515 research outputs found

    Étude du potentiel de transposition de la norme BNQ 21000 des entreprises aux villes et aux municipalités

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    Le présent projet pilote cherche à comprendre le potentiel de transposition de la norme BNQ 21000 dans les pratiques de gestion de développement durable (DD) des villes et des municipalités. Abordée alors sous l’angle des études de cas, l’étude mobilise trois villes de la province de Québec, à savoir Contrecœur, Varennes et Waterloo. À la lumière de la norme, l’étude évalue l’état de gestion DD de ces villes, et identifier les enjeux pouvant contribuer à l’adaptation de ses grilles de diagnostic. De même, en compatibilité avec les avenues et les cibles communautaires de l’ONU, notamment des 17 Objectifs de DD (ODD), les travaux proposent un inventaire de pratiques de gestion dans le domaine, suivant les niveaux de gestion de la norme. Ce rapport a été réalisé dans le cadre du projet postdoctoral de Corrine Koho à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke, du 4 janvier au 27 mai 2022. Il est supervisé par les professeurs Pr. Jean Cadieux, Pr. Arpin et Pr. Thomas Mulcair. Le projet a reçu l’appui boursier Mitacs Accélération, en collaboration avec trois villes québécoises partenaires et cas d’étude : Contrecœur, Varennes et Waterloo

    Sur les bancs du paysage

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    Cet ouvrage numérique est l’aboutissement d’un programme de recherche qui s’est consacré à l’élaboration de méthodes et d’outils qui peuvent nourrir une didactique du paysage. Il est conçu à partir de trois types de contributions : des articles scientifiques de réflexion sur la didactique et ses enjeux actuels, des expériences pédagogiques (proposant des outils, des dispositifs et des ressources) et des textes guidant la lecture. Cet ouvrage fait dialoguer des auteurs provenant de contextes de formation divers en Europe : enseignement secondaire, formation des enseignants, universités, écoles de paysage, formation continue… Tous partagent le paysage comme objet et outil de formation, pour décrire, discuter, dessiner, créer le paysage. L’architecture de cet ouvrage numérique est conçue autour de quatre axes : le paysage politique et sensible, paysage et projet, paysage et citoyenneté, didactique commune

    Entre mise en oeuvre et mise à l'épreuvre de la planification territoriale : dynamique des lieux de projets dans l'inter-Scot de l'aire métropolitaine lyonnaise

