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Penser les relations avocats-magistratsdans la Tunisie indépendante : conflictualité professionnelle et dynamique politique
International audienceUnder the authoritarian regimes of Habib Bourguiba and Bel Ali, the objective ofthe government was to make sure that demands formulated by legal professionalswere not politicised and would not lead to collective actions against the regime. Inso doing, Tunisian rulers tried, based on strategies of de-politicisation, to fosterrelations of loyalty between the regime, lawyers and judges. The political andprofessional roles that were fashioned in the process − lawyers unwilling to submitand mostly in opposition while judges remained dependant of an authoritarianregime – help understand collective action on the part of lawyers and judges duringthe fluid and open-ended phase that started with the popular uprising of December2010-January 2011.Dans le cadre des régimes autoritaires d’Habib Bourguiba et de Ben Ali, l’objectif des gouvernants était d’éviter la politisation des revendications exprimées par les professions judiciaires et leur métabolisation en actions collectives contre le régime. Ce faisant, les gouvernants tunisiens ont tenté, par la mise en œuvre de dispositifs de dépolitisation, de créer les conditions d’une relation de loyauté entre les gouvernants, le corps des avocats et la magistrature. Les rôles professionnels et politiques ainsi façonnés, avec des avocats rétifs à se soumettre et plutôt inscrits dans l’opposition et des magistrats dépendant du régime autoritaire, donnent des clés de compréhension de l’action collective des avocats et des magistrats lors de la phase de conjoncture fluide ouverte parla soulèvement populaire de décembre 2010-janvier 2011
Les conflits sociaux dans la Tunisie post-révolutionnaire : Les retombées sur les jeunes
Tunisian society has long been marked by ideological, religious, political and social conflicts, long managed by the authority of a centralizing state. With the 2011 revolution, there was a latent conflict spread by social movements in a transitional period, which allowed antagonisms to be expressed. This article deals with the social conflicts that exist today in Tunisian society. As a first step, we will propose a descriptive typology of the most frequently encountered conflicts, in order to better understand the actors and the obvious or latent issues. Secondly, we will discuss the current ways of regulating conflicts, in terms of relations with the State and local institutions, as well as the inclusion of young people and the participation of civil society.La société tunisienne, a été longtemps marquée par des conflits idéologiques, religieux, politiques et sociaux, longtemps gérés, par l’autorité d’un État centralisateur. Avec la révolution de 2011, s’est imposée une conflictualité latente diffusée par des mouvements sociaux dans une période transitionnelle, qui a permis aux antagonismes de s’exprimer. Cet article traite des conflits sociaux aujourd’hui constatés au sein de la société tunisienne. Dans un premier temps, nous proposerons une typologie descriptive des conflits les plus fréquemment rencontrés, afin d’en mieux connaitre les acteurs et les enjeux manifestes ou latents. Dans un second temps nous évoquerons les actuels modes de régulation des conflits, en matière tant de relation à l’Etat et aux institutions locales, que d’inclusion des jeunes et de participation de la société civile
Les Espaces des (im)possibles
