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    Parallélisme en programmation par contraintes

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    We study the search procedure parallelization in Constraint Programming (CP). After giving an overview on various existing methods of the state-of-the-art, we present a new method, named Embarrassinqly Parallel Search (EPS). This method is based on the decomposition of a problem into many disjoint subproblems which are then solved in parallel by computing units with little or without communication. The principle of EPS is to have a resolution times balancing for each computing unit in a statistical sense to obtain a goodDépôt de thèse – Données complémentaireswell-balanced workload. We assume that the amount of resolution times of all subproblems is comparable to the resolution time of the entire problem. This property is checked with CP and allows us to have a simple and efficient method in practice. In our experiments, we are interested in enumerating all solutions of a problem, and proving that a problem has no solution and finding an optimal solution of an optimization problem. We observe that the decomposition has to generate at least 30 subproblems per computing unit to get equivalent workloads per computing unit. Then, we evaluate our approach on different architectures (multicore machine, cluster and cloud computing) and we observe a substantially linear speedup. A comparison with current methods such as work stealing or portfolio shows that EPS gets better results.Nous étudions la parallélisation de la procédure de recherche de solution d’un problème en Programmation Par Contraintes (PPC). Après une étude de l’état de l’art, nous présentons une nouvelle méthode, nommée Embarrassingly Parallel Search (EPS). Cette méthode est basée sur la décomposition d’un problème en un très grand nombre de sous-problèmes disjoints qui sont ensuite résolus en parallèle par des unités de calcul avec très peu, voire aucune communication. Le principe d’EPS est d’arriver statistiquement à un équilibrage des temps de résolution de chaque unité de calcul afin d’obtenir une bonne répartition de la charge de travail. EPS s’appuie sur la propriété suivante : la somme des temps de résolution de chacun des sous-problèmes est comparable au temps de résolution du problème en entier. Cette propriété est vérifiée en PPC, ce qui nous permet de disposer d’une méthode simple et efficace en pratique. Dans nos expérimentations, nous nous intéressons à la recherche de toutes les solutions d’un problème en PPC, à prouver qu’un problème n’a pas de solution et à la recherche d’une solution optimale d’un problème d’optimisation. Les résultats montrent que la décomposition doit générer au moins 30 sous-problèmes par unité de calcul pour obtenir des charges de travail par unité de calcul équivalentes. Nous évaluons notre approche sur différentes architectures (machine multi-coeurs, centre de calcul et cloud computing) et montrons qu’elle obtient un gain pratiquement linéaire en fonction du nombre d’unités de calcul. Une comparaison avec les méthodes actuelles telles que le work stealing ou le portfolio montre qu’EPS obtient de meilleurs résultats

    Papa 2.0 : les pères québécois et les congés parentaux

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    Depuis 2006, le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) offre aux pères québécois la possibilité de prendre trois à cinq semaines de congé de paternité pendant la première année suivant la naissance d’un enfant. Ils peuvent également utiliser les semaines parentales (de 25 à 32 semaines selon le plan choisi). Une enquête qualitative exploratoire auprès d’une trentaine de pères travaillant en technologies de l’information (TI) a permis de constater que le père n’estime pas avoir la légitimité de discuter des semaines parentales, de facto attribuées à la mère. En fonction de la place qui lui est accordée lors du congé, le père peut avoir l’impression d’être inutile à la maison ou d’être un véritable partenaire. Pendant le congé, plusieurs pères disent avoir ressenti de l’isolement et des doutes, particulièrement si le congé est prolongé au-delà des cinq semaines du congé de paternité. Les pères québécois tendent à rester impliqués dans les soins aux enfants, même après être retournés au travail, mais les inégalités dans la répartition des tâches domestiques entre les conjoints demeurent. Au niveau de l’entreprise, la prise du congé de paternité de trois à cinq semaines est bien acceptée, mais le moment de la prise du congé peut être problématique en fonction du calendrier des entreprises. Les cinq semaines semblent être devenues une nouvelle norme au Québec et elles sont gérées comme des vacances annuelles, ce qui signifie que l’employé est rarement remplacé. Cela incite le père à rester connecté et à faire des compromis sur les dates de son absence. Les pères qui prennent plus longtemps que le congé de paternité doivent faire davantage de compromis avec leur employeur. Ils sont souvent les premiers à demander de partir aussi longtemps, pouvant servir de modèle aux autres employés. À leur retour au travail, il peut être difficile pour le père de reprendre le même rythme qu’auparavant, d’être présent aux mêmes heures que les autres, d’accepter les heures supplémentaires. Les pères ont tendance à devoir s’absenter plus souvent, à prendre des responsabilités parentales qui les obligent à quitter plus tôt et certains ont témoigné avoir perdu une promotion ou avoir eu l’impression d’être déclassés. Certains ont quitté leur emploi pour trouver un rythme qui s’accordait mieux avec leur réalité familiale. Dans le Québec d’aujourd’hui, le père n’est pas interchangeable avec la mère, cherchant toujours sa place, tendu entre l’impression d’être inutile et celle d’être un partenaire essentiel. Mais la figure du père 2.0 est bien intégrée à l’intérieur des familles québécoises du 21e siècle.Since 2006, the Quebec Parental Insurance Plan (QPIP) has given Quebec fathers the opportunity to take three to five weeks of paternity leave during the first year after the birth of a child. They can also use the parental weeks (25 to 32 weeks depending on the chosen plan). An exploratory qualitative research about 30 fathers working in information technology (IT) revealed that fathers do not feel entitled to the parental weeks, de facto attributed to the mother. Depending on the room left to him during the leave, the father may feel useless at home or experience a truly complementary partnership. During that time, several fathers said they felt isolated and insecure, especially if the leave was extended beyond the five weeks of the paternity leave. Quebec fathers tend to remain involved in caring for children, even after returning to work, but the inequalities regarding domestic tasks remain. Within the enterprise, taking a paternity leave of three to five weeks is well accepted, but the timing of the leave can be problematic depending on the companies’ schedule. The five weeks seem to have become a new standard in Quebec and are managed as annual vacations, meaning that the employee is rarely replaced. This encourages the father to remain connected and to make compromises regarding the dates of his absence. Fathers who choose to remain at home beyond the paternity leave must make even more compromises with their employer. They are often the first to ask to leave for such a long period and can become an inspiration for other employees. When they return to work, it can be difficult for them to follow the same rhythm as before and to be present at the same hours as the others, especially when it comes to overtime. Fathers tend to be absent more often as parental responsibilities require them to leave earlier, and some have testified that they have lost a promotion or felt they had been downgraded. Some left their jobs to better articulate the work with their family situation. In Quebec today, the father is not interchangeable with the mother. He’s still seeking his place, between the impression of being useless and that of being an essential partner. But the figure of Dad 2.0 has become an essential part of Quebec’s 21st century families
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