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    In 2000, the solidarity and urban renewal act leads to an increase of territorial planning (or strategic spatial planning) in a European context of planning activity boosting after a substitution period of plan to benefit localised projects. In France, territorial planning exercises (Scot) cope with increasing uncertainty about their capacity to manage territorial development. Recent experiences and changes in the legislative environment insist on implementation: planning is a continual process starting while the plan is being prepared. From orientations to actions, the thesis questions the whole territorial planning process in terms of enhancing its effectiveness. During the period 2009-2012, the research-action work resulted from an industrial research agreement (Cifre) within the Lyon Urban Planning Agency, coordinator of the territorial planning for the Lyon metropolitan area (inter-Scot). Within this coordination mechanism, Metropolitan interface areas (EIM) are places at stake on the border of several planning approaches and where politicians committed to increase their cooperation actions. Two EIM constitute the main fields of study related to the thesis: areas surrounding Lyon-Saint Exupery Airport and the A89 motorway between Lyon and Balbigny. These territories are identified around major structure elements, or territorial invariants, and form important levers of implementation: the thesis introduced as such the concept of transactional places as new places projects to be prioritized today in territorial planning process. By comparing the Lyons case of study with the global French system and planning experiences selected in England, Germany and Italy, the thesis gives a central place to interactions between the stakeholders responsible for planning, the territory structural elements and the dynamics of projects places in metropolitan contexts. The thesis finally outlines the first features of a transactional places theory.En 2000, la loi SRU engendre une multiplication du nombre de Scot dans un contexte européen de relance de l'activité de planification territoriale, ou planification stratégique spatialisée, après une période de substitution du plan au profit du projet localisé. En France, les Scot se heurtent à des incertitudes croissantes quant à leur capacité à orienter le développement des territoires. Les expériences récentes et les évolutions du contexte législatif insistent sur la mise en œuvre : la planification est un processus continu qui commence au moment où le plan est en préparation. A travers le passage des orientations à l'action, la thèse interpelle l'ensemble du processus de planification territoriale dans le sens d'un renforcement de son effectivité. Durant la période 2009-2012, le travail de recherche-action s'inscrit dans le cadre d'une Convention industrielle de formation par la recherche (Cifre) au sein de l'Agence d'urbanisme de Lyon, animatrice de l'inter-Scot. Au sein de ce dispositif de coordination entre les treize Scot de l'aire métropolitaine lyonnaise, les Espaces d'interface métropolitains (EIM) sont des secteurs à enjeux localisés à la frontière de plusieurs démarches de planification et autour desquels les élus se sont engagés à accroitre leurs actions de coopération. Deux EIM constituent ainsi les terrains d'étude principaux de la thèse : les territoires autour de l'aéroport Lyon-Saint Exupéry et autour du barreau autoroutier A89 reliant Lyon à Balbigny. Identifiés autour d'éléments de structure majeurs, ou invariants territoriaux, ils constituent des leviers de mise en œuvre : la thèse introduit à ce titre le concept de lieux transactionnels comme nouveaux lieux à privilégier de projets du processus de planification territoriale. En confrontant le cas lyonnais, le système Français et des expériences de planification sélectionnées en Angleterre, Allemagne, et Italie, la thèse accorde une place centrale aux interactions entre les acteurs de la planification, les éléments de structure du territoire et la dynamique des lieux de projet dans des contextes métropolitains. La thèse esquisse finalement les premiers traits d'une théorie des lieux transactionnels

