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    "L’alternance de codes entre L1-fulfulde et L2-français dans l’enseignement bilingue du Burkina Faso : des technologies d’analyse linguistique de corpus oraux aux problématiques didactiques"présentée par Inoussa GUIRE sous la direction de Christophe PARISSE

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    This research aims at describing the current practice of code-switching in oral interaction in bilingual classes of Burkina Faso and didactical problems linked to this practice in a perspective of improvement. By a process of corpus linguistics, language tools, CLAN and Praat, are adapted to our bilingual context investigations on the basis of formal and functional theories of linguistics. For three years, 20h 36mn of movies of classroom activities and interviews were collected. The corpus has considered sequences of language arts classes and non-language subjects in all school classes we visited. After a standardized transcription with the CLAN software, specific codings suited to our theoretical orientation have been added to the software. Praat, a phonetic and acoustic analysis software, was associated to analyse pupils phonic difficulties. Quantitatively, the use of L1 and L2 tends to adhere to the official guidelines of the overall percentages of use of French and local languages. Qualitatively, the results of the analysis of inter-sentential, intra-sentential and extra-sentential code-switching highlight the linguistic, discursive, and didactic (for teachers) and acquisitional (for pupils) functions. Proposals for improvements were made. All hypotheses on pupils and teachers discourse, and on the software, have been tested.Cette recherche a pour objectif la description outillée de la pratique actuelle de l’alternance codique dans l’interaction orale en classe bilingue au Burkina Faso et de la problématique didactique liée à cette pratique dans une perspective d’amélioration. Dans une démarche de la linguistique de corpus, les outils linguistiques CLAN et Praat sont réadaptés aux investigations en contexte bilingue sur la base des théories formelle et fonctionnelle de la linguistique. Sur trois ans, 20h 36mn de films constitués de séquences de classes et d’entretiens ont été collectées. Le corpus a pris en compte des séquences des cours de disciplines linguistiques et de disciplines non linguistiques dans toutes les classes des écoles visitées. Après une transcription standardisée avec le logiciel CLAN, des codages spécifiques à notre orientation théorique ont été ajoutés à ce logiciel. Le logiciel Praat d’analyse phonétique et acoustique a été associé pour cerner les difficultés phoniques des élèves. De façon générale, au niveau quantitatif, l’emploi de L1 et de L2 tend à suivre les orientations globales officielles du pourcentage d’utilisation du français et des langues locales. Au niveau qualitatif, les résultats font ressortir, de l’analyse de l’alternance codique en interphrastique, en intraphrastique et en extraphrastique, les fonctions linguistiques, discursives, didactiques (chez les enseignants) et acquisitionnelles (chez les élèves). Des propositions d’amélioration des pratiques de classe ont été apportées. Toutes les hypothèses, sur le discours des élèves, des enseignants et sur les logiciels, ont été mises à l’épreuv

    Parallaxes : lectures tangentes d'historiographie critique et d'épistémologie de la traduction

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    Il s'agit d'une thèse « par articles » dont quatre des cinq études présentées ont été publiées dans des revues scientifiques avec l'arbitrage professionnel d'un comité de lecture.Cette thèse par articles propose une série de lectures tangentes, embrassant les domaines respectifs de l’épistémologie, de l’historiographie critique et de la théorie crique de la traduction, axées sur une vue non déterministe de la traduction. Après avoir exploré diverses avenues et considéré divers angles de vue proposés par les théories contemporaines de la traduction, je suis parvenu à trois constats formant trois clauses catégoriques de ma réflexion : 1) tout traitement des données dans le cadre de la réflexion traductologique repose sur un savoir a posteriori et doit n’admettre qu’une axiomatisation « faible » liée à l’observation de tendances et de régularités n’obéissant pas nécessairement à une causalité ou à une finalité stricte; 2) toute proposition élaborée dans ce cadre doit conserver un caractère non déterministe; 3) la traduction comme expérience et la réflexion qui s’en inspire obéissent à un protocole évolutif. Mes conclusions se présentent comme une défense et illustration d’une « théorie générale de la dérive », un work in progress qui avalise les données dégagées plus en amont, qui sont supportées pas une conception évolutive et non déterministe de la traduction. Cette modélisation souple et ouverte de la traduction comme activité cognitive évolue en direction d’une intelligibilité holistique du champ réflexif de la traduction que que je désigne comme la métatraduction. Je partirai d’un énoncé de principe qui, pour moi, a valeur d’axiome : il est désormais interdit de réduire l’exercice de la traduction à une portion congrue qui en ferait l’estafette entre une présumé « original » et son produit « dérivé » : la traduction est un vecteur de transformation des valeurs et d’élargissement des horizons, non moins qu’une amorce discrète mais effective des mutations de paradigme et des révolutions conceptuelles.This thesis proposes a series of tangential readings in the fields of epistemology, historiography and critical theory of translation.. So I come to three conclusions: 1) any processing of data in translation studies is based on an a posteriori knowledge and should be implemented with “soft” axiomatics dealing with trends and regularities with¬out any necessary binding to strong causal or final conditions; 2) any proposition formu¬lated in this framework should keep a non deterministic profile; 3) translation as experience and self-examination is governed by an evolutive protocol. My conclusions are evolving toward a “general theory of drifting”, a work in progress that synthesizes the data scrutinized and fleshed out in the former series of essays. I will start with a personal tenet that should earn for me the status of an axiom: we can no more reduce the experience of translation to an ancillary role oscillating back & forth between a so called “original” and an end product bound by the double bind between formal equivalence (source-oriented) and dynamic equivalence (target-oriented). As put forth by Walter Benjamin, translation evolves in a medium forming a continuum of metamorphoses, being as such a seminal vector of transformation of values and expanding the horizons as well as a discrete but effective trigger of paradigm shifts and conceptual revolutions.. What I call here “general theory of drifting” is nothing else than the principle according to which translation is not a “derivative by-product” of a so called original, but an agent and matrix of its drifting.