De façon paradoxale, l’étude du journalisme et des médias occupe une place très réduite dans les recherches en sciences sociales et humaines sur l’Afrique du Nord, alors même que les espaces médiatiques dans cette région connaissent depuis les décennies 1990 et 2000 des transformations importantes. Celles-ci se rapportent notamment à l’émergence de nouveaux « acteurs » autres que l’État et les formations politiques autorisées, qui investissent désormais dans ce secteur jugé stratégique : hommes d’affaires, journalistes, communicants, spécialistes du marketing, membres d’organisations internationales, etc. Pour décrire ces bouleversements, les auteurs et autrices de l’ouvrage proposent des enquêtes de terrain en Algérie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, analysant conjointement les transformations des espaces médiatiques, économiques et politiques, ainsi que leurs relations. En dépit d’une série d’invariants, les trajectoires et les histoires spécifiques de chaque espace national demeurent centrales. La lutte pour la définition des normes professionnelles, les conditions d’exercice du journalisme, la structuration des espaces médiatiques et leurs relations aux champs du pouvoir nationaux varient fortement d’un pays à l’autre. L’ouvrage pointe également la nécessité de comprendre concrètement ce qui est autorisé ou ne l’est pas selon les périodes. L’étude des nouvelles institutions de « régulation » des médias, les conditions d’émergence et de développement de chaînes de télévision, de titres de presse privés non partisans et du déploiement de « programmes d’aide aux médias » sont les trois entrées privilégiées pour saisir les délimitations de l’espace des possibles dans la production et la diffusion de l’offre d’informations
La Tunisie en 2012 : heurs et malheurs d'une transition qui n'en finit pas
Tunisia in 2012: highs and lows of a never-ending transition By taking the leadership of a coalition government following the election of a National Constituent Assembly (NCA ) on October 23, 2011 , the Ennahdha Islamist party gradually brought down the institutions established during the first phase of the post- Ben Ali transition process. Relying on the electoral legitimacy of October 23, 2011, Ennahdha and its two "secular" allies, the Congress for the Republic (CPR ) and the Ettakatol party, began from scratch to rebuild the institutional foundations of the system created between January 14 and October 23, 2011, and which had formed the legal and institutional framework of the transition regime, in this way refusing to capitalize on the institutions' transitional experience. By acting in this manner, the governing party created a crisis of confidence between actors of the transitional process exacerbated by the deteriorating economic situation, the lack of a political agenda and Ennahdha's hegemonic tendencies with regard to its governing partners and institutions. Unable to achieve a draft constitution within one year, Ennahdha raised doubts among Tunisians already mistrustful of the Islamist party's political intentions.En prenant la tête d'un gouvernement de coalition au lendemain de l'élection d'une Assemblée nationale constituante (ANC), le 23 octobre 2011, le parti islamiste Ennahdha allait progressivement mettre à bas les institutions mises en place lors de la première de la phase du processus de transition post-Ben Ali. Se prévalant de la légitimité électorale du 23 octobre 2011, Ennahdha et ses deux alliés " laïcs " au sein de la Troïka, le Congrès pour la République (CPR) et le parti Ettakatol, ont entrepris de remettre à plat le dispositif créé par les instances qui avaient initié, entre le 14 janvier et le 23 octobre 2011, le cadre juridique et institutionnel de la transition. Ce faisant, en refusant de capitaliser sur l'expérience acquise par ces institutions, les gouvernants allaient créer les conditions d'une crise de confiance entre acteurs du processus transitionnel, alimentée par la détérioration de la situation économique, l'absence d'un agenda politique précis et la tentation d'Ennahdha d'exercer son hégémonie sur l'appareil d'État. Incapable de faire aboutir la rédaction de la constitution dans un délai d'un an, Ennahdha a instillé le doute sur ses réelles intentions politiques chez une partie des Tunisiens que la victoire du parti islamiste avait déjà mis en émoi
Les traces de la révolution dans les campagnes numériques des partis politiques en Tunisie démocratique.
