26 research outputs found

    Une archéologie de la logique du sens : arithmétique et contenu dans le processus de mathématisation de la logique au XIXe siÚcle

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    This work aims at providing a new general interpretation of the logic that was born with the work of Gottlob Frege, in order to make explicit one of the most decisive conditions of contemporary philosophy: the one that concerns the relation of philosophy to formal practices and knowledge. Its initial hypothesis states that Frege’s primary and most constant project was that of building a logic of content. However, the intelligibility thus gained does not intend to unearth a new underlying unity of Frege’s thought; it rather aims at localising the real gaps within Frege’s formulations that have not been identified as such until now. Still, those gaps do not require to be filled, for Frege’s logic is indeed effective despite this indeterminacy. Rather than the gaps, it is this ungrounded effectiveness that needs to be explained. Our answer to this question is that the effectiveness of Frege’s logic as a logic of content comes from a certain relationship with Arithmetic; in fact, Frege’s logic is constructed on the template of Arithmetic, before it becomes capable of constructing Arithmetic in turn. The task then arises to characterise precisely, at this constitutive and non-foundational level, the nature of the relation between a logic of content as a specific form of logic in the framework of its mathematization, and Arithmetic as a particular mathematical domain. From the meticulous study of the constitution of the Fregean system, an idea can be drawn that constitutes the central argument of this thesis: the various mathematical or formalised logical systems rest upon mathematics only through an intermediary dimension consisting in the practice, the reflection and the elaboration of signs, where the circulations between these two contemporary domains of formal knowledge (mathematics and logic) are constructed and justified. From this point of view, we then lay out a detailed study of the rise of the two most significant projects for formalizing logic in the nineteenth century: Frege’s and Boole’s (and the Booleans’). In the space leading from mathematical practices to logical systematisations through semiotic functioning, two general schemes or semiotic formal regimes can be drawn: “Symbolic Abstraction”, leading from abstract Algebra to Boolean propositional logic; and “Expressionism”, leading from Arithmetic to Predicate Calculus, associated to Frege’s work. More deeply, our research reveals a deep connexion between logical content and Arithmetic (understood as the theory of integers), which horizontally crosses the different semiotic regimes. Following the multiple dimensions of this nexus – which is responsible for the introduction of the category of sense in the framework of mathematized logic – a formal theory of expression can be drawn, which defines the conditions for the actual development of a logic of sense.Ce travail s’engage dans la reconstitution d’une intelligibilitĂ© globale nouvelle pour la logique qui est nĂ©e avec Frege afin de restituer l’une des conditions dĂ©cisives pour la philosophie contemporaine, Ă  savoir celle qui concerne son rapport aux pratiques et aux savoirs formels. Son hypothĂšse initiale affirme que le projet premier et constant de Frege a Ă©tĂ© celui d’une logique du contenu. Pourtant, il ne s’agit pas de rĂ©investir l’Ɠuvre de Frege d’une cohĂ©rence nouvelle dans le but de rĂ©tablir une unitĂ© stable. Car l’intelligibilitĂ© procurĂ©e par cette reconstitution permet de localiser dans les formulations de Frege de vĂ©ritables lacunes qui ne semblent pas avoir Ă©tĂ© identifiĂ©es comme telles jusqu’ici. Que la logique de Frege soit efficace malgrĂ© ces lacunes, voilĂ  ce qu’il faut expliquer. La rĂ©ponse que nous donnons Ă  ces questions est que l’efficacitĂ© de la logique de Frege en tant que logique du contenu provient d’un certain rapport Ă  l’ArithmĂ©tique, Ă  savoir celui par lequel c’est la logique qui est construite d’aprĂšs les principes de l’ArithmĂ©tique, avant qu’elle ne soit capable de la construire Ă  son tour. La question se pose alors de caractĂ©riser avec prĂ©cision Ă  ce niveau constitutif, non « fondationnel », la nature du rapport entre une logique du contenu comme forme spĂ©cifique de la logique dans le cadre de sa mathĂ©matisation, et l’ArithmĂ©tique comme domaine mathĂ©matique particulier. De l’analyse minutieuse de la constitution du systĂšme logique frĂ©gĂ©en, une idĂ©e se dĂ©gage qui constitue la thĂšse centrale de notre travail : les diffĂ©rents systĂšmes de la logique mathĂ©matisĂ©e ou formelle ne reposent sur les mathĂ©matiques que par l’intermĂ©diaire d’une dimension d’exercice, de rĂ©flexion et d’élaboration de signes, oĂč les circulations et les emprunts entre ces deux savoirs formels contemporains que sont les mathĂ©matiques et la logique se construisent et se justifient. C’est donc cette thĂšse qu’il s’agit de dĂ©montrer, par une Ă©tude dĂ©taillĂ©e des processus d’émergence des deux plus grands projets de formalisation de la logique du XIXe siĂšcle : celui de Frege et celui de Boole et des BoolĂ©ens. Dans cet espace qui mĂšne des pratiques mathĂ©matiques aux systĂ©matisations logiques Ă  travers les fonctionnements des signes, deux rĂ©gimes gĂ©nĂ©raux se dessinent : celui d’ « Abstraction symbolique » qui mĂšne de l’AlgĂšbre abstraite Ă  la Logique propositionnelle boolĂ©enne ; et celui de l’ « Expressionnisme », qui mĂšne de l’ArithmĂ©tique au Calcul logique des prĂ©dicats, associĂ©e aux travaux de Frege. Mais plus profondĂ©ment, par l’effet d’une lecture symptomale au plus prĂšs des dynamiques internes Ă  ces processus, le prĂ©sent travail dĂ©cĂšle un lien transversal entre le contenu logique d’une part et l’ArithmĂ©tique comme ensemble des dĂ©terminations du nombre de l’autre. En suivant ce lien, qui s’avĂšre le responsable de l’introduction de la catĂ©gorie de sens dans le cadre de la logique mathĂ©matisĂ©e, une thĂ©orie de l’expression formelle se dessine, dĂ©finissant les conditions pour le dĂ©veloppement d’une logique du sens

