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The Accident and its Causes: Pseudo-Alexander on Aristotle (Metaphysics E 3)
Pseudo-Alexander\u2019s commentary in Metaphysics \u395 3 is one of the three ancient commentaries which came down to us together with Ascepius\u2019s commentary and Pseudo-Philoponus\u2019s one, in Latin. Pseudo-Alexander\u2019s work, in particular, constitutes the source of interpretation of the Aristotelian text for many modern scholars. In chapter 3 Aristotle shows that there are causes of accidental being, which are generable and destructible without ever being in course of being generated or destroyed. This problem is one of the most difficult and controversial for Aristotle. The thesis is explained by Aristotle with examples concerning past and future events. Pseudo-Alexander considers them as referring to accidental causes. The exegete\u2019s explanation of both cases introduces some elements which are totally extraneous to the Aristotelian text, but nevertheless it could be helpful to cast some light on the understanding of the most controversial passages. In the final passage, Aristotle raises the question of what kind of cause the accident leads to, whether to the material or to the final or to the efficient cause. It is apparently left without an answer. Pseudo-Alexander gives a plausible solution, which is nonetheless probably only partial. The chapter was also examined with reference to the problem of determinism in Aristotle
Comparaison du concept de démocratie chez Aristote et Tocqueville et critique de ses dérives potentielles
MalgrĂ© les deux millĂ©naires sĂ©parant le Grec Aristote et le Français Alexis de Tocqueville, les deux philosophes partagent certains Ă©lĂ©ments thĂ©oriques communs. Dâabord, les deux effectuent une critique serrĂ©e de la dĂ©mocratie, mais surtout, ils ont lâavantage de bĂ©nĂ©ficier dâun terrain dâenquĂȘte privilĂ©giĂ© oĂč une jeune dĂ©mocratie se dĂ©ploie : AthĂšnes pour Aristote et les Ătats-Unis pour Tocqueville. Nous verrons dâabord en quoi la mĂ©thodologie de ces auteurs se rejoint. Puis, il sera question de la typologie des diffĂ©rents rĂ©gimes chez chacun, leurs finalitĂ©s et ce qui caractĂ©rise particuliĂšrement la dĂ©mocratie. Finalement, nous verrons de quelle maniĂšre Aristote et Tocqueville sâaccordent pour dire que le « pouvoir du nombre » peut mener Ă une forme de tyrannie plus insidieuse et plus terrible que maintes autres formes de gouvernement
Aristote sur le progrÚs de la démocratie
Dans la Politique, Aristote distingue quatre « espĂšces » de dĂ©mocratie. Le prĂ©sent article tĂąche de dĂ©terminer dans quelle mesure le passage de la premiĂšre Ă la quatriĂšme espĂšce peut sâinterprĂ©ter comme un progrĂšs vers une forme constitutionnelle plus accomplie et plus parfaite. Aristote, autrement dit, conçoit-il un perfectionnement des formes politiques comme il conçoit, par ailleurs, le perfectionnement des formes artistiques et des formes de vie
"Aucun attribut universel nâest une substance" (Aristotelis Metaphysica, Z, 13, 1038b 35). Aristote critique des IdĂ©es de Plato
Y a-t-il des IdĂ©es et peut-on dĂ©montrer quâelles existent ? Parmi les protagonistes anciens de la controverse qui a opposĂ© partisans et adversaires des IdĂ©es, Aristote mĂ©rite une attention toute particuliĂšre. De fait, si â au moment oĂč Aristote intervient dans le dĂ©bat autour de lâhypothĂšse des IdĂ©es â ce dĂ©bat a dĂ©jĂ une histoire, câest avec lui que cette histoire atteint une maturitĂ© qui est Ă la fois dâordre doctrinal et doxographique. De fait, non seulement Aristote est le premier Ă avoir dĂ©fini certaines au moins des propriĂ©tĂ©s de ce qui est et se dit en commun de plusieurs, mais encore a-t-il pris soin dâinscrire ces dĂ©finitions dans la continuitĂ© de lâhĂ©ritage socratique dont il sâest explicitement revendiquĂ© tout en dĂ©nonçant sa dĂ©rive aux mains des successeurs de Socrate. Lâobjectif principal du cycle de confĂ©rences a Ă©tĂ© dâĂ©tudier les objections quâAristote a formulĂ©es Ă lâencontre des partisans des IdĂ©es en prenant comme fil conducteur la notion de substance que sa discussion des Formes platoniciennes tantĂŽt prĂ©suppose, tantĂŽt mobilise explicitement. Pour ce faire, nous avons procĂ©dĂ© Ă une lecture dĂ©taillĂ©e dâun certain nombre de documents, tirĂ©s aussi bien de ses Ă©crits dâĂ©cole que des vestiges de ses traitĂ©s perdus, oĂč Aristote rejette la notion dâun universel substantiel (autant dire, en lâoccurrence, sĂ©parĂ©) et sâefforce de mettre Ă mal les arguments que ses partisans avançaient pour prouver son existence
The Political Philosophy of Marsiglio of Padua : the New Concepts of Pax, Civitas and Lex
Marsiglio of Padua (c. 1280-c. 1343), directly from Aristote, redifined in natural perspective three central conceits of christian thought: peace (pax), political society (civitas) and law (lex). This redefinition is present in Prima Dictio of Defensor Pacis (finished at 1324). In this article, i develop, for each conceit, a history of development in the occidental thought, to determinate the Marsiglioâs rupture. After, i develop, same for each conceit, the aristotelic thought, to demonstrate as the Marsiglioâs perspectives are connecteds, directly, at Aristote
interpretarea heideggerianÄ a conceptului aristotelic de fusis
L'article présente l'interpretation heideggerienne du concept\ud
fuvsij chez Aristote dans l'evtude Die physis bei Aristoteles de\ud
1939. Physica est le premier essai cohevrent, premier par son\ud
mode d'interogation, pour devterminer par la penseve ce qu'est\ud
la fuvsij nous est transmis depuis l'evpoque ou; la philosophie\ud
grecque entre en ache;vement. âLa Physique d'Aristote est, en\ud
retrait, et pour cette raison jamais suffisamment traversev par\ud
la penseve, le livre de fond de la philosophie occidentaleâ, dit\ud
Heidegger. Aristote semble se rapprocher de la conception de la\ud
fuvsij selon les Prevsocratiques. La nature est pour lui le\ud
principe du mouvement, entendu non pas comme un transfert\ud
local a; l'intevrieur de l'espace, mais comme une\ud
transformation primordiale qui ouvre l'espace lui-mĂȘme. Selon\ud
Aristote, l'oeuvre est la forme intevrieure a; la nature et, en\ud
tant que telle, elle est privation et apparition
Aristotle's Platonic Response to the Problem of First Principles
how does one inquire into the truth of first principles? Where does one begin when deciding where to begin? Aristotle recognizes a series of difficulties when it comes to understanding the starting points of a scientific or philosophical system, and contemporary scholars have encountered their own difficulties in understanding his response. I will argue that Aristotle was aware of a Platonic solution that can help us uncover his own attitude toward the problem.Aristotle's central problem with first principles arises from the fact that they cannot be demonstrated in the same way as other propositions. Since demonstrations proceed from prior and better-known principles, if the principles themselves were in need of..
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