10 research outputs found

    Chantal Vieuille, Nusch, portrait d’une muse du surréalisme, suivi de Les Collages de Nusch, présentés par Timothy BaumAlba Romano Pace, Jacqueline Lamba : peintre rebelle, muse de l’amour fou

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    « Les hommes l’emportent parce que ce sont des hommes. »(Jacqueline Lamba) Chantal Vieuille et Alba Romano Pace ont publié chacune en 2010 un livre sur une artiste surréaliste, Nusch d’une part, et Jacqueline Lamba de l’autre, deux peintres surréalistes, ayant été mariées à une figure emblématique de ce groupe. Ces deux ouvrages partent d’un même constat, la disparition, dans les études artistiques et intellectuelles, aussi bien que dans l’inconscient collectif, de celles que l’on retient com..

    Delphine Gardey, Politique du clitoris

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    Dans son ouvrage, Delphine Gardey, historienne et sociologue, spécialiste du genre et des techniques, retrace l’histoire méconnue du clitoris, ou plus précisément, elle décrit la construction des savoirs et des discours sur le clitoris à travers le temps. En partant d’un simple objet (mais il est vrai, qui est loin d’être neutre), le clitoris, traversé par de multiples rapports de pouvoir, elle interroge le lien entre science, société et politique, ou pour reprendre Foucault, le lien entre sa..

    The emergence, consolidation and destabilization of the gynecological norm in France (1931-2018)

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    Ce travail de thèse vise à retracer dans une double perspective socio-historique et ethnographique l’émergence, la consolidation et la déstabilisation de la « norme gynécologique » qui enjoint aux femmes de consulter régulièrement un·e professionnel·le de santé pour le suivi gynécologique, centré sur la contraception et le dépistage. Elle interroge ainsi une médicalisation unique qui ne se justifie ni par la maladie, ni par un changement du corps ponctuel ou durable, mais uniquement par le genre des patientes auxquelles elle s’applique. La recherche s’appuie alors sur trois types de matériaux – des imprimés et des archives (officielles et personnelles), des observations multi-situées à Paris et en Seine-Saint-Denis en hôpital (deux terrains) et en cabinet (deux terrains), et enfin des entretiens avec des professionnel·le·s de santé (n= 50) et des patientes (n= 46). La thèse établit trois raisons centrales au succès de la norme gynécologique. Tout d’abord, elle parvient à émerger puis à s’imposer en France en lien avec le développement d’une profession, celle des gynécologues médicales, à la position ambiguë dans la hiérarchie professionnelle, c’est-à-dire dominée mais disposant d’importantes ressources. La plasticité des stratégies de reconnaissance professionnelle qu’elle déploie au fil du temps assure le succès de la norme gynécologique malgré les crises que traverse par ailleurs la spécialité. Elle parvient ainsi à fixer l’identité professionnelle de la gynécologie médicale, si ce n’est comme « féministe », du moins comme une spécialité de femmes pour les femmes. Ensuite, la norme gynécologique peut prendre appui sur deux autres normes, la norme contraceptive et la norme préventive, qui garantissent non seulement l’entrée des femmes dans la carrière gynécologique, mais encore son maintien tout au long de la vie. Enfin, naturalisée et invisibilisée, articulée à la médicalisation plus globale des corps des femmes, d’une part, et à la délégation plus vaste à ces dernières des tâches de santé, de l’autre, la norme gynécologique n’est pas perçue comme telle par les femmes auxquelles elle s’applique. Nous avons ainsi pu dessiner un modèle gynécologique français, avec une entrée dans la carrière gynécologique synonyme d’entrée dans l’hétérosexualité et dans la contraception, et une poursuite de la carrière idéalement tout au long de la vie, jusqu’à la mort. Néanmoins, si nous n’avons pas constaté au sein de la consultation « ordinaire » des contestations frontales de la norme gynécologique, la multiplicité des configurations existantes vient nuancer une analyse qui pourrait sembler d’abord trop unilatérale du côté de l’inflexibilité de la norme : les appropriations profanes demeurent ainsi nombreuses.This thesis aims to trace, from a double socio-historical and ethnographic perspective, the emergence, consolidation and destabilization of the "gynecological norm" which enjoins women to regularly consult a health professional for gynecological follow-up, focused on contraception and prevention. It questions a unique medicalization that is justified neither by the disease, nor by a punctual or lasting change of the body, but only by the gender of the patients to whom it applies. The research is based on three types of material – archives (official and personal), observations in Paris and Seine-Saint-Denis in hospitals (two sites) and in private practices (two sites), and finally interviews with health professionals (n= 50) and patients (n= 46). The thesis establishes three central reasons for the success of the gynecological norm. First, it managed to emerge and then to impose itself in France in connection with the development of a profession (medical gynecologists). The multiple strategies of professional recognition that it deploys over time ensures the success of the gynecological norm, despite the crises that the specialty is experiencing. It thus managed to fix the professional identity of medical gynecology, if not as "feminist", at least as a specialty of women for women. Secondly, the gynecological norm can be supported by two other norms, the contraceptive norm and the preventive norm, which guarantee not only women's entry into the gynecological career, but also its maintenance throughout life. Finally, naturalized and invisibilized, linked to the more global medicalization of women's bodies, on the one hand, and to the wider delegation of health tasks to women, on the other, the gynecological norm is not perceived as such by the women to whom it applies. We were thus able to draw a French gynecological model, with entry into the gynecological career synonymous with entry into heterosexuality and contraception, and a continuation of the career ideally throughout life, until death. Nevertheless, although we have not observed any frontal challenges to the gynaecological norm within the "ordinary" consultation, the multiplicity of existing configurations nuances the analysis of an inflexible norm : lay appropriations indeed remain numerous

