32 research outputs found

    Usages des modèles spatiaux pour la prospective

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    International audienceCet article théorique a pour objectif de faire un état de l'art sur l'usage des modèles spatiaux pour la prospective. Dans un premier temps, il présente un bref historique de la convergence implicite entre prospective et géographie. Dans un second temps, il aborde la question du choix du modèle en présentant les critères à prendre en compte. Dans un troisième temps, il présente la validation des modèles comme un moyen d'améliorer la plausibilité des scénarios à travers la combinaison de méthodes d'évaluation. Enfin, si on constate un usage de plus en plus important de modèles spatiaux en prospective, les méthodes évoquées sont loin d'être exhaustives et replacent la géoprospective comme une simple communauté de pratiques et de méthodes ayant un objectif commun : mieux explorer les futurs pour éclairer l'action présente. Au final, il apporte un éclairage sur l'apport des modèles aux démarches prospectives et vise à aider les géographes, les modélisateurs et/ou les prospectivistes à choisir un modèle approprié à leur problématique et à leurs objectifs afin de tirer parti de tous les avantages qu'ils offrent. Il tente également de clarifier certaines confusions sémantiques qui existent autour de l'usage des modèles couplés à des scénarios

    Valorisation numérique des patrimoines : guide

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    Conçu à la fois pour les élus et les services territoriaux, ce guide s’impose d’autant plus à ses yeux « malgré une numérisation massive des ressources patrimoniales, les pratiques de médiation ont été relativement peu bouleversées. Alors que les visiteurs, familiers des nouveaux supports numériques, sont de mieux en mieux informés et de plus en plus aptes à utiliser des dispositifs interactifs sur les lieux patrimoniaux ». Après quelques chapitres de mise en perspective de la montée en puissance du numérique dans la médiation du patrimoine, le guide passe à la pratique en déclinaison les nombreux modes de valorisation (applications mobiles, open data, expositions virtuelles, outils de géolocalisation etc.), avec, pour chaque item, la présentation d’une expérience

    Cartographie en ligne et planification participative : analyse des usages du géoweb et d'Internet dans le débat public à travers le cas de la Ville de Québec

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    Cette thèse se veut une première approche du rôle des technologies de cartographie en ligne à l’ère du Web social (géoweb) dans le domaine de la planification urbaine participative. Son ambition est de proposer, par la prise en compte des dimensions humaines et sociales des technologies, un angle de lecture et un cadre d’analyse innovant pour appréhender une thématique souvent victime de lectures trop rapides. Plus spécifiquement, l’objectif est d’appliquer une approche sociogéographique du géoweb à la problématique de l’aménagement urbain participatif avec la volonté de renouveler l’analyse de la participation publique en analysant le rôle de l’information géographique et des technologies en ligne (sites Web, réseaux sociaux, blogues, etc.). La question fondamentale posée est celle de l’utilisation du géoweb et d’Internet par les acteurs de la participation et de ses impacts sur les dynamiques participatives. Basée sur une étude de cas monographique fine et détaillée mobilisant une panoplie variée de méthodes (analyse documentaire, entrevues, observations directes et participantes), la démarche méthodologique basée sur l’observation de pratiques concrètes, le dialogue et les interactions avec les acteurs de la participation vise à la fois à rassembler des éléments empiriques et à en proposer une interprétation. Ce travail confronte ainsi des questionnements théoriques sur les nouveaux usages de l’iconographie territoriale numérique et du géoweb avec un corpus d’éléments empiriques issus du cas des procédures et des pratiques de participation publique de la ville de Québec. L’organisation de la thèse s’articule autour de 3 parties et 8 chapitres. Les 3 premiers chapitres, qui correspondent à la partie d’exploration de la thèse, proposent une vue d'ensemble de l’univers d’étude tant dans sa dimension sociopolitique (débat public, iconographie territoriale, etc.) que technologique (cartographie en ligne, SIG participatifs, géoweb). Les trois chapitres suivants sont consacrés à l’exposé des observations réalisées dans l’étude de cas consacrée à la Ville de Québec (présentation du terrain d’étude, iconographie territoriale mise en œuvre, usage des technologies par les acteurs). Enfin, la dernière partie, consacrée à l’interprétation, propose en premier lieu une synthèse sur le géoweb comme levier de participation puis propose de nouvelles perspectives de recherche

    Connaître les perceptions et les représentations : quels apports pour la gestion des milieux aquatiques ?

