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Effet de lâApiculcture sur les Plantations dâAnacardiers (Anacardium occidentale L.) dans les Regions de Sedhiou et Kolda au Sud du Senegal
Lâobjectif principal de la prĂ©sente Ă©tude est de contribuer Ă une meilleure comprĂ©hension de lâeffet des ruches sur les plantations dâanacardiers dans les rĂ©gions de SĂ©dhiou et de Kolda au sud du SĂ©nĂ©gal. MĂ©thodes dâĂ©tudes : La comparaison entre les deux systĂšmes de production (plantation sans et avec ruche) a Ă©tĂ© faite sur la base du ratio floral, du rendement en noix de cajou, de leur qualitĂ© et de la rentabilitĂ© Ă©conomique. Cette derniĂšre a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e en trois annĂ©es successives (2019, 2020 et 2021). De lâanalyse des rĂ©sultats, ressort que les plantations dâanacardiers avec ruches ont enregistrĂ© les ratios floraux les plus Ă©levĂ©s, soit en moyenne 8,5% Ă SĂ©dhiou et 7% Ă Kolda contre 6% et 5% pour les plantations sans ruches respectivement dans les mĂȘmes localitĂ©s. Aussi, les anacardiers des plantations avec ruches de SĂ©dhiou et Kolda produisent respectivement en moyenne 2,75 kg/arbre et 2 kg/arbre contre 1,75 kg/arbre et 1,5 kg/arbre dans les plantations sans ruches. Lâimportance de la prĂ©sence des abeilles dans les plantations dâanacardiers a Ă©tĂ© notĂ©e sur la qualitĂ© des noix Ă SĂ©dhiou comme Ă Kolda avec des KOR respectifs de : 52 contre 50 lbs et 51,5 contre 49,8 lbs. Durant les trois annĂ©es dâĂ©valuation de production, les plantations apicoles de Kolda sont en moyenne plus rentables de quatre cent quatre-vingt mille quatre cent seize virgule six cent soixante-sept (480416,667 FCFA) que celles sans ruches. Le mĂȘme scĂ©nario est observĂ© au niveau des plantations avec ruches et sans ruches de SĂ©dhiou oĂč le diffĂ©rentiel Ă©conomique des trois annĂ©es de suivi de production est chiffrĂ© Ă six cent vingt-sept mille neuf cent seize virgule six cent soixante-sept (627916,667 FCFA). Conclusion : lâĂ©tude a montrĂ© un impact positif de lâassociation apiculture/anacardier sur les paramĂštres Ă©tudiĂ©s. Les plantations avec ruches de SĂ©dhiou ont enregistrĂ© les meilleures performances sur les trois paramĂštres Ă©tudiĂ©s. Ainsi, des Ă©tudes approfondies de lâimpact dâun systĂšme de production intĂ©grĂ© apiculture/anacardier devraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©es pour booster la production durable de ces deux filiĂšres en Casamance.
The main objective of this study is to contribute to a better understanding of the effect of hives on cashew plantations in the regions of SĂ©dhiou and Kolda in southern Senegal. Study methods: The comparison between the two production systems (plantation without and with hive) was made on the basis of the floral ratio, cashew nut yield, quality and economic profitability. The latter was assessed in three successive years (2019, 2020 and 2021). From the analysis of the results, it appears that cashew plantations with hives recorded the highest floral ratios, i.e. on average 8.5% in SĂ©dhiou and 7% in Kolda against 6% and 5% for plantations without hives. respectively in the same localities. Also, the cashew trees of the plantations with hives of SĂ©dhiou and Kolda respectively produce on average 2.75 kg/tree and 2 kg/tree against 1.75 kg/tree and 1.5 kg/tree in the plantations without hives. The importance of the presence of bees in the cashew tree plantations was noted on the quality of the nuts in SĂ©dhiou as in Kolda with respective KORs of: 52 against50 lbs and 51.5 versus 49.8 lbs. During the three years of production evaluation, beekeeping plantations in Kolda are on average more profitable by four hundred and eighty thousand four hundred and sixteen point six hundred and sixty-seven (480,416.667 FCFA) than those without hives. The same scenario is observed at the level of plantations with hives and without hives of SĂ©dhiou where the economic differential of the three years of production monitoring is calculated at six hundred and twenty-seven thousand nine hundred and sixteen point six hundred and sixty-seven (627916.667 FCFA). Conclusion: the study showed a positive impact of the beekeeping/cashew tree association on the parameters studied. The plantations with hives of SĂ©dhiou recorded the best performances on the three parameters studied than those of Kolda. 
