25 research outputs found

    Sécurité des réseaux et infrastructures critiques

    Get PDF
    Les infrastructures et réseaux critiques commencent à s'ouvrir vers des architectures, protocoles et applications vulnérables. Ainsi, non seulement il est question de sécuriser ces applications (e.g., contre les attaques potentielles), mais il faut également justifier notre confiance dans les mécanismes de sécurité déployés. Pour cela, nous présentons PolyOrBAC, un cadriciel basé sur le modèle de contrôle d'accès OrBAC, les mécanismes de services Web ainsi que les contrats électroniques. Ensuite, nous préconisons l'utilisation de la Programmation Logique par Contraintes (PLC) pour détecter et résoudre les conflits éventuels dans la politique de sécurité. Au niveau de la mise en œuvre, nous proposons le protocole Q-ESP, notre amélioration d'IPSec qui assure à la fois des besoins de sécurité et de QoS. Enfin, nous présentons nos modèles et résultats de test et d'évaluation d'outils de sécurité notamment les Systèmes de Détection d'Intrusions (IDS)

    Responsabilité sociale et gouvernance d’entreprise : études de cas de firmes en situation de crise

    Get PDF
    Les cas d’entreprises touchées par des scandales financiers, environnementaux ou concernant des conditions de travail abusives imposées à leur main-d’œuvre, n’ont cessé de jalonner l’actualité ces vingt dernières années. La multiplication des comportements à l’origine de ces scandales s’explique par l’environnement moins contraignant, que leur ont offert les politiques de privatisation, dérégulation et libéralisation, amorcées à partir des années 1980. Le développement de la notion de responsabilité sociale des entreprises à partir des années 1980, en réaction à ces excès, incarne l'idée que si une entreprise doit certes faire des profits et les pérenniser elle se doit de les réaliser en favorisant les comportements responsables, éthiques et transparents avec toutes ses parties prenantes. Nous analysons dans cette thèse le processus par lequel, face à des dysfonctionnements et abus, touchant les conditions de travail de leur main d’œuvre ou leur gouvernance, des entreprises peuvent être amenées, ou non, à questionner et modifier leurs pratiques. Nous avons axé notre étude de cas sur deux entreprises aux trajectoires diamétralement opposées. La première entreprise, issue du secteur de la fabrication de vêtements et dont la crise concernait des atteintes aux droits des travailleurs, a surmonté la crise en réformant son modèle de production. La seconde entreprise, située dans le secteur des technologies de l'information et de la communication, a fait face à une crise liée à sa gouvernance d’entreprise, multiplié les dysfonctionnements pendant dix années de crises et finalement déclaré faillite en janvier 2009. Les évolutions théoriques du courant néo-institutionnel ces dernières années, permettent d’éclairer le processus par lequel de nouvelles normes émergent et se diffusent, en soulignant le rôle de différents acteurs, qui pour les uns, définissent de nouvelles normes et pour d’autres se mobilisent en vue de les diffuser. Afin d’augmenter leur efficacité à l’échelle mondiale, il apparaît que ces acteurs agissent le plus souvent en réseaux, parfois concurrents. L’étude du cas de cette compagnie du secteur de la confection de vêtement nous a permis d’aborder le domaine lié aux conditions de travail de travailleurs œuvrant au sein de chaînes de production délocalisées dans des pays aux lois sociales absentes ou inefficaces. Nous avons analysé le cheminement par lequel cette entreprise fut amenée à considérer, avec plus de rigueur, la dimension éthique dans sa chaîne de production. L’entreprise, en passant par différentes étapes prenant la forme d’un processus d’apprentissage organisationnel, a réussi à surmonter la crise en réformant ses pratiques. Il est apparu que ce processus ne fut pas spontané et qu’il fut réalisé suite aux rôles joués par deux types d’acteurs. Premièrement, par la mobilisation incessante des mouvements de justice globale afin que l’entreprise réforme ses pratiques. Et deuxièmement, par le cadre normatif et le lieu de dialogue entre les différentes parties prenantes, fournis par un organisme privé source de normes. C’est fondamentalement le risque de perdre son accréditation à la cet organisme qui a poussé l’entreprise à engager des réformes. L’entreprise est parvenue à surmonter la crise, certes en adoptant et en respectant les normes définies par cette organisation mais fondamentalement en modifiant sa culture d'entreprise. Le leadership du CEO et du CFO a en effet permis la création d'une culture d'entreprise favorisant la remise en question, le dialogue et une plus grande prise en considération des parties prenantes, même si la gestion locale ne va pas sans poser parfois des difficultés de mise en