    Des chaßnes et des antichaßnes dans les ensembles ordonnés finis

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    L’un des nombreux domaines dans lesquels Bruno Leclerc a travaillĂ© et publiĂ© est celui des ensembles ordonnĂ©s. Plus prĂ©cisĂ©ment, il s’est fortement intĂ©ressĂ© Ă  des propriĂ©tĂ©s d’ensembles ordonnĂ©s relatives Ă  des sous-structures bien particuliĂšres, les chaĂźnes et les antichaĂźnes. Beaucoup de problĂšmes de tri, de recherche et d’ordonnancement que l’on rencontre par exemple en informatique et en recherche opĂ©rationnelle, sont liĂ©s Ă  la dĂ©termi-nation du cardinal maximum d’une antichaĂźne d’un ensemble ordonnĂ©, c’est-Ă -dire de sa largeur.Cet article se repenche sur ces centres d’intĂ©rĂȘts de l’oeuvre de Bruno, en rappelant d’une part certains grands thĂ©orĂšmes classiques relatifs Ă  ces notions et, d’autre part, des rĂ©sultats de Bruno sur ces sujets. Nos dĂ©veloppements se restreignent au cas fini.One of the numerous fields investigated by Bruno Leclerc is the theory of finite posets. More precisely, he was very interested in properties of posets relative to some particular substructures, the so-called chains and antichains. Many problems in sorting, search and scheduling, that one can find for instance in computer science and operational research, are connected with the computing of the maximum cardinality of an antichain of a poset, that is, of its width.This paper looks into those centers of interest of Bruno’s work, recalling on one hand some strong and classical theorems relating to these notions and, on the other hand, some results by Bruno on these subjects. Our developments only concern the finite case

    Aspects algorithmiques et combinatoires des réaliseurs des graphes plans maximaux