Effet de lâapiculture sur les Plantations dâanacardiers (Anacardium Occidentale L.) dans les Regions de Sedhiou et Kolda au Sud du Senegal
La filiĂšre anacarde occupe une place importante dans la vie socioĂ©conomique des paysans des pays producteurs. Au SĂ©nĂ©gal, cette filiĂšre se heurte Ă plusieurs contraintes qui inhibe son essor. Face Ă ces contraintes, les ruches ont Ă©tĂ© introduites dans plantations dâanacardiers afin de booster la production de lâespĂšce et augmenter les revenus des producteurs. Lâobjectif de la prĂ©sente Ă©tude est de contribuer Ă une meilleure comprĂ©hension de lâeffet des ruches sur les plantations dâanacardiers dans les rĂ©gions de SĂ©dhiou et de Kolda au sud du SĂ©nĂ©gal. MĂ©thodes dâĂ©tudes : La comparaison entre les deux systĂšmes de production (plantation sans et avec ruche) a Ă©tĂ© faite sur la base du ratio floral, du rendement en noix de cajou, de leur qualitĂ© et de la rentabilitĂ© Ă©conomique. Cette derniĂšre a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e en trois annĂ©es successives (2019, 2020 et 2021). De lâanalyse des rĂ©sultats, ressort que les plantations dâanacardiers avec ruches ont enregistrĂ© les ratios floraux les plus Ă©levĂ©s, soit en moyenne 8,5% Ă SĂ©dhiou et 7% Ă Kolda contre 6% et 5% pour les plantations sans ruches respectivement dans les mĂȘmes localitĂ©s. Aussi, les anacardiers des plantations avec ruches de SĂ©dhiou et Kolda produisent respectivement en moyenne 2,75 kg.arbre-1 et 2 kg.arbre-1 contre 1,75 kg.arbre-1 et 1,5 kg.arbre-1 dans les plantations sans ruches. Lâimportance de la prĂ©sence des abeilles dans les plantations dâanacardiers a Ă©tĂ© notĂ©e sur la qualitĂ© des noix Ă SĂ©dhiou comme Ă Kolda avec des Kernel Out-turn Ratio (KOR) respectifs de : 52 contre 50 lbs et 51,5 contre 49,8 lbs. Sur le plan Ă©conomique, les plantations apicoles de Kolda sont en moyenne plus rentables de quatre cent quatre-vingt mille quatre cent seize virgule six cent soixante-sept (480416,667 FCFA) que celles sans ruches. Le mĂȘme scĂ©nario est observĂ© au niveau des plantations avec ruches et sans ruches de SĂ©dhiou oĂč le diffĂ©rentiel Ă©conomique des trois annĂ©es de suivi de production est chiffrĂ© Ă six cent vingt-sept mille neuf cent seize virgule six cent soixante-sept (627916,667 FCFA). Conclusion : Lâapiculture dans les plantations de cajou sâest avĂ©rĂ©e ĂȘtre une source de revenu additionnel surtout favorable pour les producteurs. Elle permet une meilleure amĂ©lioration de la productivitĂ© et de la qualitĂ© des noix dâanacardiers en Casamance.
