7,016 research outputs found

    LIBERA, Alain de, La philosophie médiévale

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    La fortune d'un texte :‭ ‬Genèse‭ ‬2-3

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    Les récits de création de Genèse‭ ‬2-3‭ ‬sont ici examinés à partir de leurs relectures chrétiennes médiévales et des gloses ou amplifications qu'ils ont alors suscitées.‭ ‬Cela permet de s'interroger sur leur caractère de mythe et d'évoquer les polémiques que cette identification suscite encore aujourd'hu

    The Euclidean ideal of proof in The Elements and philological uncertainties of Heiberg's edition of the text

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    In this chapter, I study the history of the text of Euclid's Elements including the use of the indirect medieval tradition in arabic and latin. I discuss the positions of Heiberg and Knorr. I propose a typology of the volontary alterations of Euclid's text during its transmission. Some textual criterias can be used to choice between local variants but they do not converge at the global level of an Ancient or medieval Version. The choice depends on the type of change (addition/deletion; change the order of exposition or proofs' modifications) ; it depends too of the Book or the kind of textual units concerned (Definition;Proposition;Porism;Lemma)

    Comprendre les géométries de la mesure par les « séries de problèmes ». L'exemple des pays d'Islam et de l'Occident latin du IXe au XIVe s.

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    International audienceUnderstanding geometries of measurement by " series of problem ". The example of Islamic countries and the Latin West from the ninth to the fourteenth century. This contribution is a methodological essay undertaken as part of the interdisciplinary research group " series of problems: at the crossroads of cultures " set up by the Labex HASTEC. First of all, we briefly present our corpus – the medieval texts of geometry of measurement written between the ninth and fourteenth centuries around the Mediterranean basin – for which we give the main features. Then, we focus on historiography in order to identify the main reasons that convinced us of the importance of the concept of " series " in the study of texts from our corpus. Finally, we illustrate our discussion by examining two series of problems, taken from Liber mensurationum, a twelfth century Latin translation, from an Arabic text written by Abû Bakr.Cette contribution est une réflexion d'ordre méthodologique menée dans le cadre du groupe de recherche interdisciplinaire « Série de problèmes : au carrefour des cultures » du Labex HASTEC. D'abord, nous présentons succinctement notre corpus d'étude – les textes de géométrie de la mesure médiévale rédigés entre le IX e et le XIV e siècle autour du bassin méditerranéen –, pour lequel nous donnons les principaux éléments caractéristiques. L'historiographie est ensuite mobilisée pour dégager les principales raisons qui nous ont convaincu de l'importance de la notion de « série » dans l'étude des textes de notre corpus. Nous illustrons enfin notre propos par l'étude de deux séries de problèmes, extraites du Liber mensurationum, traduction latine du XII e siècle réalisée à partir d'un texte arabe d'Abû Bakr

    Réponses de l’Auteur. De quelques variations sur un thème séculaire

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    Les sources sont-elles ‘le pain de l'historien' ?

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    Ce texte constituait l'introduction d'une journée d'études intitulée "L'historien et 'ses' 'sources'", organisée par Joseph Morsel. Le texte programmarique, inédit, est joint à cette publication.National audienceLe problème des sources que tout historien est censé se poser est en règle générale restreint à celui du repérage et de la critique de validité des sources. Mais la notion même de « source » est loin d'être aussi simple et simplement technique qu'il y paraît. L'utilité de se pencher sur cette notion de « source » et son usage par les historiens apparaît dès lors qu'on prend en considération deux expressions que ceux-ci utilisent couramment et qui sont sans doute symptomatiques de leurs représentations profondes : les « sources disponibles » et « mes sources ». La première expression revient à considérer implicitement que les sources préexistent à l'historien : elles sont objectivement déjà là, elles l'attendent, il les trouve – et leur existence est alors fondamentalement d'ordre arithmétique : elles sont le résultat de la soustraction « sources produites – sources détruites = sources disponibles ». Or l'expression « sources disponibles » trompe non seulement par son segment « disponibles », mais aussi et surtout par son segment « sources » : car le terme évoque un point d'origine (outre les images de pureté/transparence et de linéarité véhiculées par la métaphore du cours d'eau), alors que le document est un produit, le résultat de multiples opérations qui contribuent à en border le sens. Le document est en effet un produit idéel/matériel de son temps (ce qui interdit entre autres de le réduire à son contenu-texte), il est le produit idéel/matériel de stratégies de conservation différentielle dès son époque (qui reconfigurent profondément son inter-textualité et « inter-documentalité »), il est le produit idéel/matériel de son archivage actuel (qui injecte des logiques institutionnelles spécifiques que l'on rétro-projette sur le passé en même temps qu'on prétend le lire à travers des sources classées). La transformation du document en « source » doit donc impérativement inclure la « déconstruction » du « produit fini », sans quoi l'on se condamne à rester à l'intérieur de « cages mentales » d'autant plus efficaces qu'elles sont invisibles. Quant à l'usage du mot « sources » assorti d'un adjectif possessif (« mes sources »), il est le signe d'une appropriation privée symbolique (car elle n'a que très rarement un soubassement institutionnel) de documents – appropriation qui sous-tend la pratique de l'hyper-spécialisation d'un grand nombre d'historiens, qui fondent leur carrière sur l'exploitation d'un fond d'archives ou d'un type documentaire précis. La « source » renvoie alors à l'idée, toute proche, du gisement, de la ressource. Bien que l'image qui vient souvent à l'esprit soit celle de l'historien qui se taille un fief (donc dans un univers « féodal »), ce qui est à l'œuvre est bien plutôt une logique de type « capitaliste » : les sources apparaissent comme un « capital » dont l'appropriation privée est garantie symboliquement par un ensemble de procédures faiblement institutionnalisées et donc d'autant plus fortement défendues collectivement. C'est ainsi à une « appropriation privée des moyens de production historique » que l'on assiste à travers cette appropriation symbolique des sources considérées comme des objets – ce qui rend parfaitement congruente l'élimination du caractère produit des documents puisqu'on sait qu'une telle élimination est justement au cœur du « fétichisme de la marchandise » qui caractérise notre société... L'examen de la notion de « sources » et de son usage par les historiens doit ainsi permettre de révéler certains aspects de la mythologie historienne et les deux dangers auxquels ils sont exposés : le « fétichisme de la source » et la transformation du document en « res-source » personnelle