œuvre. Concernant le domaine de la gouvernance d’entreprise, nous mettons en évidence, à travers l’étude des facteurs ayant mené au déclin et à la faillite d’une entreprise phare du secteur des technologies de l’information et de la communication, les limites des normes en la matière comme outil de bonne gouvernance. La légalité de la gestion comptable et la conformité de l’entreprise aux normes de gouvernance n'ont pas empêché l’apparition et la multiplication de dysfonctionnements et abus stratégiques et éthiques. Incapable de se servir des multiples crises auxquelles elle a fait face pour se remettre en question et engager un apprentissage organisationnel profond, l'entreprise s'est focalisée de manière obsessionnelle sur la rentabilité à court terme et la recherche d'un titre boursier élevé. La direction et le conseil d'administration ont manqué de leadership afin de créer une culture d'entreprise alliant innovation technologique et communication honnête et transparente avec les parties prenantes. Alors que l'étude consacrée à l’entreprise du secteur de la confection de vêtement illustre le cas d'une entreprise qui a su, par le biais d'un changement stratégique, relever les défis que lui imposait son environnement, l'étude des quinze dernières années de la compagnie issue du secteur des technologies de l’information et de la communication témoigne de la situation inverse. Il apparaît sur base de ces deux cas que si une gouvernance favorisant l'éthique et la transparence envers les parties prenantes nécessite la création d'une culture d'entreprise valorisant ces éléments, elle doit impérativement soutenir et être associée à une stratégie adéquate afin que l'entreprise puisse pérenniser ses activités.The case of companies affected by scandals related to financial, environmental, or exploitative labour conditions aspects have marked the last twenty years. The increasingly form of behaviour behind these scandals can be explained by the less restrictive environment offered by the privatization, deregulation and liberalization policies initiated in the 1980s. In order to prevent these derivatives and promote sustainable management, stakeholders and investors encourage the taking into consideration of three non-economic factors, known as the ESG Factors (Environmental, Social and Corporate Governance related). The development of the concept of Corporate Social Responsability since the 1980s, following these excesses, embodies the idea that if a company should certainly make profit and sustain it, it should achieve it by promoting responsible, ethical and transparent behavior with all its' stakeholders. We analyze, in this thesis, the process by which, in the face of malfunctions and abuse affecting labour working conditions or their governance, companies can be brought to, or not, question and change their practices. We have focused our case study on two companies with diametrically opposed trajectories. The first company, from the textile sector and whose crisis concerned the infringement of workers' rights, overcame the crisis by reforming its production model. The second company, from the information technology and communication sector and whose crisis was related to its corporate governance, multiplied the malfunctions for ten years until declaring bankruptcy on January 2009. Recent developments in the new institutionalism theory shed light on the process by which new standards emerge and spread, while emphasizing the role occupied by various actors in this process. Networks of actors are formed, in order to increase their efficiency in a global scale, where they define new ethical standards and mobilize in order to spread them. The first case study allowed us to address the field associated with the labour conditions of workers operating within the supply chain relocated in countries with ineffective or non-existent social laws. We analyzed the path through which this company was led to consider, with greater rigor, the ethical dimension in its supply chain. The company, going through various steps in the form of an organizational learning process, was able to overcome the crisis by reforming its practices. It became apparent that this process was not spontaneous and that it was settled following the roles played by two types of actors. Firstly, by the constant mobilization of Global Justice Movements, in order for the company to reform its practices, and secondly, by the normative framework and place for dialogue between the different stakeholders, offered by a private organization source of standards. Basically, the risk of losing its accreditation was what led the company to undertake reforms. The company was able to overcome the crisis by adopting, and respecting, the standards defined by this private authority. The company managed to overcome the crisis, albeit by adopting