The cashew sector occupies an important place in the socio-economic life of farmers in producing countries. In Senegal, this sector faces several constraints that inhibit its development. Faced with these constraints, hives have been introduced into cashew tree plantations in order to boost the production of the species and increase the income of producers. The objective of this study is to contribute to a better understanding of the effect of hives on cashew plantations in the regions of SĂ©dhiou and Kolda in southern Senegal. Study methods: The comparison between the two production systems (plantation without and with hive) was made on the basis of the floral ratio, cashew nut yield, quality and economic profitability. The latter was assessed in three successive years (2019, 2020 and 2021). From the analysis of the results, it appears that cashew plantations with hives recorded the highest floral ratios, i.e. on average 8.5% in SĂ©dhiou and 7% in Kolda against 6% and 5% for plantations without hives. respectively in the same localities. Also, the cashew trees of the plantations with hives of SĂ©dhiou and Kolda produce respectively on average 2.75 kg.tree-1 and 2 kg.tree-1 against 1.75 kg.tree-1 and 1.5 kg.tree-1 in plantations without hives. The importance of the presence of bees in the cashew tree plantations was noted on the quality of the nuts in SĂ©dhiou as in Kolda with respective Kernel Out-turn Ratio (KOR) of: 52 against 50 lbs and 51.5 versus 49.8 lbs. On the economic plan, Kolda's beekeeping plantations are on average four hundred and eighty thousand four hundred and sixteen point six hundred and sixty-seven (480,416.667 FCFA) more profitable than those without hives. The same scenario is observed at the level of plantations with hives and without hives of SĂ©dhiou where the economic differential of the three years of production monitoring is calculated at six hundred and twenty-seven thousand nine hundred and sixteen point six hundred and sixty-seven (627916.667 FCFA). Conclusion: Beekeeping in cashew plantations has proven to be a particularly favorable source of additional income for producers. She allows a better improvement of the productivity and the quality of cashew nuts in Casamance
Effet de lâApiculcture sur les Plantations dâAnacardiers (Anacardium occidentale L.) dans les Regions de Sedhiou et Kolda au Sud du Senegal
Lâobjectif principal de la prĂ©sente Ă©tude est de contribuer Ă une meilleure comprĂ©hension de lâeffet des ruches sur les plantations dâanacardiers dans les rĂ©gions de SĂ©dhiou et de Kolda au sud du SĂ©nĂ©gal. MĂ©thodes dâĂ©tudes : La comparaison entre les deux systĂšmes de production (plantation sans et avec ruche) a Ă©tĂ© faite sur la base du ratio floral, du rendement en noix de cajou, de leur qualitĂ© et de la rentabilitĂ© Ă©conomique. Cette derniĂšre a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e en trois annĂ©es successives (2019, 2020 et 2021). De lâanalyse des rĂ©sultats, ressort que les plantations dâanacardiers avec ruches ont enregistrĂ© les ratios floraux les plus Ă©levĂ©s, soit en moyenne 8,5% Ă SĂ©dhiou et 7% Ă Kolda contre 6% et 5% pour les plantations sans ruches respectivement dans les mĂȘmes localitĂ©s. Aussi, les anacardiers des plantations avec ruches de SĂ©dhiou et Kolda produisent respectivement en moyenne 2,75 kg/arbre et 2 kg/arbre contre 1,75 kg/arbre et 1,5 kg/arbre dans les plantations sans ruches. Lâimportance de la prĂ©sence des abeilles dans les plantations dâanacardiers a Ă©tĂ© notĂ©e sur la qualitĂ© des noix Ă SĂ©dhiou comme Ă Kolda avec des KOR respectifs de : 52 contre 50 lbs et 51,5 contre 49,8 lbs. Durant les trois annĂ©es dâĂ©valuation de production, les plantations apicoles de Kolda sont en moyenne plus rentables de quatre cent quatre-vingt mille quatre cent seize virgule six cent soixante-sept (480416,667 FCFA) que celles sans ruches. Le mĂȘme scĂ©nario est observĂ© au niveau des plantations avec ruches et sans ruches de SĂ©dhiou oĂč le diffĂ©rentiel Ă©conomique des trois annĂ©es de suivi de production est chiffrĂ© Ă six cent vingt-sept mille neuf cent seize virgule six cent soixante-sept (627916,667 FCFA). Conclusion : lâĂ©tude a montrĂ© un impact positif de lâassociation apiculture/anacardier sur les paramĂštres Ă©tudiĂ©s. Les plantations avec ruches de SĂ©dhiou ont enregistrĂ© les meilleures performances sur les trois paramĂštres Ă©tudiĂ©s. Ainsi, des Ă©tudes approfondies de lâimpact dâun systĂšme de production intĂ©grĂ© apiculture/anacardier devraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©es pour booster la production durable de ces deux filiĂšres en Casamance.