    L'originalité de l'école de médecine de Montpellier

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    The Faculty of Medicine of Montpellier is for a long time object of many and sharp studies, and it gathered quite recently specialists from different horizons during an international colloquium. This paper tries simply to give a synthesis of the state of the knowledge onto the history of the famous university: giving up trying to make the light on questions which remain obscure even to the best connoisseurs, as that of the genesis of the university of medicine, we try here to highlight some main lines, and then attempt to bring to light, by a comparative approach, the peculiarity of this place of teaching, and the kind of medicine which was cultivated there in the Middle Ages. We try here to characterize the genius loci of Montpellier, by taking advantage alternately of its institutional history, of the history of the texts which were cultivated or produced there, and finally by all that can reveal us the biographies of some of its most famous masters or pupils.La faculté de médecine de Montpellier suscite depuis longtemps une littérature abondante, et a rassemblé tout récemment des spécialistes de divers horizons lors d'un colloque international. Il ne saurait donc être question de se substituer aux recherches les plus pointues, et on tente ici simplement de donner une synthèse de l'état des connaissances sur l'histoire de la célèbre université : renonçant à essayer de faire la lumière sur des questions qui restent opaques même aux meilleurs connaisseurs, comme celle de la genèse de l'université de médecine, on s'efforce d'en faire ressortir les grandes lignes, avant de s'attacher à mettre en évidence, par une approche comparatiste, la singularité de ce lieu d'enseignement et de la médecine qui y fut cultivée au Moyen Age. On tâche donc ici de cerner le genius loci de Montpellier en tirant parti tour à tour de son histoire institutionnelle, de celle des textes qui y furent cultivés ou produits, et enfin de ce que peuvent nous révéler les biographies de certains de ses représentants

    Mathématiques en Méditerranée : Réflexions autour de deux itinéraires

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    International audienceEnglish (French below) In this contribution, we propose two historical studies on mathematics in Mediterranean Countries. In the introduction, first of all, we intend to place our purpose at a right level precising our willingness to study those mathematics in clearly defined spaces and times, but not in their globality. After that, we focus on mathematics studied in Abbaco Schools in Mediaeval Italy and their relationship with works written by Fibonacci (d. after 1241) in the thirteenth century, one of the mathematicians who best represents mathematics in the Mediterranean Basin. Last but not least, we present transfers of both mathematics books and European Teachers to Southern Countries of the Mediterranean Sea that occurred during the Ottoman period of the eighteenth century. Less present in the historiography, we would like to show that they can't be omitted from the idea here illustrated of Mediterranean Mathematics. Français Dans cette contribution, nous proposons deux études à caractère historique sur les mathématiques en Méditerranée. Dans l'introduction, nous voulons tout d'abord placer notre propos à la bonne échelle en précisant notre volonté d'étudier lesdites mathématiques dans des espaces et des temps clairement définis, et non pas dans leur globalité. Nous nous intéressons ensuite aux mathématiques des écoles d'abaque dans l'Italie médiévale et leur relation avec les travaux de Fibonacci (mort ap. 1241), un des mathématiciens qui représentent le mieux le bassin Méditerranéen. Enfin, ce sont les transferts, durant la période ottomane du XVIIIe siècle, des ouvrages mathématiques et des enseignants européens vers les pays du Sud de la Méditerranée qui sont développés. Peu représentés dans l'historiographie, nous voulons montrer qu'ils ne peuvent pas être omis de l'idée ici illustrée de mathématiques en Méditerranée.</p
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