delà des mers

    Qu'alla-t-il faire au Caire ? Le Voyage en Orient de Gérard de Nerval

    No full text
    Quelle que soit la part de l'imagination dans le Voyage en Orient, que Gérard de Nerval a publié en 1851, il est possible d'y retrouver les traces du voyage qui, en 1843, l'a effectivement conduit au Caire puis à Constantinople. Le présent article part à la recherche de ces traces, en se cantonnant à la partie cairote du voyage. En même temps, on propose d'y mettre certains des procédés d'écriture de Nerval en regard avec ce qui est pratiqué aujourd'hui dans la littérature ethnographique

    Ancienne littérature chrétienne et histoire de l’Église

    Get PDF

    The Vision of Athens and Constantinople in XIXth century Travel Writing

    Get PDF
    Le sujet de cette recherche est la perception chez les voyageurs occidentaux et grecs du XIXᵉ siècle de zones de la Méditerranée depuis toujours point d’intersections culturelles : les villes d’Athènes et de Constantinople. L’objectif de la recherche est de reconstruire la contribution des hommes de lettres, français et grecs, à la constitution de l’identité nationale selon le schéma mis en évidence par Benedict Anderson dans « Communautés Imaginées » On a tenté en se référant au corpus d’identifier dans la littérature de voyage du XIXᵉ siècle, dans le sillage de « Orientalismo » de Edward Said, comment Philhellénisme et Exotisme orientalisant, tous deux d’empreinte romantique, ont contribué à inventer pour Athènes une identité occidentale et pour Istanbul une identité orientale, ignorant presque l’existence entre les deux villes d’une commune matrice byzantine–ottomane ou mieux, l’appartenance commune à l’ensemble géopolitique de la Région Intermédiaire identifiée par Dimitri Kitsikis.This work focuses on how in the 19th century Western and Greek travellers would perceive two specific points of the Mediterranean which have always been two main cultural crossroads: Athens and Constantinople. My research aims at profiling the contribution by Italian, French and Greek literati to the moulding of national identity, according to the model B.A. has brought up in “Imagined Communities”. As for the corpus, following Edward Said’s “Orientalism”, I have selected works of 19th century travel literature belonging to Philhellenism and Oriental Exoticism. The purpose of my essay is to highlight how these two movements, both rooted in Romanticism, have contributed to create a western identity for Athens and an oriental one for Istanbul, without taking into account the fact the two cities shared common Byzantine – Ottoman roots or, better, that they both geo-politically belonged to the Intermediate Region as identified by Dimitri Kitsikis

    La fondation de l’Empire ottoman chez Kemal Tahir et Tarik Bugra entre mythe et réalité historique

    Get PDF
    En traitant majoritairement du déclin de l’Empire ottoman et de l’épopée républicaine, le roman turc du début du XXe siècle se fait amplement l’écho de la vision officielle de l’État kémaliste moderniste et occidentaliste. Mais au fil du temps, conscients qu’il est vital pour une société de connaître son histoire, des écrivains se repenchent sur le passé ottoman. Dans Devlet Ana (1967) et Osmancık (1983), Kemal Tahir et Tarık Buğra prennent pour sujet le début de la fondation d’un ordre étatique par les tribus turkmènes aux XIIIe et XIVe siècles. Vision marxiste pour l’un, plus spiritualiste pour l’autre, tous deux s’attachent à mettre en lumière les aspects positifs qui ont présidé à la fondation de l’Empire ottoman (défense des valeurs humaines, modèle de droit et de justice) et se rejoignent dans une même défense de l’identité nationale.One of the prominent themes of Turkish literature of the 20th century adresses the decline of the Ottoman Empire and the emergence of the Republic. This largely echoes the official view of the western orientated Kemalistic government. Gradually, some writers became conscious of the vital necessity for the country to embrace its history, and started to examine their ottoman past.In Devlet Ana (1967) and in Osmancık (1983), Kemal Tahir and Tarık Buğra took as a subject the beginning of the foundation of a State by the tribes of Turkmen in the 13th and 14th centuries. Despite a marxist vision on one side and a spiritual view on the other, both of them were attached to putting emphasis on the positive aspects of the ottoman Empire’s foundation ( the defense of human values and the model of law and order) ; they both came together to stand up for the defense of a national identity

    L’Antiquité au cinéma

    Get PDF
    International audienceLe lecteur trouvera ici le deuxième article d’une série qui se propose de faire l’histoire d’une autre Antiquité, que je nommerais volontiers « imaginaire », voire « fantasmatique ». Depuis quelques décennies, en effet, partout en Europe, mais surtout en France – raison linguistique oblige – on a vu s’opposer – nouvelle querelle des Anciens et des Modernes – deux conceptions de l’étude de l’Antiquité. Fausse querelle bien entendu : rien ne saurait remplacer l’étude sérieuse et approfondie, qui passe par la connaissance de la langue, de la littérature, de l’histoire, de la civilisation des sociétés antiques. Mais à une époque, la nôtre, qui voit – étonnant paradoxe – l’étude du latin et du grec décliner inexorablement, alors que fleurissent les romans historiques, les films à grand spectacle et les bandes dessinées, il est permis de s’interroger sur de nouvelles procédures qui permettront d’allier le sérieux au ludique et de faire un va-et-vient constant entre le rêve et la réalité, pour le plus grand bien de cette dernière.Il est temps de réconcilier les deux Antiquités et de montrer – autant que faire se peut – que la rigueur universitaire n’est pas incompatible avec l’apparente fantaisie du sujet

    Art et littérature des roumains : synthéses paralèles

    Get PDF
    Copia digital. España : Ministerio de Cultura. Subdirección General de Coordinación Bibliotecaria, 202
    corecore