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    Distribution des larves de sardine et d'anchois le long du filament du Cap Ghir (région nord-ouest africaine)

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    L'une des caractĂ©ristiques des systèmes d'upwellings cĂ´tiers est la prĂ©sence la prĂ©sence de structures mĂ©so-Ă©chelles que la littĂ©rature appelle des "filaments d'upwelling", des extensions vers le large de masses d'eaux issues de l'upwelling. Ces filaments impactent la structure des communautĂ©s planctoniques, dont les larves de petits poissons pĂ©lagiques, considĂ©rĂ©es comme traceurs biologiques des filaments d’upwelling. Sur la cĂ´te Atlantique marocaine, le plus important de ces filaments est celui du Cap Ghir. Le prĂ©sent travail prĂ©sente une Ă©tude des caractĂ©ristiques hydrologiques et du plancton entreprise dans la rĂ©gion du Cap Ghir (31°N) Ă  travers cinq campagnes ocĂ©anographiques rĂ©alisĂ©es durant la pĂ©riode 2008-2009. L'analyse des mesures de tempĂ©rature, salinitĂ© et de concentration de chlorophylle a montre une variabilitĂ© spatio-temporelle de la direction de la dĂ©rive des eaux d'upwelling vers le large, qui amène ces eaux alternativement au nord ou au sud du 31ème parallèle nord. Cette variabilitĂ© observĂ©e in situ, est confirmĂ©e par l'analyse des images satellites relatives aussi bien Ă  la SST qu'Ă  la couleur d'eau de mer. Sur le plan biologique, l'impact des filaments d'upwelling est Ă©tudiĂ© Ă  travers la distribution des larves de sardines et d'anchois collectĂ©es dans la zone du Cap Ghir. Ainsi, la rĂ©partition des tailles moyennes pondĂ©rĂ©es de ces larves montre un transport vers le large selon un schĂ©ma de circulation vers le nord et le sud de la zone cĂ´tière d'upwelling

    Etude des potentialités de la vision artificielle pour la reconnaissance optique des semences immatures de chicorée industrielle (Cichorium intybus L.)

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    Study of the potentialities of machine vision used for optical selection of immature seeds of industrial chicory (Cichorium intybus L.). The commercial production of industrial chicory seeds (cypselae) includes the postharvest elimination of non-viable seeds by non-destructive tools. For this purpose, two machine vision methods are described for the detection of non-viable seeds: color vision and fluorescence imaging. The analysis of color images of 1,500 seeds of the 'Nausica' variety allows only the recognition of desiccated and undeveloped seeds. This is caused by the large variability of seed color, shape and texture. Fluorescence imaging is set up in order to analyze the repartition of chlorophyll fluorescence, a marker of seed maturity, on different areas of the seed (pericarp, radicle tip and pappus). A very sensitive system is needed due to the low chlorophyll content and the large amount of seeds to be sorted. A fluorescence imaging system is proposed. Its distinctive feature is the possibility to modify the spectrum of the light source (in order to optimize the sensibility of the machine vision system) and to record the evolution of fluorescence repartition with time. The system is functional and delivers images of fluorescence repartition within external cypsela tissues. It could allow to analyze the fluorescence of a large sample of seeds to correlate fluorescence features to germinability and maturity

    Indices biochimiques et milieux marins

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    La chlorophylle a est l'indice de la biomasse du phytoplancton le plus utilisé en océanographie. Cependant, sa relation avec la production primaire est encore mal connue, particulièrement en milieu océanique. Au cours d'une étude de 13 jours consécutifs en un point fixe situé à l'équateur dans le Golfe de Guinée, à 4°W, la synthèse de la chlorophylle est mesurée chaque jour en parallèle avec la fixation photosynthétique du carbone : les échantillons sont prélevés avant le lever du jour, tamisés sur filet de 200 um de vide de maille, et placés en incubation "in situ" du lever au coucher du soleil. Les teneurs maximales de chlorophylle sont toujours observées à 50 m. La quantité de chlorophylle par flacon augmente dans la journée de 150 à 200% entre 20 et 30 m, mais seulement de 40 à 50% à 50 m. Le rapport (carbone fixé)/(Chla accumulée) s'établit autour de 150 près de la surface, et entre 50 et 100 à 50 m. (D'après résumé d'auteur

    Rapport de la campagne PROPPAC 04 à bord du N.O. Le Suroît (30 octobre au 26 novembre 1989)

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    La campagne PROPPAC 4, dont l'ORSTOM était maître d'oeuvre, s'est déroulée du 30 octobre au 26 novembre 1989 entre 20°S (nord de la Nouvelle-Calédonie) et 5°S le long de 165°E. L'objectif était de décrire en deux points fixes de 8 jours la variabilité à court terme des paramètres hydrologiques et planctoniques, leur répartition le long de la colonne d'eau, la distribution des différentes classes d'organismes et de mesurer l'intensité des flux : advection et mélanges, taux de sédimentation, production primaire et secondaire. Ces informations, recueillies dans deux situations oligotrophes considérées comme typiques, doivent permettre de compléter les données rudimentaires de biologie qui sont collectées au cours des stations de courte durée des radiales bi-annuelles SURTROPAC depuis 1984 et servir à la définition de la relation production-hydrologie dans le Pacifique occidental. La première station de 8 jours, dont la position a été choisie à l'issue d'une radiale préliminaire, était située à 7-8°S et caractérisée par une pycnocline profonde (75 m) et marquée, avec un maximum de chlorophylle vers 80-100 m. La seconde, située à 16°S, correspondrait à une structure hydrologique avec un faible gradient et des sels nutritifs vers 140 m, le maximum de chlorophylle se situant à 120-140 m. (Résumé d'auteur

    Effets d’un stress hydrique intervenu pendant le stade végétatif et la phase de floraison chez le gombo

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    Cette étude a pour but d’évaluer l’impact du stress hydrique durant le stade végétatif et à la floraison sur la teneur en proline et en chlorophylle de cinq variétés de gombo. Les variations entre les différentes variétés étudiées ont été détectées. Pour cela, des plantes de cinq variétés de gombo sont cultivées sous trois traitements hydriques : une alimentation hydrique continue (T0), une restriction hydrique au stade végétatif (T1) et une restriction hydrique à la floraison (T2) ; durant ces traitements, les teneurs en proline et en chlorophylle ont été mesurées. Le stress hydrique a provoqué une augmentation de la teneur en proline foliaire chez toutes les variétés aussi bien au stade végétatif qu’à la floraison. Par ailleurs, sous l’effet du déficit hydrique aux 2 stades de développement, les cinq variétés réagissent par une augmentation du contenu foliaire en chlorophylle totale. Cependant, le rapport chlorophylle a/chlorophylle b diminue sous l’effet du stress hydrique intervenu à la floraison chez toutes les variétés. Vis-à-vis du stress hydrique au stade végétatif, les variétés UAE 19 et UAE 45 ont un rapport chloropyhlle a/chlorophylle b qui augmente, traduisant ainsi une meilleure tolérance contrairement aux variétés UAE 1, UAE 22 et UAE 40.© 2009 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : variétés, traitements hydriques, proline, chlorophyll
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