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    Les rĂ©aliseurs, ou arbres de Schnyder, ont Ă©tĂ© introduits par Walter Schnyder Ă  la fin des annĂ©es 80 pour caractĂ©riser les graphes planaires, puis pour dessiner ces mĂȘmes graphes sur des grilles (n-2)x(n-2). Dans ce document nous proposons dans un premier temps une extension du thĂ©orĂšme de Wagner aux rĂ©aliseurs, qui nous permet d'Ă©tablir une relation entre le nombre de feuilles et le nombre de faces tricolores d'un rĂ©aliseur. Ensuite, Ă  l'aide d'une bijection entre les rĂ©aliseurs et les paires de chemins de Dyck qui ne se coupent pas, nous Ă©numĂ©rons les rĂ©aliseurs. Un algorithme de gĂ©nĂ©ration alĂ©atoire de p chemins de Dyck ne se coupant pas, est Ă©galement prĂ©sentĂ©. Il permet en outre de gĂ©nĂ©rer alĂ©atoirement des rĂ©aliseurs en temps linĂ©aire. Puis nous montrons que grĂące aux rĂ©aliseurs, il est possible de dessiner, Ă  l'aide de lignes brisĂ©es des graphes planaires sur des grilles de largeur et de surface optimales. Enfin, nous proposons une gĂ©nĂ©ralisation des rĂ©aliseurs minimaux aux graphes planaires connexes : les arbres recouvrants bien-ordonnĂ©s. GrĂące Ă  cette gĂ©nĂ©ralisation ainsi qu'Ă  une mĂ©thode de triangulation adaptĂ©e nous proposons un algorithme de codage des graphes planaires Ă  n sommets en 5,007n bits.The realizers, or Schnyder trees, have introduced by Walter Schnyder in the late 80's to give a characterization of planar graphs and to draw them on (n-2)x(n-2) grids. In this document, we first give an extension of Wagner's theorem to realizers. Using this theorem we establish a relationship between the number of leaves and the number of 3-colored faces of a realizer. A bijection between realizers and pairs of non-crossing Dyck path give us an enumeration of realizers. An algorithm generating p non-crossing Dyck paths, is also proposed. It allows us to generate randomly realizers in linear time. Then, we show that thanks to realizers, we can draw plane graphs with polylines on grids of optimal width and area. Finally, we propose a generalization of minimal realizers to connected planar graphs : well-orderly spanning trees. Using this generalization and with a particular triangulation algorithm, we present a new 5.007n bit planar graph encoding

    Leçons de Mathématiques contemporaines à l'IRCAM

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    MasterCe petit livre rassemble et complĂšte des «leçons de MathĂ©matiques contemporaines» donnĂ©es par l’auteur Ă  l’IRCAM en 2008/2009, devant un public d’intellectuels venant d’horizons divers. Son propos est de donner accĂšs Ă  la pensĂ©e mathĂ©matique d’aujourdhui, en prĂ©sentant, au cours de chaque leçon, un concept central, une idĂ©e-force des MathĂ©matiques Ă  des non-mathĂ©maticiens. Il ne s’agit pas d’un cours au sens usuel: il n’y a ni parcours graduel univoque, ni visĂ©e de transmission d’un quelconque savoir-faire mathĂ©matique

    Correlators for the Wigner–Smith time-delay matrix of chaotic cavities

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    We study the Wigner–Smith time-delay matrix Q of a ballistic quantum dot supporting N scattering channels. We compute the v-point correlators of the power traces Tr Qk for arbitrary v>1 at leading order for large N using techniques from the random matrix theory approach to quantum chromodynamics. We conjecture that the cumulants of the Tr QkÊŒs are integer-valued at leading order in N and include a MATHEMATICA code that computes their generating functions recursively