The main objective of this study is to contribute to a better understanding of the effect of hives on cashew plantations in the regions of SĂ©dhiou and Kolda in southern Senegal. Study methods: The comparison between the two production systems (plantation without and with hive) was made on the basis of the floral ratio, cashew nut yield, quality and economic profitability. The latter was assessed in three successive years (2019, 2020 and 2021). From the analysis of the results, it appears that cashew plantations with hives recorded the highest floral ratios, i.e. on average 8.5% in SĂ©dhiou and 7% in Kolda against 6% and 5% for plantations without hives. respectively in the same localities. Also, the cashew trees of the plantations with hives of SĂ©dhiou and Kolda respectively produce on average 2.75 kg/tree and 2 kg/tree against 1.75 kg/tree and 1.5 kg/tree in the plantations without hives. The importance of the presence of bees in the cashew tree plantations was noted on the quality of the nuts in SĂ©dhiou as in Kolda with respective KORs of: 52 against50 lbs and 51.5 versus 49.8 lbs. During the three years of production evaluation, beekeeping plantations in Kolda are on average more profitable by four hundred and eighty thousand four hundred and sixteen point six hundred and sixty-seven (480,416.667 FCFA) than those without hives. The same scenario is observed at the level of plantations with hives and without hives of SĂ©dhiou where the economic differential of the three years of production monitoring is calculated at six hundred and twenty-seven thousand nine hundred and sixteen point six hundred and sixty-seven (627916.667 FCFA). Conclusion: the study showed a positive impact of the beekeeping/cashew tree association on the parameters studied. The plantations with hives of SĂ©dhiou recorded the best performances on the three parameters studied than those of Kolda. 
Etude de la dynamique de Bactrocera dorsalis (Hendel) (Diptera: Tephritidae) dans les vergers de mangues en Basse Casamance : influence des facteurs climatiques
Au SĂ©nĂ©gal, la filiĂšre mangue contribue Ă la lutte contre la pauvretĂ© et lâinsĂ©curitĂ© alimentaire en milieu rural. Toutefois, elle est confrontĂ©e Ă des contraintes phytosanitaires notamment celles liĂ©es Ă Bactrocera dorsalis. La prĂ©sente Ă©tude qui vise Ă comprendre la dynamique B. dorsalis a consistĂ© Ă placer dans 4 vergers de manguiers, des piĂšges de type Sentrap contenant un diffuseur dâun attractif Ă Â base de mĂ©thyl eugĂ©nol et une plaquette dâun insecticide, Dichlorvos et Ă relever et dĂ©nombrer les captures. Les rĂ©sultats montrent que B. dorsalis est prĂ©sente Ă des degrĂ©s diffĂ©rents dans les vergers Ă©tudiĂ©s toute lâannĂ©e. Le nombre de mouchescapturĂ©es est plus Ă©levĂ© en premiĂšre annĂ©e de piĂ©geage (1.547 individus en moyen) et faible en deuxiĂšme annĂ©e (743 individus en moyen). Les captures de saison des pluies sont plus importantes que celles de saison sĂšche. La charge en fruit des plantes-hĂŽtes et lâhygromĂ©trie sont apparues comme deux facteurs majeurs influençant les fluctuations des populations de mouches. Une corrĂ©lation positive est observĂ©e entre la dynamique, la tempĂ©rature, lâhygromĂ©trie et la pluviomĂ©trie mais nĂ©gative entre la dynamique et le vent. Les pĂ©riodes de faibles «densitĂ©s» semblent ĂȘtre les pĂ©riodes les plus propices pour le contrĂŽle des mouches.