    Entre mise en oeuvre et mise à l'épreuvre de la planification territoriale : dynamique des lieux de projets dans l'inter-Scot de l'aire métropolitaine lyonnaise

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    In 2000, the solidarity and urban renewal act leads to an increase of territorial planning (or strategic spatial planning) in a European context of planning activity boosting after a substitution period of plan to benefit localised projects. In France, territorial planning exercises (Scot) cope with increasing uncertainty about their capacity to manage territorial development. Recent experiences and changes in the legislative environment insist on implementation: planning is a continual process starting while the plan is being prepared. From orientations to actions, the thesis questions the whole territorial planning process in terms of enhancing its effectiveness. During the period 2009-2012, the research-action work resulted from an industrial research agreement (Cifre) within the Lyon Urban Planning Agency, coordinator of the territorial planning for the Lyon metropolitan area (inter-Scot). Within this coordination mechanism, Metropolitan interface areas (EIM) are places at stake on the border of several planning approaches and where politicians committed to increase their cooperation actions. Two EIM constitute the main fields of study related to the thesis: areas surrounding Lyon-Saint Exupery Airport and the A89 motorway between Lyon and Balbigny. These territories are identified around major structure elements, or territorial invariants, and form important levers of implementation: the thesis introduced as such the concept of transactional places as new places projects to be prioritized today in territorial planning process. By comparing the Lyons case of study with the global French system and planning experiences selected in England, Germany and Italy, the thesis gives a central place to interactions between the stakeholders responsible for planning, the territory structural elements and the dynamics of projects places in metropolitan contexts. The thesis finally outlines the first features of a transactional places theory.En 2000, la loi SRU engendre une multiplication du nombre de Scot dans un contexte européen de relance de l'activité de planification territoriale, ou planification stratégique spatialisée, après une période de substitution du plan au profit du projet localisé. En France, les Scot se heurtent à des incertitudes croissantes quant à leur capacité à orienter le développement des territoires. Les expériences récentes et les évolutions du contexte législatif insistent sur la mise en œuvre : la planification est un processus continu qui commence au moment où le plan est en préparation. A travers le passage des orientations à l'action, la thèse interpelle l'ensemble du processus de planification territoriale dans le sens d'un renforcement de son effectivité. Durant la période 2009-2012, le travail de recherche-action s'inscrit dans le cadre d'une Convention industrielle de formation par la recherche (Cifre) au sein de l'Agence d'urbanisme de Lyon, animatrice de l'inter-Scot. Au sein de ce dispositif de coordination entre les treize Scot de l'aire métropolitaine lyonnaise, les Espaces d'interface métropolitains (EIM) sont des secteurs à enjeux localisés à la frontière de plusieurs démarches de planification et autour desquels les élus se sont engagés à accroitre leurs actions de coopération. Deux EIM constituent ainsi les terrains d'étude principaux de la thèse : les territoires autour de l'aéroport Lyon-Saint Exupéry et autour du barreau autoroutier A89 reliant Lyon à Balbigny. Identifiés autour d'éléments de structure majeurs, ou invariants territoriaux, ils constituent des leviers de mise en œuvre : la thèse introduit à ce titre le concept de lieux transactionnels comme nouveaux lieux à privilégier de projets du processus de planification territoriale. En confrontant le cas lyonnais, le système Français et des expériences de planification sélectionnées en Angleterre, Allemagne, et Italie, la thèse accorde une place centrale aux interactions entre les acteurs de la planification, les éléments de structure du territoire et la dynamique des lieux de projet dans des contextes métropolitains. La thèse esquisse finalement les premiers traits d'une théorie des lieux transactionnels

