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    La contribution des aires privées et communautaires à la conservation de la biodiversité et au développement socio-économique de Corridor Biologique Mésoaméricain

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    Le projet du Corridor Biologique Mésoaméricain (CBM), initié en 1997, avait pour objectif de contribuer au développement socio-économique des populations de la Méso-Amérique, tout en améliorant la connectivité biologique de la région via la création de corridors biologiques et d’aires protégées. Bien que le financement du projet ait pris fin en 2006, sans que les objectifs fixés aient été atteints, des aires protégées privées et communautaires continuent d’être créées dans la région méso-américaine, contribuant ainsi, de façon indirecte, à faire perdurer le projet du CBM. Cet essai revient sur les notions théoriques entourant le système des aires protégées, sur les forces et faiblesses des aires privées et communautaires face à celles des aires gouvernementales, ainsi que sur le rôle clef que peuvent jouer les communautés locales dans la protection de la biodiversité, dans le but de déterminer quelle est la réelle contribution des aires privées et communautaires méso-américaine, que ce soit en terme conservation biologique ou de développement humain

    Approches biogéographiques de la nature en ville : parcs, espaces verts et friches.

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    Au cours des dernières années, le thème de la nature en ville a suscité beaucoup d'intérêt dans la littérature scientifique, notamment en ce qui a trait à la végétation des milieux urbains, et en particulier à la végétation qui colonise les espaces libres, tels les lots vacants, les friches industrielles et les emprises ferroviaires. On s'est notamment intéressé aux modes de dispersion des espèces, à leur origine et à leur répartition dans l'agglomération. Certains auteurs ont d'ailleurs comparé ces îlots de végétation à des « îles urbaines », en s'inspirant de la théorie des îles biogéographiques. Ces espaces verts isolés dans la ville constituent en quelque sorte des espaces insulaires soumis aux modes de dispersion et d'échanges biologiques qui s'apparentent à ceux de la végétation des îles océaniques isolées de la terre ferme, par exemple. Dans la perspective de la conservation et de la restauration des espaces libres, le concept de « corridor » ou « lien vert » apparaît comme une alternative intéressante, non seulement pour la réhabilitation de nouveaux espaces verts, mais aussi comme faisant partie d'un ensemble plus vaste formant ainsi la trame verte de l'agglomération. Cet article fait part des principaux thèmes abordés dans la littérature scientifique en regard des approches biogéographiques en écologie urbaine et dans l'aménagement des espaces verts en milieu urbain.For several years, urban nature has become a major theme in academic litterature, especialy urban vegetation. Some authors are particularly interested in the vegetation located in industrial abandoned sites, vacant lots or train right-of-way. They have oriented their work towards the dispersal patterns of weeds, including their origin and the spatial distribution of species in the urban area. Several authors compare the green open spaces to urban islands, inspired by the island biogeographical theory. These isolated green open spaces constitute, as it were, insular spaces dispersed in the agglomeration and it is suggested that models of dispersion and biological exchanges are similar to the dispersion of vegetation on ocean islands, for example. In the perspective of conservation and restoration of open green spaces, the concept of green corridors or green links has emerged as an interesting alternative, not only to produce new urban green spaces but also to create a green urban network. This paper examines the biogeographical approches as regards to the planning of parks and green spaces in urban habitats

    Effets écologiques, sociaux et économiques de l'implication des communautés locales dans la planification et la gestion participative des aires protégées