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clĂ©s: Bactrocera dorsalis, dynamique, facteurs climatiques, piĂ©geage. Study of the dynamics of Bactrocera dorsalis (Hendel) (Diptera: Tephritidae) in mango orchards in Basse Casamance: influence of climatic factorsIn Senegal, the mango industry contributes to the fight against poverty and food insecurity in rural areas. However, it faces phytosanitary constraints including those related to Bactrocera dorsalis. This study, aimed at understanding the dynamics of B. dorsalis, was conducted in four mango orchards, using Sentrap type of traps, each containing an attractive (methyl eugenol) diffuser and insecticide (dichlorvos) plate. The catch of every trap is collected, sorted out and counted by specie. The results show that B. dorsalis is present, to varying degrees, in the studied orchards throughout the year. The number of flies captured is higher in the first year of trapping (1.547 flies in average) and low in the second year (743 individuals in average). The rainy season catches are larger than those of the dry season. The host plants fruit load and humidity appeared to be two major factors influencing the fluctuations in fly populations. A positive correlation was observed between the dynamics, temperature, humidity and rainfall. But a negative correlation was noted between fly population dynamics and wind. Periods of low "densities" seem to be the most favorable periods for fly control.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Bactrocera dorsalis, dynamic, climatic factors, trapping
CaractĂ©risation morphologique et phĂ©notypique des pieds dâanacardiers (Anacardium occidentale L.) dans le dĂ©partement de Goudomp (SĂ©nĂ©gal)
Lâobjectif principal de la prĂ©sente Ă©tude est de dĂ©terminer lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© phĂ©notypique des anacardiers cultivĂ©s dans le dĂ©partement de Goudomp, dans la rĂ©gion de SĂ©dhiou, au sud du SĂ©nĂ©gal. MĂ©thodes dâĂ©tudes : La description standard des critĂšres phĂ©notypiques des anacardiers a Ă©tĂ© faite grĂące Ă la mĂ©thode IPBGR, (1986). Les mesures effectuĂ©es sur 150 individus ont portĂ© sur les feuilles, lâinflorescence, les fleurs, les fruits ainsi que la taille des arbres. La production en noix a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e sur le terrain durant la pĂ©riode de 2012 Ă 2018. Une Analyse en Composantes Principales (ACP) et une Classification Ascendante HiĂ©rarchique (CAH) ont permis de ranger les anacardiers Ă©tudiĂ©s en diffĂ©rents phĂ©notypes bien distincts. RĂ©sultats : Trois types dâanacardiers ont Ă©tĂ© identifiĂ©s. Un premier groupe constituĂ© dâarbres de taille moyenne avec Ht = 9,63 m, moyennement caulescent (Hbr = 61,83 cm) un ratio floral assez intĂ©ressant (R1 = 8,1) et une production moyenne de 920 Kg/ha. Un deuxiĂšme groupe constituĂ© dâarbres de petite taille avec Ht = 8,36 m, caulescent (Hbr = 86,96 cm), pourvus dâun faible ratio floral (R1 = 5,6) et une production moyenne de 580 Kg/ha. Un troisiĂšme groupe comprenant des arbres de grande taille avec Ht =14,5 m, caulescent (Hbr= 83 cm) un important ratio floral (R1 = 12,7) et une bonne production Ă©valuĂ©e Ă 5600 Kg/ha. Conclusion : Une hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© phĂ©notypique a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence dans les plantations dâanacardiers du dĂ©partement de Goudomp. LâĂ©tude a montrĂ© une importante variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique au sein des anacardiers Ă©tudiĂ©s de mĂȘme que des corrĂ©lations intra et inter-phĂ©notypique significatives entre les paramĂštres dendromĂ©triques, foliaires, florales, morpho-pondĂ©rales de la noix dâanacarde et de la production. Ainsi des Ă©tudes molĂ©culaires et phylogĂ©nĂ©tiques devront suivre pour permettre de fixer la variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique du matĂ©riel vĂ©gĂ©tal utilisĂ©.