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    National audienceLa gestion intégrée de l’eau et des milieux aquatiques conduit à porter une attention particulière aux perceptions et aux représentations qu’en ont les différents acteurs (gestionnaires, élus, usagers, public, etc.). Il faut dès lors s’interroger sur l’intérêt et la manière de les mobiliser dans les démarches opérationnelles de gestion.Comment mobiliser les études de perceptions et de représentations pour identifier les acteurs et leurs attentes ?Comment les utiliser pour connaître l’histoire des relations entre les sociétés et les milieux aquatiques ?Comment les solliciter pour évaluer et interroger les pratiques de gestion ?Cet ouvrage de la collection Comprendre pour agir, illustré d’études de cas, d’encarts notionnels et méthodologiques et de retours d’expériences, délivre les résultats d’une réflexion collective, entre scientifiques et gestionnaires, organisée autour des différentes étapes de l’élaboration d’un projet de gestion

    Géométrie tridimensionnelle des voies de circulation

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    L’étude des projets routiers se déroule depuis toujours selon un découpage parfaitement défini qui donne lieu à l’étude successive des trois aspects du tracé que sont le plan de situation, le profil en long et le profil en travers. Pris indépendamment, ces trois espaces-plans étroitement liés sont faciles d’accès. Le problème devient plus ardu si on les traite simultanément. Pourtant, une vision globale en trois dimensions est nécessaire pour certains paramètres comme la visibilité, la lisibilité ou l’intégration dans le site, caractéristiques fondamentales dont dépendront la sécurité, la viabilité et la qualité d’une route. La maîtrise de ces questions d’interaction d’espaces-plans est donc indispensable. L’avènement et le développement des logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO) ont permis de répondre en partie aux besoins de traitement tridimensionnel, notamment au niveau de la visualisation des projets, formidable outil de communication avec les professionnels et le public. Néanmoins des lacunes subsistent. La présente étude permet la prospection et l’étude théorique de méthodes et principes de base permettant une meilleure maîtrise spatiale du tracé. Sans révolutionner totalement la conception routière, elle apporte un « cahier des charges » pour les logiciels routiers de CAO permettant de mieux appréhender la conception, mais aussi le contrôle des voies de circulation, par exemple lors d’audits de sécurité

    L'ambiance est dans l'air : la dimension atmosphérique des ambiances architecturales et urbaines dans les approches environnementalistes

