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    Prospective environnementale et géographie : Apports de la dimension spatiale

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    réalisées depuis ma prise de fonction en tant que chargé de recherche CNRS en 2007 au sein du laboratoire GEODE UMR 5602 CNRS/UT2J à Toulouse. Elle porte sur les développements et les avancées scientifiques issus du croisement de la géographie et de la prospective environnementale, et tente de synthétiser les apports de la dimension spatiale pour explorer le futur.L’exploration du futur à des fins environnementales et sociales avait été identifiée, dans les années 2000, comme stratégique par les Instituts des Sciences Humaines et Sociales (Section 39) et Ecologie et Environnement du CNRS. L’émergence des demandes sociétales pour la gestion à moyen et long terme des milieux et des ressources corroborait cet enjeu scientifique. Le besoin repose notamment sur une approche finement spatialisée permettant une évaluation quantitative. Il s’agissait alors d’aller plus loin que la prospective territoriale et invitait à revisiter, voire inventer les méthodes à mettre en oeuvre.Ces recherches, émergentes, concilient des activités d’encadrement et d’enseignement, de l’administration et de l’animation et des projets de recherches. En effet, pour être partagées et éprouvées, il me semblait fondamental de les promouvoir au sein de projets et de réseaux de recherches, mais également de les diffuser dans l’enseignement et dans la formation à et par la recherche. Le fait même d’arriver dans un environnement scientifique nouveau et inconnu ne résulte pas que du hasard (et/ou de la naïveté). Cela illustre aussi la volonté de s’éprouver soi-même, tant personnellement que professionnellement.Fondamentalement méthodologiques, ces recherches peuvent s’appliquer à une multitude de thèmes de recherches (gestion de l’eau, biodiversité, risques, climat, etc.). Au travers ce mémoire, et les différents exemples abordés, j’espère démontrer de l’intérêt même de ces recherches, et plus précisément de l’apport de la dimension spatiale à la prospective. Si (de façon probablement peu objective) j’en suis intimement persuadé, un indicateur fondamental à mes yeux me permet d’en faire l’auto-évaluation et la veille : le devenir des jeunes chercheurs que j’encadre, co-encadre ou accompagne dans leurs recherches. Il m’est ainsi possible de vérifier le caractère porteur ou novateur des thèmes / méthodes développés.Ce mémoire d’habilitation à diriger des recherches présente ainsi successivement :1. Mon curriculum vitae. Cette partie synthétise mon investissement dans la formation à et par la recherche, dans l’administration et l’animation de la recherche dans ce domaine.2. Ma production scientifique.3. Les principaux résultats des recherchées réalisées. Une première partie présente un état de l’art et des propositions relatives aux méthodes permettant d’intégrer la dimension spatiale dans la démarche prospective. Ensuite, deux autres parties présentent des applications sur des milieux et des thématiques environnementales différentes : les milieux urbains et les milieux montagnards.4. Les perspectives de recherches qui s’articulent autour des trois axes préférentiels : un retour vers la télédétection pour faciliter la prise en compte de la dimension spatiale ; une évaluation environnementale « multi-proxy » pour un meilleur éclairage prospectif ; et d’autres développements méthodologiques pour explorer le passé et mieux intégrer les acteurs

    Spatialiser la transition énergétique: Vers la production d'"écosystèmes énergétiques territoriaux" en milieu ruralRapport intermédiaireOctobre 2014

