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    Intégration d'approches par problèmes en sciences de la nature : phase 1 intégration d'une activité de synthèse en fin de programme /

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    Titre de l'écran-titre (visionné le 7 mai 2009).Également disponible en format papier.Bibliogr

    La science doit-elle ĂŞtre autonome pour ĂŞtre utile ? La lutte contre le cancer comme Ă©tude de cas

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    La question des modes de gouvernance de la recherche se pose de manière pressante à nos démocraties contemporaines. La problème se manifeste concrètement à travers le degré d'autonomie à accorder à la sphère scientifique. Une idée classique stipule que la valeur épistémique de la science, seule garante d'une dynamique d'innovation optimale, augmente avec son niveau d'auto-gouvernance. Un argument utilisé de manière récurrente invoque l'imprévisibilité inhérente au processus de découverte pour justifier la plus grande richesse épistémique d'une démarche intellectuelle mue par la seule curiosité. En particulier, le fait de donner un poids trop grand à la science appliquée, nécessairement finalisée par des objectifs pratiques, est souvent dénoncé comme un facteur d'appauvrissement du savoir général, et, par voie de conséquence, de tarissement de l'innovation. Ce mémoire a pour but d'analyser en détail les bases empiriques de ce jugement, en tentant de comprendre la part de chacun des types de recherche dans la construction de connaissances sur le monde d'une part, et dans la création d'outils –technologiques, thérapeutiques– nouveaux. Ce type de questions n'ayant que des réponses locales, nous choisissons le cas de la lutte contre le cancer, du début du XXe siècle à aujourd'hui. Cette analyse historique permet d'amener plusieurs types d'arguments contre l'idée d'une supériorité épistémique systématique de la science fondamentale autonome sur une science appliquée, plus finalisée. Nous montrons tout d'abord, à travers l'étude des modes de raisonnement propres à la pratique clinique, que la complexité du processus de découverte rend l'argument de l'imprévisibilité insuffisamment fouillé pour être réellement pertinent. En un second temps, l'analyse de la construction et des développements de la théorie génétique du cancer met en évidence la valeur épistémique certaine d'une science inspirée par l'usage. Enfin, l'analyse des controverses récentes entre les deux principales théories étiologique du cancer (la SMT et la TOFT) permet d'introduire la notion de pluralisme pragmatique: la science inspirée par l'usage est plus tolérante à la pluralité des théories explicatives. Cette idée affaiblit l'idée d'une plus grande diversité épistémique d'une science s'auto-gouvernant, guidée par la seule curiosité intellectuelle. L'étude de la recherche menée dans le cadre des Plans Cancer permet alors d'illustrer cette notion à travers le cas d'une recherche finalisée au niveau national