    De l'inconvénient de la conjuration : sociologie de l'inachèvement de l'implantation de la gestion intégrée de l'eau par bassin versant au Québec

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    Bien plus qu’une simple question d’équilibre entre l’offre et la demande, l’analyse de la gestion des ressources en eau implique d’appréhender un système dont les éléments, naturels et sociaux, sont liés par des interdépendances complexes. La présente thèse porte sur les facteurs socio-relationnels, c’est-à-dire relatifs aux relations sociales (acteurs, natures, formes, objets des relations) qui participent à l’impasse de la gestion intégrée de l’eau par bassin versant (ci-après, GIEBV) au Québec. L’objectif principal de cette étude est de comprendre ce qui explique que la mise en œuvre de la GIEBV demeure inachevée plus d’une décennie après l’adoption de ce nouveau mode de gestion. Cette thèse permet d’approfondir la connaissance sociologique de la gestion durable des ressources naturelles dans la mesure où elle met l’emphase sur la capacité des acteurs à s’intégrer à un nouveau système d’action. Théoriquement, la démarche vise à valider la pertinence de (i) bonifier l’approche néo-institutionnaliste de l’action publique par l’introduction des variables informationnelle et identitaire, et (ii) de croiser les hypothèses de cette école de pensée avec celles de l’analyse structurale (dite réseau ou diktyologie). À la lumière de la littérature, nous postulons que l’idéal-type d’une mise en œuvre de la GIEBV que l’on pourrait qualifier d’achevée devrait reposer sur une intégration et une participation «effective» (i) d’acteurs forts (dotés de capacités et de pouvoirs d’influence), (ii) reconnus socialement et politiquement comme acteurs, (iii) bénéficiant d’un niveau de confiance élevé, (iv) dont les rôles et responsabilités sont clairement définis, (v) partageant des idées (valeurs, croyances) et des intérêts (buts poursuivis), (vi) ainsi qu’une identité commune se traduisant en sentiment d’appartenance au territoire de gestion, et (vii) partenaires dans un système d’échange d’informations (à niveaux multiples par essence) (viii) dont les interactions, institutionnalisées, s’inscrivent dans une temporalité longue. Les résultats montrent que le principal acteur désigné pour assurer la mise en œuvre de la GIEBV, à savoir les organismes de bassin versant (ci-après, OBV), s’avère être en fait un non-acteur autant par détermination que par autodéfinition. Mais l’analyse sociologique nous pousse à aller plus loin. L’OBV est un acteur faible si l’on s’en tient au sens strict du terme, parcouru de contradictions dues à l’ambigüité de son rôle : à la fois acteur passif, en tant que cadre d’action, organisation frontière et relais, et acteur organisationnel fortement mimétique, globalement dépourvu d’une identité d’acteur qui lui est propre. S’il est un acteur influent, il ne l’est qu’officieusement par le biais de son rôle informel et émergent de réseau d’information. L’OBV n’est actuellement ni un acteur collectif, ni un acteur stratégique. Il est un acteur-réseau en devenir. Ce rôle émergent explique alors pourquoi les OBV occupent une position néanmoins centrale dans le système de gestion de l’eau, dont la légitimité commence à s’établir depuis 2009. Par ailleurs, nous avons pu observer que, contrairement à notre proposition conceptuelle de départ sur l’articulation des variables d’action publique, ce sont les facteurs socio-relationnels d’«intérêts» et d’«information» qui ont le plus contribué à l’évolution de la gestion de l’eau vers un mode davantage intégré, alors que l’ambiguïté soutenue entourant les «idées», ou plus spécifiquement l’idée d’acteurs et de leur intégration, participe négativement à la mise en place du nouveau mode de gestion. L’interprétation de la GIEBV et du rôle des OBV, à la fois localement différenciée et institutionnellement isomorphe, donne lieu à un manque de cohérence à l’échelle provinciale, empêchant ainsi l’émergence d’un référentiel d’action collective. En plus de la précarité des OBV, le manque de cohérence pourrait ainsi expliquer l’absence d’un mouvement revendicateur de changement. Il en résulte que le nouveau mode de gestion demeure encore aujourd’hui au stade expérimental selon le classement de Matland (1995).More than a simple matter of equilibrium between supply and demand, the analysis of water resources management implies to apprehend a system of complex interactions between natural and societal elements. The present thesis focuses on socio-relational factors (i.e. pertaining to the actors, natures, forms and objects of social relations) that contribute to the deadlock that has become integrated water resources management (hereafter IWRM) in Quebec. The main objective of this enquiry is to understand what explains the unsuccessful implementation of IWRM a decade after this new management approach was initiated. This thesis seeks to deepen the sociological understanding of IWRM inasmuch as its puts an emphasis on the capacity of actors to integrate a new system of action. Theoretically the employed method allows to validate the relevance of i) bonifying the neo-institutional approach with the introduction of new information and identity variables, and ii) cross-referencing the hypotheses of the neo-institutional school of thought with those of structural analysis (social network theory or « diktyology »). In the light of literature review, we postulate that an ideal-type of a complete implementation of IWRM should rely on the effective integration and participation of (i) powerful actors (that possess capacities and powers of influence), (ii) that are socially and politically recognised as actors, (iii) that benefit from a high level of confidence, (iv) whose roles and responsibilities are clearly defined, (v) that share common ideas (values, beliefs) and interests (goals pursued), (vi) along with a shared identity that results in a sense of belonging to the managed territory, and (vii) that are associated within an information exchange system (that is multi-leveled in essence) and (viii) whose institutionalised interactions exist within a long-term temporality. Results show that the principal actor designated to insure the implementation of IWRM, namely watershed councils (hereafter WSC), is proved to be in fact a non-actor, as well in terms of determination than by self-definition. But sociological analysis drives us further. WSC are weak actors in the strict sense of the term, subjected to contradictions caused by the ambiguity of their role: at once passive actors in their quality of frameworks, boundary organisations and relays, and strongly mimetic organizational actors, generally deprived of distinctive actor identities. If they are actors, it is only in an unofficially, by way of their informal role of information network. At this time the WSC are neither collective actors, nor strategic actors. They are network actors in the making. This emerging role therefore explains why WSC nevertheless occupy a central position in the system, the legitimacy of which is starting to ascertain itself since 2009. Futhermore, we were able to observe that, contrarily to what was stated in our initial conceptual proposition relating to the articulation of variables, it is revealed that socio-relational factors of « interest » and « information » contribute most to the evolution of water management to a more integrated, whereas a sustained ambuigity surrounding « ideas » and, or more specifically the idea of actors and their integration, participate negatively to the implementation of the this new management mode. From the interpretation of IWRM, both locally differentiated and institutionally isomorphic, arises a lack of coherence at the provincial scale, which prevents the creation of a global referential of collective action. In addition to the precarity of organisms, the observed lack of coherence could explain the absence of a social movement claiming for political change. This situation results in the fact that the new mode of management that is IWRM remains to this day in an experimental state according to the classification of Matland (1995)

