37 research outputs found

    Le Projet d'Appui Ă  la RĂ©silience Climatique pour un DĂ©veloppement Agricole Durable (PARC-DAD) au Niger est-il suffisamment climato-intelligent ? RĂ©sultats des analyses participatives des projets terrain du PARC-DAD au Niger

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    L'économie du Niger repose principalement sur le secteur agricole qui contribue à 50% au produit intérieur brut (PIB). Ainsi, la vulnérabilité du secteur agricole au changement et aux aléas climatiques constitue une préoccupation majeure pour le développement du pays. La réponse au changement climatique (CC) s'inscrit dans le Plan national de l'environnement pour un développement durable (PNEDD), adopté en 2000. Dans sa contribution déterminée au niveau national (CDN), le Niger base sa stratégie sur la vision d'AIC et sur l'accès aux services énergétiques modernes pour tous en 2030. Dans le cadre de l'Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (AMCC), le gouvernement du Niger a bénéficié d'un financement de 11 millions d'euros de l'Union Européenne (UE) pour mettre en œuvre le Projet d'appui à la résilience climatique pour un développement agricole durable au Niger (PARC-DAD). Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet par le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable (MEDD) du Niger, l'ICRISAT à travers le programme CCAFS a signé un contrat de subvention avec l'UE pour accompagner le MEDD à travers une assistance technique (AT) long-terme. Cette AT a pour objectif global de renforcer les capacités des acteurs nationaux et régionaux à intégrer l'AIC dans la mise en œuvre des projets du PARC-DAD. De façon spécifique, elle vise entre autres objectifs à appuyer la mise en œuvre de projets et d'actions de renforcement des productions agro-sylvo-pastorales (ASP) et de gestion durable des terres et des écosystèmes dans une optique de résilience accrue au changement et aux risques climatiques, et dans le respect des principes d'égalité des genres. En son Résultat 1 , l'AT-MEDD a pour attribution d'appuyer les projets terrain du PARC-DAD à intégrer la dimension AIC dans leurs activités. Pour ce faire, l'AT au MEDD a conduit une analyse des projets terrains du PARC-DAD en vue d'apporter un appui technique aux structures qui les mettent en œuvre ; le but étant d'assurer une prise en compte de la réduction de la vulnérabilité au changement et aux risques climatiques dans la mise en œuvre des interventions de terrain

    Technologies and practices for agriculture and food system adaptation to climate change in The Gambia

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    Agriculture is a major source of livelihood and income in The Gambia. Despite its socioeconomic importance, the sector faces many institutional, technological, and biophysical challenges limiting its contribution to economic development. The situation is exacerbated by adverse effects of climate change, which is undermining national efforts, making The Gambia one of the most vulnerable to climate change. This report documents and synthesizes available climate-smart agriculture (CSA) options that can inform adaptation planning in The Gambian agriculture and food system. We analysed the relevance of the documented options in sustainably increasing productivity and income while building climate resilience and reducing GHGs emissions in food systems. Through a mixed approach integrating multiple sources, a total of 28 technologies and practices has been identified as relevant adaptation options for The Gambia agriculture and food system. These options are grouped into nine adaptation categories including Crop diversity use and management, Soil and nutrient management, Soil & Water Conservation and Irrigation, Agroforestry systems, Livestock-based systems, agro-climatic information services, Social network and institutional support, and Livelihood diversification. Except for post-failure coping strategies known to be ineffective and unsustainable, all the identified options have some potentials to sustainably increase agricultural productivity and income while adapting and building resilience to climate change and reducing greenhouse gas emissions. This synthesis provides evidence of potential climate-smartness of the selected adaptation options and could be important to inform adaptation planning and prioritization

    Mise en place de la plateforme d’innovation des chaînes de valeur agricoles climato-intelligentes dans la region de Ségou au Mali