and complying with these norms, but fundamentally by changing its corporate culture. The leadership of the CEO and the CFO has allowed the creation of a corporate culture that encourages questioning, dialogue and a greater consideration of the stakeholders, even if local management may sometimes pose a number of issues or difficulties. Concerning the dimension related to corporate governance, we highlight, through the study of factors leading to the decline and bankruptcy of the second case study, the limits of the standards as a tool for good governance. The lawfulness of accounting and the company's compliance to the governance standards did not prevent the emergence and proliferation of shortcomings and of strategic and ethical issues. Unable to take advantage of the multiple crises it faced in order to challenge and engage a deep organizational learning, the company obsessively focused on the short-term profitability and the search for a higher share. Management and the Board of Directors have failed to show some leadership in creating a corporate culture that would combine technological innovation and an honest and transparent communication with stakeholders. Thus, it appears that there are two types of behaviours raised by companies: the first type, which can be induced, controlled and which is favourable to the regulatory process; and the second type, which is more strategic, more difficult to control and less amenable to be regulated. While the first case study illustrates the case of a company that, through a strategic change, has been able to address the challenges imposed by its’ environment, the second one reflects the opposite situation. Based on these two cases, it appears that if a governance, promoting ethics and transparency towards stakeholders, requires the creation of a corporate culture valuing these elements, it must support and be associated with the right strategy so that the company can sustain its activities

    Communication, développement et appropriation des médias émergents en Afrique francophone subsaharienne : approche critique

    Get PDF
    Cette thèse porte sur l’appropriation de l’Internet et du multimédias dans la population universitaire d’Afrique francophone, en l’an 2001. Elle couvre six pays : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Togo. La recherche porte sur le recensement des centres de recherche démographique en Afrique francophone subsaharienne et sur une enquête auprès des universités de Yaoundé II et de Douala au Cameroun. La problématique de l’accès et de l’usage est centrale dans notre démarche. Elle est traduite dans la question de recherche suivante : « Dans un contexte dominé par les représentations des NTIC comme symboles de modernité et facteurs d’intégration à l’économie mondiale, quelles sont les modalités d’appropriation de ces technologies par les universitaires des institutions de l’enseignement et de la recherche en Afrique considérées dans cette étude ? » Pour aborder le matériel empirique, nous avons opté pour deux approches théoriques : les théories du développement en lien avec les (nouveaux) médias et la sociologie des innovations techniques. Enracinées dans la pensée des Lumières, complétée et affinée par les approches évolutionnistes inspirées de Spencer, le fonctionnalisme d’inspiration parsonienne et l’économie politique axée sur la pensée de W. W. Rostow, les théories du développement ont largement mis à contribution les théories de la communication pour atteindre leur objet. Alors que la crise de la modernité occidentale menace de délégitimer ces paradigmes, les technologies émergentes leur donnent une nouvelle naissance : dans la continuité de la pensée d’Auguste Comte, le développement est désormais pensé en termes d’intégration à un nouveau type de société, la société de l’information. Cette nouvelle promesse eschatologique et cette foi dans la technique comme facteur d’intégration à la société et à l’économie en réseau habitent tous les projets menés sur le continent, que ce soit le NEPAD, le Fond de solidarité numérique, le projet d’ordinateur à 100pourlesenfantsdeˊmunisouleprojetpanafricaindedessertesatellitaire,leRASCOM.Ledeuxieˋmevoletdenotrecadredereˊfeˊrencetheˊoriqueestaxeˊsurlasociologiedesinnovationstechniques.NousmobilisonslasociopolitiquedesusagesdeVedeletVitalispourramenerlaraisoncritiquedansledeˊbatsurledeˊveloppementducontinentafricain,dansloptiquedemontrerquelapreˊrogativepolitiqueassumeˊeparlesEˊtatsaencoresaplace,silonveutquelesressourcesnumeˊriquesserventaˋsatisfairelesdemandessocialesetnonlesseulesdemandessolvablesessentiellementlocaliseˊesdanslescentresurbains.Enrefusantledeˊterminismetechniquesicourantdanslapenseˊesurledeˊveloppement,nousvoulonsmontrerqueledevenirdelatechniquenestpasinscritdanssonessence,commeuneombreporteˊe,maisquelactiondeshumains,notammentlactionpolitique,peutinfleˊchirlatrajectoiredesinnovationstechniquesdansloptiquedeservirlesaspirationsdescitoyens.Surleplanmeˊthodologique,ladeˊmarchecombinelesmeˊthodesquantitativesetlesmeˊthodesqualitatives.LespremieˋresnouspermettrontdemesurerlapreˊsencedInternetetdumultimeˊdiadanslenvironnementdesreˊpondants.Lessecondesnousaiderontaˋsaisirlesrepreˊsentationsdeˊveloppeˊesparlesusagersaucontactdecesoutils.Danslaperspectivesocioconstructiviste,cesdiscourssontconstitutifsdestechnologies,danslamesureouˋilssontautantdemodaliteˊsdappropriation,deconstructionsocialedelusage.Ultimement,linteˊgrationdulangagetechniquepropreauxoutilsmultimeˊdiasdanslelangagequotidiendesusagerstraduitledernierstadedecetteappropriation.Aˋtraverscetterecherche,ilestapparuquelesusagerssontpeunombreuxaˋutiliserlestechnologiesaudiovisuellesdanslecontexteprofessionnel.QuandaˋlInternetetauxoutilsmultimeˊdias,leurpreˊsenceetleursusagesrestentlimiteˊs,lacceˋsphysiqueneˊtantpasencoregarantiaˋtouslesreˊpondantsdeleˊtude.Internetsuscitedegrandesespeˊrances,maisreste,laˋaussi,largementinaccessibleencontexteprofessionnel,lamajoriteˊdesusagersserabattantsurleslieuxpublicscommelescybercafeˊspourpallierlinsuffisancedesressourcesauseindeleursinstitutionsdappartenance.Quantauxrepreˊsentations,ellesrestentencorelargementtributairesdesdiscourspolitiquesetinstitutionnelsdominants,selonlesquelslavenirseranumeˊriqueouneserapas.Latheˋsevacependantaudelaˋdecesdonneˊespourdessinerlacartenumeˊriqueactuelleducontinent,eninteˊgrantdanslanouvelledonnetechnologiquelamonteˊefulgurantedelateˊleˊphoniecellulairemobile.IlnousestapparuquelInternet,dontladiffusionsurlecontinentaeˊteˊplusquemodeste,pourraitlargementprofiterdeleˊmergencesurlecontinentdelaculturemobile,quefavorisenotammentlaconvergenceentrelesminiportablesetlateˊleˊphoniemobile.ThisthesisaddressestheappropriationoftheInternetandofmultimediaintheuniversitypopulationofFrenchspeakingAfrica,intheyear2001.ItdealswithsixsubSaharancountries:BeninandBurkinaFaso,Cameroon,IvoryCoast,MaliandTogo.TheresearchisspecificallyinterestedintheinventoryofdemographicresearchcentersinsubSaharanFrenchspeakingAfricaandtheinvestigationwiththeuniversitiesofYaoundeˊIIandDoualainCameroon.Thequestionofaccessanduseiscentraltoourapproach.Articulatedasaresearchquestion,thefocusisasfollows:"InacontextdominatedbytherepresentationsoftheICTsassymbolsofmodernityandwaysofintegratingtheworldeconomy,whatarethemodalitiesofappropriationofthesetechnologiesbyacademicswithinpostsecondaryinstitutionsofteachingandresearchinAfricaconsideredinthisstudy?"Twotheoreticalapproacheswereadoptedtodealwiththeempiricaldata:theoriesofdevelopmenttiedtothe(new)mediaandthesociologyoftechnologicalinnovations.RootedinthethoughtoftheEnlightenment,completedandrefinedbytheevolutionistapproachesinspiredbySpencer,ParsonianfunctionalismandthepoliticaleconomycenteredonthethoughtofW.W.Rostow,theoriesofdevelopmenthavemademuchuseoftheoriesofthecommunicationinordertoachievetheirobjectives.EvenasthecrisisofWesternmodernitythreatenstodelegitimizetheseparadigms,theemergenttechnologiesgivethemanewleaseonlife:incontinuityofthethoughtofAugusteComte,developmentishenceforththoughtintermsofintegrationwithinanewsocialstructure,theinformationsociety.Thisneweschatologicalpromiseandthisfaithintechnologyasthefactorofintegrationwithinsocietyandthenetworkeconomyanimatealltheprojectsundertakenonthecontinent,whetheritistheNEPAD,theDigitalSolidarityFund,the pour les enfants démunis ou le projet panafricain de desserte satellitaire, le RASCOM. Le deuxième volet de notre cadre de référence théorique est axé sur la sociologie des innovations techniques. Nous mobilisons la sociopolitique des usages de Vedel et Vitalis pour ramener la raison critique dans le débat sur le développement du continent africain, dans l’optique de montrer que la prérogative politique assumée par les États a encore sa place, si l’on veut que les ressources numériques servent à satisfaire les demandes sociales et non les seules demandes solvables essentiellement localisées dans les centres urbains. En refusant le déterminisme technique si courant dans la pensée sur le développement, nous voulons montrer que le devenir de la technique n’est pas inscrit dans son essence, comme une ombre portée, mais que l’action des humains, notamment l’action politique, peut infléchir la trajectoire des innovations techniques dans l’optique de servir les aspirations des citoyens. Sur le plan méthodologique, la démarche combine les méthodes quantitatives et les méthodes qualitatives. Les premières nous permettront de mesurer la présence d’Internet et du multimédia dans l’environnement des répondants. Les secondes nous aideront à saisir les représentations développées par les usagers au contact de ces outils. Dans la perspective socioconstructiviste, ces discours sont constitutifs des technologies, dans la mesure où ils