    Vers un système alimentaire durable et territorialisé : le cas de la MRC de Memphrémagog

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    Notre modèle actuel d’alimentation exacerbe la santé des sols, de l’air, de l’eau, de la biodiversité et des relations humaines. Au premier abord, la production agricole industrielle et globalisée ainsi que les habitudes alimentaires des consommateurs constituent des enjeux importants. À bien considérer les choses, c’est tout le système alimentaire qui doit être réformé. Une partie de la solution réside dans le concept de système alimentaire durable. De surcroit, l’ancrage territorial des activités agroalimentaires demeure essentiel pour le développement de systèmes plus justes et résilients. En effet, la transition alimentaire doit prendre en compte le développement de l’alimentation de proximité et le juste équilibre entre la viabilité économique, la protection des milieux et le bien-être de la collectivité. Cet essai a permis d’évaluer comment les municipalités régionales de comtés, en vertu des compétences qui leur sont conférées, peuvent assurer un rôle d’intervention territorial vers un système alimentaire durable. Une analyse comparative a également permis d’évaluer l’avancement de l’ancrage territorial du système alimentaire de la municipalité régionale de comté de Memphrémagog en comparaison avec les trois territoires distincts et innovants que sont la ville de Vancouver, l’état du Vermont et le village de Correns. Au terme de l’analyse, les meilleures pratiques ont pu être soulignées en permettant ainsi de formuler dix-huit recommandations spécifiques au cas de Memphrémagog dont le niveau d’ancrage s’est révélé peu développé. Ainsi, l’élaboration d’un diagnostic incluant les enjeux économiques, sociaux et environnementaux, devra être réalisé en concertation avec les parties prenantes concernées. L’identification des valeurs communes, des bonnes pratiques, des éléments de politiques et des réseaux de maillages devra également être exécutée. Par la suite, l’engagement formel vers un système alimentaire durable et territorialisé devra être mis en branle à travers une politique et un plan d’action. De plus, les moyens humains et financiers devront être évalués et mis en place afin d’assurer pleinement les éléments de gouvernance et de représentativité nécessaires au projet. Cet aspect prendra forme notamment par la formation d’un comité représentatif, l’embauche de professionnel spécialisé et le déploiement d’un réseau interterritorial et collaboratif. Au final, il est également souhaitable que les paliers supérieurs de gouvernement participent à la transition alimentaire à l’échelle de la province, notamment dans l’élaboration imminente d’une politique alimentaire et agricole durable et territoriale pour tout le Québec

    Étude du modèle d'affaires de la symbiose industrielle de Brome-Missisquoi, selon la perspective du système d'activité