    Les sciences de l'eau : présent et futur

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    Les sciences de l'eau connaissent actuellement un développement accéléré. Plusieurs facteurs contribuent à cet élargissement de la base de connaissances explicatives et instrumentales sur l'eau. On note, par exemple,1. les investissements accrus dans la mise au point de systèmes de mesure permettant l'étude approfondie des propriétés de l'eau,2. l'expansion considérable des approches mathématique et systémique à l'interprétation des données, ou encore3. les progrès récents des outils informatiques qui ont favorisé le développement et l'usage des modèles de prédiction et ainsi, l'amélioration significative des connaissances sur la chimie, la biologie et la toxicologie.D'un autre côté, la croissance et la diversification des problèmes sociaux reliés à la raréfaction de l'eau viennent multiplier les domaines d'application des connaissances en vue de trouver des solutions durables aux problèmes. Dans cet article, on s'interroge, dans un tel contexte d'élargissement, sur l'évolution des sciences de l'eau au cours des prochaines années en mettant en évidence les problèmes socio-économiques dont la solution fait appel aux connaissances actuelles, à leur raffinement par les applications ou encore, à de nouvelles capacités techniques d'interprétation des phénomènes hydrologiques. On y distingue entre les activités qui seront entreprises pour résoudre des questions scientifiques fondamentales pouvant se justifier par des retombées possibles pour la société (la poussée scientifique) de celles qui seront engagées pour élaborer des solutions à des problèmes socio-économiques d'importance (les besoins socio-économiques de connaissances). On met ensuite en évidence les facteurs qui interviendront pour favoriser l'épanouissement des initiatives scientifiques, et on évalue l'effet de ces facteurs sur l'orientation de ces initiatives. On pose ainsi l'hypothèse que ce serait surtout la solution des problèmes socio-économiques, en conjugaison avec les aptitudes scientifiques actuelles, qui orienteront les développements des sciences de l'eau dans l'avenir. Enfin, on présente une approche émergente pouvant aider à comprendre l'évolution des sciences de l'eau. Ce modèle de représentation de la dynamique des initiatives scientifiques est caractérisé par deux pôles d'attraction relevant de la solution des problèmes sociaux reliés à la ressource : l'un en relation avec les besoins de connaissances pour la gestion de l'eau et l'autre lié aux besoins spécifiques de connaissances pour l'administration publique de l'eau.The water sciences are now entering a process of accelerated development. Numerous factors can explain this rapid evolution : a) the important investments in measuring systems that now allowed the characterization of water properties, b) the considerable expansion of mathematical and systemic approaches to the interpretation of data, c) the recent progress in interface tolls for computer modeling and the subsequent diversification of simulation models and the remarkable development in water chemistry, biology and toxicology that followed, have all largely contributed to the actual broadening of the theoretical and applied knowledge base on water. Furthermore, the scientific and technical efforts unfolded in order to explain social problems related to water shortages and to find sustainable solutions have also contributed to the diversification and deepening of this wide knowledge base. In this article, taking into consideration the deepening and diversification of the related knowledge base, we question ourselves on the evolution of water sciences in the future. We first underlined the socioeconomic problems that can be solved either by the application of actual knowledge, its refinement by learning from applications, or by the development of new technical ability for the interpretation of hydrological phenomena. We then distinguished between the activities undertake to solve scientific problems justified by long term social benefits (the science push) from those that aim to find solutions to important socioeconomic problems (the social needs for scientific knowledge). We then look at the different factors that help the achievement of research enterprises and explain the effect of those factors on the orientation of scientific projects. Doing this, we formulate the hypothesis that it is the search for solutions of socioeconomic problems that, on the basis of actual scientific ability, that will be the prime factor for the evolution of water sciences in the future, its dynamic and orientation. Finally, we propose a general approach that can help the understanding of the evolution of water sciences. This model represent the dynamic of scientific initiatives as affected by two attracting poles : the first pole is related to the needs for scientific knowledge for water management problems (i.e. the rational and engineering approach to water problems), and the second being the needs for the specific knowledge required for public administration of water (i.e. the policy and political approach to water problems).In general, we may conclude that the water sciences can be conceived as the scientific constructs generated by the application of particular scientific basic knowledge to water and its relations with natural and human systems. Those scientific constructs on water and its systemic interactions with terrestrial and human systems develop from this process are not as well structured as the sub-domains that emerge under traditional domains like biophysics, biochemistry, basic hydrology, political economy, or so. They are coherent sets of inter-disciplinary constructs elaborated to explain or predict complex natural processes or systems of relations between human and nature, mostly in response to real or perceived social needs. Is this to say that the scientific works on water will not succeed in the establishment of well-structured scientific subdomains like hydrology for example ? In spite of the evident progress, natural water and its relation with nature and human systems will remain for a long time applications domains of the fundamental knowledge that have been developed in the basic or applied sciences. Those applications will certainly produced new theories or original basic knowledge with high explicative or predictive values. In this manner, the object of the applications (water) and its context (natural and human systems) are the prime determinant of knowledge development, while in comparison, in basic sciences, it is the knowledge per se and its related instrumental capacities that mostly determine its own evolution. The development rhythm of technical and scientific knowledge on water is strongly influenced by the attention that society brings upon the resource. In the future, social preoccupations about water should increase considerably in light of its growing scarcity and the collective obligations to cope with higher probabilities of related extreme events. The type of knowledge that should developed will depend upon the specific approaches to social problem solving retained by political and administrative authorities, while in turn, those approaches will be influenced by research and development done in the field of management and public administration of water

    E-Science, perspectives et opportunités pour de nouvelles pratiques de la recherche en informatique et mathématiques appliquées