Cette thèse porte sur les pratiques de communication numériques des partis politiques en Tunisie lors des premières élections municipales à l’ère démocratique qui ont eu lieu le 6 mai2018. Un manque de travaux est relevé dans la littérature scientifique sur ces pratiques dans des contextes autres que des démocraties occidentales établies et sur des élections locales plutôt que nationales. De plus, malgré la succession des échéances électorales depuis le changement de régime en Tunisie et l’importance du numérique dans la vie politique depuis la révolution de 2011, très peu d’études se sont intéressées aux campagnes numériques des partis politiques dans le cadre des compétitions électorales. Notre thèse entend combler ces carences dans la littérature en nous appuyant sur des considérations sociales pour mieux cerner les logiques d’élaboration des stratégies numériques des partis politiques dans ce contexte inédit. Le phénomène révolutionnaire de 2011 constitue un point tournant dans la vie politique tunisienne dans lequel le numérique est fréquemment présenté comme ayant joué un rôle important. L’objectif de cette thèse est d’identifier et de comprendre si les traces de la révolution marquent sept ans plus tard les pratiques numériques de campagne des partis politiques. Nous mobilisons ainsi l’hypothèse générale de la sédimentation qui s’inscrit dans une perspective d’analyse processuelle empruntée à la géologie. Elle nous sert de guide pour établir un lien entre deux phénomènes temporellement distincts : la révolution de 2011 et les élections municipales de 2018.La question de l’appropriation du web par les partis politiques est appréhendée dans ce terrain de recherche à partir d’une approche par les acteurs. D’un point de vue théorique, la thèse met en lumière des dimensions sociologiques souvent négligées dans les travaux sur les campagnes numériques. En plaçant la focale sur le profil des concepteurs des stratégies, l’étude se démarque de la majorité des recherches sur le web politique qui se consacrent généralement aux analyses des objets techniques. La thèse met également en relation deux champs disciplinaires distincts. Elle montre comment l’approche théorique de l’ « action connective » (Bennett et Segerberg, 2012) développée dans le cadre des mouvements sociaux en ligne s’articule avec l’approche théorique du système médiatique hybride (Chadwick, 2013) dans un cadre de communication politique électorale. Dans une première étape, nous brossons un portrait des stratèges numériques au sein des partis politiques en étudiant comment ces derniers ont mobilisé le numérique lors de la révolution de 2011. Dans une deuxième étape, nous nous intéressons à leurs valeurs et à leurs perceptions du rôle du numérique dans le cadre du soulèvement de 2011 et dans celui de la démocratie. Dans une troisième étape, nous examinons les sources d’inspiration des stratèges en essayant de saisir si ces derniers reproduisent dans leurs stratégies électorales des pratiques numériques qui ont marqué la révolution. Enfin, nous analysons les objectifs qu’assignent les stratèges aux campagnes numériques pour les élections municipales. Un devis en méthodes mixtes est mis en place. Les données, – colligées à l’aide d’une série d’entretiens avec 27 stratèges en communication des six principaux partis politiques tunisiens– ont été analysées à travers des analyses de contenu qualitatives (par catégories et thématiques) et quantitatives semi-automatisées (à l’aide d’un dictionnaire).L’étude révèle que les formations qui semblent adopter des stratégies numériques citoyennes plus innovantes sont celles où se sont accumulés les sédiments de la révolution : Elles emploient des cyberactivistes de la révolution, cyber-optimistes qui mobilisent les pratiques numériques de la révolution dans la conception des stratégies électorales numériques. La thèse soutient qu’à travers un processus de sédimentation – qui se serait développé de la révolution aux élections – l’héritage du soulèvement de 2011 semble marquer le contexte démocratique tunisien. Cet héritage imprègne à divers degrés, les stratégies numériques préparées pour les élections municipales de 2018 en favorisant notamment les initiatives citoyennes et l’exploitation des potentialités démocratisantes des médias socionumériques. Sous les apparences des campagnes numériques, il existe des logiques sous-jacentes non observables qui relèvent non seulement de considérations sociohistoriques propres au contexte étudié, mais aussi de considérations liées au profil des acteurs chargés d’élaborer les stratégies électorales. Cette thèse identifie, met en évidence et croise ces facteurs en