sont autant de modalités d’appropriation, de construction sociale de l’usage. Ultimement, l’intégration du langage technique propre aux outils multimédias dans le langage quotidien des usagers traduit le dernier stade de cette appropriation. À travers cette recherche, il est apparu que les usagers sont peu nombreux à utiliser les technologies audiovisuelles dans le contexte professionnel. Quand à l’Internet et aux outils multimédias, leur présence et leurs usages restent limités, l’accès physique n’étant pas encore garanti à tous les répondants de l’étude. Internet suscite de grandes espérances, mais reste, là aussi, largement inaccessible en contexte professionnel, la majorité des usagers se rabattant sur les lieux publics comme les cybercafés pour pallier l’insuffisance des ressources au sein de leurs institutions d’appartenance. Quant aux représentations, elles restent encore largement tributaires des discours politiques et institutionnels dominants, selon lesquels l’avenir sera numérique ou ne sera pas. La thèse va cependant au-delà de ces données pour dessiner la carte numérique actuelle du continent, en intégrant dans la nouvelle donne technologique la montée fulgurante de la téléphonie cellulaire mobile. Il nous est apparu que l’Internet, dont la diffusion sur le continent a été plus que modeste, pourrait largement profiter de l’émergence sur le continent de la culture mobile, que favorise notamment la convergence entre les mini-portables et la téléphonie mobile.This thesis addresses the appropriation of the Internet and of multimedia in the university population of French-speaking Africa, in the year 2001. It deals with six sub-Saharan countries: Benin and Burkina Faso, Cameroon, Ivory Coast, Mali and Togo. The research is specifically interested in the inventory of demographic research centers in sub-Saharan French-speaking Africa and the investigation with the universities of Yaoundé II and Douala in Cameroon. The question of access and use is central to our approach. Articulated as a research question, the focus is as follows: "In a context dominated by the representations of the ICTs as symbols of modernity and ways of integrating the world economy, what are the modalities of appropriation of these technologies by academics within postsecondary institutions of teaching and research in Africa considered in this study?" Two theoretical approaches were adopted to deal with the empirical data : theories of development tied to the (new) media and the sociology of technological innovations. Rooted in the thought of the Enlightenment, completed and refined by the evolutionist approaches inspired by Spencer, Parsonian functionalism and the political economy centered on the thought of W.W. Rostow, theories of development have made much use of theories of the communication in order to achieve their objectives. Even as the crisis of Western modernity threatens to delegitimize these paradigms, the emergent technologies give them a new lease on life: in continuity of the thought of Auguste Comte, development is henceforth thought in terms of integration within a new social structure, the information society. This new eschatological promise and this faith in technology as the factor of integration within society and the network economy animate all the projects undertaken on the continent, whether it is the NEPAD, the Digital Solidarity Fund, the 100 Computer Project for Deprived Children or the Pan-African project of satellite sideboard, the RASCOM. The second part of our theoretical framework is centered on the sociology of technical innovations. We make use of the socio-political approach to usage developed by Vedel and Vitalis to re-introduce critical reason into the debate on the development of the African continent, with a view to showing how political prerogatives at the State-level still have their place, if we want to develop digital resources that satisfy social demands and respond not only to demands deemed solvent and essentially arising out of urban areas. By refusing the technical determinism so current in thinking about development, we would like to show that the future of technology is not inscribed in its essence, like a shadowy presence, but that human action, notably political action, can reorient the trajectory of technological innovation in the direction of responding to the aspirations of citizens. Methodologically, our approach combines quantitative methods and qualitative methods. The former will allow us to measure the presence of the Internet and multimedia in the environment of those concerned. The latter will help us to grasp the representations developed by the users in contact with these tools. Within a socio-constructivist perspective, these discourses are constitutive of these technologies, inasmuch as they are so many modalities of appropriation, of