    La logique et les logiques : la question du pluralisme

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    Partant des travaux sĂ©minaux de Boole, Frege et Russell, le mĂ©moire cherche Ă  clarifier l‟enjeu du pluralisme logique Ă  l‟ùre de la prolifĂ©ration des logiques non-classiques et des dĂ©veloppements en informatique thĂ©orique et en thĂ©orie des preuves. Deux chapitres plus « historiques » sont Ă  l‟ordre du jour : (1) le premier chapitre articule l‟absolutisme de Frege et Russell en prenant soin de montrer comment il exclut la possibilitĂ© d‟envisager des structures et des logiques alternatives; (2) le quatriĂšme chapitre expose le chemin qui mena Carnap Ă  l‟adoption de la mĂ©thode syntaxique et du principe de tolĂ©rance, pour ensuite dĂ©gager l‟instrumentalisme carnapien en philosophie de la Logique et des mathĂ©matiques. Passant par l‟analyse d‟une interprĂ©tation intuitive de la logique linĂ©aire, le deuxiĂšme chapitre se tourne ensuite vers lâ€ŸĂ©tablissement d‟une forme logico-mathĂ©matique de pluralisme logique Ă  l‟aide de la thĂ©orie des relations d‟ordre et la thĂ©orie des catĂ©gories. Le troisiĂšme chapitre dĂ©limite le terrain de jeu des positions entourant le dĂ©bat entre monisme et pluralisme puis offre un argument contre la thĂšse qui veut que le conflit entre logiques rivales soit apparent, le tout grĂące Ă  l‟utilisation du point de vue des logiques sous-structurelles. Enfin, le cinquiĂšme chapitre dĂ©montre que chacune des trois grandes approches au concept de consĂ©quence logique (modĂšle-thĂ©orĂ©tique, preuve-thĂ©orĂ©tique et dialogique) forme un cadre suffisamment gĂ©nĂ©ral pour Ă©tablir un pluralisme. Bref, le mĂ©moire est une dĂ©fense du pluralisme logique.Starting from the seminal work of Boole, Frege and Russell, the dissertation seeks to clarify the issue of logical pluralism in the era of the proliferation of non-classical logics and the developments in theoretical computer science and proof theory. Two “historical” chapters are scheduled: the first chapter articulate the absolutism of Frege and Russell, taking care to show how it condemns the possibility to consider alternative structures and logics; the fourth chapter describes the path that led Carnap from the adoption of the syntactic method to the formulation of the principle of tolerance, then goes on to display Carnap‟s instrumentalism in philosophy of Logic and mathematics. Opening with the analysis of an intuitive interpretation of linear logic, the second chapter then turns to the establishment of a form of logico-mathematical pluralism with the help of order theory and category theory. The third chapter delineates the playground of revisionism (philosophical positions surrounding the debate between monism and pluralism) and then provides an argument against the thesis that denies the reality of the conflict between rival logics, all this being done by adopting the substructural logic point of view. The fifth chapter shows that each of the three main approaches to the concept of logical consequence (model-theoretic, proof-theoretic and dialogical) supplies a framework sufficiently general to establish pluralism. In short, the dissertation is a defence of logical pluralism

    Représentation, modélisation et génération procédurale de terrains

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    Slides disponiblesSoutenance oral (présentation + questions) disponible sur demandeThis PhD (entitled "Representation, modelisation and procedural generation of terrains") is related to movie and videogames digital content creation, especially natural scenes.Our work is dedicated to handle and to generate landscapes efficently. We propose a new model based on a construction tree inside which the user can handle parts of the terrain intuitively. We also present techniques to efficently visualize such model. Finally, we present a new algorithm for generating large-scale terrains exhibiting hierarchical structures based on their hydrographic networks: elevation is generated in a broad compliance to water-tansport principles without having to resort on costly hydraulic simulations.Cette thÚse (qui a pour intitulé "Représentation, modélisation et génération procédurale de terrains") a pour cadre la génération de contenus numériques destinés aux films et aux jeux-vidéos, en particulier les scÚnes naturelles.Nos travaux visent à représenter et à générer des terrains. Nous proposons, en particulier, un nouveau modÚle de représentation qui s'appuie sur un arbre de construction et qui va permettre à l'utilisateur de manipuler des morceaux de terrain de façon intuitive. Nous présentons également des techniques pour visualiser ce modÚle avec un maximum d'efficacité. Enfin nous développons un nouvel algorithme de génération de terrains qui construit de trÚs grands reliefs possédant des structures hiérarchiques découlant d'un réseau hydrographique : le relief généré est conforme aux grands principes d'écoulement des eaux sans avoir besoin d'utiliser de coûteuses simulations d'érosion hydrique