soulevant leur incidence sur l’orientation des stratégies préparées pour les élections municipales de 2018 en Tunisie post-révolution.This thesis examines the digital communication practices of political parties in Tunisia during the first municipal elections of the country’s democratic era conducted on May 6, 2018. Agap in the scientific literature is noted on these practices in other contexts than established Western democracies and on local rather than national elections. Moreover, despite the succession of electoral events since the regime change in Tunisia and the importance of digital in political life since the 2011 revolution, very few studies have focused on the digital campaigns of political parties within the framework of electoral competitions. Our thesis intends to fill these gaps by drawing on social considerations to better understand the logic underscoring the development of the digital strategies of political parties in this unprecedented context. The revolutionary phenomenon of 2011 marks a turning point in Tunisian political life and constitutes a period in which digital technology is frequently presented as having played an important role. The thesis aims to identify and understand whether traces of the revolution mark the digital campaign practices of political parties seven years later. We thus mobilize the general hypothesis of sedimentation, which is part of a processual analysis perspective borrowed from geology. It serves as a guide to establish a link between two temporally distinct phenomena: the 2011 revolution and the 2018 municipal elections. The appropriation of the web by political parties is addressed in this research field from anactor-based approach. From a theoretical point of view, the thesis highlights sociological dimensions that are often neglected in works on digital campaigns. By focusing on the profile of strategy designers, the study differs from the majority of research on the political web, which is generally devoted to the analysis of technical objects. The thesis also brings together two distinct disciplinary fields. It shows how the theoretical approach of "connective action" (Bennett and Segerberg, 2012) developed in the context of online social movements connects to the theoretical approach of the hybrid media system (Chadwick, 2013) in the context of electoral political communication. We first paint a portrait of digital strategists within political parties by studying how they mobilized digital tools during the 2011 revolution. We secondly examine their values and perceptions of the role of digital in the 2011 uprising and in democracy. We thirdly examine the strategists’ sources of inspiration, thus trying to understand whether they reproduce digital practices that marked the revolution in their electoral strategies. Finally, we analyze the objectives that strategists assign to digital campaigns for municipal elections. Our research uses a mixed-methods approach. The data - collected through a series of interviews with 27 communication strategists from the six main Tunisian political parties -were analyzed through qualitative (by categories and themes) and semi-automated quantitative content analysis (using a dictionary).The study reveals that political parties that appear to adopt more innovative digital citizen strategies are those in which the sediments of the revolution had accumulated: they employ cyberactivists of the revolution, cyber-optimists and mobilize the digital practices characteristic of the revolution in the digital electoral strategies’ design. This thesis argues that through a process of sedimentation - which would have developed from the revolution to the elections - the legacy of the 2011 uprising seems to mark the Tunisian democratic context. This legacy permeates, to varying degrees, the digital strategies prepared for the 2018 municipal elections through the promotion of citizen initiatives and the exploitation of the democratizing potential of social media. Underneath the appearances of digital campaigns, there are unobservable, underlying logics that are not only related to sociohistorical elements specific to the context under study, but which also relate to the profile of the actors in charge of developing electoral strategies. This thesis identifies, highlights, and cross-references these factors by insisting on their impact on the strategies prepared for the 2018 municipal elections in post-revolution Tunisia
El cuerpo de la mujer en la agenda transicional tunecina : de la lucha feminista a la colonialidad de género. La construcción de problemas públicos en torno al cuerpo de la mujer a través de tres casos de estudio.