    Modèle de structuration des relations lexicales fondé sur le formalisme des fonctions lexicales

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    Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris Diderot (Paris 7)Cette thèse porte sur l’élaboration d’un modèle de structuration des relations lexicales, fondé sur les fonctions lexicales de la Théorie Sens-Texte [Mel’cuk, 1997]. Les relations lexicales considérées sont les dérivations sémantiques et les collocations telles qu’elles sont définies dans le cadre de la Lexicologie Explicative et Combinatoire [Mel’cuk et al., 1995]. En partant du constat que ces relations lexicales ne sont pas décrites ni présentées de façon satisfaisante dans les bases de données lexicales, nous posons la nécessité d’en créer un modèle de structuration. Nous justifions l’intérêt de créer un système de fonctions lexicales puis détaillons les quatre perspectives du système que nous avons mises au point : une perspective sémantique, une perspective axée sur la combinatoire des éléments d’une relation lexicale, une perspective centrée sur leurs parties du discours, ainsi qu’une perspective mettant en avant l’élément sur lequel se focalise la relation. Le système intègre l’ensemble des fonctions lexicales, y compris les fonctions lexicales non standard, dont nous proposons une normalisation de l’encodage. Le système a été implémenté dans la base de données lexicale du DiCo. Nous présentons trois applications dans lesquelles il peut être exploité. Premièrement, il est possible d’en dériver des interfaces de consultation pour les bases de données lexicales de type DiCo. Le système peut également être directement consulté en tant qu’assistant à l’encodage des relations lexicales. Enfin, il sert de référence pour effectuer un certain nombre de calculs sur les informations lexicographiques, qui pourront, par la suite, être implémentés pour automatiser la rédaction de certains champs de fiches lexicographiques.This thesis proposes a model for structuring lexical relations, based on the concept of lexical functions (LFs) proposed in Meaning-Text Theory [Mel’cuk, 1997]. The lexical relations taken into account include semantic derivations and collocations as defined within this theoretical framework, known as Explanatory and Combinatorial Lexicology [Mel’cuk et al., 1995]. Considering the assumption that lexical relations are neither encoded nor made available in lexical databases in an entirely satisfactory manner, we assume the necessity of designing a new model for structuring them. First of all, we justify the relevance of devising a system of lexical functions rather than a simple classification. Next, we present the four perspectives developped in the system: a semantic perspective, a combinatorial one, another one targetting the parts of speech of the elements involved in a lexical relation, and, finally, a last one emphasizing which element of the relation is focused on. This system covers all LFs, even non-standard ones, for which we have proposed a normalization of the encoding. Our system has already been implemented into the DiCo relational database. We propose three further applications that can be developed from it. First, it can be used to build browsing interfaces for lexical databases such as the DiCo. It can also be directly consulted as a tool to assist lexicographers in encoding lexical relations by means of lexical functions. Finally, it constitutes a reference to compute lexicographic information which will, in future work, be implemented in order to automatically fill in some fields within the entries in lexical databases
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