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    La gestion et les usages de la documentation scientifique ont connu ces dernières années de nombreux bouleversements voire mutations liés au développement d'Internet. L'essor des bibliothèques numériques et des archives ouvertes a redéfini le champ d'action des professionnels de l'information scientifique et technique désormais amenés à gérer des espaces virtuels de partage et de diffusion de la production des chercheurs. Cette redéfinition du métier va de pair avec l'évolution toujours plus rapide des méthodes de recherche scientifique. Le développement des technologies de l'information et de la communication et la nécessité constante de visibilité ont considérablement encouragé les chercheurs à investir les nouveaux outils offerts par le web (blogs, wikis, réseaux sociaux, forges, open access ...). Parallèlement, les nouveaux équipements scientifiques permettent des expériences inédites qui entraînent de fait un véritable " déluge " de données qu'il s'agit maintenant de partager et d'exploiter. Depuis le début des années 2000, on a pu voir émerger dans la littérature scientifique un nouveau concept : celui de " e-science ". Ce terme désigne les infrastructures de partage et d'exploitation in silico des données de la recherche, et de communication quasi immédiate au sein de communautés virtuelles permises par les nouveaux outils d'internet. Cette notion est riche de promesses pour le secteur de recherche MSTIC, mais soulève aussi des questions par la remise en question des pratiques existantes (notamment pour la propriété intellectuelle, la pérennisation des infrastructures, etc.). C'est par l'écoute des besoins et une observation des pratiques qu'une unité de service telle que MI²S pourra répondre aux mieux aux nouveaux défis que soulève ce nouveau paradigme de recherche et proposer une infrastructure e-science à la communauté qu'elle dessert

    L'articulation science/innovation en France : dix ans d'action publique pour le développement de la génomique et des biotechnologies

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    Ce papier est extrait du rapport d'une recherche « Espace d'innovation dans la biologie et recomposition d'espaces productifs : analyse des processus institutionnels et politiques en œuvre » effectuée dans le cadre du Programme CNRS « Enjeux économiques de l'innovation », 1997-2000.Publié dans la collection CNRS « Les Cahiers de l'innovation », Cahier n°00005/2000.Ce papier analyse historiquement les évolutions des institutions dans le SNRI français sur la décennie 1985-1996 et leur processus d'apprentissage d'un nouveau paradigme de production des connaissances et d'innovation, à partir du cas des sciences du vivant et des biotechnologies. Il examine, en terme de performance pour la construction d'un « espace d'innovation », les effets conjugués d'une part de l'action publique et de ses instruments pour favoriser à la fois une base de création de connaissances liées aux biotechnologies et la commercialisation des résultats de la recherche, et d'autre part de la diffusion d'un « modèle » de co-production des connaissances et d'hybridation entre activités scientifiques, techniques, industrielles, et politiques (modèle de la Triple Hélice), support de la « knowledge-based economy ». La construction de cet espace est entravée par le déficit de coordination institutionnelle, lié aux spécificités sociétales françaises (path dependancy). Ces évolutions, repérables dans les dispositifs d'action publique incitative qui tendent à substituer à l'action top/down de l'Etat une multiplication et une variété des acteurs de la construction des politiques publiques, s'inscrivent surtout dans l'émergence d'un nouveau référent de politique publique S§T qui nourrit une rhétorique dans l'appareil étatique ; mais elles préfigurent la mise en place d'institutions intermédiaires de transfert circulaire entre la recherche et le monde socioéconomique, qui seront soutenues par l'ouverture du jeu aux collectivités territoriales (« génopole » et autres institutions...)

    ORSTOM : 40 ans de recherche océanique

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    L'articulation science/innovation en France : dix ans d'action publique pour le développement de la génomique et des biotechnologies

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    Ce papier analyse historiquement les évolutions des institutions dans le SNRI français sur la décennie 1985-1996 et leur processus d'apprentissage d'un nouveau paradigme de production des connaissances et d'innovation, à partir du cas des sciences du vivant et des biotechnologies. Il examine, en terme de performance pour la construction d'un « espace d'innovation », les effets conjugués d'une part de l'action publique et de ses instruments pour favoriser à la fois une base de création de connaissances liées aux biotechnologies et la commercialisation des résultats de la recherche, et d'autre part de la diffusion d'un « modèle » de co-production des connaissances et d'hybridation entre activités scientifiques, techniques, industrielles, et politiques (modèle de la Triple Hélice), support de la « knowledge-based economy ». La construction de cet espace est entravée par le déficit de coordination institutionnelle, lié aux spécificités sociétales françaises (path dependancy). Ces évolutions, repérables dans les dispositifs d'action publique incitative qui tendent à substituer à l'action top/down de l'Etat une multiplication et une variété des acteurs de la construction des politiques publiques, s'inscrivent surtout dans l'émergence d'un nouveau référent de politique publique S§T qui nourrit une rhétorique dans l'appareil étatique ; mais elles préfigurent la mise en place d'institutions intermédiaires de transfert circulaire entre la recherche et le monde socioéconomique, qui seront soutenues par l'ouverture du jeu aux collectivités territoriales (« génopole » et autres institutions...).Politique S§T; Espace d'innovation; Sciences du vivant; Génomique; Biotechnologies; Institution intermédiaire; Système national de recherche et d'innovation; Apprentissage institutionnel; Dispositif d'action publique; Triple Hélice

