21 research outputs found

    Écritures : sur les traces de Jack Goody

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    L\u27écriture constitue-t-elle le trait d\u27union entre technique et culture, et par là entre science et culture ? Cet ouvrage donne des éléments de réponse à cette double question, à l\u27acuité renouvelée par le numérique. Il fait donc appel aux anthropologues et philosophes (Jack Goody, Jens Brockmeier, David Olson…), aux spécialistes des pratiques lettrées de l’Antiquité (Christophe Batsch, Flavia Carraro), de l’internet (Paul Mathias, Henri Desbois, Michael Heim…), de la physique et des mathématiques (Jean Dhombres, Patrick Flandrin, Cédric Villani). En ce sens, il poursuit les réflexions largement entamées avec Regards croisés sur l’internet (Enssib, 2011). Mais il explore des voies nouvelles : les relations particulières qu’entretiennent les mathématiciens, et, plus largement les scientifiques, avec l’écriture. Cet ouvrage est issu d’un colloque international consacré à Jack Goody, qui s’est tenu à l’Enssib du 24 au 26 janvier 2008, auquel il a contribué et qu’il a conclu

    Écritures

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    L'écriture constitue-t-elle le trait d'union entre technique et culture, et par là entre science et culture ? Cet ouvrage donne des éléments de réponse à cette double question, à l'acuité renouvelée par le numérique. il fait donc appel aux anthropologues et philosophes (Jack Goody, Jens Brockmeier, David Olson…), aux spécialistes des pratiques lettrées de l'antiquité (Christophe Batsch, Flavia Carraro), de l'internet (Paul Mathias, Henri Desbois, Michael Heim…), de la physique et des mathématiques (Jean Dhombres, Patrick Flandrin, Cédric Villani). En ce sens, cet ouvrage poursuit les réflexions largement entamées avec Regards croisés sur l'internet (enssib, 2011). Mais en explorant des voies nouvelles : les relations particulières qu'entretiennent les mathématiciens, et, plus largement les scientifiques, avec l'écriture. Cette publication est issue d'un colloque international consacré à Jack Goody, qui s'est tenu à l'enssib du 24 au 26 janvier 2008, auquel il a contribué et qu'il a conclu

    Regards croisés sur l'Internet

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    L'arrivée de l'internet fait figure de révolution : technologique, intellectuelle, idéologique, sociologique. Cet ouvrage a pour ambition de poser quelques jalons théoriques et historiques : l'internet est une technologie du « temps long », un des avatars des modes de calcul et de pensée connus en Mésopotamie, en Iran, et plus près de nous, de la machine à calculer de Turing ; comme l'imprimerie lors de son invention, l'arrivée de l'internet impose une modification des modes de production de l'écrit, de la pensée et de sa transmission. Ce sont ces voies, nouvelles en ce qu'elles ne posent pas l'internet comme une rupture brutale avec toute histoire antérieure, qui sont explorées par Henri Desbois, Éric Guichard, Clarisse Herrenschmidt, Paul Mathias et Philippe Rygiel. Les auteurs sont tous membres fondateurs de l'équipe de recherche Réseaux, Savoirs & Territoires de l'École normale supérieure - Ulm (Paris

    Regards croisés sur l\u27Internet

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    L’arrivée de l’internet fait figure de révolution : technologique, intellectuelle, idéologique, sociologique. Cet ouvrage a pour ambition de poser quelques jalons théoriques et historiques : l’internet est une technologie du « temps long », un des avatars des modes de calcul et de pensée connus en Mésopotamie, en Iran, et plus près de nous, de la machine à calculer de Turing ; comme l’imprimerie lors de son invention, l’arrivée de l’internet impose une modification des modes de production de l’écrit, de la pensée et de sa transmission. Ce sont ces voies, nouvelles en ce qu’elles ne posent pas l’internet comme une rupture brutale avec toute histoire antérieure, qui sont explorées par Henri Desbois, Éric Guichard, Clarisse Herrenschmidt, Paul Mathias et Philippe Rygiel. Les auteurs sont tous membres fondateurs de l’équipe de recherche Réseaux, Savoirs & Territoires de l’École normale supérieure - Ulm (Paris)