The main objective of the present study is to determine the phenotypic heterogeneity of cashew trees grown in the department of Goudomp in the region of SĂ©dhiou in southern Senegal. Methods of study: The standard description of phenotypic criteria for cashew trees was made using the IPBGR method, (1986). Measurements on 150 individuals included leaves, inflorescence, flowers, fruit, and tree size. Nut production was assessed in the field during the period 2012-2018. Principal Components Analysis (PCA) and Hierarchical Ascending Classification (CAH) allowed cashew trees to be categorized into distinct phenotypes. Results: Three types of cashew were identified. A first group consisting of medium-sized trees with Ht = 9.63 m, moderately caulescent (Hbr = 61.83 cm) with a rather interesting floral ratio (R1 = 8.1) and an average production of 920 kg / ha. Asecond group consisting of small trees with Ht = 8.36 m, caulescent (Hbr = 86.96 cm), with a low floral ratio (R1 = 5.6) and an average production of 580 Kg / ha. A third group comprising large trees with Ht = 14.5 m, caulescent (Hbr = 83 cm) with a high floral ratio (R1 = 12.7) and good production estimated at 5600 kg / ha. Conclusion: Phenotypic heterogeneity has been demonstrated in cashew plantations in the department of Goudomp. The study showed significant genetic variability within the cashew trees studied as well as significant intra and interphenotypic correlations between the dendrometric, leaf, floral, morpho-weight parameters of the cashew nut and production. Molecular and phylogenetic studies will have to be followed to determine the genetic variability of the plant material used
Détermination du statut du Chimpanzé, Pan troglodytes verus, dans une zone non protégée de savane boisée à Bagnomba, Sénégal : Implication pour sa conservation
La limite nord de lâaire de rĂ©partition du chimpanzĂ© se trouve dans la partie sud-Est du SĂ©nĂ©gal, prĂ©cisĂ©ment dans la rĂ©gion de KĂ©dougou caractĂ©risĂ©e par des conditions climatiques inhabituelles pour ce primate. Le dernier recensement du ChimpanzĂ© dans ce pays, effectuĂ© entre 1998 et 1999 avait permis dâestimer lâeffectif de la population Ă environ 500 individus dont 80 % Ă©voluent en dehors des aires protĂ©gĂ©es. Actuellement, la dĂ©gradation des habitats du chimpanzĂ© au SĂ©nĂ©gal ne cesse de progresser en raison dâeffets anthropiques et de changements climatiques. DâoĂč le besoin de rĂ©actualiser les donnĂ©es concernant ce primate au niveau national. Câest ainsi quâun suivi hors parc basĂ© particuliĂšrement sur la collecte dâindices de prĂ©sence du chimpanzĂ© par la mĂ©thode de reconnaissance a Ă©tĂ© proposĂ© par Jill Pruetz au courant de lâannĂ©e 2014. Câest dans ce contexte que nous avons effectuĂ© des prospections dans plusieurs sites dont Bagnomba pour rĂ©pertorier les principaux habitats des chimpanzĂ©s. A Bagnomba (786221 W, 1407110 N), situĂ© sur la partie sud-Est du Parc National du Niokolo Koba en dehors des limites de lâaire protĂ©gĂ©e, nous avons observĂ© un groupe de chimpanzĂ©s constituĂ© de 8 individus, dont 5 adultes et 3 juvĂ©niles, et recensĂ© plus de 400 nids de chimpanzĂ©. Les particularitĂ©s Ă©cologiques des habitats du chimpanzĂ© dans cette zone (relief, vĂ©gĂ©tation, disponibilitĂ© dâaliments, entre autres) associĂ©es Ă leur caractĂšre sacrĂ© par les populations locales constituent des atouts qui favoriseraient la conservation des chimpanzĂ©s dans cette zone si des mesures idoines de protection Ă©taient prises. Actuellement, un suivi rapprochĂ© de la population de chimpanzĂ© Ă Bagnomba dont le principal objectif est de dĂ©terminer la structure des groupes, le comportement et les couloirs de migration entre les habitats. Nous avons par ailleurs rĂ©pertoriĂ© des facteurs anthropiques tels que le dĂ©boisement et lâorpaillage qui constituent des menaces rĂ©elles