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    Par le biais d’une recherche-action participative portant sur trois études de cas, le présent document identifie des effets écologiques, sociaux et économiques, de même que des facteurs pouvant faciliter ou entraver l’implication des communautés locales et autochtones dans la planification et la gestion des aires protégées. La thèse visait à comprendre les réticences à la mise en pratique des recommandations internationales des vingt-cinq dernières années concernant cette implication. À cette fin, la recherche porte sur l’élaboration du premier plan de gestion de trois aires protégées situées au Costa Rica, présentant des caractéristiques écologiques, sociales et économiques assez singulières : un volcan devenu actif entouré d’une communauté majoritairement agricole, un territoire ancestral autochtone et une chaîne de montagnes dans la zone métropolitaine de la capitale du pays. Nous constatons que l’implication des communautés locales multiplie les effets positifs pour chacune des dimensions (écologique, sociale et économique), peu importe les particularités et le type de propriété des terres (publique, privée ou mixte) des aires protégées au moment de l’élaboration des plans de gestion. L’approche associant la recherche à l’action fait émerger des processus collaboratifs dans une dynamique d’apprentissage collectif, à partir de besoins communs identifiés par les communautés locales et les administrateurs des aires protégées. Par le travail conjoint, la recherche-action participative soutient tous les acteurs dans l’acquisition ou l’amélioration de capacités, puisqu’elle : facilite l’accès aux services des différents secteurs gouvernementaux ou paragouvernementaux; suscite l'intérêt et bâtit la confiance entre les acteurs; légitime la variété des savoirs en combinant les connaissances locales et scientifiques; assure la restitution au niveau local des résultats des travaux de recherche; et ; valorise la relation des communautés locales avec le territoire habité. Cette implication est un moyen efficace pour les communautés de bâtir sur leurs connaissances et leur savoir-faire de même que sur ce qu'elles ont déjà entrepris pour préserver leur identité, leur culture, leurs modes de vie et la diversité des ressources naturelles dont elles dépendent. Les effets se traduisent pour tous par : une meilleure connaissance du territoire lors de la planification; une communauté locale mieux organisée pour les actions planifiées, et ; la mise en place de pratiques économiques plus diversifiées et respectueuses de l’environnement pouvant s’inscrire dans la durée. En conséquence, ces processus participatifs suscitent l’appropriation des actions de conservation et de mise en valeur du territoire écologique chez les communautés locales et attirent une plus grande diversité des moyens de subsistance de même que des sources de financement. L’amélioration de la qualité de vie humaine liée à la conservation de la biodiversité requiert la contribution de divers secteurs et de différents niveaux politiques, impliquant les communautés locales dans une dynamique horizontale pour œuvrer au bien commun. L’approche de type recherche-action participative constitue une méthodologie efficace pour initier et construire une concertation structurante de la planification et de la gestion des territoires. L’existence ou, à défaut, la mise en place de plateformes multisectorielles, - alliant les secteurs gouvernementaux, organisations non gouvernementales, institutions de recherche ou d’enseignement, communautés locales, etc. -, consolide la planification et la gestion participative du territoire. Ce « travail ensemble » produit des résultats collectivement plus significatifs que les efforts conduits individuellement par les chercheurs, gouvernements ou politiques internationales, mais requiert le soutien de ces derniers pour se propager. À l’intérieur d’un schéma de gestion intégrée du territoire, une aire protégée peut devenir le noyau autour duquel s’installe un mouvement collaboratif entre divers acteurs au niveau local, national et international, qui se partagent les responsabilités selon leurs mandats respectifs, créent des outils et mobilisent les ressources vers la conservation de manière juste et équitable avec une incidence légale et politique.Through a participatory research-action on three case studies, this analysis identifies ecological, social and economic effects, as well as factors that could facilitate or hinder the involvement of local and indigenous communities in the planning and management of protected areas. The thesis sought to understand the reluctance, in the last 25 years, to implement international recommendations. In order to do so, the research focuses on the development of the initial management plan of three protected areas located in Costa Rica, with specific ecological, social, and economic characteristics: an active volcano surrounded by a predominantly farming community, a traditional Aboriginal territory, and a mountain range in the metropolitan area of the country's capital. We conclude that local communities involvement during the preparation and implementation of management plans results in a multiplication of positive effects for each dimension (ecological, social and economic), regardless of the particularities and type of land ownership (public, private or mixed) of protected areas. When linking research to action, collaborative processes emerge in a collective learning dynamic pertaining to the needs identified by local communities and protected areas managers. Participatory action-research, through a joint effort, supports all participants in the acquisition or improvement of capacity, by: facilitating the access to various sectors of governmental or paragovernmental services; developing the interest and building of trust between the parties involved; recognizing the diversity of information by combining local and scientific knowledge; ensuring the restitution of the research results at the local level; and; respecting the relationship of local communities with the inhabited territory. Adding to what they have already undertaken to preserve their identity, their culture, their way of life and the diversity of the natural resources on which they depend, this involvement is an effective way for communities to build on their knowledge and skills. For all involved, this results in: a better knowledge of the territory during the planning; a local community better organised for the planned actions; and ; the implementation of more diverse and environmentally respectful economical practices envisioning the long term. Consequently, these participatory processes give rise in local communities ownership of conservation and value of the ecological territory while sustaining a greater diversity of livelihoods as well as attracting sources of funding. The improvement of the quality of life related to the conservation of biodiversity requires the contribution from various sectors and different levels, involving local communities in a horizontal dynamic to work towards the common good. The approach of the participatory research-action is an effective methodology to initiate and build a structuring interaction for the planning and management of territories. The existence, or the establishment of multisectorial support platforms, combining governmental sectors, non-governmental organizations, research and educational institutions, local communities, etc., consolidates participatory land planning and management. This 'work together' approach collectively produces more significant results than the efforts individually conducted by researchers, governments or international policies : however, the support and influence of all are equally required to attain common objectives. Inside an integrated management of the territory blueprint, a protected area may become the nucleus around which settles a collaborative movement between various actors at the local, national and international levels which share responsibilities according to their respective mandates, creating the tools and the mobilization of resources towards a fair and equitable conservation with a legal and political impact

    Références bibliographiques

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    Abson D.J., Hanspach J., 2014. Response to Turnhout et al.’s Rethinking biodiversity: from goods and services to “living with”. Conservation Letters, 7 (3), 334-335. Abson D.J., von Wehrden H., Baumgartner S., Fischer J., Hanspach J., Hardtle W., Heinrichs H., Klein A.M., Lang D.J., Martens P., Walmsley D., 2014. Ecosystem services as a boundary object for sustainability. Ecological Economics, 103, 29-37. Alcamo J., Bennett..