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    EQUIPEDirection scientifiqueNicolas Tixier, Laboratoire Cresson – UMR CNRS 1563 – ENSA de GrenoblePilotage des travaux de terrain et assistance à la coordination scientifiqueDamien Masson, Laboratoire Cresson – UMR CNRS n°1563 – ENSA de GrenobleResponsable séminaire São-PauloCintia Okamura (CETESB Agence de protection environnementale de São Paulo)Chercheurs impliqués et équipes partenairesPascal Amphoux, Laure Brayer, Sandra Fiori, Guillaume Meigneux, Steven Melemis (Laboratoire Cresson)Gilles Debizet, Jean-Michel Roux (UMR CNRS PACTE)Frédéric Pousin (UMR CNRS Géographie-cités)Carlos Celso do Amaral e Silva (Université de São Paulo)Patricia Mendes, Carolina Rodriguez (Univ. Campinas)Vincent Puig (IRI), Elena Cogato Lanza (EPFL)Partenaires mobilisésPatrice Coindet, Benoît Adeline, Max Montmayeur (Ville de Grenoble)Ana Claudia (CETESB Agence de protection environnementale de São Paulo)Murielle Pezet-Kuhn, Cédric Lomakine (AURG : Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Grenobloise)Hélène Poimboeuf (La Métro : Communauté d’agglomération de Grenoble)Naïm Aït Sidhoum, Pierre Bouchon Cesaro, Thibaut Candela (Zoom Architecture)Can an urban cross-section be used to bring together global environmental issues and situated local ambiental ones that take account of the sensorial dimensions of space and city dwellers’ practices? Starting from this assumption of an urban cross-section as a basis for representing and expressing what are usually separate, i.e., built objects, the sensorial world and social practices, we have conducted exploratory research tailored to environmental concerns based on two themes for which we can readily mobilize both researchers and a decent body of research, namely urban heat (City of Grenoble) and solid waste (City of São Paulo).We have dealt with two categories of questions based on existing research and a series of experiments:• Those relating to the different registers of knowledge inherent in ambiance and the environment as understood by technicians, elected representatives, scientists and users. When and how are actors able to articulate (or more effectively articulate) their knowledge of territory, i.e., more implicit user knowledge or the more explicit-type knowledge of scientists?• Those relating to representation / communication / bargaining tools. How and with what representational basis is it possible to “cross-check data” and move from a phase of reflection to a project-based mindset? For both of these questions and realms, we need to ascertain the operational capability of an urban cross-section both for handing environmental issues in local development as well as for its ability to factor the narratives and practices of inhabitants into the whole urban project process. In light of this dual objective, these experiments propose expanding the standard applications of an urban cross-section to a tool that could be used as a practical field instrument, a representation technique, or possibly even as a project basis, namely an urban transect.The transect could then be a process somewhere between a “clinical” profile and a sensorial perspective, drawing upon both techniques in order to “hybridize” them; as a field-based technique, the transect would be produced from drawings, photos, text and video. By rehabilitating the atmospheric dimension in architectural and urban representations and facilitating the incorporation of narratives, the transect could be harnessed to explore and express sensorial space and practical experiences of the fit between analysis and design.The “long-table” analytic approach has been used to debate these issues and to depict and pool representations. It has proved very effective in generating speech, collating ratings and revealing actual experiences – three very useful properties for establishing a shared prospective diagnosis.La coupe urbaine peut-elle être un lieu de rencontre entre les enjeux environnementaux globaux et les enjeux locaux d'ambiances situées prenant en compte les dimensions sensibles de l'espace et les pratiques habitantes ? Sur cette hypothèse de départ de la coupe urbaine comme mode de représentation permettant d'articuler ce qui habituellement est séparé, à savoir les objets construits, le monde sensible et les pratiques sociales, nous avons mené un travail exploratoire appliqué aux préoccupations environnementales, ceci à travers deux thématiques pour lesquelles nous pouvions aisément mobiliser corpus et acteurs, celles des chaleurs urbaines (Ville de Grenoble) et celle des déchets solides (Ville de São Paulo). Deux catégories de questions sont traitées à partir de corpus existants et d'une série d'expérimentations que nous avons menées : * Celles qui concernent les différents registres de connaissance impliqués lorsqu'on parle d'ambiance et d'environnement, ceci entre techniciens, élus, scientifiques et usagers. Quand et comment les acteurs arrivent-ils (ou pourraient-ils mieux arriver) à articuler leurs connaissances du territoire, qu'elles soient principalement implicites (comme dans le cas des usagers) ou plutôt explicite (notamment chez les scientifiques) ? * Celles qui concernent les outils de représentation / communication / négociation. Comment, et grâce à quels moyens de représentation, arrive-t-on à " croiser des données " et à faire le passage du domaine de la réflexion à celui du projet ? Pour ces deux questions et pour ces deux terrains, il s'agissait donc d'éprouver l'opérationnalité de la coupe urbaine tant pour la gestion des enjeux environnementaux dans le développement local que pour sa capacité de prise en compte du récit et des pratiques habitantes dans le processus de projet urbain. A cette double fin, ces expérimentations proposent d'élargir les champs d'applications ordinaires de la coupe urbaine à un outil qui se veut à la fois pratique de terrain, technique de représentation et peut-être même posture de projet, à savoir le transect urbain. Le transect se présente alors comme un dispositif se situant entre la coupe " clinique " et le parcours sensible empruntant à ces deux techniques pour les hybrider ; le transect se construit par le dessin, la photo, le texte, la vidéo autant qu'il se pratique in situ. Réhabilitant de fait la dimension atmosphérique dans les représentations architecturales et urbaines, rendant possible l'inscription des récits, le transect peut devenir alors un mode d'interrogation et d'expression de l'espace sensible et des pratiques vécues à l'articulation entre analyse et conception. Un principe de " table longue " a été mis en place pour débattre de ces enjeux et permettre une mise en situation et un partage des représentations. Ce dispositif s'avère être générateur de paroles, collecteur de notations et révélateur de réalités vécues, trois propriétés utiles à l'établissement d'un diagnostique prospectif partagé