    Combinatoire algébrique liée aux ordres sur les arbres

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    This thesis comes within the scope of algebraic combinatorics and studies of order structures on multiple tree families. We first look at the Tamari lattice on binary trees. This structure is obtained as a quotient of the weak order on permutations : we associate with each tree the interval of the weak order composed of its linear extensions. Note that there exists a bijection between intervals of the Tamari lattice and a family of poset that we callinterval-posets. The set of linear extensions of these posets is the union of the sets of linear extensions of the trees of the corresponding interval. We give a characterization of the posets satisfying this property and then we use this new family of objet on a large variety of applications. We first build another proof of the fact that the generating function of the intervals of the Tamari lattice satisfies a functional equation described by F. Chapoton. Wethen give a formula to count the number of trees smaller than or equal to a given tree in the Tamari order and in the "m"-Tamari order. We then build a bijection between interval-posets and flows that are combinatorial objects that F. Chapoton introduced to study the Pre-Lieoperad. To conclude, we prove combinatorially symmetry in the two parameters generating function of the intervals of the Tamari lattice. In the next part, we give a Cambrian generalization of the classical Hopf algebra of Loday-Ronco on trees and we explain their connection with Cambrian lattices. We first introduce our generalization of the planar binary tree Hopf algebra in the Cambrian world. We call this new structure the Cambrian algebra. We build this algebra as a Hopf sub algebra of a permutation algebra. We then study multiple properties of this objet such as its dual, its multiplicative basis and its freeness. We then generalize the Baxter algebra of S. Giraudo to the Cambrian world. We call this structure the Baxter-Cambrian Hopf algebra. The Baxter numbers being well-studied, we then explored their Cambrian counter parts, the Baxter-Cambrian numbers. To conclude this part, we give a generalization of the Cambrian algebra using a packed word algebra instead of a permutation algebra as a base for our construction. We call this new structure the Schröder-Cambrian algebraCette thÚse se situe dans le domaine de la combinatoire algébrique et porte sur l'étude et les applications de structures d'ordre sur plusieurs familles d'arbres. Dans un premier temps, nous étudions le treillis de Tamari sur les arbres binaires. Celui-ci s'obtient comme un quotient de l'ordre faible sur les permutations : à chaque arbre est associé un intervalle de l'ordre faible sur les permutations formé par ses extensions linéaires. Nous observons qu'il est possible de mettre en bijection les intervalles de l'ordre de Tamari avec une famille de posets particuliÚre : les intervalles-posets. L'ensemble des extensions linéaires de ces posets est l'union des ensembles des extensions linéaires des arbres qui composent l'intervalle. Nous donnons une caractérisation des posets qui vérifient cette condition puis nous utilisons ce nouvel objet de plusieurs façons différentes. Nous fournissons tout d'abord une preuve alternative du fait que la fonction génératrice des intervalles de l'ordre de Tamari vérifie une équation fonctionnelle décrite par F. Chapoton. Nous donnons ensuite une formule qui permet de compter le nombre d'arbres inférieurs ou égaux à un arbre donné dans l'ordre de Tamari et dans l'ordre de m-Tamari. Nous construisons également une bijection entre les intervalles-posets et les flots, un objet que F. Chapoton a introduit lors de l'étude de l'opérade Pre-Lie. Pour finir, nous démontrons de façon combinatoire la répartition de deux statistiques dans la fonction génératrice des intervalles de l'ordre de Tamari. Dans la partie suivante, nous donnons une généralisation Cambrienne d'algÚbres de Hopf classique et expliquons leurs liens avec les treillis Cambriens. Dans un premier temps, nous présentons une généralisation de l'algÚbre de Hopf des arbres binaires planaires au monde Cambrien que nous appelons algÚbre Cambrienne. Nous introduisons cette algÚbre comme une sous-algÚbre de Hopf d'une l'algÚbre de permutations. Nous étudions diverses propriétés de cette structure comme par exemple son dual, ses bases multiplicatives et sa liberté. Nous étudions ensuite une généralisation de l'algÚbre de Baxter définie par S. Giraudo que nous appelons algÚbre Baxter-Cambrienne. Les nombres de Baxter ayant de nombreuses propriétés combinatoires, nous nous sommes intéressés par la suite à leur équivalent Cambrien, les nombres Baxter-Cambriens. Pour finir, nous donnons une généralisation de l'algÚbre Cambrienne en utilisant une algÚbre de mots tassés plutÎt qu'une algÚbre de permutations comme base de notre construction. Nous appelons cette nouvelle structure l'algÚbre Schröder-Cambrienn
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