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    Le secteur agricole dans les pays sous-développés fait face à l’une des questions préoccupantes qu’est l’accès aux innovations agricoles développées (Ouidoh et al., 2018). Divers défis tels que l'amélioration de la gestion des ressources naturelles, l’aménagement du territoire pour le développement des filières et des chaînes de valeur agricole entravent le développement du secteur. Mais un grand nombre de contraintes institutionnelles ont également limité l’adoption massive par les petits producteurs, des technologies et pratiques socio-économiques bénéfiques (Sterk et al., 2013 ; Jiggins et al., 2016). Les différents défis exigent alors un environnement institutionnel (politiques, marchés, institutions) favorable à la production de connaissance et d’innovations adaptées et accessible aux différents acteurs des chaînes de valeur et mis en application, de façon économique et sociale. Ceci doit impliquer plusieurs intervenants provenant des communautés, du gouvernement, des ONGs, la recherche et le secteur privé. Bien que cette approche puisse nécessiter plus de temps et une facilitation intensive, les résultats sont susceptibles d'être plus durables et de plus grande envergure. En effet, de nouvelles approches basées sur le concept de systèmes d’innovations (SI) ont été récemment introduites en réponse à l’échec des approches de dissémination généralement développées par les Systèmes Nationaux de Recherche Agricoles (SNRA) (World Bank, 2006 ; Hounkonnou et al., 2012). Les approches développées par les SNRA regroupent l’approche linéaire de transfert de technologie (ToT) et les approches participatives basées sur le Farming-System Research telles que les Farmer Field Schools (FFS), Training and Visit (T&V), etc. Par ailleurs, les principales faiblesses de ces approchent résident en ce qu’elles visent principalement le producteur et son exploitation. Ces approches ne s’intéressent pas aux actions de promotion des chaînes de valeur, des marchés, des modes de consommation et des valeurs citoyennes qui créent un environnement propice à un changement global (Klerkx et al., 2012 ; Wigboldus et al., 2016). Par ailleurs, les nouvelles approches prenant en compte tout un SI cherchent à corriger ces insuffisances organisationnelles et institutionnelles afin de créer un environnement favorable à l’adoption des innovations par les petits producteurs. Elles accordent plus d’attention aux interactions entre les acteurs et donc le co-apprentissage. A cet effet, les approches visant le développement de relations au sein des SI, notamment par la facilitation de plateformes d’innovations (PI) sont perçues aujourd’hui comme les approches les plus adéquates de développement et de promotion des innovations agricoles (Ouidoh et al., 2018). La plateforme d’innovation est un outil qui permet d’identifier les acteurs de la chaîne de valeur, d’examiner les goulets d’étranglement et les maillons faibles de la chaîne de valeur, de créer et de renforcer les partenariats et l’apprentissage collaboratif entre les acteurs (publics et privés) et d’examiner les opportunités commerciales et les nouveaux produits permettant d’améliorer les résultats du marché, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles (AfricaRice; 2020). A l’instar des pays de l’Afrique de l’Ouest, l’agriculture malienne est confrontée aux conséquences néfastes de la variabilité et du changement climatiques qui compromettent les efforts de développement économique et social du pays. Cependant, il existe des potentialités de développement du secteur agricole à saisir dans un contexte de changement climatique à travers le développement d’une agriculture intelligente face au climat (AIC). Le CCAFS Afrique de l’Ouest met en œuvre un projet de « développement de chaînes de valeur et paysage climato-intelligents pour accroitre la résilience des moyens de subsistance en Afrique de l’Ouest ». Le projet s’articule autour de plusieurs activités dont (i) l'analyse des chaînes de valeur afin d'identifier les risques climatiques et autres contraintes auxquelles font face les chaînes de valeur et qui pourraient être résolues par des options climato-intelligentes et, (ii) l'intégration d'options agricoles climato-intelligent fondées sur des évidences dans les chaînes de valeur sélectionnées par le biais des plateformes d'innovation multipartites. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, il est prévu la création d’une plateforme multi-acteur au Mali pour supporter l’intégration des options d’AIC dans des chaînes de valeur (CV) agricoles prioritaires. Lors de l’atelier de développement du profil de risque climatique de Ségou en novembre 2020, cinq CVs (riz, niébé, ovins/caprins, cultures maraichères, mil) ont été retenues pour le développement de CV agricoles climato-intelligentes. À travers les PI, les « problèmes » et les opportunités sont identifiés. L’approche multi-acteurs permet aux PI de travailler à tous les niveaux des chaînes de valeur agricoles retenues ; problèmes organisationnels et institutionnels (dispositions contractuelles, règles de contrôle de la qualité), problèmes relatifs aux pratiques et technologies AIC (par exemple, quelle variété convient le mieux à l’environnement local ? Comment pouvons-nous rendre plus efficace l'étuvage et l’usinage du riz par exemple ?) et les problèmes liés à l'action collective, à l'apprentissage, au partage des connaissances et les processus de formulation des politiques visant à améliorer la gouvernance des chaînes de valeur agricoles prioritaires pour la région de Ségou

    Assessing the Climate-Smartness of the West Africa Agricultural Productivity Programme (WAAPP): What can we learn from Benin, Guinea, Niger, Togo and Chad projects?

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    This info note summarizes the findings from participatory assessments of the climate-smartness of World Bank funded West Africa Agricultural Productivity Programme (WAAPP)”. This activity was implemented by CCAFS West Africa regional programme in partnership with CORAF under the Capacitating Stakeholders in Using Climate Information for Enhanced Resilience in the Agricultural Sector in West Africa (CaSCIERA-WA) project to strengthen the capacity of country stakeholders of WAAPP to mainstream and implement CSA in their activities in West Africa

    Le Projet d'Appui Ă  la RĂ©silience Climatique pour un DĂ©veloppement Agricole Durable (PARC-DAD) au Niger est-il suffisamment climato-intelligent ? RĂ©sultats des analyses participatives des projets terrain du PARC-DAD au Niger

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    L'économie du Niger repose principalement sur le secteur agricole qui contribue à 50% au produit intérieur brut (PIB). Ainsi, la vulnérabilité du secteur agricole au changement et aux aléas climatiques constitue une préoccupation majeure pour le développement du pays. La réponse au changement climatique (CC) s'inscrit dans le Plan national de l'environnement pour un développement durable (PNEDD), adopté en 2000. Dans sa contribution déterminée au niveau national (CDN), le Niger base sa stratégie sur la vision d'AIC et sur l'accès aux services énergétiques modernes pour tous en 2030. Dans le cadre de l'Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (AMCC), le gouvernement du Niger a bénéficié d'un financement de 11 millions d'euros de l'Union Européenne (UE) pour mettre en œuvre le Projet d'appui à la résilience climatique pour un développement agricole durable au Niger (PARC-DAD). Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet par le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable (MEDD) du Niger, l'ICRISAT à travers le programme CCAFS a signé un contrat de subvention avec l'UE pour accompagner le MEDD à travers une assistance technique (AT) long-terme. Cette AT a pour objectif global de renforcer les capacités des acteurs nationaux et régionaux à intégrer l'AIC dans la mise en œuvre des projets du PARC-DAD. De façon spécifique, elle vise entre autres objectifs à appuyer la mise en œuvre de projets et d'actions de renforcement des productions agro-sylvo-pastorales (ASP) et de gestion durable des terres et des écosystèmes dans une optique de résilience accrue au changement et aux risques climatiques, et dans le respect des principes d'égalité des genres. En son Résultat 1 , l'AT-MEDD a pour attribution d'appuyer les projets terrain du PARC-DAD à intégrer la dimension AIC dans leurs activités. Pour ce faire, l'AT au MEDD a conduit une analyse des projets terrains du PARC-DAD en vue d'apporter un appui technique aux structures qui les mettent en œuvre ; le but étant d'assurer une prise en compte de la réduction de la vulnérabilité au changement et aux risques climatiques dans la mise en œuvre des interventions de terrain

    Risk, behavior asymmetries and willingness to adopt co-produced climate-informed advisory for pastoralists and agro-pastoralists in Senegal

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    This study aims to develop tailored and context specific climate advisories that engage community perceptions, local knowledge and livelihood patterns for climate risk and uncertainty management in livestock farming

    Renforcement des capacités en appui aux services météorologiques, hydrologiques et climatiques du Mali et du Niger Rapport d’activité : Planification des investissements et orientations vers le partenariat public-privé pour l’appui aux services hydro-météorologiques et climatiques au Mali