    Ecriture chinoise, écriture occidentale : variantes de l'appréhension du monde

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    Comparing Western thought and Chinese thought can be quite enriching, at a time when cultures in general can gain contact, as weil as fee!thrcatencd somctimes. l have tried, starting from modes of writings, at their origins, to figure out the advcnt and development ofthought on both sides. The point was also to choose a field ofexpcriment... 1 have thought that 1 could present 'reality', the 'world', from Western and Chinese approaches, with the efiècts of 'logos' and 'Reason' on one side and Taoist and sometimes Buddhist influences on the other. The 'process' of the world that China was conscious of cou id not allow her to apprchend reality such as Greece, very carly, and later Western thought could conceive it. Indeed, the only thing that would not change in this world is the state of 'impermanence' for China. From the yi jing, the Book of Changes, and ideographie patterns and methods, China wanted to show the world, the whole world. That was a vision definitely different from that of the West... Still, one question remains : where does this vision come from ? From thinkers. from Nature itself ? From modes of writings as human responses ? The exposition that I developed offers a few landmarks on both sidcs, but the question is still an open one...Confronter la pensée occidentale à la pensée chinoise est une démarche enrichissante à un moment où les cultures se croisent et peuvent même se sentir menacées. J'ai tenté, en partant de l'étude des écritures et de leurs origines de mieux cerner l'avènement de la pensée et son développement dans les deux cas. Il s'agissait de fixer un champ d'étude, j'ai donc songé à présenter le 'réel', le' monde', selon les deux approches et applications, d'un côté le 'logos\ la Raison et de l'autre les conceptions taoïstes, parfois mêlées de bouddhisme. Le 'procès' du monde dont la Chine était très tôt consciente ne lui permettait pas d'interpréter le réel tel que la Grèce et par voie de conséquence l'Occident le concevait, la seule chose qui ne change pas dans le monde étant précisément pour la Chine l'état 'd'impermanence'. Partant notamment du "yi jing" ou "Livre des Mutations", de la construction idéographique, la Chine a voulu représenter le monde tout entier, elle avait une vision différente de celle de I'Occident...Mais une question demeure posée: quelle est au fond l'origine de cette vision ? Est-ce celle de certains penseurs ? Est-ce la nature elle-même ? Est-ce l'écriture comme manifestation humaine? Ma recherche propose quelques jalons pour chaque civilisation, mais la question reste très ouvert

    Les marginalia de lecture dans les « réseaux sociaux » du livre (2008-2014) : mutations, formes, imaginaires

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    This thesis studies how margin and marginalia appear in social book networks (Readmill, Kobo and Amazon, etc.).Cette thèse étudie la manière dont se présentent dans les « réseaux sociaux » du livre un dispositif graphique et une forme herméneutique : la marge et les marginalia. Depuis 2008 se sont en effet multipliés des réseaux sociaux d’un nouveau genre, qui permettent à leurs utilisateurs de surligner des passages de livres, de les commenter et de les partager, à partir de logiciels ou d’appareils de lectures spécifiques. Ces "contenus produits par les utilisateurs" font par ailleurs l’objet d’exploitations diverses, de l’analyse statistique, censée épuiser la compréhension des pratiques de lecture, à l’"enrichissement" des fiches de livres sur Amazon. Un premier mouvement s’attache d’abord à définir la notion de "marginalia" puis à suivre ses différentes matérialisations historiques, de manière à situer notre propre corpus. Constitué d’une dizaine d’entreprises (notamment Readmill, Kobo et Amazon), il fait l’objet d’un traitement sémiotique dans une seconde partie, sensible aux processus d’industrialisation des écrits, aux stratégies d’encouragement à la participation, qui doivent favoriser le transfert des pratiques lettrées vers un public élargi. Une dernière partie tente de comprendre comment de tels modèles ont pu émerger, en identifiant les imaginaires d’Internet et leur passage dans l’édition numérique, à partir d’une perspective interdisciplinaire

    Polygraphie et science humaine au XVIIe siècle. Charles Sorel : pédagogue universel, écrivain du particulier.