the social construction of usage. Ultimately, the integration of the technical language specific to these multimedia tools into the every day language of the users signals the last stage of this appropriation. Through this research, it became evident that few users utilize audiovisual technologies in a professional context. As for the Internet and multimedia tools, their presence and their use remain limited, physical access not yet being guaranteed to all the respondents of the study. The Internet, while creating large expectations, also remains largely inaccessible in a professional context, the majority of the users making use of public spaces such as cyber-cafes to mitigate the lack of resources within their own institutions. As far as representations go, they remain still widely dependent on the dominant political and institutional discourses, according to which the future will be digital or will not be. The thesis, however, goes beyond this data in order to draw up the current digital map of the continent, by integrating within the technological landscape the phenomenal rise of mobile cellular technology. It appeared to us that the Internet, the availability of which on the continent has been modest at best, could widely take advantage of the emergence on the continent of the mobile culture, which facilitates in particular the convergence between netbooks and mobile telephones (smartphones)

    L'ISR : un processus de destruction créatrice ?

    Get PDF
    In a context of economic, financial, social crisis through social dumping reinforced by globalization and environmental crisis by the scarcity of natural resources and pollution of the environment, the boom of sustainable development, corporate social responsibility (CSR) and extra-financial analysis should be involved in a process of creating innovations according to Schumpeter theory with the emergence of environmental technology (green tech), and new social models (Buddhist economy, base of the pyramid and social business) and environmental models (circular Economy, cradle-to-cradle and functional economy), source of competitiveness according to Michael Porter. This process of creating innovations generates a destruction of established situations according to the Schumpeterian theory. Beyond the debate on the performance of SRI funds, socially responsible investments have a varying role in the development of this new economic wave according to the management of SRI funds is active or passive. Therefore, the strengthening of the ESG analyses helps the development and enrichment of extra-financial information, as well as the promotion of a social choice, environmental and corporate governance by investors.Dans un contexte de crise économique et financière, de crise sociale via le dumping social renforcé par la mondialisation, et de crise environnementale engendrée par la raréfaction des ressources naturelles et la pollution de l’environnement, l’essor du développement durable et de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) ainsi que de l’analyse extra-financière devraient participer à un processus de création d’innovations au sens de Schumpeter avec l’émergence de technologiques environnementales (Green Tech), et de nouveaux modèles économiques sociaux (Base of the Pyramid et Social Business,) et environnementaux (Économie circulaire, Cradle-to-cradle et Économie de fonctionnalité), sources de compétitivité selon Michael Porter. Ce processus de création d’innovation génère, selon la théorie Schumpetérienne, une destruction des situations préétablies. Au-delà du débat sur la performance des fonds ISR, les Investissements Socialement Responsables jouent un rôle variable dans le développement d’un nouveau cycle économique, selon que la gestion des fonds ISR relève d’une démarche active ou passive. Le renforcement de l’analyse environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) participe au développement et à l’enrichissement de l’information extra-financière, ainsi qu’à la valorisation d’un choix social, environnemental et de gouvernance d’entreprise par les investisseurs

    La surveillance commerciale et sécuritaire des données personnelles : études de cas et perspectives comparées de Google et de la National Security Agency

    Get PDF
    Cette recherche veut décrire et analyser les d imensions sociotechniques et politiques de la surveillance des données (dataveillance), soit la collecte massive, continue et automatique des données produites par les usagers dans le cyberespace, telle qu’elle est conduite dans la sphère commerciale par l’entreprise Google et dans la sphère sécuritaire par la National Security Agency (NSA). L’objectif est d’exposer une partie des structures et des dynamiques de l’économie politique des données personnelles telle qu’elle existe aux États-Unis
    corecore