    Gouverner l'environnement dans des régions frontalières : coopération et conflits dans les bassins du fleuve San Juan (Costa Rica-Nicaragua) et du fleuve Sixaola (Costa Rica-Panamá)

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    Realizado mediante beca de estudios doctorales de la Universidad de Costa Rica y Campus France.Governing environment in borders regions? Dynamics of cooperation and conflicts on the basins of San Juan River (Costa Rica-Nicaragua) and Sixaola River (Costa Rica- Panama) The Central American isthmus is particularly affected by the politic discontinuity caused by ten dyads dividing the region into seven states. Borders’ regions are characterized by economic and social marginalization, but also by their natural wealth as they gather the most important protected areas and watersheds of the Isthmus. This natural wealth is currently attracting the attention of a wide range of national, regional as well as international actors who initiate numerous binational and cross-border cooperations in order to encourage the development and conservation of these border regions. The purpose of this thesis is to analyze how collective actors (NGOs, cooperatives, associations, ministries and indigenous authorities among others) acting at different scales influence the environmental management of border areas in Central America. We study the interplay of actors around the dynamics of cross-border cooperation and conflicts that occur in shared basins of San Juan River (between Costa Rica and Nicaragua) and Sixaola River (between Costa Rica and Panama).UCR::Vicerrectoría de Docencia::Ciencias Sociales::Facultad de Ciencias Sociales::Escuela de Ciencias Política

    Le concept de corridor vert et le développement durable au Costa Rica / The concept of green corridor and sustainable development in Costa Rica

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    Costa Rica has numerous protected reserves, as many islands of wildlife ; however biodiversity can't be maintained in these isolated areas. The concept of green corridor comes from the necessity to create a communication between two protected areas. A group of two reserves, as a whole entity linked by a corridor surrounded with a buffer zone, is the basic unit. From this unit, one or several corridors can be linked to other units to make a network. The purpose is to restore the ecosystems in their genuine working order while allowing for the development of human activities. The testing project takes place in Monteverde, north west of Costa Rica. The original name of this area comes from a Quaker community that settled there in the fifties. At the moment, a network of institutions and associations is launching different schemes for sustainable development. These programmes involve local people in the fields of architecture, education, agriculture, administration of protected areas, ecotourism...Le Costa Rica compte de nombreuses réserves protégées, constituant des îles de vie sauvage. Mais la biodiversité ne peut être maintenue dans des aires isolées. Le concept de corridor vert résulte donc de la nécessité de réaliser une communication entre ces aires. L'ensemble formé par deux réserves reliées par un corridor, entouré d'une zone tampon, constitue l'unité de base. A partir de cette unité, un ou plusieurs corridors interrégionaux peuvent faire le lien avec d'autres unités, formant ainsi un réseau. Le but est de rétablir les écosystèmes dans leur fonctionnement originel, en conciliant le développement des activités humaines. Le projet pilote se situe à Monteverde, au nord-ouest du Costa Rica. La région doit son nom à un groupe de quakers, installés dans les années 1 950. Actuellement, un réseau d'institutions et d'associations lancent différents programmes de développement durable, impliquant les populations locales : architecture, éducation, agriculture, gestion des zones protégées, écotourisme, etc.Costa Rica cuenta con numerosas réservas protegidas que forman islas de vida salvaje ; Pero la biodiversidad no puede ser mantenida en areas aisladas. Asi, el concepto de enlace verde résulta de la necesidad de realizar una comunica- ciôn entre estas areas. La reunion de dos réservas unidas, por uno o varios corredores inter-regionales, pueden hacer el nexo con otras unidades, formando un enlace. La finalidad es restablecer los ecosistemas en sus funcionamiento original, conciliando con el desarrollo de las actividades humanas. El proyecto piloto se coloca en Monteverde, al noroeste de Costa Rica. La region debe su nombre a un grupo de Quakers, instalados en los ahos 1950. Actualmente, una red de instituciones y de asociaciones inician diferentes programas de desarrollo soste- nible, implicando las poblaciones locales : arquitectura, educacion, agricultura, manejo de las areas protegidas, ecoturismo...Beauvais Jean-François, Matagne Patrick. Le concept de corridor vert et le développement durable au Costa Rica / The concept of green corridor and sustainable development in Costa Rica . In: Annales de Géographie, t. 108, n°605, 1999. pp. 5-20
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