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    L’utilisation des services hydrométéorologiques et climatiques (SHMCs) constitue une opportunité pour le Mali dans ses efforts visant à réduire la pauvreté, renforcer la résilience et s’adapter au changement climatique. En effet, les SHMCs permettent de protéger les populations contre les risques climatiques à court terme ou à évolution rapide (inondations et tempêtes) et à long terme ou à évolution lente (p. ex. sécheresses et changement climatique durable). Le développement des SHMCs nécessite des investissements à toutes les étapes de la chaîne de valeur de l’information allant de la création et du renforcement des réseaux d’observation à la mise en place de services permettant aux communautés, aux décisionnaires et aux entreprises de comprendre et d’exploiter les informations météorologiques et climatologiques, en passant par la conception de produits adaptés aux risques et par l’amélioration de la communication et du partage d’information. Pour moderniser ses SHMCs, le Mali doit exploiter les capacités existantes, créer des liens entre les projets et les institutions, mais aussi adopter les dernières technologies à bas coût et favoriser les flux de revenus tant dans le secteur public que privé. Pour ce faire, le pays doit envisager un nouveau partenariat entre le secteur public et le secteur privé. La mise en place d’un modèle durable de fourniture de services hydrométéorologiques efficaces requiert que les décideurs politiques examinent attentivement la situation actuelle et définir un nouveau cadre pour la mise en œuvre de ce service public essentiel. L’objectif global de cette étude était de fournir des orientations pour le développement de modèles de partenariats public-privé (PPP) pour les SHMCs au Mali. Pour ce faire, l’équipe de l’étude a procédé à : (i) une analyse de la situation des SHMCs au Mali, (ii) une évaluation des besoins d’investissement pour la modernisation des SHMC, (iii) une revue des bonnes pratiques au niveau régional et global en matière de modèles de PPP pour les SHMCs, (iii) une analyse de cas concrets de modèles d’affaires sur les SHMC impliquant le secteur privé afin de proposer de modèles de PPP pour les SHMC au Mali. Les données de l’étude ont été collectées à travers : (i) une revue de la littérature sur les bonnes pratiques en matière de PPP pour les SHMCN, (ii) des entretiens semi-structurés et des enquêtes auprès des acteurs de la chaine de production, traduction, transfert et utilisation des SHMCs et (iii) des enquêtes des acteurs potentiels du secteur public et privé pour le PPP sur les SHMCs. Les enquêtes ont été conduites de mars à juin 2020 dans un contexte de pandémie du COVID 19 qui a créé une réticence des partenaires du secteur privé à recevoir l’équipe d’investigation du fait des mesures barrières. Les résultats de l’étude ont montré que : - Les besoins totaux en financement s’élèvent à 4 470 223 084 F CFA (soit 6 814 811 Euros) avec 72% destinés aux équipements d’observations et de mesures, 15% aux matériels informatiques et technologie de communication) et 12% à la formation du personnel des SHMCs. - Il existe des opportunités de financement aussi par le secteur public et que privé d’où l’opportunité de développer des modèles de PPP pour les SHMC au Mali. - Il y a des cas de succès en matière de PPP dans le domaine des SHMC en Afrique de l’ouest notamment au Sénégal, Ghana et au Mali. Au Mali, plusieurs services ont été développés à travers des modèles de PPP impliquant Orange Mali et d’autres acteurs pour diffuser des informations climatiques aux utilisateurs à travers les programmes Sandji, Sénèkela et Garbal. - Trois modèles génériques de PPP pour les SHMC peuvent être envisagés au Mali : (i) un modèle de renforcement de la production services, (ii) un modèle de diffusion des services et (iii) un modèle de développement de nouveaux produits à partir des SHMC. La mise en œuvre effective de ces PPP nécessite une démarche rigoureuse consistant à (i) informer/communiquer pour instaurer la confiance entre les acteurs des partenariats, informer sur les 3 opportunités d’affaires pour le secteur privé, (ii) identifier et formuler des PPP pertinents (iii) mettre en œuvre et suivre les exigences contractuelles en lien avec les principes et les caractéristiques requis pour les projets de PPP et à (iv) développer le PPP pour la pérennité

    Optimizing the performance of cattle fattening to rescue drought-hit farmers in Senegal

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    Accelerating Impacts of CGIAR Climate Research for Africa (AICCRA) helps deliver a climate smart African future driven by science and innovation in agriculture. The initiative works to make climate information services and climate smart agriculture more accessible to millions of smallholder farmers across Africa. With better access to technology and advisory services, farmers can better anticipate climate-related events to take preventative action that helps their communities safeguard livelihoods and the environment. AICCRA has teams in six countries: Senegal, Ghana, Mali, Ethiopia, Kenya and Zambia, who work in four key areas – knowledge, partnerships, innovation and gender and social inclusion

    Senegal Cluster Baseline Report

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    This report presents the socio-demographic and economic situation of farmers in the context of farming systems and climate change in the intervention areas of the AICCRA-Senegal project. It also highlights the baseline situation of the key performance indicators of agriculture and livestock value chains, plus the use of climate information and climate-smart agriculture (CSA) innovations. The report has been developed based on the primary data collected from 503 farm households covering both the treatment and control villages in the study region-peanut basin of Senegal. The introductory chapter covers the context of the project, its objectives and methodological aspects. The second part presents characteristics of farms, plus farmers and livestock keepers. The third section describes agricultural systems for the three main agricultural crop value chains, the following section focuses on livestock systems; The fifth and final section is devoted to presentation of the level of knowledge and use of climate information. It also highlights the status of vulnerability/resilience in the face of climate change and variability

    Technologies et pratiques agricoles prometteuses pour le développement de chaînes de valeur climato-intelligentes au Mali, Niger et Sénégal

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    Le présent document décrit les technologies et pratiques testées dans les différents villages intelligents face au climat et présentant un potentiel pour le développement de chaînes de valeur intelligentes dans les régions de Ségou (Mali), Tillabéry (Niger) et Kaffrine (Sénégal)
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