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    Les services rendus par la nature sont ébranlés par les activités économiques humaines, ce qui invite l’économie à changer de paradigme. L’économie circulaire dont découle la symbiose industrielle, comporte des espoirs de transition. Dans le cadre de l’essai, c’est la symbiose qui dévoilera ses propres pistes de mutation, par son modèle d’affaires. Celui-ci permet de détecter et de créer de la valeur dans les entreprises. Il existe plusieurs angles pour dévoiler le modèle d’affaires, mais c’est la perspective du système d’activité qui est sélectionnée. L’objectif principal de l’essai est d’explorer cette perspective, en l’appliquant sur une symbiose industrielle québécoise, soit celle du Centre local de développement de Brome-Missisquoi. Cette perspective est systémique et s’avère pertinente dans le contexte d’une symbiose. Puisque le modèle d’affaires permet de constater comment s’organise la symbiose pour créer de la valeur, le premier sous objectif est d’analyser celle-ci. En découle une étude comparative soulevant ses facteurs de succès et d’entrave. Les expériences de symbioses sont multiples et différenciées, mais certaines constantes peuvent être dégagées. Puisque son développement prend du temps, la mobilisation des acteurs comporte des défis. L’analyse de la rentabilité de la symbiose et de sa gouvernance peut outiller les intervenants pour faciliter son déploiement. Les retombées de la symbiose industrielle de Brome-Missisquoi sont positives. Afin de maintenir l’intérêt des participants et d’impulser la symbiose vers la pérennité, des recommandations sont formulées. Il est recommandé d’augmenter la diversité de ses parties prenantes de la symbiose, encadré par une réflexion stratégique co construite. La résilience de la symbiose en sera renforcie. Il importe de revenir sur la vision des membres et de développer leur compréhension du concept. Enfin, il est recommandé d’améliorer l’ancrage de la symbiose sur son territoire, en se greffant aux organisations déjà existantes, mais actuellement absentes du membariat. Des témoignages soulèvent des changements de pratiques notables chez certaines parties prenantes, ce qui semble indiquer que les symbioses industrielles favorisent le changement de paradigme

    Comment structurer le problème de l'étalement urbain? : une approche concertée pour représenter la complexité territoriale

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    Enjeu majeur de la planification métropolitaine, la gestion de l’étalement urbain soulève le défi de saisir un phénomène complexe dans son ensemble. Cette complexité renvoie à la difficulté de proposer une représentation d’un problème toujours spécifique à un territoire, et perçu différemment par un ensemble varié d’acteurs. Les approches méthodologiques d’aide au diagnostic comme la méthode de cartographie cognitive de groupe semble adéquate pour faire émerger une représentation partagée des mécanismes explicatifs d’un phénomène, mais son utilisation invite à s’interroger sur la crédibilité scientifique des résultats obtenus. Une expérience de cartographie de groupe a d’abord été testée in situ puis évaluée de façon réflexive entre 2006 et 2007. Les recommandations proposées pour manipuler la complexité territoriale et accompagner le débat ont joué un rôle décisif sur un processus de concertation des acteurs de l’étalement urbain dans la région de Québec. Celui-ci a débuté par une analyse de la presse écrite publiée entre 2006 et 2009 afin d’explorer les représentations des acteurs ainsi que leur interaction potentielle. Un forum de discussion a ensuite été organisé sur une journée en 2009. Une trentaine d’acteurs ont ainsi négocié une représentation partagée des enjeux de l’étalement, de ses principaux mécanismes et des interventions qui devraient être priorisées. Les résultats de ce forum, soit un ensemble de cartes cognitives et leur négociation, sont enfin analysés en appliquant notamment la théorie des graphes. On observe ainsi que l’étalement urbain émerge de mécanismes territoriaux complexes et tortueux. Les représentations produites révèlent des contradictions entre les effets recherchés et subis de l’étalement, mais aussi les enjeux individuels et collectifs difficiles à concilier. Toutefois, les acteurs de Québec ont des représentations plus complémentaires que contradictoires et un modèle consensuel est mis en évidence. Ce modèle, rigoureusement comparé à la littérature scientifique récente et la plus citée sur l’étalement urbain en Amérique du nord, renforce à la fois sa crédibilité et sa spécificité. L’importance d’évaluer les représentations partagées construites lors de processus de concertation est ainsi démontrée, ce qui conduit finalement à proposer une approche générale pour manipuler la complexité territoriale, utile aux outils d’aide au diagnostic.Managing urban sprawl at a metropolitan scale challenges planners to comprehend a complex phenomenon holistically. The complexity comes from the difficulty of building a shared understanding of a problem that is always specific to a particular territory, but which is subject to a range of perceptions among a varied set of stakeholders. Current decision-support tools such as group cognitive mapping are increasingly used to diagnose complex and fuzzy problems, and promise to help develop a shared appreciation of concepts and explanatory mechanisms. However the results obtained often remain questionable in terms of scientific credibility. A preliminary trial of group cognitive mapping was implemented in situ and assessed reflexively between 2006 and 2007. Recommendations for improving the handling of territorial complexity, and for supporting the debate among stakeholders, led to further investigation into how best to consult those with an interest in urban sprawl. An analysis of written press coverage, published between 2006 and 2009, was used to explore stakeholders’ representations, and the potential for networking and interaction between stakeholders. Then, a one-day forum, held in 2009, was organized around twelve discussion groups. This allowed about thirty stakeholders with very diverse roles in the Quebec City metropolitan area to negotiate a shared understanding of sprawl, including the main issues, the explanatory mechanisms, and the priority interventions that should be considered. The result of the forum, expressed as a series of group cognitive maps, and summaries of the negotiation processes that led to them, was then analysed using methods based to a large extent on graph theory. From this we can observe that urban sprawl seems to emerge from complex and tortuous mechanisms, underlying contradictions between desired effects and their counterparts, as well as between individual and collective interests that are hard to reconcile. However, once surfaced, the stakeholders’ representations were more complementary than contradictory, and as a result it was possible to reach a consensus on a shared conceptual model. In the final stage of this research, the group model was rigorously compared to recent and most-cited scientific literature in North America, confirming both its scientific credibility and its applicability. The results thus reveal the relevance of assessing group models built interactively during the consultation process, and this leads to a proposed general approach for handling territorial complexity as a cornerstone of decision-support tools for the diagnosis of urban problems