Le corps de la femme est un champ fertile, un champ où se jouent des batailles idéologiques, des querelles politiques et des luttes de pouvoir. Dès les premiers mois de la transition tunisienne, la question de la condition féminine s’est inscrite au cœur des débats publics sur la refonte de la nouvelle Tunisie, et ce souvent à travers la problématique du corps de la femme. Ce travail de recherche étudie l’impulsion de la mise à l’agenda de la question féminine à travers trois corps : le corps voilé des munaqabas de la Manouba qui revendiquent la liberté d’habillement ; le corps outragé de Meriem Ben Mohamed, violée par deux policiers puis traînée en justice pour atteinte aux mœurs ; et enfin le corps exhibé d’Amina – emprisonnée pour atteinte au sacré – qui arborait ses seins nus sur lesquels étaient écrites des revendications féministes. Á partir de ces trois cas d’étude, nous avons constaté que la corporalité féminine agit comme un catalyseur pour la construction des problèmes publics dans un contexte transitionnel et postcolonial, compris comme une forme précise de fenêtre d’opportunité politique au sens de Kingdon. Ce contexte est traversé par la bipolarisation politico-sociale du pays – entre islamistes et progressistes – et par l’influence du néocolonialisme, plus précisément à travers la colonialité du pouvoir, du genre et des médias.El cuerpo de la mujer es un campo fértil, un campo de batallas ideológicas, de discordias políticas y de luchas de poder. Los primeros momentos de la transición tunecina han estado marcados por la efusión del debate público entorno a las bases de la cimentación del nuevo estado, y la condición femenina ha ocupado un lugar central en este debate, a menudo concentrándose en torno a la problemática del cuerpo de la mujer. Esta investigación estudia en profundidad el establecimiento en la agenda política, social y mediática de la cuestión femenina partiendo de tres cuerpos de mujer: el cuerpo velado de las munaqabas de la facultad de la Manouba que revindican la libertad vestimentaria; el cuerpo ultrajado de Meriem Ben Mohamed, violada por dos policías y acusada de delito contra moral pública; y el cuerpo exhibido de Amina – encarcelada por delito contra la fe pública – en el que la joven exponía reivindicaciones feministas. A través de estos tres casos de estudio, esta investigación constata que la corporalidad femenina actúa como un catalizador de construcción de los problemas públicos en el contexto post-colonial y transicional, entendido, este último, como una ventana de oportunidad política según Kingdon. Este contexto está ampliamente marcado por la bipolarización política y social del país – dividido entre islamistas y progresistas – y por la influencia del neocolonialismo, implicando la colonialidad del poder, del género y de los medios de comunicación.The woman’s body offers a breeding ground for ideological battles, political quarrel and power struggle. Since the early days of the transition in Tunisia, women condition was put at the heart of the public debate dealing with the remodelling of the country, often through women body issues. This research work analyses the process of social construction of problems and how women issues are put on the agenda, following three different bodies: the veiled body of munaqabas, from Manouba University, who vindicate the right to clothing; the outraged body of Meriem Ben Mohamed, raped by two policemen, who faces legal actions for outraging public decency; lastly the exhibited body of Amina – confined for abusing the sanctity of cemetery – who bared her breasts with feminists claims. On the basis of these three case studies, the research notes that feminine corporeality operates like a catalyst for the construction of public problems in postcolonial and transitional context, narrowly understood like a window political opportunity. This context goes through a political and social bipolarization – between islamists and progressives’ policies – and under the influence of neocolonialism, more specifically the coloniality of power, gender and media
Quartiers informels d'un monde arabe en transition : réflexions et perspectives pour l'action urbaine
Consultable en ligne : http://www.afd.fr/webdav/site/afd/shared/PUBLICATIONS/RECHERCHE/Scientifiques/conferences-seminaires/07-Conferences-seminaires.pd
Mobilisation et répression au Caire en période de transition (juin 2010-juin 2012)
Ce mémoire s'intéresse au développement/évolution de la relation entre répression et mobilisation au Caire durant les 18 jours de la révolution et sous le régime militaire qui l'a succédé
Partis politiques et protestations au Maroc (1934-2020)
Le Maroc ? Un royaume où un roi toujours doté d’une divine baraka se joue des complots et des oppositions ? Un monde où tout change, des sigles de partis aux ruses du pouvoir, pour que rien ne change ? Sens commun séduisant... ou plutôt clichés que Mounia Bennani-Chraïbi secoue au fil de ce livre qui renouvelle l’histoire politique du pays. Une enquête de longue haleine qui remet en énigme des luttes politiques violentes ou larvées. Une problématique qui ne dissocie jamais dynamiques protestataires et logiques partisanes. Une profondeur historique qui aide à comprendre comment le passé affecte les luttes actuelles