    PLUS.WP7 Paris Sopolabs

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    The dataset consists of summaries of the two social policy laboratory (Sopolab) sessions conducted in Paris. The goal of the labs was to engage variety of stakeholders and to trigger a debate on problems, challenges and possible policy solutions related to platform work, including to disseminate PLUS results and to produce shared policy proposals and disseminate best practices. “PLUS_16D_PLUS.WP7 Paris Sopolabs_Labour_20220509” gives an overview of the local level SoPo lab on the topic "Labour Rights and organization in Platform Economy”. Several stakeholders engaged with platform economy were recruited to discuss issues related to labour organization and platform workers’ rights in the context of COVID19 pandemic. “PLUS_16D_PLUS.WP7 Paris Sopolabs_Welfare_20220509” gives an overview of the local level SoPo lab on the topic “How to innovate Welfare for Platform Workers”. It aimed to identify practical initiatives that can be taken to extend welfare and social security coverage for platform workers

    Le marxisme et l’oppression des femmes. Vers une théorie unitaire

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    International audienceLe marxisme et l’oppression des femmes, traduit pour la première fois en français, est un ouvrage majeur dans l’histoire du féminisme et il est considéré à raison comme un texte fondateur de la « théorie de la reproduction sociale ».Lise Vogel y développe une analyse marxiste de l’oppression des femmes qui s’emploie à mettre au jour le rôle du travail domestique dans le cadre du capitalisme en tant qu’il garantit la reproduction de la force de travail. La subordination des femmes ne constitue pas un rapport de pouvoir situé en marge de l’exploitation capitaliste, mais est requise par le capital lui-même.Les principaux courants du féminisme ont eu trop tendance à ignorer les ressources offertes par l’analyse marxiste, tandis que les principales élaborations du mouvement ouvrier n’ont pas su prolonger la théorie de Marx pour penser la question spécifique de l’oppression des femmes. Il s’agit ainsi de dépasser le clivage entre ces deux mouvements, et de fonder une théorie unitaire de l’exploitation capitaliste et de la domination de genre. C’est cette perspective, indissociablement théorique et politique, que défend Lise Vogel dans cet ouvrage.L’introduction à l’édition française est écrite par Aurore Koechlin ; la traduction est assurée par Yohann Douet, Paul Guerpillon, Vincent Heimendinger et Aurore Koechlin

    Le marxisme et l’oppression des femmes. Vers une théorie unitaire

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    International audienceLe marxisme et l’oppression des femmes, traduit pour la première fois en français, est un ouvrage majeur dans l’histoire du féminisme et il est considéré à raison comme un texte fondateur de la « théorie de la reproduction sociale ».Lise Vogel y développe une analyse marxiste de l’oppression des femmes qui s’emploie à mettre au jour le rôle du travail domestique dans le cadre du capitalisme en tant qu’il garantit la reproduction de la force de travail. La subordination des femmes ne constitue pas un rapport de pouvoir situé en marge de l’exploitation capitaliste, mais est requise par le capital lui-même.Les principaux courants du féminisme ont eu trop tendance à ignorer les ressources offertes par l’analyse marxiste, tandis que les principales élaborations du mouvement ouvrier n’ont pas su prolonger la théorie de Marx pour penser la question spécifique de l’oppression des femmes. Il s’agit ainsi de dépasser le clivage entre ces deux mouvements, et de fonder une théorie unitaire de l’exploitation capitaliste et de la domination de genre. C’est cette perspective, indissociablement théorique et politique, que défend Lise Vogel dans cet ouvrage.L’introduction à l’édition française est écrite par Aurore Koechlin ; la traduction est assurée par Yohann Douet, Paul Guerpillon, Vincent Heimendinger et Aurore Koechlin

    Genres et avant-gardes

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    Après avoir longtemps négligé la présence des femmes dans l’histoire littéraire et artistique, l’historiographie s’intéresse à elles depuis déjà trois décennies, en particulier dans le cadre des études sur les avant-gardes de la première moitié du xxe siècle. De ce point de vue, ce volume ne vient pas combler un vide mais poursuivre et enrichir une recherche déjà engagée en réfléchissant aux façons dont s’articulent, dans les textes théoriques et les pratiques artistiques des avant-gardes européennes de la première moitié du xxe siècle, des questionnements sur les genres littéraires et artistiques et des questionnements liés au genre sexué (ce que l’anglais désigne par le terme de gender). Si ces mouvements d’avant-garde ont cherché à bouleverser la société, quelle place ont-ils faite en leur sein aux femmes artistes et écrivains ? Comment ont-ils pensé les relations entre les sexes ? Y-a-t-il des genres littéraires et artistiques spécifiques pratiqués par les femmes et/ou par les hommes ? Peut-on identifier dans les avant-gardes un discours genré sur les différents genres et pratiques artistiques ? Telles sont certaines des questions auxquelles ce volume cherche à apporter des réponses
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