    Sur le problème de l’intégration en philosophie de l’interdisciplinarité : une proposition informée par la philosophie de la biologie

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    La notion d’intégration est vue comme condition nécessaire et suffisante pour caractériser l’interdisciplinarité, son « litmus test » (Klein 2017, p. 23) ou sa « differentia specifica » (Schmidt 2008, p. 55). Or, ce concept est imprécis sur ce qui est intégré (quoi ?) et par quel processus (comment ?). L’imprécision des modalités de l’intégration est le « talon d’Achille de l’interdisciplinarité » (Repko 2007, p. 7). Répondant à l’« Appel pour une philosophie de l’interdisciplinarité » (Mäki 2016, p. 329), ce mémoire tente d’informer la philosophie de l’interdisciplinarité sur cette question à l’aide des travaux en philosophie de la biologie. Dans le premier chapitre sont explorées les raisons qui justifient la recherche d’outils conceptuels en philosophie de la biologie après avoir défini la philosophie de l’interdisciplinarité et son objet. Dans le second chapitre, l’éventail des outils conceptuels que la philosophie de la biologie peut offrir est présenté, i.e. les modèles d’intégration néomécanistes (Craver et Darden 2013), par unité coordonnée (Potochnik 2011 ; Potochnik 2017), et interchamps (O’Malley et Soyer 2012). Dans le troisième chapitre, les outils conceptuels identifiés sont évalués à la lumière des besoins de la philosophie de l’interdisciplinarité pour en sélectionner la proposition la plus apte (i.e. le modèle interchamps de O’Malley et Soyer (2012)) et les critiques la visant (i.e. Nathan (2015)) sont montrées injustifiées. En conclusion, il est rapporté que la réponse offerte aux critiques a pour effet collatéral de suggérer un nouveau modèle hybride conjoignant la normativité de la pertinence explicative (Nathan 2015) et la capacité descriptive des modèles interchamps (O’Malley et Soyer 2012). Il en résulte la nécessité d’une exploration empirique de la question de la justification de l’intégration, question dépassant les outils de la philosophie traditionnelle et le cadre du présent mémoire.The notion of integration is seen as a necessary and sufficient condition to characterize interdisciplinary research, its “litmus test” (Klein 2017, p. 23) or “differentia specifica” (Schmidt 2008, p. 55). However, this concept is imprecise about what is integrated (what ? ) and by what process (how ? ). This problem of the imprecision of integration modalities is the “Achilles heel of interdisciplinarity” (Repko 2007, p. 7). Responding to the “Call for a Philosophy of Interdisciplinarity” (Mäki 2016, p. 329), this master thesis attempts to inform the philosophy of interdisciplinarity on this issue using the philosophy of biology. In the first chapter, the reasons justifying the search for conceptual tools in the philosophy of biology are explored after defining the philosophy of interdisciplinarity and its object of research. In the second chapter, the range of conceptual tools that the philosophy of biology can offer is presented, i.e. neomechanistic (Craver et Darden 2013), coordinate unity (Potochnik 2011 ; Potochnik 2017), interfield (O’Malley et Soyer 2012) integration account. In the third chapter, the conceptual tools identified are evaluated in the light of the needs of the philosophy of interdisciplinarity to select the most appropriate proposition (i. e. the interfield model of O’Malley et Soyer (2012)) and the criticisms directed at it (i. e. Nathan (2015)) are shown to be unjustified. In conclusion, it is reported that the response offered to critics has the collateral effect of suggesting a new hybrid model combining the normativity of explanatory relevance (Nathan 2015) and the descriptive capacity of the interfield model (O’Malley et Soyer 2012). As a result, there is a need for an empirical exploration of the question of the motivation for integration, a question that goes beyond the tools of traditional philosophy and this master thesis
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