    De Smart à Responsive, les enjeux de la planification urbaine à l'ère du numérique: Les expériences de Genève et Singapour

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    Rapid urbanization, climate change, sustainable development, resource depletion, the widespread use of the Internet and mobile phones, and the big data phenomenon all pose great challenges to urban planning. By facilitating data exchange, collection, and analysis, technological innovation has already improved the planning process. However, planning methods, tools, and administrative organizations still lag behind in implementing change. Technological progress has certainly altered urban management by making it more efficient, producing smart cities where system-automation optimizes and regulates flows, as well as balances the use of resources. But what about city planning ? The citizens and infrastructures of smart cities produce a massive amount of data, which in turn calls for smart planning ; a more responsive kind of urban planning capable of integrating this valuable data from the field. Moreover, urban dwellers are often excluded from the planning process, even though they are the ones generating and experiencing the city. Understanding urban practices and dynamics is a necessary condition for sustainable urban planning. The data produced, both actively and passively, by citizens can help understand their habits and needs. The smart city model has already reached its limits. The complexity of issues, social and urban dynamics, multiple involved actors, and technological innovation are all elements which demand reexamination of data sharing, production, and analysis to better determine the roles of urban data and urban dwellers. A new city model is emerging : the responsive city, which places urbanites at the center of reactive urban development. This research aims to consider the system formed by these citizens, their city (urban planners), and the digital world. First, it intends to identify the role of citizens in urban planning processes through a detailed study of existing digital participation tools. Second, the two case study cities of Geneva and Singapore are used to understand the implications of technological development in urban planning practices. Particular attention is given to changes taking place under the impulse of digital technology. The overall issues, generated data, its uses and limitations, as well as the promises of digital participation tools are all put into perspective through an integrated study of the cityâs development process. The study of digital participation tools, and the analysis and comparison of urban planning processes in Geneva and Singapore highlight changes in citiesâ production process which are necessary to meet contemporary urban challenges. The results show that planning tools are no longer valid, that the role of both urban planners and urban dwellers is changing rapidly, and finally, that, urban governance is moving towards more collaborative and reactive forms to maintain control over territorial development. This thesis explores the limits of current systems, examines the opportunities emerging with technological development, identifies the barriers and catalysts preventing or encouraging change, and makes recommendations for moving from the smart to the responsive city
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