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    Cette thèse est consacrée à l’œuvre polygraphique de l’écrivain et pédagogue Charles Sorel, particulièrement actif à Paris entre 1620 et 1670. Quelquefois réduit à ses productions « plaisantes » dites littéraires (satiriques, comiques, galantes), Sorel s’est au contraire attaché tout au long de sa carrière à faire valoir son travail « sérieux » dans les domaines de l’histoire (Histoire de la Monarchie française), de la philosophie et des sciences (La Science universelle), où il joue un rôle de passeur méconnu et/ou non reconnu. À l’Âge classique, où s’amorce le processus de disciplinarisation de la connaissance en Europe, c’est cette place et cette activité d’auteur « total » et non spécialisé que mon travail a pour but de mettre en lumière et de contextualiser, au prisme du concept moderne de polygraphie, qui désigne l’art d’écrire en grande quantité sur de nombreux sujets dans une perspective didactique. Dans la première partie de mon travail (chapitres 1 à 5 : « Nature des corps particuliers »), j’explique que l’attachement de Sorel à la catégorie épistémologique du « particulier », dont je montre qu’elle lui est inspirée par les travaux du philosophe anglais Francis Bacon (lui-même démarqué d’Aristote), témoigne d’une pensée et d’une pratique d’écriture qui doivent leur cohérence et leur originalité à une « échelle d’attention » déterminée et constante : celle du détail proportionné à l’agir humain. Dans la seconde partie de la thèse (chapitres 6 à 10 : « Culture des textes particuliers »), je soutiens que l’intérêt sorélien dévolu aux « particularités » du monde naturel et humain, qui contraste vivement avec le régime épistémologique généraliste caractéristique de l’Âge classique (mathématiques naissantes, purisme, absolutisme, etc.), signale une sensibilité non seulement philosophique, mais également anthropologique, politique, linguistique et stylistique qui trouve son plein épanouissement dans la réalisation d’œuvres de fiction à vocation morale, les histoires comiques, que l’auteur nomme des « tableaux de la vie humaine ». Grâce à l’analyse extensive de cette poétique du rapprochement fondée sur un référentiel épistémologique particulariste, mon travail propose un éclairage nouveau et rigoureux sur les rapports entre sciences et littérature, en plus de souligner la profonde cohérence de l’écriture polygraphique sorélienne

    Polygraphie et science humaine au XVIIe siècle. Charles Sorel : pédagogue universel, écrivain du particulier.

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    Cette thèse est consacrée à l’œuvre polygraphique de l’écrivain et pédagogue Charles Sorel, particulièrement actif à Paris entre 1620 et 1670. Quelquefois réduit à ses productions « plaisantes » dites littéraires (satiriques, comiques, galantes), Sorel s’est au contraire attaché tout au long de sa carrière à faire valoir son travail « sérieux » dans les domaines de l’histoire (Histoire de la Monarchie française), de la philosophie et des sciences (La Science universelle), où il joue un rôle de passeur méconnu et/ou non reconnu. À l’Âge classique, où s’amorce le processus de disciplinarisation de la connaissance en Europe, c’est cette place et cette activité d’auteur « total » et non spécialisé que mon travail a pour but de mettre en lumière et de contextualiser, au prisme du concept moderne de polygraphie, qui désigne l’art d’écrire en grande quantité sur de nombreux sujets dans une perspective didactique. Dans la première partie de mon travail (chapitres 1 à 5 : « Nature des corps particuliers »), j’explique que l’attachement de Sorel à la catégorie épistémologique du « particulier », dont je montre qu’elle lui est inspirée par les travaux du philosophe anglais Francis Bacon (lui-même démarqué d’Aristote), témoigne d’une pensée et d’une pratique d’écriture qui doivent leur cohérence et leur originalité à une « échelle d’attention » déterminée et constante : celle du détail proportionné à l’agir humain. Dans la seconde partie de la thèse (chapitres 6 à 10 : « Culture des textes particuliers »), je soutiens que l’intérêt sorélien dévolu aux « particularités » du monde naturel et humain, qui contraste vivement avec le régime épistémologique généraliste caractéristique de l’Âge classique (mathématiques naissantes, purisme, absolutisme, etc.), signale une sensibilité non seulement philosophique, mais également anthropologique, politique, linguistique et stylistique qui trouve son plein épanouissement dans la réalisation d’œuvres de fiction à vocation morale, les histoires comiques, que l’auteur nomme des « tableaux de la vie humaine ». Grâce à l’analyse extensive de cette poétique du rapprochement fondée sur un référentiel épistémologique particulariste, mon travail propose un éclairage nouveau et rigoureux sur les rapports entre sciences et littérature, en plus de souligner la profonde cohérence de l’écriture polygraphique sorélienne

    Michel Foucault et le christianisme

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    Des premiers rites baptismaux à la confession moderne, les références au christianisme sont constantes dans l'œuvre de Michel Foucault. Cette constance s'inscrit dans un questionnement philosophique plus large sur notre actualité : comprendre le rapport que nous avons aujourd'hui à nous-mêmes demande de s'interroger sur les actes de vérité que l’Occident a instaurés depuis les premiers siècles chrétiens. Que faut-il dire et manifester de soi pour être transformé dans son être, pardonné, sauvé, jugé ou guéri ? Ce livre propose une étude critique de l’ensemble des lectures chrétiennes de Foucault, avec une attention particulière portée au cours Du gouvernement des vivants (1979-1980). Ni chronologique ni thématique, le parcours suivi espère retrouver la logique d’un travail à la fois philosophique et historique : quand et comment le christianisme a-t-il été constitué par Foucault en objet de recherche, avec quelles pratiques de lecture et quelles conséquences sur l’interprétation 
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