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    Cette recherche vise à interroger la « cohérence spatiale » des logiques de substitution énergétique à l’œuvre en France. On part du constat que les innovations dans ce domaine sont le plus souvent appréhendées dans une logique techniciste, se traduisant en terme d’aménagement par une banalisation et une uniformisation du territoire et des paysages. Dans ce contexte la transition énergétique représente un enjeu spatial de premier ordre devant être saisi dans toute sa complexité, par les diverses échelles d’aménagement qu'elle touche : architecturale, urbaine et paysagère. A cet égard, ce débat doit être impérativement relayé par une réflexion critique sur les logiques d'innovation en cours, en vue d'élaborer d'autres concepts et approches, pour qualifier cette transition et l'aborder en termes de projet. Les territoires ruraux de faible densité à dominante agricole et forestière constituent notre terrain d'étude privilégié. On est parti de l’hypothèse que ces territoires représentent un enjeu de projet stratégique, tant par leurs évolutions démographiques et économiques, que par leur potentiel de production énergétique lié à leurs ressources naturelles. Prenant en compte ces caractéristiques, un des objectifs clefs de cette recherche sera d'identifier à l'échelle locale le nouveau substrat énergétique, mettant à profit la puissance des quatre éléments propres aux énergies renouvelables - énergie chimique contenue dans la biomasse ; énergie mécanique de l'eau ou du vent ; énergie thermique de l'eau chaude du sous-sol ou du rayonnement solaire. Autrement dit, il sera question de préfigurer une nouvelle « économie de l'habiter » en milieu rural, liée à la mise en place de ce nouveau substrat technique et énergétique. Dans cette optique deux concepts fédérateurs sont élaborés de manière hypothétique à cette étape de notre travail : - celui d'« écosystème énergétique territorial », permettant de croiser les « échelles énergétiques » et de travailler autant au stade de « l'énergie finale » (les outils et les infrastructures influant sur la dépense d'énergie), qu'au stade de « l'énergie primaire » (les formes sous lesquelles la nature livre l'énergie)- celui de « plan local d'énergie et de paysage », permettant d'identifier les implications à l'échelle architecturale et territoriale, de ce nouveau substrat énergétique, à moyen et à long termes. Méthodologie de recherche : Cette réponse élaborée conjointement avec des enseignants-chercheurs de l’ENSAG et du réseau ERPS vise à poursuivre une méthode de recherche spécifique explorée précédemment fondée sur l'interdisciplinarité : la recherche par le projet. Selon cette méthode, le projet joue un double rôle : heuristique et expérimental. La dimension heuristique, développée dans la première phase de la recherche consiste à faire émerger par le projet, dans le cadre des ateliers de Master, des questions architecturales et territoriales stratégiques par rapport à nos objectifs de recherche. Traitées d'un point de vue scientifique, ces questions permettront de formuler des hypothèses qui seront livrées aux concepteurs et testées dans le second temps de projet, la phase expérimentale. Le matériel produit à l’issue de ces phases de projet sera ensuite analysé par l’équipe afin de dégager des résultats discutés dans le cadre élargi d’un séminaire international. Au travers de ces travaux en atelier, il s’agit de produire des connaissances spécifiques, susceptibles renouveler nos pratiques d'aménagement vers la construction d'une nouvelle alliance homme/territoire basée sur une redéfinition de notre rapport à l'énergie et à ses modes de production. En somme, de la recherche par l’action et pour l’action. Sa mise en application repose sur une dynamique de travail interdisciplinaire combinant activité scientifique, activité pédagogique et activité de mise en œuvre d'un projet expérimental, à partir du territoire de la commune d'Ambert située dans le Parc naturel régional du Livradois-Forez

    Fertilité du milieu et stratégies paysannes sous les tropiques humides : actes du séminaire, 13-17 novembre 1995, Montpellier, France

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    Ce séminaire fait le point sur la fertilité des zones tropicales humides à la lumière des progrès réalisés par la recherche et des problèmes rencontrés par les sociétés rurales. Il permet de dépasser les approches classiques centrées sur le sol ou le milieu physique et fait apparaître la fertilité comme l'aptitude à satisfaire durablement les besoins des populations rurales au travers des systèmes de production et d'aménagement qu'elles mettent en oeuvre. Dans cette optique, la fertilité dépend d'une part des caractéristiques physiques et biologiques du milieu et d'autre part des stratégies (alimentaires, monétaires et sociales) et des moyens (techniques, économiques et organisationnels) des groupes sociaux qui exploitent et façonnent ce milieu. La société englobante joue également un rôle déterminant : marchés urbains, nationaux et internationaux des produits agricoles, marché du travail, marché financier, droits fonciers, droit d'association, sécurité des biens et des personnes, politiques agricoles... Trois axes majeurs structurent ce séminaire : le bilan des apports des disciplines concernant la fertilité, la réalisation de synthèses par type de culture ou de système de culture et l'analyse d'études de cas qui présentent la fertilité et ses problématiques diverse
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