pour la conservation du chimpanzĂ© dans cette localitĂ©. Pour cette raison, nous pensons que lâacquisition de donnĂ©es scientifiques fiables aidera les dĂ©cideurs Ă prendre les dispositions nĂ©cessaires pour garantir la survie de ce primate non humain dans cette rĂ©gion.Nous tenons Ă remercier vivement les personnes et institutions sans qui ce travail ne pourrait aboutir. Il sâagit entre autres de USFWS, African Wildlife Foundation, la direction des Eaux et ForĂȘts et Chasse et de la Conservation des Sols, la Direction des Parcs Nationaux, les populations locales, les agents du projet Fongoli Savana Chimpanzees et lâInstitut Jane Goodall Espagne basĂ© au SĂ©nĂ©gal
Contribution Ă lâĂ©tude du rĂ©gime alimentaire du ChimpanzĂ©, Pan troglodytes verus (Schwarz, 1934), Ă Fongoli (KĂ©dougou, SĂ©nĂ©gal)
Le SĂ©nĂ©gal est situĂ© sur la limite nord-ouest de lâaire de rĂ©partition du ChimpanzĂ©. On y trouve la sous-espĂšce de lâAfrique de lâOuest, Pan troglodytes verus, qui est inscrite dans la catĂ©gorie des espĂšces en danger dâextinction sur la liste rouge de lâUnion Mondiale pour la Nature. Elle est la plus menacĂ©e des trois sous-espĂšces de chimpanzĂ©s. Dans cette rĂ©gion, il vit dans des conditions climatiques de savane trĂšs dures en plus de la forte pression anthropique exercĂ©e sur lâhabitat. Le dernier recensement effectuĂ© dans cette rĂ©gion estime une population dâenviron 400 Ă 500 individus. Plusieurs Ă©tudes ont Ă©tĂ© effectuĂ©es sur le chimpanzĂ© dans cette rĂ©gion, mais peu ont portĂ© sur son comportement alimentaire. Sur le site de Fongoli (12°41N, 12°30W), nous avons effectuĂ© un suivi de lâĂ©cologie nutritionnelle de ce primate non humain. Pour cela, nous avons dâabord procĂ©dĂ© par observation directe afin dâĂ©tablir une liste des espĂšces consommĂ©es et la maniĂšre dont elles sont consommĂ©es. Ensuite, ces aliments sont Ă©chantillonnĂ©s pour des analyses au laboratoire. Les analyses nous ont permis de mettre en Ă©vidence et de quantifier les sucres, la matiĂšre grasse, les fibres solubles dans les dĂ©tergents (neutres, acides et lignines) et la prĂ©sence ou non de tannin. Nos rĂ©sultats ont montrĂ© que ces chimpanzĂ©s ont un rĂ©gime principalement frugivore, mais consomment Ă©galement des feuilles, des fleurs, des graines. Ils sont aussi insectivores et consomment des protĂ©ines dâorigine animale. Lâanalyse nutritive des aliments montre un rĂ©gime riche en sucre provenant essentiellement des fruits, une quantitĂ© importante de fibres et de matiĂšre grasse. Cependant, lâaccĂšs Ă cette nourriture devient de plus en plus difficile Ă cause du facteur anthropique. Nous pensons que la maĂźtrise du comportement alimentaire du chimpanzĂ© dans cette rĂ©gion est dâune importance capitale pour une meilleure conservation de cette ressource.Je tiens Ă exprimer toute ma reconnaissance Ă mes encadreurs, les Prs Cheikh Tidiane Ba et Jill D. Pruetz, les Drs Papa Ibnou Ndiaye et Stacy Marie Lindshield. Je les remercie de mâavoir encadrĂ©, orientĂ©, aidĂ© et conseillĂ©. Jâadresse mes sincĂšres remerciements Ă tous les professeurs, intervenants, et Ă toutes les personnes qui par leurs paroles, leurs Ă©crits, leurs conseils et leurs critiques ont guidĂ© mes rĂ©flexions et ont acceptĂ© de me rencontrer et de rĂ©pondre Ă mes questions durant mes recherches. Je remercie vivement la sociĂ©tĂ© Mako Exploration Company pour lâouverture dâesprit de son Administrateur GĂ©nĂ©ral Adjoint M. Fally Diop et du Manager du Bureau Environnement et Social Paul Cannon ainsi que pour leur soutien moral et financier. Jâai aimablement Ă©tĂ© accueilli par cette sociĂ©tĂ©. Jâai aussi pu bĂ©nĂ©ficier de lâaide prĂ©cieuse du Capitaine Cheikh Sylla responsable du bureau Environnement. Je souhaite enfin remercier Dondo Kante, Michel Sadiakho et tout le village de Fongoli qui ont facilitĂ© mon intĂ©gration et mes travaux de terrain