    L'AIS : une donnée pour l'analyse des activités en mer

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    4 pages, session "Mer et littoral"International audienceCette contribution présente des éléments méthodologiques pour la description des activités humaines en mer dans une perspective d'aide à la gestion. Différentes procédures, combinant l'exploitation de bases de données spatio-temporelles issue de données AIS archivées à des analyses spatiales au sein d'un SIG, sont testées afin de caractériser le transport maritime en Mer d'Iroise (Bretagne, France) sur les plans spatiaux, temporels et quantitatifs au cours d'une année

    Pour une esthétique géolocalisée : espace, imaginaire et littérature à l’époque du numérique

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    Everyware, ubiquitous computing, connexion ambiante, condition hyperconnectée, hypersphère,… Dans la dernière décennie, les chercheurs de tous domaines confondus ont convoqué une série de termes très différents pour évoquer les conséquences de l’introduction des dispositifs mobiles ont engendrés sur notre manière de vivre et habiter l’espace. En poursuivant les réflexions entamées par les chercheurs appartenant au « tournant spatial », cette thèse se propose d’interroger l’imaginaire spatial dans la littérature numérique contemporaine tel que modifié par les nouvelles technologies ainsi que les modalités dont la littérature s’est emparé de ces technologies pour les détourner ou les intégrer en tant qu’éléments poétiques à part entière. Quel est le nouveau rapport à l’espace que dessinent le téléphone intelligent, les réseaux sociaux et la géolocalisation ? Comment la littérature se modifie-t-elle en devenant géolocalisée ? Qu’il soit question de l’espace urbain ou d’autres types d’espaces, cette thèse interroge l’intégration d’outils, de pratiques et de techniques numériques à l’écriture littéraire de l’espace. Au moment où la présence d’une technologie de géolocalisation participe également au processus de redéfinition de notre position dans le monde, en redéfinissant notre rapport à la fois personnel et littéraire à l’espace, comment notre position spatiale devient-elle une donnée partageable, conversationnelle et sémiotique – signifiant et matière poétique à part entière, tout autant que le langage ?Everyware, ubiquitous computing, ambient connection, hyperconnected condition, hypersphere... In the last decade, researchers from all fields have used a series of very different terms to evoke the consequences of the introduction of mobile devices on our way of living and inhabiting space. By continuing the reflections started by the researchers belonging to the "spatial turn", this thesis proposes to question the spatial imaginary in contemporary digital literature as modified by the new technologies as well as the modalities in which literature has seized these technologies to divert them or integrate them as poetic elements in their own right. What is the new relationship to space that the smart phone, social networks and geolocation draw? How does literature change by becoming geolocated? Whether we are talking about urban space or other types of space, this thesis questions the integration of digital tools, practices and techniques into the literary writing of space. At a time when the presence of geolocation technology also participates in the process of redefining our position in the world, redefining our personal and literary relationship to space, how does our spatial position become a shareable, conversational and semiotic datum - a signifier and poetic material in its own right, as much as language
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